La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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TOURISME 85 000 euros Le centenaire rajeunit L’office du tourisme de Pontarlier n’avait jamais été rénové depuis son installation rue de la gare en 1993.

MUNICIPALITÉ Manque d’attractivité La commission sport n’a plus la“gnac” Les défections sont récurrentes dans cette commission qui réunit 10 conseillers municipaux, dont 3 de l’opposition. Crise du bénévolat et absence de projet captivant sont évoqués.

“U ne restauration s’imposait, explique Gilbert Pourcelot, le pré- sident de cette association fon- dée en 1910. Le projet a été supervisé par l’élue en charge du tourisme à la C.C.L., à savoir Nathalie Bertin.” En récupé- rant la compétence tourisme à sa création en 2000, la C.C.L. est devenue propriétaire des locaux de l’office de tourisme. Ce qui explique donc pourquoi c’est elle qui a investi 85 000 euros dans l’opération.

L a politique sportive de la ville serait-elle en crise ? On peut s’interroger vu le manque d’assiduité dont font preuve les élus de la commission ad hoc . “Dans 80 % des cas, je me retrouve tout seul avec l’adjoint Daniel Defrasne. C’est difficile d’avoir un débat. Les sujets sont rarement passionnants. On consacre beaucoup de temps autour des subventions. Mais cette défection n’est pas propre au sport. On la retrouve dans d’autres commissions com- me celle de l’administration générale” , explique Claude Bazile. L’élu de l’opposition admet lui aussi quelques absences dues le plus souvent à des hasards malencontreux. Il explique aus- si ce manque de mobilisation par une gestion des affaires municipales où tout est joué d’avance. “Le maire est de plus en plus auto- ritaire. Il revient rarement sur ses décisions. Dans les commissions, on est des “béni-oui- oui”. Les discussions sont stériles. C’était autre- ment plus intéressant d’être dans l’opposition sous Cuinet. Le désengagement est identique au niveau de la C.C.L. Certains adjoints ont même proposé de fonctionner par échange de mails . Là, j’ai dit non.On a vraiment l’impression que le conseil municipal part en vrille. C’est inquiétant car on est seulement à la moitié du mandat.” Et toc. Daniel Defrasne, l’adjoint responsable de ladi- te commission, a une autre vision des choses. “On observe un désengagement de l’ensemble des élus dans les commissions, pas seulement en sport et pas spécialement à Pontarlier.” Il admet une certaine routine établie dans la

Les travaux portaient sur l’aménagement du hall d’accueil, la création d’un bureau supplémentaire pour les hôtesses. “Comme il n’y a pas de séparation entre les deux pièces, celles qui travaillent au bureau voient tout de suite si elles doivent prêter main-for- te à leurs collègues à l’accueil.” Nouveau décor, nouveau mobi- lier, nouvelles couleurs. L’espace public de l’office subit une trans- formation en profondeur. La promotion et l’information tou- ristique se déclinent désormais

sur fond crème et vert “absinthe”. Finis les présen- toirs encombrants. Les dépliants recouvrent tout un pan de mur converti en éta- gère. Gain d’espace et de lumi- nosité. La modernisation est aussi technologique. Éclairages plus performants et plus économes. Le désormais incontournable écran tactile fait son appari- tion, offrant aux vacanciers la possibilité de localiser les richesses du Haut-Doubs. Un autre écran, lumineux celui- là, renseigne sur les anima- tions et manifestations du moment. “Côté rue des Rem- parts, on a remanié les vitrines d’affiches de telle sorte qu’on puisse les consulter à l’abri.” Les 7 salariés de l’office, en intégrant la directrice et la responsable administrative, disposent maintenant d’un outil de travail ergonomique. “L’aboutissement du projet repo- se aussi sur l’investissement des bénévoles” , n’oublie pas de souligner Gilbert Pourcelot. Et l’on sait l’importance du bénévolat au sein de toute asso- ciation.

“Dans les commissions, on est des “béni- oui-oui”,

estime Claude

Bazile, élu de l’opposition.

gestion de la commission sport. Depuis quelques années, on traite des questions récurrentes autour des subventions. Règle d’attribution, suspension, retrait des subventions, tout est évalué précisément suivant des grilles de cri- tères. “La mécanique est bien huilée et les résul- tats ne souffrent aucune contestation en séan- ce du conseil. L’application de la règle est efficace, trop peut-être.” À cela s’ajoute l’obligation de mettre en sourdine des projets structurants. La capacité d’investissement est de plus en plus étroite. “On se heurte à des soucis de finan- cement qui bloquent tout” ajoute l’adjoint. Daniel Defrasne reste néanmoins persuadé que la motivation va revenir. “On va leur don- ner du grain à poudre” , conclut l’adjoint.

L’espace d’accueil a été remodelé de fond en comble.

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