La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MARS 2011 N° 137

CANTONALES 2011 : LA BATAILLE DU HAUT-DOUBS

Christian Bouday, qui avait fait basculer le canton de Pontarlier à gauche en 2004, est-il menacé ?

AVANT LE SCRUTIN DES 20 ET 27 MARS, LES CANDIDATS DU HAUT-DOUBS SE DÉVOILENT

LEE DOSSIER en p.19 à 24

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Est-il dangereux de boire l’eau du Haut-Doubs ?

FRANC SUISSE p. 38 FRONTALIERS Gagner plus sans bosser plus…

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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Parité ? Trois têtes nouvelles à droite, une seu- le à gauche. Ce ne sont pas les canto- nales de mars qui donneront au dépar- tement du Doubs un nouveau visage. Pour le renouvellement de la classe politique, on repassera. Pour cette seu- le perspective, on ne doit pas sʼopposer à la réforme des collectivités territoriales engagée par la droite. Et ce, même si on peut hélas craindre quʼelle nʼengendrera strictement aucune éco- nomie et pis, des dépenses nouvelles. Elle devrait néanmoins avoir le mérite minimal de donner un bon coup dʼoxygène à la classe politique. Dans le Doubs, plusieurs conseillers géné- raux, élus pour certains depuis près de vingt ans, ont décidé de rempiler une énième fois au prétexte que ce bail nʼest quʼun demi-mandat de trois ans. Cʼest donc en 2014 que le vrai changement devrait sʼopérer, avec lʼarrivée de nou- veaux élus qui ont sans doute été frei- nés dans leur élan par lʼultime baroud de conseillers généraux sortants qui ont fait de leur mandat de petit notable local le centre de leur vie. Les jeunes, cʼest réglé, seront donc quasiment absents de la prochaine assemblée départe- mentale. Et les femmes, où sont-elles ? La gent féminine répond désespéré- ment aux abonnés absents en ce prin- temps électoral. La parité, cette belle idée de la “bien-pensance”, nʼest que de façade puisquʼelle concerne uni- quement la suppléance, nouvelle obli- gation des candidats. Cette féminisa- tion de façade nʼest donc quʼun leurre. Dans le Doubs, sur 18 cantons renou- velables, seules trois femmes dans chaque camp. Un candidat sur cinq seu- lement est une femme et sur ces quelques représentantes, combien seront élues ? Une, deux peut-être et encore, ce seront les deux sortantes ? Cette parité dʼopérette volera encore plus en éclats avec la réforme des collectivités et cʼest là un des véritables écueils de ce projet souhaitable par ailleurs : la réforme contribuera à engendrer des créatures nouvelles : les professionnels de la politique locale qui perdront de facto tout ce qui leur restait dʼaccroche au terrain, passant leur temps à galo- per, écartelés entre les deux assem- blées départementales et régionales qui subsisteront et leur mini-circons- cription, faisant dʼeux de mini-notables de campagne aux mini-pouvoirs. Et tous les soucis de parité tomberont immé- diatement aux oubliettes. J ean-François Hauser Éditorial

SANTÉ

20 millions d’euros de déficit Denis Valzer : “Nous tirons la sonnette d’alarme” L’ancien directeur de l’hôpital de Pontarlier est depuis novembre dernier à la tête de la délégation régionale de la Fédération Hospitalière de France. Il tire la sonnette d’alarme sur la situation financière des hôpitaux francs-comtois.

Denis Valzer est depuis novembre 2010 le directeur régional Bourgogne- Franche-Comté de la Fédération Hospitalière de France (photo archive L.P.P.).

L a Presse Pontissalienne :L’Agence Régionale de Santé (A.R.S.) explique qu’entre 2009 et 2010, le déficit des hôpitaux francs- comtois a plus que doublé, pas- sant de 9,1 à 20 millions d’euros. Y a-t-il eu dérapage des dépenses ? Denis Valzer : Non, les dépenses des établissements publics ont été maî- trisées justement. La cause de ces déficits, ce n’est pas un dérapage des dépenses, les hôpitaux publics sont bien gérés. La masse salariale aug- mente mécaniquement dans les hôpi- taux avec des effectifs stabilisés. Ces déficits sont plutôt dus à des finan- cements qui tendent à la stagnation.

rées, nous ne sommes déjà plus qu’à + 1,8 %. Cela ne permettra pas de maintenir le potentiel de soin dans l’ensemble des établissements. L.P.P. : Ces restrictions budgétaires engendreront-elles des compressions d’effectifs dans les hôpitaux ? D.V. : Sachant que 70 % des dépenses des hôpitaux sont des dépenses de personnel, les baisses tou- cheront forcément la masse salariale dans les éta- blissements concernés par un contrat de retour à l’équilibre financier, comme le centre hospitalier de Lons-le-Saunier, celui de Dole, le C.H.U. de Besan- çon, le C.H. de Belfort-Montbéliard. Cela se tra- duira par une renégociation d’un certain nombre d’avantages acquis comme les accords R.T.T., ou des diminutions d’emploi, surtout dans des postes administratifs et logistiques. Ces diminutions concer- neront forcément aussi le personnel soignant. C’est pour cela que la réduction souhaitée des déficits, qui est une chose normale, ne doit pas être trop brutale, car elle aura une répercussion inévitable sur l’emploi. C’est la raison pour laquelle nous tirons la sonnette d’alarme.

L.P.P. : Le système de financement des hôpitaux publics serait donc à revoir ? D.V. : Je lui reproche deux choses : d’abord c’est un système qui favorise les régions dont l’activité est forte par rapport aux autres régions. Ici, l’augmentation des dépenses est moindre que dans d’autres régions et on nous ponctionne autant que les autres. Ensuite, l’effort demandé n’est suppor- té que par les établissements publics car une cli- nique ou un médecin libéral, on lui verse ses hono- raires au fur et à mesure de l’année, contrairement à un hôpital public qui reçoit ses enveloppes qu’une fois par an, si bien que les autorités peuvent en retenir une partie. L.P.P. :Vous mettez donc en cause une “distorsion de concur- rence” entre hôpitaux publics et cliniques privées ? D.V. : Je ne dis surtout pas que les établissements privés n’ont pas de contraintes mais eux n’ont pas, par exemple, de missions d’intérêt général à finan- cer, ils ne sont donc pas soumis aux restrictions qui touchent les établissements publics. On demande juste que les restrictions budgétaires soient par- tagées. Car je rappelle l’objectif du président de la République d’ici fin 2012 : le retour à l’équilibre financier des comptes des hôpitaux. L.P.P. : Quels sont les hôpitaux dont les finances sont les plus délicates en Franche-Comté ? D.V. : Selon mes informations, le C.H.U. de Besançon ne sera pas beaucoup déficitaire cette année. Les principaux problèmes se situent dans le Jura par- ce que plusieurs hôpitaux sont touchés par une stag- nation de l’activité car ils ont perdu beaucoup de médecins. Par conséquent, ils sont moins financés. Pontarlier est pour l’instant à l’équilibre financier. L.P.P. : Pour 2011, l’objectif national d’augmentation des dépenses a été fixé à 2,9 %. Pas mal en ces temps difficiles ! D.V. : Oui, mais avec les différentes ponctions opé-

“Pour la Franche- Comté, 4 millions en moins.”

