La Presse Pontissalienne 137 - Mars 2011

VALDAHON - VERCEL

La Presse Pontissalienne n° 137 - Mars 2011

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SÉCURITÉ

1 361 flashs à Épenoy Le hit-parade des radars Découverte du palmarès des radars fixes qui ont flashé en 2010. Montbenoît a flashé 930 fois en 2010, bien loin de celui de Besançon-Planoise avec 12 727 flashs.

S ouriez, vous êtes une fois de plus photographié ! Avec un total de 84 322 flashs enregistrés en 2010 grâce à 16 radars fixes et 10 mobiles, le Doubs enregistre une légère augmentation des infractions pour vitesse exces- sive. Comparé à 2009, l’augmentation est faible : seu- lement 381 infractions de plus dont la plupart concernent des dépassements inférieurs à

20 km/h. Faut-il en conclure que les automobilistes appuient moins sur le champignon ou simplement sont-ils plus vigi- lants à l’approche des radars fixes ? Sans doute les deux. Autre bémol à apporter : cer- tains radars fixes, comme celui de Liebvillers (238 flashs) situé sur la R.D. 437, n’ont pas fonc- tionné à 100 % car vandalisés, tout comme celui de Villers-le- Lac l’été dernier ou plus récem-

ment celui d’Épenoy. Ces actes de vandalisme plombent forte- ment le bon résultat des fameuses boîtes grises, de plus en plus coûteuses pour l’État. Entre les dégradations et l’entretien, les radars ne seraient plus une tirelire inépuisable. Les 12 727 automobilistes fla- shés sur la R.D. 673 (limitée à 70 km/h) à hauteur de Besan- çon-Planoise ne seront pas de cet avis. Le boîtier apposé le long

de la 2 x 2 voies est de loin le plus prolifique, d’abord parce que le trafic y est élevé (plus de 20 000 véhicules par jour) et sur- tout en raison de sa position sur- élevée et cachée. L’autre cham- pion des flashs est encore une fois situé à Besançon, sur le bou- levard cette fois où la limitation de vitesse est de 50 km/h (15 446 flashs en 2010). Cinq radars sont à la baisse (Beure, Amagney, Nods, Clerval A 36 et Montan- don) alors que les trois petits nouveaux installés en 2010 ont démarré en douceur avec 847 flashs à Villers-le-Lac, 173 à Houtaud et 1 361 à Épenoy. Vuillecin est de son côté à 761 infractions relevées. Reste à savoir si un 17 ème radar entrera en fonction d’ici la fin de l’année. La direction dépar- tementale des territoires (D.D.T.) étudie en effet la pos- sibilité de placer un de ces engins sur la future voie des Mercureaux qui entrera en ser- vice en juin. ? E.Ch .

Zoom Moins d’accidents, plus de morts 292 accidents sur les routes du département ont été dénombrés en 2010 contre 502 en 2009. Si les accidents sont moins nom- breux, ils sont en revanche plus graves. Lʼannée dernière, 44 personnes ont trouvé la mort sur les routes du Doubs contre 39 en 2009. Les 14-24 et les 25-59 ans sont les plus touchés par cette hausse de la mortalité. Ces accidents sont principalement localisés en zones rurales. Les R.N. 57 (5 tués) et la R.D. 437 (5 tués) sont les axes les plus meurtriers. Les principales causes des accidents mortels restent la vitesse et lʼalcool parfois combiné à la prise de stupéfiants.

Le radar d’Épenoy a flashé 1 361 fois. Il a de nouveau été vandalisé en février.

ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE PONTARLIER “DE LA MATERNELLE AU BTS” PORTES OUVERTES

ENSEIGNEMENT Trop cher L’armée aimerait un lycée à Valdahon Près de 600 familles habitent et vivent au camp du Valdahon. Les mili- taires aimeraient un lycée où leurs enfants pourraient étudier. Utopique à l’heure où la Région peine déjà à entretenir tous les lycées ?

SAINT-JOSEPH 3, place Roger-Salengro 03 81 39 13 72 ECOLE maternelle et primaire Garderies Demi-pension Langues vivantes dès la maternelle PORTES OUVERTES Vendredi 25 mars 2011 de 16h30 à 20h JEANNE D'ARC 22 rue Jeanne d'Arc LYCEE TECHNOLOGIQUE 03 81 39 08 53 - pontarlier@cneap.fr - 4 e et 3 e - 2 nde pro : Services aux personnes - BAC PRO : Services aux personnes et aux territoires - 2 nde pro : Conseil vente - BAC PRO : Technicien-conseil vente en alimentation Formations en apprentissage : - BAC PRO : Technicien-conseil vente en alimentation - BTSA Technico-commercial en agrofournitures - BAC PRO Commerce (contrat de professionalisation) En projet : BTSA Technico-commercial en produits alimentaires et boissons Formations continues : - ARC ESPACE FORMATION (03 81 46 30 10) PORTES OUVERTES Vendredi 26 mars de 16h30 à 19h30 Samedi 27 mars de 9 à 12h Marché des producteurs locaux Externat/Demi-pension/Internat www.lyceejeannedarcpontarlier.org

