La Presse Pontissalienne 134 - Décembre 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 20 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2010 N° 134

MÉTABIEF : ENFIN LES INVESTISSEMENTS !

APRÈS LA REPRISE EN MAIN DE LA STATION

Canons à neige, une tyrolienne géante, les forfaits électroniques…

LE DOSSIER en p. 17 à 22

Photo : Office du tourisme

PONTARLIER p. 15 État des pistes : le site Internet qui cartonne

L’ÉVÉNEMENT

p. 6 et 7

Entreprise bloquée Granges-Narboz : Piège en zone humide

Un entrepreneur des Granges-Narboz est victime d’un imbroglio juridique qui oppose la C.C.L. aux services de l’État. La construction de son bâtiment est bloquée suite au déca- page d’une zone humide. Sac de nœuds.

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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Gloriole Les hommes politiques nʼaiment pas les médias. Sauf si ces derniers se posent en porte-voix de la parole officielle. Le sujet cristallise lʼactualité nationale sur- tout depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, on lʼa vu récemment avec les soupçons de saisies dʼordinateurs dans lʼaffaire Bettencourt ou encore avec la sortie peu raffinée du président en mar- ge du sommet de Lisbonne. À lʼéchelle locale, il yacemêmemélangededépen- dance et de répulsion quʼéprouvent les élus à lʼégard des journaux. Voilà que le députéduHaut-Doubs Jean-MarieBiné- truy a dégainé sa plus belle plume pour écrire à desmaires de sa circonscription, leur enjoignant à demi-mots de ne plus répondre aux sollicitations de La Presse Pontissalienne,entoutcasdesʼenméfier… Il avait déjà fait le coup il y a quelques années en faisant signer aux maires de la communauté de communes duVal de Morteau quʼil préside, un engagement formel de boycotter les journalistes du groupe Publipresse, un appel ridicule quʼaucun dʼeux, bien entendu, nʼa eu la pleutrerie de suivre. Aujourdʼhui, cʼest parce que dans leurs différentes éditions - Presse Pontissalienne ou journal Cʼest à dire - les journalistes du groupe Publi- presse ont osé évoquer les visites fré- quentesdeministresdans leHaut-Doubs, la fiscalitédes communes (sans dʼailleurs jeter lʼopprobre sur aucune dʼelles) ou encore le régime de retraite des dépu- tés (dans lequel est expliqué clairement le système) que le député Binétruy ten- te demettre sous lʼétouffoir la parole des maires par une sorte de prise en otage indirecte de leur liberté de pensée. Pour appuyer son insidieuse démarche, M. Binétruy pousse le ridicule jusquʼà reproduire in extenso le contenu dumes- sage que lui a laissé le ministre Pierre Lellouche sur son portable, dans lequel ce dernier espère que sa virée dans le Haut-Doubs “aura été utile” au député. Serait-ce donc la réponse à la question de nos journalistes qui se demandaient quelles étaient les retombées de ces visites ministérielles à répétition ? Cʼest donc avant tout pour la gloriole du dépu- té local que se déplacent les ministres, pour leur assurer un peu de place dans les projecteurs ? Projecteurs dʼailleurs braqués par les médias. M. Binétruy, soyez sérieux : vous savez que les colonnes de nos journaux ne vous seront jamais fermées, mais ne tentez plus dʼorienter ainsi la pensée desmaires du Haut-Doubs, bien assez pertinents pour séparer le bon grain de lʼivraie. J ean-François Hauser Éditorial

SANTÉ

70 millions d’euros d’investissement Dominique Bardou : “On a fait notre maximum”

La Presse Pontissalienne : Que ferez-vous en Bretagne ? Dominique Bardou : Je vais prendre la direction d’une clinique mutualiste spécialisée dans la rééduca- tion. Cet établissement est situé à Kerpape dans le Morbihan. Il bénéficie d’une notoriété nationale dans son domaine de compétence. C’est moi qui ai sollicité ce détachement qui sera effectif au 1 er janvier prochain. L.P.P. :Vous conserverez un bon souvenir de cette tranche de vie pontissalienne ? D.B. : Oui, c’était une aventure très riche dans tous les domaines. J’ai eu la chance de tomber dans une période très intéressante qui m’a permis de déve- lopper un projet d’établissement, ce qui ne m’était pas encore arrivé dans ma carrière. L.P.P. : Dans quel état était l’hôpital en 2005 ? D.B. : On venait de démolir l’ancienne maternité. Il n’y avait donc pas de pôle mère-enfant. Beaucoup de projets ont ensuite été menés à bien, comme la modernisation des locaux administratifs, le regrou- pement des consultations, le bureau des entrées, l’extension de l’hôpital psychiatrique… En 5 ans, on a réalisé pour 70millions d’euros d’investissement. L.P.P. : Un bilan finalement très constructif ? D.B. : On peut le dire. Parallèlement aux travaux, on a procédé à une vaste réorganisation interne avec par exemple l’accueil de l’activité chirurgica- le de la clinique, la création du service de néona- talité, de l’hospitalisation de courte durée aux urgences, la mise en place de la démarche qualité. Le troisième volet est consacré à la politique de ter- ritoire qui se traduit par la signature des conven- tions avec les hôpitaux locaux de Mouthe, Nozeroy et Levier. On peut ajouter les consultations avan- cées en chirurgie et soins palliatifs avec Morteau. En dernier lieu, j’évoquerais le renforcement des complémentarités avec le C.H.U., notamment en neurologie avec l’accueil du professeur Moulin avec les consultations à distance pour les A.V.C. qui per- mettent une meilleure prise en charge. Arrivé à la direction de l’hôpital en 2005, Dominique Bardou quitte les sapins pour la Bretagne. Retour sur une expérience riche en réalisations.

Dominique Bardou s’en va le cœur léger avec l’assurance d’avoir participé à la pérennisation de l’hôpital de Pontarlier. Sous son “quinquennat”, 70 millions d’euros ont été investis dans la moderni- sation de l’établissement. Un record probablement.