L.P.P. : La Franche-Comté serait un parent pauvre en matiè- re de financement de ses hôpitaux publics ? D.V. : Concernant la tarification à l’activité, la fameu- se T2A, qui est un des deux modes de financement des hôpitaux, il y a une tendance à la baisse des tarifs du fait du mécanisme prix-quantité : quand une année le volume d’activité augmente, alors on baisse les tarifs pour que l’enveloppe reste stable. Mais le phénomène nouveau cette année, c’est que l’activité globale du système de santé augmente- rait plus que prévu, notamment dans les cliniques privées et en médecine de ville. Si bien que pour préserver l’équilibre général de l’assurance-mala- die, on a gelé puis supprimé un certain nombre d’enveloppes pour l’hôpital public, comme le finan- cement des missions d’intérêt général (services du S.A.M.U., équipes mobiles de soins palliatifs, gardes et tout ce qui est lié à la précarité comme les cel- lules sociales intégrées aux hôpitaux). Résultat, pour la Franche-Comté, c’est 4 millions d’euros en moins cette année.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

“Pontarlier est pour l’instant à l’équilibre financier.”

L.P.P. : N’y a-t-il pas aussi un problème de répartition géographique de l’offre de soins en Franche-Comté ? D.V. : Bien sûr : l’objectif des autori- tés de santé est de mieux redistri- buer ce qui relève de la médecine de ville et ce qui relève de la médecine hospitalière. On ne peut pas deman- der à l’hôpital de tout faire. Seule- ment, il est bien obligé de tout fai- re pour pallier certaines carences dans l’organisation des soins. En attendant que l’offre soit mieux répar- tie, il faudra bien donner les moyens à l’hôpital de faire. Propos recueillis par J.-F.H.

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2011 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Cercle magique comtois, Conseil général, Conseil régional, De Giorgi.

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Boris Boillon sous le feu des critiques

A ppelé à Tunis pour rem- placer l’ambassadeur de France en Tunisie, le diplo- mate originaire de Pontarlier Boris Boillon est arrivé au Maghreb en pleine crise tuni- sienne. Le diplomate français arabophone que Nicolas Sar- kozy avait nommé auparavant en Irak, essuie un feu nourri

de critiques depuis le mois dernier. Stigmatisé par les jour- nalistes tunisiens qui lui repro- chent son manque de tact et d’avoir éludé des questions délicates sur la diplomatie de Michèle Alliot-Marie, il a ensui- te fait le “buzz” sur Internet après que Marine Le Pen a révélé une photo de lui en

tenue légère qui circulait sur le site “Copains d’avant”. Comble du sort pour lui : en plein drame libyen, la chaîne Canal + a rediffusé fin février l’interview qu’il avait donné au “Grand Journal” à l’automne dernier, au cours de laquelle il relativisait le caractère dic- tatorial du régime Khadafi. Le

sort s’acharne sur l’homme originaire du Haut-Doubs que nous avions interviewé il y a un an alors qu’il avait été nom- mé en Irak. L’affaire Boris Boillon résume à elle seule la crise profonde que traverse la diplomatie française, et l’image écornée de la France à l’étranger, que l’Élysée tente de redresser depuis quelques jours. “Je sais qu’on m’attend au tour- nant. Il faut prouver qu’on n’est pas là par hasard, que ce n’est pas seulement le fait du prince. C’est très stimulant” confiait-il y a quelques mois à La Presse Pontissalienne. Représentant de la nouvelle génération des diplomates, le Pontissalien Boris Boillon, né dans la capitale du Haut-Doubs en 1969, est l’un des plus jeunes ambassadeurs de France. Un des plus contes- tés aussi actuellement…

Mobidoubs : 12 000 voyageurs par mois

d’octobre, novembre et décembre 2009, à 45 413 voyages pour la même période de 2010” note le Conseil général. Depuis sep- tembre 2010, 14 allers-retours relient quotidiennement Pontarlier à Besan- çon. Les lignes A et A express relient Pontarlier et Besançon par Ornans et Nods. Ces deux lignes traversent 15 communes et desservent 24 points d’arrêt. Entre septembre 2009 et fin décembre 2010, 165 685 voyages ont été effectués sur les trois lignes Mobidoubs gérées par le Départe- ment. Depuis septembre 2010, la fréquentation s’élève à 12 voyageurs par mois. Une nouvelle ligne Quingey-Besan- çon doit entrer en fonction à partir du mois d’avril.

L a ligne de bus financée par le Conseil général du Doubs, bap- tisée Mobidoubs, a tiré son pre- mier bilan chiffré après un peu plus d’an de fonctionnement. Les chiffres

sont plutôt flatteurs : la ligne a enre- gistré une augmentation des voyages de 23 % sur un an. “La fréquenta- tion de ces lignes est passée de 36 841 voyages pour la période

Les tarifs de Mobidoubs oscillent entre 3 et 6 euros suivant le trajet. Ren- seignements sur www.doubs. fr/transports (photo Yves Petit).

Boris Boillon a grandi à Pontarlier et à Villers-le-Lac.

