La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Boris Boillon sous le feu des critiques

A ppelé à Tunis pour rem- placer l’ambassadeur de France en Tunisie, le diplo- mate originaire de Pontarlier Boris Boillon est arrivé au Maghreb en pleine crise tuni- sienne. Le diplomate français arabophone que Nicolas Sar- kozy avait nommé auparavant en Irak, essuie un feu nourri

de critiques depuis le mois dernier. Stigmatisé par les jour- nalistes tunisiens qui lui repro- chent son manque de tact et d’avoir éludé des questions délicates sur la diplomatie de Michèle Alliot-Marie, il a ensui- te fait le “buzz” sur Internet après que Marine Le Pen a révélé une photo de lui en

tenue légère qui circulait sur le site “Copains d’avant”. Comble du sort pour lui : en plein drame libyen, la chaîne Canal + a rediffusé fin février l’interview qu’il avait donné au “Grand Journal” à l’automne dernier, au cours de laquelle il relativisait le caractère dic- tatorial du régime Khadafi. Le

sort s’acharne sur l’homme originaire du Haut-Doubs que nous avions interviewé il y a un an alors qu’il avait été nom- mé en Irak. L’affaire Boris Boillon résume à elle seule la crise profonde que traverse la diplomatie française, et l’image écornée de la France à l’étranger, que l’Élysée tente de redresser depuis quelques jours. “Je sais qu’on m’attend au tour- nant. Il faut prouver qu’on n’est pas là par hasard, que ce n’est pas seulement le fait du prince. C’est très stimulant” confiait-il y a quelques mois à La Presse Pontissalienne. Représentant de la nouvelle génération des diplomates, le Pontissalien Boris Boillon, né dans la capitale du Haut-Doubs en 1969, est l’un des plus jeunes ambassadeurs de France. Un des plus contes- tés aussi actuellement…

Mobidoubs : 12 000 voyageurs par mois

d’octobre, novembre et décembre 2009, à 45 413 voyages pour la même période de 2010” note le Conseil général. Depuis sep- tembre 2010, 14 allers-retours relient quotidiennement Pontarlier à Besan- çon. Les lignes A et A express relient Pontarlier et Besançon par Ornans et Nods. Ces deux lignes traversent 15 communes et desservent 24 points d’arrêt. Entre septembre 2009 et fin décembre 2010, 165 685 voyages ont été effectués sur les trois lignes Mobidoubs gérées par le Départe- ment. Depuis septembre 2010, la fréquentation s’élève à 12 voyageurs par mois. Une nouvelle ligne Quingey-Besan- çon doit entrer en fonction à partir du mois d’avril.

L a ligne de bus financée par le Conseil général du Doubs, bap- tisée Mobidoubs, a tiré son pre- mier bilan chiffré après un peu plus d’an de fonctionnement. Les chiffres

sont plutôt flatteurs : la ligne a enre- gistré une augmentation des voyages de 23 % sur un an. “La fréquenta- tion de ces lignes est passée de 36 841 voyages pour la période

Les tarifs de Mobidoubs oscillent entre 3 et 6 euros suivant le trajet. Ren- seignements sur www.doubs. fr/transports (photo Yves Petit).

Boris Boillon a grandi à Pontarlier et à Villers-le-Lac.

Projet Courbet, un citoyen d’Ornans demande des comptes

J ean-Claude Roussel, “citoyen contri- buable” d’Ornans, vient d’adresser une lettre ouverte aux conseillers généraux et aux candidats aux prochaines élections cantonales. Dans ce document, il deman- de aux élus de “mettre un terme” à ce qu’il définit comme étant le “feuilleton Courbet”. En s’appuyant sur le récent rapport de la Chambre régionale des Comptes qui met en exergue l’ambiguïté des relations entre l’Institut Courbet et la collectivité, cet admi- nistré déplore que, suite à cette publica- tion, le Conseil général, n’ait, à sa connais- sance, “pas réagi par des dispositions adéquates.” Rappelons que le Département a manqué d’attention dans le versement des sub-

ventions à l’Institut Courbet, chargé d’animer ce musée. Lequel Institut s’est constitué des réserves financières importantes au fil du temps qui ont pu servir à acquérir des œuvres. Pour cette raison, la propriété des œuvres de l’Institut a été discutée du fait de la contribution financière apportée par la collectivité pour les acquérir. Jean-Claude Roussel demande de la “clar- té” dans ce dossier pour “pouvoir abor- der le bel avenir de ce musée départe- mental sur des bases assainies.” Il ajoute à propos du projet Courbet : “Les contri- buables y investissent de lourds moyens d’aménagement et de fonctionnement, ils sont en droit d’attendre quelques résul- tats.”

Le nouveau musée Courbet ouvrira ses portes en juillet chain.

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