Régionale de Santé. Le directeur adjoint Jean-Noël Gras assurera l’intérim jusqu’en mai 2011. L.P.P. : Vous avez digéré l’épisode du mauvais classement de l’établissement ? D.B. : Ce n’est pas monmeilleur souvenir. On a essayé de limiter les dégâts. Je reste néanmoins très cir- conspect sur les classements des magazines, en bien comme en mal. L.P.P. : Que pensez-vous justement de cette pression média- tique assez nouvelle autour des hôpitaux ? D.B. : La communication, c’est plutôt une bonne cho- se. Je suis favorable à la transparence. On a beau- coup travaillé là-dessus avec les associations d’usagers. Il faut savoir reconnaître ses erreurs. On essaie de tout mettre en place pour les éviter avec la forma- tion, les procédures, la gestion des risques, de la qualité… Cette démarche d’ouverture, c’est une petite révolution. À Pontarlier, on a fait le maxi- mum. On a même ouvert les portes, les fenêtres, les lucarnes. Le dernier exemple en date est lié à l’installation du Centre Médico-Sportif dans les locaux de l’hôpital. On a encore besoin de commu- niquer, de développer des complémentarités avec les professionnels libéraux. Pas seulement les géné- ralistes mais aussi les pharmaciens, les infirmières, les kinés. L.P.P. : Avez-vous prévu de revenir séjourner dans le Haut- Doubs ? D.B. : Oui. Ici, on a développé beaucoup d’attaches en profitant notamment des charmes de la moyen- ne montagne. C’est sûr, on reviendra. Propos recueillis par F.C.

médecine, la pharmacie, la réhabilitation de l’ancien hôpital. Sur le plan de la production de soin, l’enjeu sera de renforcer certaines disciplines de médeci- ne. En pneumologie, gastro-entérologie notamment. On vient juste de recruter une jeune endocrino- logue. Il faudra aussi conforter l’organisation, la loi “hôpital-santé-territoire”. L.P.P. : Qu’est-ce qui vous a beaucoup plu dans cet hôpital ? D.B. : La cohérence entre les différents acteurs du C.M.E. (commission médicale d’établissement), conseil de surveillance, direction, chefs de pôles. Il n’y a pas de dissension sur la politique générale. L.P.P. : On peut considérer que vous êtes de loin le plus gros employeur du Haut-Doubs ? D.B. : Probablement puisque l’effectif avoisine 1 200 personnes. On doit en ajouter 200 si l’on compte les hôpitaux de Mouthe, Nozeroy et Levier. On a réduit de façon importante la durée de mise en stage qui s’applique au remplacement des postes vacants. Le délai varie maintenant entre deux et trois ans. L.P.P. : Que va-t-il advenir du vieil hôpital ? D.B. : L’espace aujourd’hui inoccupé représente les 2/3 de la surface. L’idée, c’est de concéder ces locaux à un promoteur qui les viabilisera en logements dans le respect du cahier des charges établi avec l’hôpital. Cela va permettre de générer une source d’autofinancement. On n’a pas les moyens de la réhabilitation et on n’a pas non plus besoin de ces surfaces. L.P.P. : Connaissez-vous votre successeur ? D.B. : Non. Il sera nommé fin janvier par l’Agence

L.P.P. : Et vos rapports avec le personnel ?

D.B. : L’hôpital dispose d’un corps médical de qualité où l’on retrou- ve les qualités des montagnards. Des gens dynamiques, rigoureux. L.P.P. : Pas trop de souci de recrutement ? D.B. : On ne subit pas forcément une fuite de personnel vers la Suisse comparativement à ce qui se pas- se àAnnecy ouThonon par exemple. On fonctionne même plutôt en bon- ne intelligence avec nos voisins. On pourrait même espérer plus de coopération, en essayant de voir ce que l’on pourrait faire ensemble dans la production de soin ou en terme de formation. C’est peut-être un objectif à intégrer dans le pro- chain projet d’établissement 2011- 2015. Par rapport aux médecins, on a des soucis de recrutement en pédiatrie, gynécologie, psychiatrie Mais jamais au point de menacer l’avenir d’un service. L.P.P. : Quelles seront les grandes orien- tations du prochain projet d’établissement ? D.B. : La feuille de route compren- dra la poursuite du plan directeur. Il est prévu d’investir encore 20 mil- lions d’euros. En particulier dans l’amélioration de l’hôtellerie en

“On a même ouvert les portes, les fenêtres, les lucarnes.”

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

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RETOUR SUR INFO

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

D ans notre précédente édition, les commentaires plutôt directs et un brin agacés du président du Conseil général Claude Jeannerot à lʼencontre des riverains et associations qui se sont prononcés dans lʼenquête publique concernant le projet de voie verte, nʼont pas eu lʼheur de plaire à certains. Par- mi eux, François Carry, le président de lʼassociation des propriétaires de mai- de riverains estime que “cette façon de bro- carder et de prétendre que nous sommes atteints de surdité avancée est indigne” du président du Conseil général. François Car- ry se fait plus incisif : “Nous ne sommes candidats à rien, nous ne sommes pas des hommes politiques pour qui “durer et paraître” sont des devises impératives.” Par sa répon- se cinglante au président du Conseil géné- ral, lʼassociation des propriétaires de mai- sons isolées espère “moins de mépris” de la part du porteur de ce projet qui décidé- ment provoque toujours des vagues sur les rives jusque-là paisibles du lac de Saint- Point. Voie verte : la réponse des riverains isolés sons isolées du lac de Saint-Point. Selon lui et contrairement à ce quʼaffirme Clau- de Jeannerot, “quelques jours avant l’enquête d’utilité publique, le projet figu- rant sur Internet était une version depuis longtemps obsolète n’ayant aucun rapport avec celle présentée lors de ladite enquê- te. Il ne faut pas s’étonner dès lors que les habitants du pourtour du lac soient tombés des nues” argumente François Carry. Concer- nant les parkings, M. Carry rappelle que “certains habitants les ont découverts sur leur terrain lors de l’enquête, d’autres voient le leur supprimé et n’ont plus d’accès à leur maison.” De manière générale, lʼassociation

Pontarlier moins cher

que Besançon

S elon lʼassociation “Com- merce G r and Pontar- lier”, faire ses courses à Pontarlier serait en moyenne de 4,51 % moins cher quʼà Besançon. - 5,72 % sur lʼépicerie, - 2,05 % sur les produits frais, - 0,03 % sur les Produits dʼentretien : - 5,22 % La moyenne est de - 4,51 % LES SIX CATÉGORIES DE PRODUITS COMPARÉES : Boissons : - 2,24 % entre Pontarlier et Besançon Conserves : - 0,03 % Épicerie : - 5,72 % Hygiène : - 7,76 %

conserves. Qui dit mieux ? Les pro- duits dʼhygiène avec un prix en moyenne de 6,76 % moins élevé à Pontarlier quʼà Besançon ! En menant une enquête comparative dans quatre hypermarchés de même enseigne, lʼassociation “Commer- ce Grand Pontarlier” bat en brèche certaines idées reçues selon les- quelles il reviendrait plus cher de faire ses courses dans le Haut- Doubs plutôt que dans la capitale comtoise. Menée par Florence Nicod, lʼétude se veut “totalement transparente puisque nous avons comparé des produits communs grâce à leur code-barres” précise

la secrétaire de lʼassociation. Rele- vés dans quatre enseignes, les prix mettent en concurrence des pro- duits de marque ou des produits de distributeur de quantité ou de qua- lité équivalente. Au final, lʼassociation conclut quʼun chariot moyen est moins coûteux ici quʼà Besançon. Idée de départ : cibler les produits susceptibles dʼêtre achetés partout. Pour sʼassurer de la véracité des chiffres avancés et sa bonne foi, lʼassociation a gardé toutes ses notes prouvant au passage par A+ B quʼil est plus économique de faire ses courses à deux pas de chez soi plutôt quʼà 60 km de là.