LES AUGUSTINS 1, faubourg Saint-Etienne 03 81 46 49 76 lesaugustins.pontarlier@scolafc.org COLLEGE 6 e à 3 e Classe à horaire aménagé chorale – théâtre – ateliers éducatifs option bilangue allemand / anglais Classe Européenne anglais *** LYCEE : série L/ES/S Section Europe Anglais options : musique – EPS arts plastiques – latin – espagnol 3 *** LV1 : anglais / allemand LV2 : allemand / anglais espagnol / italien Externat / Demi-pension / Internat PORTES OUVERTES Vendredi 25 mars 2011 de 16h30 à 20h Samedi 26 mars 2011 de 9h à 12h www.ecpontarlier.fr SAINT-BENIGNE 1, rue Chanoine-Prenel 03 81 39 16 37 LYCEE PROFESSIONNEL - 3 e découverte professionnelle *** Après la 3 e - BAC PRO 3 ans S.E.N. (Systèmes Electroniques Numériques) option : alarme sécurité Incendie option : électrodomestique option : télécom Réseaux - BAC PRO : Télécom Réseaux Electrodomestique par apprentissage PORTES OUVERTES Vendredi 25 mars 2011 de 16h30 à 20h Externat / Demi-pension / Internat

L a réflexion n’est pas nou- velle. Disons qu’elle revient sur le tapis depuis que le camp militaire du Valdahon a vu ses effectifs confor- tés par l’arrivée de nouveaux renforts ces derniers mois.Avec près de 600 familles et une mas- se salariale évaluée à 2 millions d’euros par mois, le 13 ème Régi- ment du Génie pèse lourd. Assez pour réclamer un lycée où ses enfants pourraient étu- dier ? Actuellement, les jeunes - dont le chiffre n’a pas été com- muniqué par le 13 ème Régiment du génie - se rendent à Besan- çon, certains à Pontarlier, une minorité à Morteau. Lors des dernières réunions organisées avec la commune, le comman- dement de l’armée a rappelé son souhait de voir, un jour, un éta- blissement où des cours puis- sent être dispensés de la secon- de à la terminale. Pour l’instant, la Région, qui finance les lycées, ne semble pas prête à répondre favorablement à la demande. Car chaque année, le Conseil régional investit plusieurs mil- lions d’euros dans l’entretien des lycées. Lorsque le Conseil régio- nal de Franche-Comté ouvre le dossier de son patrimoine immo- bilier, il commence par présen- ter les lycées publics. La collec- tivité est propriétaire de 62

établissements scolaires (soit 565 bâtiments) qui finissent par peser lourd dans ses charges. Cette année, elle affecte 52 mil- lions d’euros, près de 10 % de son budget, au plan pluriannuel d’intervention, de maintenance et de sécurité pour financer les opérations demodernisation des lycées francs-comtois. À titre d’exemple, entre 1986 et 2006, la Région a consacré 43millions d’euros au lycée Jules Haag, dont 16,24millions d’euros dans les travaux de rénovation, et 5,67 millions d’euros pour l’équipement en matériel de salles de classe (renouvellement du matériel de science). La collectivité verse par ailleurs une dotation à chaque établis- sement pour couvrir ses dépenses énergétiques. “Oui, les lycées sont très coûteux en entretien, en chauffage. Ce n’est pas une épine dans le piedmais c’est une charge dont il faut ternir comp- te” confie-t-on au cabinet de la présidence. En Franche-Comté, l’époque n’est plus à la construc- tion de nouveaux lycées mais à l’entretien du parc immobilier existant. La dimension énergé- tique est prise en compte dans le cadre du programme de réno- vation. Là les fenêtres sont chan- gées, ailleurs des panneaux solaires sont installés. Une des

orientations d’avenir pour ren- tabiliser les locaux des lycées, serait de les ouvrir, en dehors des heures de cours, et pendant les vacances scolaires, à d’autres activités, professionnelles par exemple. “Si on ne peut pas tou- jours économiser, on peut sans doute mieux valoriser ces bâti- ments.” Le patrimoine du Conseil régio- nal, c’est aussi 20 000 m 2 de bureaux dispersés entre Cas- tan, Bregille, et la rue Pecclet où 50 nouveaux bureaux ont été aménagés. En dehors de ses pro- priétés, la collectivité loue éga- lement des locaux rue Lecour- be et rue de la Vieille-Monnaie pour loger ses 400 collabora- teurs. Les services du Conseil régio- nal commencent à être à l’étroit dans leurs locaux. La situation risque de s’accentuer avec l’adoption de la réforme des col- lectivités territoriales. La col- lectivité n’est donc pas prête à céder son patrimoine. La der- nière transaction en date concer- ne la rue de Pontarlier où elle a vendu à un promoteur un ensemble immobilier, qu’elle avait acquis sous la présidence de Jean-François Humbert, sans jamais les avoir utilisés. ?

T.C. et E.Ch.

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