Projet Courbet, un citoyen d’Ornans demande des comptes

J ean-Claude Roussel, “citoyen contri- buable” d’Ornans, vient d’adresser une lettre ouverte aux conseillers généraux et aux candidats aux prochaines élections cantonales. Dans ce document, il deman- de aux élus de “mettre un terme” à ce qu’il définit comme étant le “feuilleton Courbet”. En s’appuyant sur le récent rapport de la Chambre régionale des Comptes qui met en exergue l’ambiguïté des relations entre l’Institut Courbet et la collectivité, cet admi- nistré déplore que, suite à cette publica- tion, le Conseil général, n’ait, à sa connais- sance, “pas réagi par des dispositions adéquates.” Rappelons que le Département a manqué d’attention dans le versement des sub-

ventions à l’Institut Courbet, chargé d’animer ce musée. Lequel Institut s’est constitué des réserves financières importantes au fil du temps qui ont pu servir à acquérir des œuvres. Pour cette raison, la propriété des œuvres de l’Institut a été discutée du fait de la contribution financière apportée par la collectivité pour les acquérir. Jean-Claude Roussel demande de la “clar- té” dans ce dossier pour “pouvoir abor- der le bel avenir de ce musée départe- mental sur des bases assainies.” Il ajoute à propos du projet Courbet : “Les contri- buables y investissent de lourds moyens d’aménagement et de fonctionnement, ils sont en droit d’attendre quelques résul- tats.”

Le nouveau musée Courbet ouvrira ses portes en juillet chain.

PONTARLIER

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AFFAIRE Feu des casernes Marguet Le dossier est

toujours en instruction Le volet judiciaire consécutif au feu des casernes Marguet n’est pas clos. Bientôt cinq ans après les faits, on ne sait toujours rien sur le degré de responsabilité du ou des présumés incendiaires.

C ela fera cinq ans, le samedi 8 juillet, que les casernes Mar- guet étaient ravagées par les flammes. Toutefois, la page n’est pas complètement tournée sur ce sinistre. Certes les bâtiments ont été rénovés, ils accueillent aujour-

à l’origine de cet incendie. Depuis, plus rien. “Le dossier est toujours en instruction” explique la magis- trate en charge de l’affaire au Tri- bunal de Grande Instance de Besan- çon. Tenue par le secret, elle n’en dira pas davantage sur le sujet.

d’hui le conservatoire de musique, mais le volet judiciaire de l’affaire n’est pas encore réglé. Aumoment des faits, quatre jeunes, dont trois étaient mineurs, avaient été entendus par les services de police. Ils étaient soupçonnés d’être

contre X pour motif d’incendie volon- taire. Tout est rentré dans l’ordre pour la collectivité. Le préjudice a été réparé. L’assurance a honoré son contrat et a couvert les frais liés à la reconstruction des casernes Marguet. “Nous avons été indem- nisés à hauteur de 3,2 millions d’euros” précise Gilles Jeannin, directeur général des services. La ville a investi 1,5 million d’euros en plus de cette somme pour amé- nager des espaces qui n’étaient pas exploités avant le sinistre, dont les combles. “Nous avons augmenté de plus d’un tiers la surface disponible” poursuit Gilles Jeannin. Au total, ce sont 5,7 millions d’euros qui ont été engagés dans cette opération de rénovation. T.C.

La ville de Pontarlier et la compa- gnie M.M.A. qui assurait la collec- tivité aumoment des faits ne savent rien de plus. En revanche, l’une comme l’autre pensaient que le délai pour régler cette affaire s’estimerait en mois et pas en années. “Nous patientons. Ce sont les lenteurs de la justice” soupire-t-on au siège de la Mutuelle du Mans où l’on sou- haiterait visiblement que les choses s’accélèrent. Tant que l’instruction n’est pas close, M.M.A. ne peut pas se retourner contre le ou les res- ponsables dont on suppose que le degré de participation de chacun d’eux dans cette histoire n’est pas encore tranché. Le dénouement de l’affaire est moins pressant pour la municipalité qui le 10 juillet 2006 a porté plainte

5,7 millions d’euros ont été investis dans la rénovation des casernes Marguet.

L’incendie est parti du mur de paille qui avait été monté entre les deux bâtiments des casernes Marguet pour les besoins du “Biathlon Show”.

L’ÉVÉNEMENT

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La qualité de l’eau dans le Haut-Doubs a-t-elle du plomb dans l’aile ? Au regard des inquiétudes qui pèsent sur la Loue, le Dessoubre, voire sur le Doubs, on ne peut s’interroger. Quand la population des poissons de nos rivières est décimée, il y a de quoi être inquiet. Car c’est cette même eau pompée dans les puits de captage qui alimente les réseaux collectifs. À force de traitement, elle est débarrassée de ses impuretés pour la rendre propre à la consommation. D’ailleurs, si elles laissent apparaître parfois des anomalies, les analyses régulières de l’eau du robinet concluent qu’elle est, globalement, de bonne qualité. L’EAU DU HAUT-DOUBS EST-ELLE IMPROPRE ?

ENVIRONNEMENT Analyses régulières de l’eau Ne vous fiez pas aux apparences…

L’eau du robinet de toutes les communes du Doubs est régulièrement analysée par les services de la D.D.A.S.S. Si parfois leurs conclusions sont inquié- tantes, l’eau n’est pas impropre à la consommation.

vier que “l’eau distribuée ne satisfait pas aux références de qualité d’une eau destinée à la consommation humaine en raison d’une teneur importante en carbone organique qui peut nuire au traitement de désinfection et renforcer les risques de contamination micro- biologique.” Telles qu’elles sont formulées, ces conclu- sions ont de quoi effrayer les consom- mateurs. Pas de panique ! Les services de la D.D.A.S.S. sont rassurants. Ces commentaires ne sont pas des inter- dictions à boire l’eau du robinet. “Il faut comprendre qu’il y a des amélio- rations à apporter mais que nous ne sommes pas en présence d’une eau non conforme. Il n’y a plus de commune où l’eau est non conforme. Il faut être pru- dent par rapport à l’interprétation de ces bulletins ponctuels” rassure la direc- tion des affaires sanitaires et sociale du Doubs. D’ailleurs, si l’on fouille dans l’historique des analyses des communes, on remarque qu’il y a souvent une alter- nance entre les résultats qui ne pré- sentent pas d’anomalie et ceux qui en présentent. En cas de non-conformi- té, des mesures seraient prises immé- diatement pour interdire la consom- mation de l’eau. Selon la D.D.A.S.S., la qualité de l’eau distribuée a plutôt tendance à

C hacun d’entre nous peut connaître la qualité de l’eau qui coule au robinet. Pour cela, il suffit de consulter le site Internet du ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des analyses menées régulièrement dans toutes les communes de France par les services des directions départementales des affaires sanitaires et sociales. Par exemple, pour Pontarlier, on peut lire que le dernier prélèvement en date du 18 janvier ne présente pas d’anomalie. “L’eau d’alimentation est conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l’ensemble des paramètres mesurés.” Même bilan pour La Rivière-Drugeon, Jougne ou Labergement-Sainte-Marie. En revanche, dans d’autres communes, l’eau présente quelques anomalies qui ne signifient pas cependant qu’elle est impropre à la consommation. À Doubs par exemple, la conclusion sanitaire du prélèvement du 17 janvier dernier indique que l’eau est “non satisfai-

indique la D.D.A.S.S. En revanche, notre territoire est plus sujet à des pro- blèmes de bactériologie liés à la natu- re du terrain karstique qui favorise des circulations d’eau rapide.” T.C.