Le projet de voie verte autout du lac divise toujours.

Les S.D.F. au chaud cet hiver

L’Orade Bijouterie - Joaillerie 63 rue de la République PONTARLIER

D ans le dernier numéro de La Presse Pontissalienne, nous évoquions la précarité dans le Haut-Doubs et les dispositifs mis en place pour venir en aide aux plus démunis. Lʼoccasion de revenir sur les centres dʼaccueil de jour et de nuit de Pontarlier (situés rue Montrieux et bou- levard Pasteur) qui attendent, logent et nourrissent les sans-abri jusquʼau 31 mars. Lʼan dernier, le pire avait été évité grâce à lʼéquipe de veille venue au secours dʼun S.D.F. qui sʼétait endormi dans la neige, avi- né quʼil était. Inquiète de ne pas le voir arri- ver à lʼaccueil de nuit, la cellule avait aus- sitôt sonné lʼalerte puis retrouvé lʼhomme avant quʼil ne soit trop tard. La présence des travailleurs sociaux semble donc indispen- sable. Ainsi, lorsque Pontarlier enfile son grand manteau blanc, la capacité dʼaccueil double avec 17 lits mis à disposition, une

veille mobile composée de deux personnes sillonne les rues de la capitale du Haut Doubs la nuit. Géré par lʼassociation “Travail et vie”, le centre dʼaccueil de jour offre du lundi au dimanche des repas chaud le midi et le soir. Il ouvre à 8 h 15 et ferme à 19 h 45. Un maillage des horaires est prévu puisque lʼaccueil de nuit prend le relais à 20 heures jusquʼà 8 heures du matin. Pour lʼheure, lʼoffre nʼest pas supérieure à la demande : en cas de trop fortes demandes, les per- sonnes peuvent être dirigées dans les centres de Besançon ou Montbéliard via le 115, le numéro du Samu social. Dans les centres, les animaux ne sont pas acceptés tout comme lʼalcool. Cʼest la rai- son pour laquelle encore quelques récalci- trants préfèrent trouver des logements de fortune pour passer la nuit.

L’Orade Raffinement et Elégance pour un Noël NOIR & BLANC

Le numéro d’urgance 115 est plus que jamais de mise, même dans le Haut- Doubs.

PONTARLIER

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EN BREF

PONTARLIER Transport à la demande Ticto arrive à saturation Le service de transport à la demande Ticto est victime de son succès. Bientôt le minibus qui véhicule surtout des personnes âgées ou à mobilité réduite ne suffira plus pour répondre aux sollicitations des usagers.

Chapelle-d’Huin Après la démission en bloc de 7 conseillers municipaux qui avaient eux-mêmes réclamé la démission du maire Dominique Mamet, qui a refusé d’obtempérer, la commune de Chapelle- d’Huin procédera à de nouvelles élections municipales. Premier tour le 12 décembre, second tour éventuel le 19. Frontaliers Dernières statistiques du nombre de frontaliers français par cantons suisses : Neuchâtel : 7 788, Jura : 5 260, Berne : 1 672, Genève : 54 088, Vaud : 17 370, Valais : 1 924 frontaliers, Bâle- Ville : 16 469 frontaliers et Bâle-Campagne : 10 496 frontaliers. Concert Le collectif inter associatif de Pontarlier organise un concert de bienfaisance de Noël dimanche 12 décembre à 16 h 45 en l’église Saint-Pierre de Pontarlier au profit des associations caritatives pontissaliennes “Apach’évasion” et “Vivre ensemble” de l’E.H.P.A.D.

T icto, le service de transport à la demande, est de plus en plus uti- lisé par les Pontissaliens. Les sta- tistiques parlent d’elles-mêmes. En 2009, le minibus de 9 places a effec- tué 3 927 voyages, soit une progression de 141 % par rapport à 2008. “En octobre 2010, nous étions déjà à 3 151 voyages, ce qui correspond à une aug- mentation de 25 % comparée à l’année précédente à la même période” observe Carole Janier-Dubry, responsable mar- keting de Kéolis qui gère le réseau Pon- tabus. Les usagers de ce service sont principa- lement des personnes âgées et des per- sonnes à mobilité réduites. Pour elles seulement, ce dispositif est sur-mesure, puisque le chauffeur vient chercher le client à son domicile pour le conduire à l’adresse souhaitée. Les autres utilisa- teurs de Ticto qui peuvent être des sco- laires, sont invités à se rendre sur une des 39 stations réparties sur la ville. “Sur un mois, on atteint jusqu’à 360 personnes transportées. 75 % d’entre elles ont plus de 75 ans” précise Gilbert Balaguer, adjoint en charge des transports à la mai- rie de Pontarlier. Les améliorations apportées au service (une nouvelle desserte a été mise en pla- ce pour l’E.H.P.A.D. par exemple), ainsi qu’un prix du ticket attractif de 0,60 euro

(il est inférieur à la moyenne nationale du transport urbain qui est de 1 euro) expliquent son succès. Résultat, Ticto est saturé. Des difficul- tés surviennent pour faire face à la deman- de à certains moments-clés de la journée comme la fin d’après-midi. Des aména- gements sont donc à prévoir à l’avenir pour éviter les couacs. Mais les change- ments tels que la mise en circulation d’un autre minibus, n’interviendront pas avant septembre 2011, date à laquelle la muni- cipalité renouvellera le marché de délé-

La ligne de bus régulière, et Ticto, le transport à la

demande, sont deux

gation du service trans- port à un prestataire extérieur. À l’inverse de Ticto, la seule ligne régulière de bus pontissalienne, sur laquelle circulent sept véhicules en moyenne de 100 places debout, est moins prisée des usa- gers. Gilbert Balaguer l’explique. “Entre le départ et l’arrivée, un bus transporte entre 30 et 40 personnes. Il faut dire que cette ville est telle- ment facile d’accès que les gens viennent au plus près de l’endroit où ils se rendent avec leur voitu-

services com- plémentaires.

