La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

FRASNE - LEVIER

29 La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

LEVIER

EN BREF

Lycée agricole Le Québec attire les stagiaires agricoles Le Québec reste une destination très prisée par les établissements agricoles pour l’organisation de stages à l’étranger. Exemple au lycée agricole technologique privé Lasalle à Levier. Maxime, François, Mathias ont effectué leur stage hors

Marchés Le rapport annuel des marchés publics 2010 de la C.C.L. indique que la structure intercommunale a signé 49 marchés pour un montant global de 4 millions d’euros hors taxes. A.D.M.R. Les 10, 11 et 12 mars, les salariés et bénévoles de l’A.D.M.R. organisent leurs traditionnelles ventes de fleurs. Les dons permettent de maintenir le lien social avec les personnes fragilisées ou isolées en organisant des collaboration avec le syndicat suisse Unia, organise une réunion sur les métiers de l’industrie en Suisse vendredi 18 mars de 15 heures à 17 heures, 29 Grande rue à Morteau dans les locaux du Groupement transfrontalier européen. Entrée libre et gratuite. Renseignements au 03 81 68 55 19. moments de convivialité. Frontaliers La Maison transfrontalière européenne, en

L a francophonie et les liens émi- nemment sympathiques tissés entre le France et le Québec ren- forcent certainement cette atti- rance vers la Belle Province. Sans chau- vinisme, on pourrait même y ajouter un certain cousinage paysager avec le massif jurassien. “Plusieurs stagiaires du lycée partent chaque année au Cana- da. Au fil du temps, on a établi des liens privilégiés avec certains exploitants” , explique Philippe Marguet, enseignant.

région au Canada à l’automne dernier.

né à Belle Rivière dans un G.A.E.C. à 4 associés en polyculture-élevage. “250 ha, 70 laitières de race hollstein en hors-sol bien sûr” , résume ce fils d’agriculteur originaire d’Évillers. Le troisième larron, Maxime Bosme, “travaillait” sur la même commune que François. Ce qui ne signifie pas qu’ils étaient voisins dans cet immense pays. Lui aussi était accueilli sur une ferme plutôt diversifiée. “Un couple d’exploitants qui s’occupe d’un troupeau de 25 vaches Hollstein et Jersey pour la production laitière. Ils gèrent aussi un atelier vian- de à partir d’un élevage de 50 chèvres” , résume Maxime qui vit à Mont-sur- Monnet dans le Jura. En dehors du dépaysement et de l’accent local, les trois stagiaires ont été éton-

nés par la taille de certaines exploita- tions et le niveau de revenus laitier notamment. “En lait standard, ils sont presque à 540 euros la tonne” , observe Mathias. De quoi faire pâlir de jalou- sie la filière comté. Pour autant, le sys- tème libéral, la course à l’extension et à la restructuration qui semblent pré- valoir au Québec les laissent assez dubi- tatifs. “Ce stage était aussi consacré à l’étude d’espaces sensibles. On n’a rien à leur envier de ce côté-là quand on voit la manière dont ils assèchent les zones humides.” Modernisme et décadence en quelque sorte. Un point sur lequel les trois élèves de Levier sont unanimes : la convivialité légendaire des Québé- cois reste toujours d’actualité. Ouf ! F.C.

un stage hors région dans le cadre de notre cursus” , justifie François Chou- let parti au Québec du 10 août au 16 sep- tembre. Comme ses copains Mathias Gagnepain et Maxime Bosme. S’ils avaient l’occasion de se retrouver par- fois le week-end, les trois compères étaient sur des fermes différentes. Originaire de Vernois-lès-Belvoir, Fran- çois Choulet a fait son stage chez un producteur laitier installé à Saint-André d’Argenteuil à 80 km au nord-ouest de Montréal. Pour la petite histoire, l’exploitant en question avait déjà accueilli 25 stagiaires français, dont 8 du Doubs. “Il est installé en individuel sur une ferme de 500 000 litres de lait avec un troupeau 100 % hollstein.” Mathias Gagnepain a quant à lui séjour-

Une aubaine à ne pas manquer pour des futurs agriculteurs qui seront plus que jamais confron- tés à lamondialisation des échanges avec ses bons et mauvais côtés. Ce piment d’aventure a séduit l’an dernier trois élèves scolarisés en Bac Bro Conduite et Gestion de l’Exploitation Agricole (C.G.E.A.). “On doit faire

Ils sont presque à 540 euros la tonne.

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