s’améliorer. Dans un rapport de 2009, elle indiquait même que 93 % de la population du Doubs est alimentée par une eau de bonne qualité ou de quali- té satisfaisante sur un plan bactério- logique. La qualité de l’eau n’est pas homogè- ne à l’échelle du territoire national. “Il a des régions agricoles où il y a des problèmes de nitrate plus grand. Ce n’est pas le cas de la Franche-Comté

sante”. Elle contient “des califormes totaux indicateurs d’une contamina- tion microbiologique. Aussi cette eau peut être à l’origine chez des personnes particulièrement sensibles de troubles gastro-intestinaux.” Les résultats ne sont pas très bons non plus pour le village d’Arc-sous-Cicon, où l’eau prélevée le 12 janvier “ne res-

Renseignements : www.orobnat.sante.gouv.fr

pecte pas les exigences de qualité physicochi- mique en raison de la turbidité, ce qui entraî- ne des désagréments pour les usagers, nuit au traitement de désin- fection et renforce les risques de contamina- tion microbiologique.” Rien que ça ! Ajoutons Dommartin à la liste où l’on peut lire dans les conclusions sani- taires consécutives au prélèvement du 17 jan-

“Des améliorations à apporter.”

VAUX-ET-CHANTEGRUE Les sources en danger Un sourcier en souci Vaux-et-Chantegrue engage des pourparlers avec ses agriculteurs pour qu’ils n’épandent plus

de lisier à proximité de la source alimentant tout le village. L’eau du village en dépend.

“D e l’eau, on en a plus qu’il n’en faut ! C’est la qualité que l’on a perdue.” Du haut de ses 77 ans, le sympathique et dyna- mique Jean Brocard ne tarit jamais lorsqu’on le branche sur le thème de l’eau à Vaux-et-Chantegrue, com-

mune qui gère elle-même la produc- tion et la distribution de l’eau potable de ses 500 habitants. Depuis 1965, Jean gère l’alimentation et plusieurs fois par mois, il jette un œil du côté de la source des fontaines construi- te en 1857, à La Planée, à la source

Pour s’informer,

les consom- mateurs peu- vent consulter le site Internet du Ministère de la Santé qui met en ligne les résultats des analyses commune par commune.

Jean Brocard au chevet des sources du village de Vaux-et- Chantegrue. Sur les quatre potables, seu-

le une est exploitée.

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QUALITÉ

3 millions de m 3 d’eau produits par la C.C.L.

Plaine de l’Arlier : “Pas plus de traitements qu’avant” La nappe de l’Arlier est moins menacée par les pollutions que par la sécheresse. Elle produit la consommation en eau potable de 30 000 habitants.

L a Presse Pontissalienne : La communauté de com- munes du Larmont (C.C.L.) produit de l’eau potable qu’elle revend ensuite aux distributeurs. Quelle est sa qualité, son prix ? Jean-Luc Cordereix (directeur des services techniques de la communauté de communes du Larmont) : L’eau est potable, en tout cas largement en dessous des normes en vigueur. En 2010, toutes les analyses d’eau menées par l’agence régionale de santé ont été conformes pour les quatre réalisées au puits de Dommartin, les trois du puits des Granges, les six à Vuillecin et les deux analysés au puits de Doubs. En plus de cela, nous faisons des contrôles en interne chaque mois nous permettant de réa- liser un suivi. Cette eau, nous la vendons 0,18 euro du m 3 , en produisant 3 millions de m 3 par an. Pour exemple, Pontarlier en consomme 5 000 m 3 par jour. Nous sommes favorisés car sommes en tête de bassin.

sous des normes, même si celles-ci se resserrent. Nous faisons beaucoup de travail de sensibilisa- tion auprès des entreprises, des usagers… Les communes mettent en place des plans de désher- bage qui portent leurs fruits (voir graphique ci- joint). Grâce au chlore, on trouve des rémanences jusqu’au bout du robinet. On est sûr au moins que le chlore arrive jusqu’au bout du réseau. L.P.P. : La nappe de l’Arlier peut-elle supporter une consom- mation d’eau toujours plus importante ? J.-L.C. : Avec une grande période de sécheresse, cela peut devenir inquiétant. La consommation d’eau a tendance à baisser. Aujourd’hui, nous sommes vigilants car si la nappe était haute fin novembre, elle a baissé depuis. Tous les puits ne sont pas logés à la même enseigne : celui de Dom- martin ne baisse pas tout comme Vuillecin. C’est plus inquiétant pour les puits à Pontarlier (Cham- pagne) qui baissent vite. L.P.P. : Peut-on imaginer des coupures d’eau à l’avenir ? J.-L.C. : Non, mais il faut être vigilant. Lorsqu’on s’aperçoit que les niveaux baissent, on peut pro- grammer des restrictions d’eau comme nous l’avons fait l’année dernière. L.P.P. : Des nouveaux puits vont être exploités et d’autres fermés. Dites-nous en plus. J.-L.C. : Nous devons nous séparer de puits trop proches de lieux d’habitation ou de routes. L’investissement approche les 3 millions d’euros. L.P.P. : Le prix de l’eau augmentera-t-il ? J.-L.C. : Pas pour le moment. Ces travaux font par- tie des investissements. Propos recueillis par E.Ch.

MÉTABIEF Problématique pêche Le Bief Rouge retrouve de la couleur Selon une étude, on retrouve jusqu’à 670 kg de truites à l’hectare dans le Bief Rouge, ruisseau de Métabief. Quasiment un record, fruit d’un long travail… à poursuivre en aval.