Un budget de 600 000 euros par an.

d’offres. Car aujourd’hui, la ville verse une attribution forfaitaire annuelle de 600 000 euros à Kéolis pour gérer le trans- port urbain. Une somme ! La collectivi- té n’est pas disposée à dépenser plus d’autant que le montant des recettes lié à la vente des tickets de bus et aux abon- nements ne dépasse pas les 72 000 euros en 2009. “Il faudra peut-être que le futur prestataire revoie le réseau et la fréquence des passages pour que ce service coûte moins cher” poursuit Gilbert Balaguer. En clair, la ville veut optimiser son réseau, l’adapter à la demande des Pontissaliens, tout en veillant à ce qu’il soit moins coû- teux. T.C.

re. Nous avons en plus 2 000 places de parking gratuites” constate l’élu. Des élé- ments extérieurs qui encouragent les citoyens à préférer la voiture au bus. Le circuit mériterait peut-être aussi d’être modifié pour renforcer l’attractivité du transport en commun. Par exemple, il n’y a pas d’arrêt à la gare, et le quartier du Toulombief n’est pas desservi. Kéolis avait fait la proposition à la mairie de créer une seconde ligne de bus en ville pour élargir le nombre de secteurs à des- servir. Elle l’a rejetée au bénéfice d’un renforcement de Ticto. L’optimisation du réseau devrait faire partie des exigences que la municipali- té pourrait formuler dans le futur appel

L’ÉVÉNEMENT

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LES GRANGES-NARBOZ Un imbroglio juridique Le chantier coulé par la loi sur l’eau En mars dernier, John Thubert s’est vu contraint d’interrompre la construction de son bâtiment professionnel sur la zone d’activité es Granges-Narboz. À l’origine du problème, une procédure de la C.C.L. qui n’était pas conforme à la réglementation Loi sur l’eau. PIÈGE EN ZONE HUMIDE Un entrepreneur des Granges-Narboz est victime d’un imbroglio juridique qui oppose la C.C.L. (communauté de communes du Larmont) aux services de l’État. Propriétaire d’une parcelle sur la zone d’activité intercommunale des Granges-Narboz, il a tout juste eu le temps de monter quelques rangs de plots de son futur bâtiment professionnel avant que la Police de l’eau ne lui tombe sur le dos. Motif de l’infraction : le décapage d’une zone humide sans l’autorisation adéquate. Éclairages sur une affaire pleine d’incohérences.

H abitant Les Granges-Narboz, John Thubet a créé en 2003 une société spécialisée dans le transport et les travaux de ter- rassement. Il privilégiait assez logi- quement une installation dans la com- mune. Bonne nouvelle en 2006, il trouve à la sortie des Granges direction Pon- tarlier le terrain qu’il recherche pour construire un bâtiment professionnel. Entre la mise en vente et l’acquisition auprès de la C.C.L., il lui faudra déjà patienter trois ans. Il rachète d’abord 45 ares en mars 2009, qu’il complète ensuite avec les 30 ares de la parcelle voisine.Au printemps dernier, il débu- te le chantier qui comprend un bâti- ment de 756 m 2 et une plateforme pour le stationnement et les manœuvres des poids lourds. “Comme tout semblait dans les règles, j’ai commencé les tra- vaux avec un permis tacite qui a ensui- te été validé” explique l’intéressé.Jusque-

d’une zone de 11 058 m 2 . Pour l’instant, celui qui paie les pots cassés, c’est John Thubet. Le chantier est bloqué depuis 8 mois. Les traites tombent sans que l’investissement dégage des bénéfices. “J’ai perdu plein de marchés de stockage. L’hiver arri- ve, les camions et les engins vont enco- re passer l’hiver à l’extérieur” , explique John Thubet, le moral dans les chaus- settes. Il a bien songé à casser la ven- te comme c’était son droit. Mais c’était repartir sur plusieurs années de pro- cédure sans pour autant avoir un bâti- ment. Sa patience est peut-être sur le point d’être récompensée. “On a trou- vé un terrain d’entente avec les services de l’État. Ce litige devrait être réglé dans les jours qui viennent” , annonce Patrick Genre. F.C. Envolée lyrique à la C.C.L. C ette affaire a largement animé les débats du conseil de la C.C.L. le 16 novembre dernier. Les élus devaient ce soir-là valider la convention qui per- mettait de régulariser la situation de John Thubet. Son cas nʼa pas laissé de marbre Bertrand Guinchard. Ce conseiller municipal pontissalien et élu communautaire ne prend pas des pin- cettes en évoquant “les terroristes de l’environnement ont décidé de bloquer le projet sans aucune compréhension.” Prenant fait et cause pour John Thu- bet, il en remet ensuite une couche, toujours à destination des services de lʼÉtat. “On est tombé sur les supermen de l’environnement.” Cʼest peut-être oublier un peu vite que la collectivité quʼil représente nʼest pas non plus irré- prochable dans cette histoire.

vente. “On a fait un simple dossier de déclaration par rapport à ce zonage. Selon les services de l’État on devait s’engager dans une demande d’autorisation, plus lourde à mener. On n’a pas la même lecture du texte” , poursuit Patrick Genre en reconnais- sant que la C.C.L. a sa part de res- ponsabilité dans cette affaire. Éton- nant aussi que cette zone humide n’ait jamais été mentionnée dans la révi- sion du P.L.U. pourtant validée par les services de l’État en 2004. Deux solu- tions s’offrent à la C.C.L. pour résoudre le problème. Dans ce cas de figure, le S.D.A.G.E. préconise soit de créer une zone humide équivalente, soit d’en res- taurer une existante et ce, à hauteur d’une valeur guide de l’ordre de 200 % de la surface perdue. Le tout dans le même bassin-versant. La C.C.L. a concentré ses efforts sur la seconde option orientée sur la restauration

là, rien à signaler. JohnThubet implique toute sa petite famille dans l’aventure. Un beau projet familial.Le rêve vire au cauchemar le 29mars dernier quand la police de l’eau vient lui dresser un P.V. Les faits qui lui sont reprochés portent sur le remblai et le décapage d’une zone humide sur une surface voi- sine de 3 000 m 2 . Ces travaux suscep- tibles de modifier le débit de l’eau ou le milieu aquatique sont effectués sans détenir le récépissé de déclaration. Aussitôt informé, John Thubet contac- te la C.C.L. qui lui a vendu le terrain. C’est là que débute l’imbroglio juri- dique. “Sur une divergence d’appréciation des textes liés aux zones humides” , précise Patrick Genre. La C.C.L. a créé en 2008 la zone d’activité d’économique “Au Dreseul” aux Granges-Narboz. Elle a rempli ensui- te les formalités nécessaires pour lotir cette zone et proposer les terrains à la

Le Plan Local d’Urbanisme des Granges-Narboz a été validé en 2004 par les services de l’État qui n’ont jamais évoqué l’ombre d’une zone humide. Celle- ci est actuellement impos- sible à circonscrire. C e dossier soulève pas mal d’interrogations qui saupoudrent davantage encore les responsa- bilités des uns et des autres. “Notre P.L.U. a été accepté en 2004 sans aucu- ne remarque des services de l’État signa- lant la présence de zones humides.Quand la C.C.L. a demandé cette zone en arti- sanale, là non plus aucune réaction” , observe Bernard Cuinet. Le maire des Granges-Narboz reconnaît qu’il y a eu GRANGES-NARBOZ Où s’arrête

un petit souci avec le per- mis tacite accordé à John Thubet mais ce genre de problème assez courant a vite été réglé. L’élu confirme aussi la dénon- ciation à l’origine de tou- te cette affaire. “Les ser- vices de l’eau ont eu une plainte qui exposait la situation, ce qui a provo- qué l’intervention de la Police de l’eau. Les ser- vices de l’État font leur travail. La commune, com- me la C.C.L. n’ont pas vocation de transgresser la loi.” Bernard Cuinet note

John Thubet essuie les plâtres.

