La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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AFFAIRE Feu des casernes Marguet Le dossier est

toujours en instruction Le volet judiciaire consécutif au feu des casernes Marguet n’est pas clos. Bientôt cinq ans après les faits, on ne sait toujours rien sur le degré de responsabilité du ou des présumés incendiaires.

C ela fera cinq ans, le samedi 8 juillet, que les casernes Mar- guet étaient ravagées par les flammes. Toutefois, la page n’est pas complètement tournée sur ce sinistre. Certes les bâtiments ont été rénovés, ils accueillent aujour-

à l’origine de cet incendie. Depuis, plus rien. “Le dossier est toujours en instruction” explique la magis- trate en charge de l’affaire au Tri- bunal de Grande Instance de Besan- çon. Tenue par le secret, elle n’en dira pas davantage sur le sujet.

d’hui le conservatoire de musique, mais le volet judiciaire de l’affaire n’est pas encore réglé. Aumoment des faits, quatre jeunes, dont trois étaient mineurs, avaient été entendus par les services de police. Ils étaient soupçonnés d’être

contre X pour motif d’incendie volon- taire. Tout est rentré dans l’ordre pour la collectivité. Le préjudice a été réparé. L’assurance a honoré son contrat et a couvert les frais liés à la reconstruction des casernes Marguet. “Nous avons été indem- nisés à hauteur de 3,2 millions d’euros” précise Gilles Jeannin, directeur général des services. La ville a investi 1,5 million d’euros en plus de cette somme pour amé- nager des espaces qui n’étaient pas exploités avant le sinistre, dont les combles. “Nous avons augmenté de plus d’un tiers la surface disponible” poursuit Gilles Jeannin. Au total, ce sont 5,7 millions d’euros qui ont été engagés dans cette opération de rénovation. T.C.

La ville de Pontarlier et la compa- gnie M.M.A. qui assurait la collec- tivité aumoment des faits ne savent rien de plus. En revanche, l’une comme l’autre pensaient que le délai pour régler cette affaire s’estimerait en mois et pas en années. “Nous patientons. Ce sont les lenteurs de la justice” soupire-t-on au siège de la Mutuelle du Mans où l’on sou- haiterait visiblement que les choses s’accélèrent. Tant que l’instruction n’est pas close, M.M.A. ne peut pas se retourner contre le ou les res- ponsables dont on suppose que le degré de participation de chacun d’eux dans cette histoire n’est pas encore tranché. Le dénouement de l’affaire est moins pressant pour la municipalité qui le 10 juillet 2006 a porté plainte

5,7 millions d’euros ont été investis dans la rénovation des casernes Marguet.

L’incendie est parti du mur de paille qui avait été monté entre les deux bâtiments des casernes Marguet pour les besoins du “Biathlon Show”.

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