“C’est plus inquiétant

D ans le ruisseau du Bief Rouge, les truites voient - de nouveau - la vie en rose. Et cela n’a rien du jeu de mot. Grâce à une étude piscicole menée par la fédération de pêche duDoubs et l’Université de Franche-Comté, on apprend que ce ruisseau de première catégorie long de 7 km traversant Métabief retrouve une faune piscicole d’envergure “comparable à ce que l’on voyait 40 ans aupa- ravant” juge Alain Taurines, le président de la société de pêche, lui-même “surpris” par ce résultat. La pêche électrique menée l’année dernière par les spé- cialistes a en effet comptabi- lisé jusqu’à 670 kg de truites à l’hectare à Métabief au niveau de la discothèque, dans la partie amont du ruisseau. Quasiment un record dépar- temental. Aucune rivière dans le Doubs ne voit ses popula- tions de salmonidés aug- menter sans un recours mas- sif à l’alevinage. Seul bémol, ce chiffre tombe à 30 kg à l’hectare en aval de la station d’épuration deMétabief, preu- ve que là, l’eau est mauvai- se, très mauvaise. Mais elle remonte ensuite à 300 kg vers la confluence avec le Doubs au niveau de Rochejean. Si les truites ne mordent pas toujours à l’hameçon, elles

L.P.P. : Sur nos sols karstiques, les pol- luants filent rapidement vers la nappe. Les producteurs d’eau doivent-ils aujour- d’hui utiliser davantage de traitements pour rendre l’eau potable que par le pas- sé ? J.-L.C. : Non, nous n’avons pas besoin de traiter plus. C’est un traitement au chlore gazeux qui est une désinfection. Les traite- ments ne vont pas au-delà contrai- rement à des grandes stations à l’image de Paris. Cela ne veut pourtant pas dire que la nappe est exempte de polluants : il y a des traces d’herbicides, de pesti- cides…mais nous sommes en des-

pour les puits à Pontarlier.”

Dans sa partie amont, le Bief Rouge à Métabief retrouve des populations de truites “plus atteintes depuis 40 ans” dit Alain Taurines.

lions, dit l’ancien président, mais un bassin de décanta- tion au niveau de la station d’épuration de Métabief pour assurer une meilleure quali- té.” Des questions pour préser- ver ce cheptel demeurent : faut-il passer la taille mini- mum des prises de 25 à 30 cm ? “On espère que les truites colonisent le ruisseau en aval et qu’elles descendent plus bas. C’est un début, mais c’est un bon début” conclut le vice- président des pêcheurs du Doubs qui a délivré “la bon- ne nouvelle” le vendredi 18 février à tous les pêcheurs du Haut-Doubs lors de l’assemblée générale de “La truite pontissalienne”. Après les skieurs, Métabief devien- dra-t-il un jour le paradis des pêcheurs ? À suivre. E.Ch.

ont en tout cas gobé à pleines dents les mesures de protec- tion de l’eau et du milieu menées par la société de pêche locale en relation avec la com- munauté de communes du Mont d’Or-Deux lacs en tête de bassin-versant. La zone de rétention créée en aval des Hôpitaux porte ses fruits. S’il y a bien un pêcheur qui s’est retroussé les bottes : c’est Robert Droz-Bartholet, l’ancien président de l’association de pêche “La trui- te duHaut-Doubs”, qui chaque jour a scruté la rivière mais surtout lâché de l’eau de son étang dès qu’il le fallait, exer- cice permettant d’oxygéner l’eau lorsque les débits n’étaient pas assez impor- tants. “On peut remercier la communauté de communes et l’Agence de l’eau.Aujourd’hui, on ne demande pas des mil-

L’évolution de ce graphique tend à indiquer que les produits phytosanitaires comme l’atrazine - présente dans le désherbant - diminuent dans l’Arlier.

de la Chancenotte, au Pré Bellin ou au Bas duMont. “Je fais de mon mieux pour qu’une coupure ne dure pas trop longtemps” dit le retrai- té actif. En régiemunicipale,Vaux-et-Chan- tegure veut préserver son autono- mie enmatière de distribution “pour garantir notamment le prix” explique lemaireXavierVionnet.Néanmoins, la bourgade se trouve face à un dilemme : trouver un puits de cap- tage en remplacement à la source de “la Clusette”, la seule désormais à alimenter en eau potable les vil- lageois depuis la fermeture de la source de La Planée demandée par l’Agence régionale de santé suite à des pollutions trop importantes et récurrentes. “Si une pollution inter- vient à laClusette et que nous devions

couper l’alimentation,nous n’aurions alors plus d’eau à distribuer. Il faut trouver une solution d’ici la fin d’année” , admet Xavier Vionnet, obligé de trancher avec son conseil municipal. Deux solutions sont avancées : soit un raccordement à une source de Bonnevaux ou au lac Saint-Point. Autre enjeu de taille, la mise en place d’un périmètre de sécurité autour de la Clusette. Par le pas- sé, il est arrivé que le robinet crache une couleur brunâtre, limite purin. La commune engage donc avec ses cinq agriculteurs de la zone des pourparlers afin qu’ils n’épandent plus de lisier liquide dans un péri- mètre de 30 hectares autour du captage. Cela passera forcément par une compensation financière.

“Nous sommes prêts à discuter. Nous aussi nous consommons l’eau, dit Mickaël Paquette, agriculteur avec son frère à Vaux-et-Chante- grue. Ce lisier, nous devrons bien le mettre autre part et je crains que nous ne fassions que déplacer le problème” ajoute l’exploitant, à la tête d’un troupeau de 80 bêtes. Qu’il semble loin le temps où Jean Brocard, alors jeune enfant, récu- pérerait l’eau à la fontaine pour faire cuire les pois ou ramassait des dizaines d’écrevisses dans les ruisseaux de Vaux. Consolation pour les consommateurs, malgré son goût de chlore, la qualité de l’eau à Vaux-et-Chantegrue res- pecte les normes en vigueur. Res- te à trinquer. Santé. E.Ch.

Robert Droz- Bartholet : “On espère que les poissons coloniseront l’aval de la rivière.”

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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VUILLECIN “Trop, c’est trop” Carton rouge pour

Chopard Construction Bois La C.C.L. a validé la résolution de vente du terrain acquis par le constructeur en 2004 et qui n’a jamais respecté le cahier des charges.