Le chantier de John Thubet est bloqué depuis 8 mois à l’entrée de la zone d’activité économique “Au Dreseul”,

rattachée à la C.C.L.

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RÉACTION Direction Départementale des Territoires “La société de John Thubet est en partie responsable” Gérard Coulot, le responsable du service d’urbanisme à la Direction Départementale des Territoires (D.D.T.), conseille de toujours attendre le permis de construire avant de démarrer les travaux. Ce qui n’était pas le cas ici.

L a Presse Pontissalienne : Com- ment le pétitionnaire pouvait-il éviter de se retrouver dans une telle situation ? Gérard Coulot : Si le pétitionnai- re avait démarré ses travaux après avoir eu son permis de construire, il aurait su qu’il se trouvait en zone humide. L.P.P. : Reconnaissez que ce n’est pas très simple ! G.C. : Il y a deux réglementations séparées. L’une relève du droit de l’urbanisme et l’autre du code de l’environnement. Par rapport aux zones humides, il existe un régime d’autorisation et de décla- ration. Depuis la fusion entre le D.D.A. et la D.D.E., on se consulte en interne et on a sys- tématisé ces autorisations. Il y a quand même un souci en matière de loi sur l’eau. Seules les zones humides d’importance sont répertoriées. Certaines ne le sont pas. Il n’y a pas un recen- sement exhaustif de ces zones.

L.P.P. : La C.C.L. a aussi sa part de res- ponsabilité ? G.C. : Dans le cas d’une collecti- vité qui vend un terrain sur une zone d’activité, il semblerait assez logique d’y trouver un devoir de conseil sur ces procé- dures. L.P.P. : La situation pourra-t-elle se régulariser avec des mesures com- pensatoires ? G.C. : Ces mesures valident le permis de construire et sont conformes à l’autorisation loi sur l’eau. La seule chose sur laquelle on ne peut pas revenir, c’est l’infraction pénale. L.P.P. :Mieux vaut donc toujours attendre d’avoir son permis de construire avant d’entreprendre quoi que ce soit ? G.C. : C’est plus sûr. Cela n’empêche pas de vérifier à l’amont si le terrain est ou n’est pas en zone humide. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Rien ne signalait la présence de zone humide à cet endroit dans le P.L.U. qui venait pourtant d’être révi- sé sur la commune des Granges-Nar- boz. Est-ce normal selon vous ? G.C. : Non. On devrait pouvoir repérer les zones humides sur le P.L.U. Le problème, c’est qu’elles sont prises en compte progressivement.À notre niveau, on valide ce type de document sur la base d’études qui ont été

Cet imbroglio ne serait pas arrivé si le pétitionnaire avait attendu d’avoir son permis de construire estime Gérard Coulot, le responsable du service de l’urbanisme à la D.D.T.

faites au préa- lable. Il y a donc un peu de responsabilité des élus qui connaissent bien le terrain. À leur corps défendant, il faut aussi signaler que la sensibilisation sur les zones humides est récente.

“Il y a aussi un peu de responsabilité des élus.”

DYSFONCTIONNEMENTS ? Mêmes soucis à La Cluse

L a situation observée aux Granges n’est pas unique. La commune de La Cluse-et-Mijoux subit aus- si l’évolution de la régle- mentation de la loi sur l’eau. Elle projette depuis plusieurs années de construire une sal- le des fêtes près du stade. “On a choisi un terrain en

Dénonciation, réglementation la zone humide ?

quand même le manque de coordina- tion entre les services de l’État char- gés de l’urbanisme et ceux chargés de faire respecter la Loi sur l’eau. “Si l’on avait été informé de la présence de cet- te zone humide, la transaction avec les services de l’eau aurait pu se faire bien en amont, poursuit l’élu de la C.C.L. qui justifie les 8 mois de blocage de la situa- tion par, les lenteurs administratives et le temps nécessaire à la C.C.L. d’apporter ces solutions.” Il est clair pour le maire des Granges que John Thubert essuie les plâtres de l’évolution de la réglementation de la Loi sur L’eau. “Aujourd’hui, on doit être très vigilant sur ce volet écologique. Le

pire de tout dans ce dossier, on ne sait même pas où s’arrête la zone humide. Il n’existe pas de recensement exhaus- tif. L’identification de ces zones se fait au fur et à mesure des dénonciations. Pour autant, on souhaite que cette affai- re aboutisse pour sortir John Thubet de l’impasse. Je pense qu’il s’agit d’un mélange de responsabilités. On ne veut pas mettre de l’huile sur le feu” , conclut Bernard Cuinet. La problématique de la zone humi- de aux Granges-Narboz pourrait s’appliquer à l’ensemble de la zone d’activité.

La Cluse, attention travaux.

La commune n’a pas le ter- rain disponible ni les moyens de s’engager vers cette alter- native. “On a demandé à la D.D.T. de nous confirmer noir sur blanc que ces terrains n’étaient pas constructibles Cela permettrait au moins de clarifier la situation vis-à-vis du P.L.U. Les services de l’État restent muets sur le sujet” , conclut le maire en colère.

zone constructible conformé- ment au P.L.U. qui a été vali- dé par les services de l’État en 2008.Aujourd’hui, on nous refuse le permis de construi- re car la parcelle concernée est en zone humide” , explique Yves Louvrier, le maire. Le projet pourrait se concré- tiser mais sous réserve de s’engager vers des mesures compensatoires comme c’est le cas aux Granges-Narboz.