P our brutale qu’elle puisse paraître, cette décision d’annuler une vente de ter- rain marque l’aboutissement d’un litige engagé depuis bien- tôt 7 ans. Un jeu de ping-pong stérile entre une collectivité qui s’est montrée plutôt concilian- te et une entreprise qui n’est apparemment jamais parvenue à construire les bâtiments pré- vus. Précision utile, l’affaire ne

riaux. “On a eu l’occasion de ren- contrer plusieurs fois Monsieur Chopard avec la responsable du développement économique à la C.C.L. Il nous a maintes fois répété que le report du chantier serait lié à des soucis financiers. Mais cette fois-ci, ce n’est plus possible. D’autres entreprises nous en font déjà le reproche. On ne peut plus aller plus loin, d’autant que certaines convoi- tent le terrain. Le même problè- me se pose également avec la société Natale qui nous amuse depuis longtemps. Mais là, com- me la promesse de vente est échue, on peut donc récupérer le ter- rain” , poursuit l’élu. Ce sera peut-être plus compli- qué avec le terrain de Chopard Construction Bois. Le construc- teur avait entrepris de réaliser une sorte de plateformage avec des granulats routiers. “Au ser- vice des Domaines d’apprécier si cela mérite ou non une plus- value.” Le cahier des charges 11/02/11 – Marius de Nicolas MESMIN, direc- teur commercial et de Brigitte CATIN, infir- mière. 11/02/11 – Ridvan de Sahin MERT, décolle- teur et de Oznur SARIBAS, sans profession. 11/02/11 – Noémie de Jean-Marc JEANNIN- GROS, agriculteur et de Virginie BOURGEOIS, enseignante. 12/02/11 – Audrey de Olivier CHARLES, chauf- feur routier et de Estelle GUILLEMET, ser- veuse. 13/02/11 – Valentin de Olivier BARTHOD, ven- deur et de Isabelle GUINCHARD, assistante logistique. 13/02/11 – Éline de Nicolas BEUCLER, édu- cateur sportif et de Lise JORCIN, éducatrice sportive. 13/02/11 – Emma et Paul de Jérôme BAR- BIER, chauffeur et de Myriam DAVIOT, assis- tante logistique. 13/02/11 – Sacha de Thomas GUYON, res- ponsable de production et de Agnès BIGEARD, secrétaire médicale. 14/02/11 – Robin de Thierry GACHET, tech- nicien et de Sophie PERRIN, conseillère com- merciale. 14/02/11 – Agathe de Nicolas MALAISÉ, den- tiste et de Roseline FUCHS, comédienne. 15/02/11 – Lou de Jean-Michel ROLAND, arti- san et de Véronique MOUGIN, ouvrière. 15/02/11 – Amélie de Martial TOCHOT, des- sinateur et de Pauline LACOSTE, infirmière. 15/02/11 – Colomban de Etienne TORRESA- NI, infirmier et de Cécile BRUGEROLLE DE FRAISSINETTE, sans profession. 15/02/11 – Ambre de Johnny SAUDEMONT, spécialiste produit et de Audrey SCHALLER, adjoint administratif. 17/02/11 – Esteban de Thomas AGUILAR, mécanicien automobile et de Pascale PRIN- CE, hôtesse d'accueil. 17/02/11 – Lisa de Daraphone PHONGSA- VANH, serveuse. 11/02/11 – Matteo de Hugues DAVID, ouvrier et de Isabelle D'APRILE, assistante mater- nelle. 18/02/11 – Adélina de Samir PROSJANOVIC, sans profession et de Hajrija MANJGAFIC, hôtesse de caisse.

réjouit personne. Ce n’est pas par plaisir qu’on prend une tel- lemesure” , précise Daniel Defras- ne, l’élu pontissalien chargé des questions économiques à la C.C.L. En juin 2006, le conseil com- munautaire s’était déjà pro- noncé pour la résolution de cet- te vente avant de se rétracter 9 mois plus tard. Un délai mora- toire avait été accordé au pro- priétaire qui a obtenu un per- mis de construire le 12 novembre 2007. Le chantier a été déclaré ouvert le 26 mai 2008. Le délai d’exécution du cahier des charges de l’acte de vente précise : “L’acquéreur devra… avoir ter- miné lesdits travaux et présen- ter le certificat de conformité dans un délai de 3 ans à dater de la délivrance du permis de construire…” Depuis, pas la moindre construction n’est sor- tie de terre. La parcelle sert davantage au dépôt de toutes sortes de maté- 03/02/11 – Lisa de Patrick CHUAT, employé logistique et de Sripraphai CHOMCHUEN, sans profession. 04/02/11 – Lila de Rodolph LAMBERT, tech- nicien dans le bâtiment et de Florence CER- NY, professeur en collège. 04/02/11 - Clara de Bruno PETIT, technicien et de Christelle CHAGROT, aide à domicile. 05/02/11 - Zack de Charles MASNADA, ouvrier et de Nadia BOUGEROL, sans profession. 05/02/11 - Mathéo de Fabien LANG, horlo- ger et de Mireille HECTOR, formatrice. 06/02/11 - Maëlynn de Nicolas MARION, com- mercial et de Virginie PIDOUX, technicienne de laboratoire. 06/02/11 - Charly de Frédéric TOURNIER, chauffeur de bus et de Aurélie PIATEK, gen- darme. 07/02/11 - Albin de Romain PAQUETTE, chauf- feur routier et de Maud ROLET, aide médico- psychologique. 07/02/11 - Lily de Michaël DONIER, électri- cien et de Christelle PREBIN, employée libre- service. 07/02/11 - Jules de Eric BAVEREL, magasi- nier et de Stéphanie BERTIN, infirmière pué- ricultrice. 08/02/11 - Aloïs de Jean-Baptiste ALPY, agri- culteur et de Aurélie BURLET, opticienne. 08/02/11 - Noé de Michaël ROY, ingénieur bâtiment et de Fanny HENRIET, opticienne. 08/02/11 - Loïs de Francis BOURGEOIS- ARMURIER, agriculteur et de Ophélie PANIER, comptable. 09/02/11 - Ambre de Kevin POUPON, tech- nicien de maintenance et de Vanessa PRE- VALET, vendeuse. 09/02/11 - Yélina de Romain MARGUIER, contrôleur qualité et de Léna PION, employée de commerce. 10/02/11 - Boualem de Ahmed MEBSOUT, sans profession et de Amina MAACHOU, sans profession. 11/02/11 – Kay-Lynn de Devy GALLET, com- merçant et de Nathalie DORNIER, auxiliaire de santé. 11/02/11 – Mikail de Ekrem BASAK, ouvrier et de Hakime KOKEN, intérimaire.

porte pas sur les locaux déjà occu- pés par Chopard Construction Bois sur la zone de Vuillecin. Mais sur la parcelle de 7 000 m 2 qu’elle avait acquise en 2004. “C’est la pre- mière fois qu’un tel cas de figure se présente sur une zone d’activité intercommunale. Cette situation ne

Des soucis financiers.