L’ÉVÉNEMENT PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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Photo “Empreintes”, photographies de la EN BREF

AMÉNAGEMENT 3 millions d’euros d’investissement Le Gounefay ouvrira ses portes dans un an

Bisontine Céline Boyer, à découvrir à la chapelle des Annonciades de Pontarlier, samedi 4 et dimanche 5 décembre. Entrée libre. Céline Boyer a photographié des mains, tendues vers le haut, doigts serrés ou écartés. Dans chaque paume, une carte en couleur se superpose aux lignes de la main, la carte d’un pays, la carte d’un voyage, la trace d’une fuite, d’un déracinement, d’un exil… Ski La C.C.L. lance sa nouvelle gamme de pass locaux pour le ski nordique, valables sur l’ensemble de ses sites (120 km de pistes). Pass adulte (plus de 25 ans) : 30 euros, pass jeune : 15 euros, et pass enfant : 8 euros. Rens. 03 81 39 40 02. Illuminations La ville de Pontarlier organise un grand concours d’illuminations et de décorations de Noël à destination des particuliers et des commerçants. Inscriptions sur le site www.ville-pontarlier.fr ou à retirer en mairie.

Planté à 1 200 mètres d’altitude sur le Larmont, le site touristique du Gounefay est en cours de construction. Avec son restaurant de 60 places et sa salle hors sac, cette structure sera un lieu d’accueil pour tous ceux qui se baladent sur le massif.

l’élue qui lui a été remise en 2008. Elle s’est attelée à cette tâche qui se concré- tise aujourd’hui. “Nous voulons créer une nouvelle dynamique sur le Larmont” dit-elle. Le Gounefay ne devrait pas être qu’un point de chute pour les randonneurs, les skieurs, les vététistes et autres ama- teurs de balades en raquettes. L’objectif est bien que l’adresse soit fréquentée par des personnes qui veulent seule- ment se restaurer tout en profitant d’un panorama d’exception.

La C.C.L. va lancer les appels d’offres pour trouver un restaurateur qui fera vivre le lieu toute l’année. Elle va mettre en place une concession d’occupation domaniale. “Le principe est que l’opération soit équilibrée tant pour l’exploitant que pour la collectivité” précise Nathalie Bertin. La communauté de communes du Lar- mont investit 3 millions d’euros dans cette opération qui est subventionnée à 50 %. T.C.

L es travaux de construction du site touristique du Gounefay ont débuté comme prévu début novembre. La neige va pertur- ber le déroulement du chantier mais pas au point de modifier le calendrier de l’opération. L’objectif d’ouvrir ce com- plexe au public en décembre 2011 est inchangé. Dans un an donc, le Goune- fay accueillera ses premiers visiteurs. Le bâtiment contemporain, haute qua- lité environnementale de 900 m 2 qui est en cours de réalisation abritera un res-

tourisme qui porte ce projet. Installer une structure pérenne à 1 200m d’altitude, au départ des pistes de ski, faisait partie de la feuille de route de

taurant de soixante cou- verts doté d’une vaste ter- rasse exposée plein sud, une boutique, une salle de séminaire, un garage pour les dameurs, un pos- te de lavage des V.T.T., une salle hors sac pour les randonneurs et des toilettes évidemment. On pourra même y louer du matériel de ski. À l’extérieur, un jardin d’enfants sera aménagé, ainsi qu’une piste de luge et un départ pour les para- pentes. “Notre ambition est de faire un complexe d’accueil quatre saisons” rappelle Nathalie Bertin, vice-présidente de la com- munauté de communes du Larmont en charge du

“Une nouvelle dynamique sur le Larmont.”

Le bâtiment contemporain n’est pas du goût de tout le monde. Néanmoins, des matériaux comme la pierre et le tavaillon sont utilisés dans la construction.

État-civil de novembre 2010

DÉCÈS 22/10/10–Jean-NoëlJACQUOT,71ans,employé municipal retraité, domicilié à Les Etraches – Pontarlier (Doubs) ; époux de Brigitte BENAS- SI 24/10/10 – Anne Marie MAGNENET, 94 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Alexis CRETIN 25/10/10 – Michel MOUROT, 74 ans, retraité, domicilié à Nods (Doubs), 13, Grande rue 26/10/10 – Joseph JEANNIER, 69 ans, retrai- té, domicilié à la Chaux (doubs), ép. de Michè- le BEZ 29/10/10 – Fernande GIRARDET, 98 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean MEHL 01/11/10 – Madeleine GLORIOD, 76 ans, retrai- tée, domiciliées à Les Fourgs (Doubs), épouse de Michel MAIRE-SEBILLE 29/10/10 – Michel BOISSON, 66 ans, retraité, domicilié à MAICHE (Doubs) 03/11/10 – Raymond TOSI, 84 ans, retraité, domicilié à Bians-les-Usiers (Doubs), époux de Jeannine BOUVET 05/11/10 – Hubert NOËL, 71 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Libera ILLI- CETO 07/11/10 – Pierrette MICHEL-AMADRY, 69 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/11/10 – Jean-Pierre PARRENIN, 66 ans, retraité, domicilié à Villers-le-Lac (Doubs), céli- bataire. 09/11/10 – Gisèle HENRIET, 55 ans, secrétai- re, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 10/11/10 – Léon CHOULET, 75 ans, retraité, domicilié à Le Russey (Doubs), époux de Deni- se PRIEUR. 12/11/10 – Madeleine VIONNET, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Saint-Point-Lac (Doubs), veu- ve de Emile LABBÉ. 16/11/10 – Gilbert CUINET, 75 ans, retraité, domicilié à Sarrageois (Doubs), époux de Anne- Marie VUILLAUME.

14/11/10 – Noélia de Jérôme REGAZZACCI STEPHANOPOLI, responsable adjoint d'atelier et de Caroline TRAPET, vendeuse. 14/11/10 – Louane de Olivier DREZET, menui- sier et de Elodie LETONDAL, secrétaire. 14/11/10 – Louise de Hervé VALLE, paysagis- te et de Sophie BARON, psychologue. 14/11/10 – Cléo de Jocelyn MONNOT, artisan et de Sandra TRICAUD, sans profession. 15/11/10 – Loane de David WARLET, artisan et de Sonia ROGEBOZ, secrétaire comptable. 15/11/10 – Lou de Denis TAILLARD, horloger et de Angélique DOUIN, agent immobilier. 15/11/10 – Melda de Osman TOPBAS, employé de scierie et de Hacer ÇINAR, agent de pro- duction. 16/11/10 – Josué de Michaël MARTIN, agent de sécurité et de Déborah ASFAHAN, éduca- trice. 16/11/10 – Huseyin de Silleyman SARIKAYA, opérateur et de Nevin OZKAYA, opératrice. 16/11/10 – Abdeljabbar de Rachid SAOUDI, intérimaire des Travaux Publics et de Stépha- nie MASNADA, sans profession. 16/11/10 – Alix de Eric POCHARD, responsable maintenance et de Mélanie MATHEZ, assistante administrative. 18/11/10 – Joséphine de Franck GUINCHARD, employé communal et de Florine POURCHET, infirmière. 19/11/10 – Lilian de Eric SOARES, cadre com- mercial et de Julie ARBEY, sans profession. 18/11/10 – Lilian de Thiébaut LÉVÈQUE, cuisi- nier et de Sonia ROGER, gestionnaire de stock. 30/10/10 – Morade ANBAR, sans profession et Laura MICHELIN, sans profession 30/10/10 – Ali HACID, gestionnaire logistique et Besma ELBOUSSAIDI, couturière 30/10/10 – Meihidi-Essam SOLTANE, dessina- teur industriel et Sabrina MOHAMED-SEGHIR, assistante maternelle MARIAGES

07/11/10 – Léa de Mickaël MELIN, paysagiste et de Manon BARBE, manipulatrice en radio- graphie. 07/11/10 – Kelenn de Christophe LE GUILLOU, vendeur et de Mélannie LANSEAUME, sans pro- fession. 07/11/10 – Léonie de Laurent BLONDEAU-COU- LET, électricien et de Mathilde BLANLOEIL, sans profession. 08/11/10 – Louis de Jean-Marie TRIMAILLE, mécanicien et de Emilie PERROT, sans pro- fession. 08/11/10 – Deniz de Mehmet ÖZER, électricien et de Ayse ÖZBAKIR, sans profession. 08/11/10 – Camille de Vivien JOLY, chef d'équipe et de Audrey GREINER, aide-soignante. 09/11/10 – Mao de Anthony MASSON, ouvrier en bâtiment et de Clémence BERTHOUD, employée en horlogerie. 09/11/10 – Charly de Sébastien CROFF, bou- langer pâtissier et de Emilie BOURGEOIS, adjoint administratif. 09/11/10 – Alban de Sébastien PIGANIOL, agent Société Nationale des Chemins de Fer et de Delphine DUVAL, professeur des écoles. 10/11/10 – Victoria de Xavier CHABOD, opé- rateur sur machine numérique et de Lise ANNI- CHINI, responsable production. 10/11/10 – Nino de Franck PARIENTE, méca- nicien et de Céline GUERRESCHI, comptable. 11/11/10 – Lorenza de Christophe FURSTOS, gendarme et de Stéphanie VANDAËLE, sans profession. 11/11/10 – Maël de Jérôme DREZET, infirmier et de Alexandra SIRON, infirmière. 10/11/10 – Bella de Fatmir KRASNICI, chef d'équipe et de Time BINAKAJ, sans profession. 11/11/10 – Louis de Jean-Christophe CORBET, commercial et de Hélène SOICHEZ, employée de banque. 12/11/10 – Maud de Dani ROYER, chef de pro- duit et de Mylène SANGUINEDE, professeur des écoles. 13/11/10 – Charlotte de Sylvain PRUDHON, ingénieur informaticien et de Ivy CARAS, sans profession.

01/11/10 – Gabriella de Guillaume TIMMER- MAN, caissier et de Julia DANGLOT, pharma- cienne 01/11/10 – Lucie de Claude LETOUBLON, res- taurateur et de Cécile LANCRENON, employée de commerce 02/11/10 – Nathan de Michaël BROD, chauffa- gistesanitaireetdeStéphanieSCHILTZ,employée de restauration 02/11/10 – Timothée de Yvan BONNEVILLE, agenceur et de Gaëlle ROATTINO, agent de développement touristique 02/11/10 – Ninon de Pascal JACQUOT, ouvrier soudeur et de Mireille MYOTTE-DUQUET, agent d'expédition 03/11/10 – Hugo de Romain BOLLE-REDDAT, ingénieur médical et de Émilie BRETON, super- viseur qualité 03/11/10 – Sacha de Nicolas FOULAZ, techni- cien de production et de Fabienne VAUCHY, technicienne méthode 04/11/10 – Luc de Christophe PERNY, agricul- teur et de Marjorie DOUARD, vendeuse 04/11/10 – Judith de Vincent CHOPARD, ven- deur audio-vidéo et de Marie-France BAUD, infirmière 04/11/10 – Ethan de Philippe QUELLET, chauf- feur poids-lourds et de Sarah WIELAND, aide soignante 05/11/10 – Maël de Sylvain TASSON, électri- cien et de Émilie POT, auxiliaire de puéricultu- re 05/11/10 – Juline de Arnaud SCHNEITER, gara- giste et de Léonie MOUILLESEAUX, secrétai- re 05/11/10 – Jade de Nicolas LOISEAU, manu- tentionnaire et de Emilie BOURQUE, sans pro- fession. 06/11/10 – Estéban de Stéphane BOILLOT, assureur et de Caroline MARTINA, infirmière à domicile. 06/11/10 – Alice de Gaëtan CAILLAULT, livreur et de Aline PONTIER, vendeuse.

NAISSANCES

26/10/10 – Louise de Pierre VETTER, gérant d'entreprise et de Anaïs CUENOT, documen- taliste 26/10/10 – Louis de David DROZ-VINCENT, cuisinier et de Aurélie MARMIER, comptable 27/10/10 – Félicia de Cécilia SALVI, sans pro- fession 27/10/10 – Alexia de Alexandre VILLATTE, élec- tricien et de Mélodie LANQUETIN, sans pro- fession 27/10/10 – Ambroise de Rémi JOBARD, viti- culteur et de Frédérique CHABLOZ, secrétaire 26/10/10 – Yanis de Sophie DROZ-BARTHO- LET, Etudiante 27/10/10 – Augustin de David VEILLET, pisteur secouriste paysagiste et de Anaïs TUPIN, assis- tante maternelle 27/10/10 – Maëlys de David GONCALVES, chef de rayon et de Audrey MOUQUIN, responsable de rayon 27/10/10 – Lana de Julien CHABERT, employé de banque et de Justine ARNAUD, sage-fem- me 28/10/10 – Charles de Fabrice LECOMTE, tech- nicien de maintenance et de Aurélie BRUTILLOT, auxiliaire de vie 28/10/10 – Côme de Sylvain JOUAN, menui- sier et de Ludivine HUMBERT, aide soignante 28/10/10 – Muhammed de Bekir ALTINER, maçon et de Filiz KARABAG, aide ménagère 29/10/10 – Léonie de Sébastien FRANÇOIS, ouvrier en fromagerie et de Adélaïde DEFRAS- NE, chauffeur de taxis 30/10/10 – Vicky de Benoît ROBBE, respon- sable logistique et de Karine HUTINET, employée de fabrication 30/10/10 – Keyan de Coskun HAYRET, product manager et de Arzu CELEBI, ouvrière 01/11/10 – Enes de Adnan HAJDARI, régleur et de Zepë SALIHU, femme de ménage 01/11/10 – Virgile de Emmanuel ROCHE, arti- san charpentier et de Christine CHALEIL, sans profession