Aujourd’hui, la parcelle sert davantage au dépôt de toutes sortes de matériaux.

précise au sujet du prix de repri- se : “Si la résolution intervient après le commencement de tous travaux, l’indemnité sera égale au prix principal de cession, déduction faite de 10 % à titre de dommages et intérêts forfai- taires.” 18/02/11 – Tyana de Tony WICKY, ouvrier qua- lifié dans le bâtiment et de Marie-Eugénie LAR- CHER, serveuse qualifiée. 18/02/11 – Noane de Christophe PICARD, ouvrier et de Charlène CHAMBELLAND, sans profession. 18/02/11 – Ylan de Gérald VINCENTZ, chef d'équipe en maçonnerie et de Sophie GRIF- FOND, éducatrice spécialisée. 19/02/11 – Tugba-Zehra de Mustafa CATAL- BAS, sans profession et de Fatma DEMIRCI, sans profession. 19/02/11 – Maëly de Olivier PRENCIPE, sans profession et de Karine RONOT, contrôleuse qualité. 19/02/11 – Léonie de Alexandre BARTHELET, agriculteur et de Aurore PASSARD, ouvrière. 21/02/11 – Micha de Jonathan LEPAUL, agent de sécurité et de Anne-Sophie FAIVRE, agent de service hospitalier. 21/02/11 – Ethan de Alexandre HORVATH, électricien et de Déborah WAGNIÈRES, employée commerciale. 21/02/11 – Amaury de Franck HUARDEL, expert comptable et de Catherine LEFEBVRE, comptable. 21/02/11 – Naël de Sébastien PRÉVALET, menuisier et de Delphine PIGEON, aide-soi- gnante. 21/02/11 – Bastien de Florian SOULAT, mili- taire et de Emilie VILLARD, infirmière. 22/02/11- Méana de Grégory SIEVERT, char- pentier et de Lauriane AUDY, fleuriste 22/02/11 – Madyson de Christophe JAUD, conducteur d'engins et de Marilyne MERCA- DIER, hôtesse de caisse 22/02/11 – Célian de Sylvain MONNIER, fro- mager et de Emilie DALLOZ, coiffeuse 22/02/11 – Lina de Sabir GUERROUJ, mon- teur et de Naïma LAMZIRA, couturière 22/02/11- Coline de Alexandre BEUQUE, technico commercial et de Fanny DONZELOT, chargé de recrutement 22/02/11 – Tom de Laurent GRANDVOYNET, chef d'équipe et de sandra CHOPARD, infir- mière 23/02/11- Adria de Jonathan PRÉTOT, élec- tronicien et de Stéphanie BAUZELY, auxiliai- re puéricultrice 24/02/11 – Ethan de Davy CAILLAULT, fro- mager et de Myriam MESNIER, sans profes- sion

Daniel Defrasne regrette presque que la C.C.L. ait attendu aussi longtemps. Ce faux pas ne remet pas en cause l’attractivité de la zone. “On aurait pu replacer 10 fois la parcelle en question. Au regard de cette problématique, on prendra des dispositions sur 24/02/11 – Menley de Cédric CLERC, froma- ger et de Gaëlle VIENNET, laborantine 24/02/11 – Maxime de Nicolas ALAMAGNY, ingénieur et de Anne-Cécile PONS, infirmiè- re 25/02/11 – Clara de Rémy CORDIER, agri- culteur et de Corinne CHOLET, vendeuse. DÉCÈS 29/01/11 – Odette LOUVRIER, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Roger LEMOINE. 30/01/11 – Jeannine FAIVRE, 80 ans, retrai- tée, domiciliée à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), épouse de Jacques TISSOT. 31/01/11 – Jean-Claude LAGNIEZ, 61 ans, retraité, domicilié à Prémanon (Jura), époux de Françoise MUTHER. 31/01/11 – Léone MATHIEU, 77 ans, retrai- tée, domiciliée à Frasne (Doubs), épouse de Roger MARMIER. 01/02/11 – Raymonde BARTHET, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jack GRENAUD. 01/02/11 – Bernadette PAILLARD, 78 ans, retraitée, domiciliée à Aubonne (Doubs), épou- se de Pierre BÉLIARD. 02/02/11 – Guy LEROY, 80 ans, retraité, domi- cilié à Sombacour (Doubs), époux de Monique MOYSE. 02/02/11 – Joao DOS REIS TIMOTEO, 47 ans, maçon, domicilié à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 02/02/11 – Marie CAPELLI, 86 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Germain-en-Montagne (Jura), épouse de Maurice HUMBERT. 04/02/11 – André BUGNET, 87 ans, retraité, domicilié à Arc-sous-Cicon (Doubs), époux de Hélène VIEILLE-MARCHISET. 04/02/11 - Michel PICARD, 74 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs), époux de Gil- berte BONJOUR. 06/02/11 - Americo DUARTE, 80 ans, maçon retraité, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Maria DE OLIVEIRA BERNARDO. 06/02/11 - Jean BOITEUX, 80 ans, retraité, domicilié à Sombacour (Doubs), célibataire. 08/02/11 - René DESCHOUX, 80 ans, retrai- té, domicilié à Labergement Sainte-Marie (Doubs), époux de Christina SILFVERBERG.

la future zone des Gravilliers pour se prémunir” , conclut Daniel Defrasne. Sollicité plusieurs fois, le respos- nable de Choprad Construction n’a pas souhaité donné suite à nos appels. F.C. 11/02/11 - Gérard MARTIN, 69 ans, boulan- ger, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs), époux de Jacqueline BORNE. 13/02/11 – Robert CARETTI, 86 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 13/02/11 – Alice TERRASSE, 96 ans, retrai- tée SOPAD, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Albert LANDRY. 15/02/11 – Berthe PICHOT, 93 ans, retraitée, domiciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de Joseph LARESCHE. 16/02/11 – Jeanne RAYMOND, 82 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Marcel VOGELE. 17/02/11 – Michel COMTE, 80 ans, ouvrier retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Anne GUY. 18/02/11 – Madeleine CHEVENEMENT, 86 ans,retraitée,domiciliéeàLaLongeville(Doubs), veuve de Arthur DROZ-BARTHOLET. 18/02/11 – Colette ROCHEL, 74 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Gilbert MALTONI. 19/02/11 – Martine DESCOURVIERES, 61 ans, retraitée, domiciliée à Les Granges-Narboz (Doubs) épouse de Aimé MINARY. 21/02/11 – Marie SIRGUEY, 99 ans, retraitée, domiciliée à Jougne (Doubs) veuve de Henri ZAMBAUX. 21/02/11- Juliette MESNIER, 88 ans, retrai- tée, domiciliée à Gilley (Doubs) veuve de Léon VERNIER. 22/02/11 – Gabriel MINARY, 62 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs) célibataire. 22/02/11 – Jean TISSOT, 83 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Yvette LOYE. 26/02/11 – Georgette VIEILLE-GROSJEAN, 80 ans, retraitée, domiciliée à Oye-et-Pallet (Doubs) veuve de Roger PAQUETTE. 26/02/11 – Raymonde GROSVERNIER, 83 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Jean NORMAND.