21/10/10 – Jeanne de Thierry DROMARD, huis- sier de justice et de Hélène ROTA, assistante dentaire 21/10/10 – Nilo et Lucia de Jean CASELLA GONZALEZ , mécanicien et de Sandra PETERS, assistante commerciale 22/10/10 – Hugo de Bernard FAYARD, assis- tant aux expertises et Perrine GAEL, sans pro- fession 22/10/10 – Albin de Jean-Michel GUIGNARD, agriculteur et de Karine BRAGARD, infirmière 22/10/10 – Valentin de Pierre MARTINEZ, sans profession et de Aurélie THEVENIN, sans pro- fession 22/10/10 – Julia de Laurent MAIRE, conduc- teur d'engins et de Bénédicte HUGUENOTTE, sans profession 23/10/10 – Pauline de Franck TOURNIER, agri- culteur et de Gaëlle LAISSUE, infirmière 23/10/10 – Théo de Matthieu RICHARD, ingé- nieur et de Sandrine COSTE, Professeur des écoles 23/10/10 – Fanny de Olivier ROUSSELET, agri- culteur et de Céline JEANNIN, conseillère com- merciale 23/10/10 – Noémie de Gérald BOUVERET, chauf- feur poids lourds et de Eugénie TABALLET, agent de service 25/10/10 – Nikita de Hervé FRELIN, mécani- cien et de Alexandra POUX, horlogère 24/10/10 – Rémy de Sébastien CAISEY, employé de commerce et de Angélique CASTELLETTI, infirmière 25/10/10 – Lisandro de Thomas SALES-PEDRO- LA, agent de fabrication et de Nadège LELEUX, sans profession 25/10/10 – Jules de Thibaud MARGUET, infir- mier frontalier et de Clélie MERCET, infirmière frontalière 26/10/10 – Wendy de Nadège ROUSSELOT, employée commerciale

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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CONSEIL RÉGIONAL Un nouveau virage La présidente du groupe d’opposition quitte l’U.M.P. Après la défection d’Alain Joyandet, la nouvelle présidente du groupe U.M.P. au Conseil régional, Sylvie Vermeillet, décide de quitter l’U.M.P. Selon elle, les partis ont perdu leur légitimité. Sur la même ligne que Patrick Genre ?

Malgré les soubresauts de la droite régionale, Patrick Genre l’affirme : “Je ne regrette rien.” (photo archive L.P.P.).

D epuis le début de l’été, elle réfléchit, elle lit, analyse, retourne ses convictions dans tous les sens, replonge dans l’histoire de la démocratie à la lumière d’auteurs lumineux comme Toc- queville, tente de trouver une explication à la désaffection croissante des électeurs. La défai- te aux régionales de mars der- nier a eu ce mérite pour elle : l’amener à se poser des ques- tions. “On n’apprend rien d’une victoire et c’est justement dans la défaite qu’on doit être amené à se poser les bonnes questions” justifie la Jurassienne Sylvie Vermeillet. On la sent même quelque part soulagée par la décision qu’elle vient de prendre de ne pas renouveler son adhé- sion à l’U.M.P. “Je me suis aper- çu que de plus en plus le parti était considéré comme aux États- Unis, c’est-à-dire comme une machine à gagner les élections alors que l’objectif même d’un parti est d’être à mon sens un

lieu de débat. Il n’en est rien” constate-t-elle pour justifier sa décision. Pour autant, elle n’est fâchée avec aucun de ses col- lègues de l’U.M.P. à la Région. Ces derniers mois, Sylvie Ver- meillet a décortiqué tous les chiffres de l’abstention aux élec- tions pour en arriver à ce “dou- loureux constat” : 77,9 % de par- ticipation aux élections régionales de 1986, 68,6 % six

86 820 électeurs (au taux de par- ticipation de 2004)” calcule l’élue jurassienne. Pire : à l’heure où les inscriptions sur les listes électorales sont ouvertes, de moins enmoins de citoyens pren- nent la peine de remplir cette formalité. “L’abstention est donc pire que ce qu’on dit car les gens ne veulent même plus s’inscrire sur les listes !” Toujours avec sa calculette - elle est comptable de formation - Sylvie Vermeillet a additionné les voix U.M.P. et P.S. aux dernières régionales en Franche-Comté. Les deux par- tis majoritaires totalisent à eux deux à peine 33 % de la popu- lation, “ce qui interroge vrai- ment sur la capacité des partis actuels àmobiliser, voire sur leur fonction” dit-elle. Alors pour être totalement libre, elle décide de quitter le parti qu’elle avait intégré en 2001. Libre pour se consacrer pleine- ment, au-delà des partis, à sa mission de présidente de l’association des maires du Jura

qu’elle assume depuis 2006. Car pour elle, “les communes sont l’incarnation de la démocratie. On a beau décentraliser, les citoyens ne voient pas la diffé- rence. Un des grands ratés de la décentralisation, qui est une bonne chose, c’est qu’on n’a jamais permis aux gens de s’approprier les nouvelles collectivités. C’est pourquoi il faut reprendre le tra- vail de fond sur la base des com- munes. Les maires ont un gros travail de pédagogie, je souhai- te m’y consacrer à fond. Je veux montrer l’exemple” ajoute cette partisane du mandat unique qui pourtant, sera peut-être can- didate aux prochaines sénato- riales dans le Jura…

Alors quel avenir pour le grou- pe d’opposition à la Région ? Le départ précipité d’Alain Joyan- det avait déjà jeté le trouble au sein de la droite régionale. Si Sylvie Vermeillet doit quitter la tête du groupe d’opposition à la Région, c’est un nouveau coup dur pour l’U.M.P. De son côté, Patrick Genre ne verrait “aucun inconvénient à ce qu’elle reste présidente du groupe, même si elle ne fait plus partie de l’U.M.P.” commente celui qui justement a toujours vu l’action possible en dehors de tout parti. Le maire de Pontarlier s’était lancé dans la bataille des régio- nales dans l’espoir de reprendre la majorité aux côtés d’Alain

Joyandet. Après l’échec de la droite en mars, la démission d’Alain Joyandet et le départ de Sylvie Vermeillet de l’U.M.P., on pourrait supposer que Patrick Genre regrette de s’être lancé dans la course aux régionales. L’intéressé se défend : “Je n’ai jamais eu l’habitude de renon- cer. Je me suis engagé pour le mandat, j’irai jusqu’au bout. Je vais me battre sur tous les dos- siers. Je me poserai la question en 2014” commente le conseiller régional qui conclut à l’attention des esprits chagrins : “Je ne regrette pas de m’être engagé à la Région.” J.-F.H.

ans plus tard, même score en 2004 et nouvel- le chute en 2010 pour atteindre à peine 57,95%. “Alors qu’entre 2004 et 2010, le nombre d’inscrits aug- mente de 26 981 en Franche- Comté et le nombre de votants de 67 775. Soit une évaporation de

Quel avenir pour le groupe d’opposition à la Région ?

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