État-civil de février 2011

NAISSANCES 28/01/11 – Sacha de Blandine MOUQUIN, vendeuse. 28/01/11 – Emma de Florent LLASERA BAL- LESTER, conducteur d'engins travaux publics et de Marie DESTAING, psychologue. 29/01/11 – Orlane de Stéphane GRENOT, commerçant et de Anouck LUDI, hydrothéra- peute. 30/01/11 – Victoria de Pierre-Alain BOSNE, ouvrier et de Amélie ROZ, secrétaire com- merciale. 31/01/11 – Emilia de Domenico PARADISI, chef de projets et de Sandrine MAILLOT, ouvriè- re. 31/01/11 – Charly de Bernard BAGINSKI, iso- leuretdeSylvieBRIANCHON,agentd'entretien. 31/01/11 – Cassandre de Romuald PRENOT, électricien et de Jackie MAGNIN, aide médi- co-psychologique. 31/01/11 – Zélie de Vincent PERROT, carre- leur et de Marie PRÊTRE, technicienne de laboratoire. 31/01/11 – Louane de Frédéric LAMBERT, électricien et de Sophie BEZ, assistante méthodes. 01/02/11–NinondeSébastienRAPHAT,bûche- ron et de Cindy LEDENTU, coiffeuse. 01/02/11 – Mélanie de Anthony PERRIN, fro- mager et de Prescillia BELOT. 01/02/11 – Sarah de Serge SUTTEL, contrô- leur des douanes et de Emmanuelle RENAUD, aide-soignante. 01/02/11 – Augustin de Eric JEANNINGROS, responsable de production et de Céline MAS- NADA, infirmière libérale. 02/02/11 – Abigaïl de Oscar KRUSE, menui- sier et de Yael PISANI, sans profession. 02/02/11 – Mélissa de Sylvain PERRIN, ingé- nieur méthode et de Hélène BLANC, sans pro- fession. 02/02/11 – Alban de Jérémie LHOMME, méca- nicien automobile et de Laetitia GAUME, auxi- liaire puéricultrice. 03/02/11 – Morgane de Fabrice DUFOUR, ouvrier et de Aurore BILLARD, laborantine. 03/02/11 – Zélie de Julien DIRUY, chauffa- giste et de Emilie CUINET, employée libre ser- vice.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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EN BREF

IMMOBILIER

Des travaux en cours Une seconde vie pour les bâtiments Delacroix Douze entreprises vont s’installer

La Poste Le bureau de Poste de Pontarlier est en phase de modernisation. Des travaux ont démarré le 23 février, ils auront lieu jusqu’au 12 mai. Deux îlots nouveaux seront créés, le premier dédié aux opérations postales simples, le second réservé à la clientèle professionnelle. Le bureau de Poste réaménagé rouvrira ses portes le 12 mai à 13 h 30. Les horaires Fondue Samedi 26 mars, fondue géante à la salle polyvalente de Mouthe. Organisée par Mouth’Anim. La fondue est d’ouverture ne changent pas. Billetterie en pré-vente à l’Office de Tourisme de Mouthe. Contact : Martine Letoublon au 06 77 19 56 59. Podcast La ville de Pontarlier et le musée municipal lancent un nouveau concept le 7 mars : les podcasts de visite, un nouveau média permettant de visiter le musée d’une autre confectionnée par “J’LM la fondue”. 15 euros adultes, 5 euros enfants.

D es travaux sont en cours dans un des bâtiments qui faisait partie de l’ensemble immobi- lier exploité par le fabricant de cui- sine Delacroix à l’époque où l’entreprise était encore en activité. Ces locaux qui longent la rue Jean- Mermoz ont été achetés par la S.C.I. Les Artilleurs. Elle a engagé une

opération de rénovation du site pour permettre à des entreprises de s’y installer. “Nous avons acquis 4 500 mètres carrés” précise Samuel Guy qui est à l’initiative du projet avec HervéMarguet.Une partie des locaux borde la rue Jean-Mermoz, tandis que l’autre se trouve en retrait jus- te derrière l’association turque. “Nous

avons créé deux accès pour desser- vir cet espace-là qui étaient encla- vés” précise le promoteur. La S.C.I. Les Artilleurs s’apprête en parallè- le à déposer un permis pour construi- re sur le site un bâtiment supplé- mentaire de 400 mètres carrés. 17 lots sont en cours d’aménagement. Ils ont tous été vendus. “Quand on a commencé, le taux de réservation était de 70 %” poursuit Samuel Guy. C’est la société Rapid’Services qui réalise les travaux. Dès cet été, dou- ze entreprises s’installeront dans leurs nouveaux quartiers. On annon- ce des activités artisanales, des dépôts de marchandises, des archives ain- si que des activités commerciales. Bref, “la rue va être embellie. Elle va retrouver son dynamisme” complè- te Samuel Guy. La ville de Pontarlier voit dans ce projet “une opportunité économique.” Elle ne pourrait que se féliciter si tout l’ensemble immobilier de Dela- croix connaissait le même sort. Car actuellement, 10 000 m 2 désaffectés sont toujours disponibles. “Ces locaux inexploités trouveront peut-être pre- neur un jour. Le problème est qu’ils sont très enclavés. Il faut créer des accès” observe le promoteur qui esti- me que leur prix de vente actuel est surévalué compte tenu de toutes ces contraintes. La S.C.I. les Artilleurs se dit néan- moins intéressée par le reste du com- plexe. Mais pour l’instant, sa prio- rité est de finaliser le projet qu’elle a engagé avant d’aller plus loin. T.C.

sur le site de l’ancienne usine Delacroix où un des bâtiments est en cours de réhabilitation pour les accueillir.

Le bâtiment a été scindé en 17 lots. Les travaux de rénovation sont en cours. Les premiers occupants doivent s’installer dès cet été.

manière. Rens. 03 81 38 82 14.

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