La Presse Pontissalienne 134 - Décembre 2010

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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SPORT

Discret et efficace Claude Thiébert, heureux comme un poisson dans l’eau Après 32 ans à la tête du Club Nautique Pontissalien, ce conseiller municipal qui boucle son quatrième mandat a largement contribué au développement de son club et par ricochet au sport pontissalien. Confidences.

L a Presse Pontissalienne : Les mentalités ont dû évoluer en 32 ans ? Claude Thiébert : Effectivement. Les enfants d’aujourd’hui vivent à l’époque du zapping. Ils pas- sent d’un loisir, d’un sport à l’autre comme on change de chaînes de télé. À partir du moment où ils paient une coti- sation, les parents estiment qu’on leur doit en tant que club un vrai “service public”. Je géné- ralise bien entendu. Avant, ils étaient moins exigeants et par- ticipaient davantage aux acti- vités. Faute d’avoir assez de bénévoles, le C.N.P. a abandon- né plusieurs manifestations com- me la Traversée du lac ou les 24 heures de natation. L.P.P. : L’effectif du club est-il aussi sur le déclin ? C.T. : Assez paradoxalement, c’est le contraire qui se produit. L’effectif est même en constan- te progression. 17 000 jeunes sont passés au C.N.P. en 32 ans.

du plongeon. 250 enfants vien- nent à l’école de natation. Les cours d’aquagym attirent 200 filles. On refuse du monde fau- te d’avoir assez de places dans la piscine. L’encadrement est assuré par une cinquantaine de moniteurs dont deux salariés. Dernier chiffre, lamoyenne d’âge avoisine 26 ans. L.P.P. : Les résultats suivent sur le plan sportif ? C.T. : Pas vraiment. Le club comp- te une centaine de compétiteurs en moyenne. On est générale- ment assez bons chez les jeunes qui ont de plus en plus tendance à décrocher de la compétition en arrivant au lycée. Il faut aus- si dire qu’en natation, on amain- tenant des calendriers déme- surés. C’est parfois décourageant et ça finit par lasser les béné- voles. J’allais oublier de vous parler des équipes féminines en ballet nautique qui figurent par- mi les meilleures de l’est du pays.

On tourne avec un effectif moyen de 800 membres depuis 2000. Cette année, on est presque 1 000 membres, dont 350 viennent de l’extérieur de Pontarlier. L.P.P. : Est-ce la répercussion du dyna- misme de la natation française ? C.T. : On a ressenti l’effet. C’est indéniable. On a aussi la chan- ce d’avoir un club bien organi- sé avec beaucoup de monde, et qui a toujours été précurseur dans sa discipline. L.P.P. : Pouvez-vous illustrer le pro- pos ? C.T. : Le C.N.P. a été le premier club de natation informatisé en Franche-Comté. C’est le pre- mier à avoir embauché des sala- riés, à ouvrir une section ballet nautique ou encore à organiser des traversées du lac. L.P.P. : Est-ce le plus gros club pon- tissalien ? C.T. : Oui. On couvre toutes les disciplines de nage à l’exception

Sans forcément chercher à faire la une des médias, Claude Thiébert se retrouve à la tête du plus gros club sportif de la ville. Le C.N.P. frise le millier d’adhérents.

êtes en sait-il plus sur le projet de complexe aquatique ? C.T. : Non car il s’agit d’un pro- jet intercommunal et je ne suis pas élu communautaire. À mon sens, il serait risqué de trop agrandir la piscine couverte. Cela entraînerait l’augmentation rapide et importante des coûts de fonctionnement. J’ai parti- cipé à la gestion de la piscine des Forges pendant 20 ans. L’intérêt d’une piscine de plein air me semble plus que mitigé vu les conditions climatiques.

longévité sportive et politique… C.T. : C’est vrai. Je participe aux échanges avec le club de nata- tion de Villingen depuis 45 ans. J’ai été conseiller municipal avec trois maires différents : Roland Vuillaume, André Cuinet et Patrick Genre. L.P.P. : C’est une façon d’être en pha- se avec la vie locale ? C.T. : Tout à fait. Je suis aussi au Conseil pour les échanges avec les autres élus et pour me tenir informé de l’évolution de Pon- tarlier. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Et côté ambiance ? C.T. : C’est pas mal. J’ai la chan- ce de pouvoir m’appuyer sur un comité très fidèle. On travaille ensemble depuis une bonne ving- taine d’années. Ça crée des liens et c’est aussi une source de moti- vation pour rester aux com- mandes du club, faute de can- didats. Il faut dire qu’il règne un vrai esprit de club au sein du C.N.P.

L.P.P. :Vous évoquiez une pis- cine parfois trop petite. Le conseiller municipal que vous

L.P.P. : Vous faites preuve d’une belle

Noël Petit Papa u n e v i l l e e n f ê t e e t e n l u m i è r e

DOUBS

La société de promotion Goursoll’Immo développe le concept d’éco-quartier dans un nouveau lotissement à Doubs, en partenariat avec l’agence d’architecture Guy Cretin. Confort et économies d’énergie Un projet d’éco-quartier à Doubs

U n ensemble de villas cubiques aux toits plats, aux couleurs chaudes. Ça tranche du traditionnel. Au niveau du style, le projet mériterait presque le prix de l’innovation architecturale. “On a toujours eu le souci de se démarquer” , confirme Guy Cretin qui pour le coup ne manque pas d’audace. La notion d’éco-quartier ne repo- se sur aucun cahier des charges ou règles urbanis- tiques et techniques. C’est un concept dans l’air du temps, accrocheur et plutôt porteur en termes de communication. Comme d’autres, Patrick Goursolle et Guy Cretin s’en emparent pour caractériser ce futur de lotissement dont les huit pavillons répondent aux normes B.B.C. “B.B.C.

labellisé” , ajoute le promo- teur. Chacune des villas béné- ficiera d’une isolation ren- forcée dont les performantes dépassent de 40 % les préco- nisations de la R.T. 2005 (RéglementationThermique). “On aura 40 cm d’isolation au plafond, 16 cm en parois extérieures et 10 cm au sol” , décrit rapidement Guy Cre- tin. De la performance aussi au niveau des ouvertures avec des vitrages à très faible émis- sivité. Le volet “écolo” se tra- duit par un panneau solaire installé en toiture qui servi- ra à la production d’eau chau- de sanitaire. Une chaudière à gaz basse température ali- mentera l’installation de chauffage au sol. Les huit maisons sont iden-

tiques. Elles font entre 100 et 110 m 2 habitables répartis sur deux niveaux. Toutes ces constructions sont également aux normes de l’accessibilité pour les personnes handica- pées. La seule différence rési- de dans la taille des jardins situés à l’arrière et dont la surface varie de 3 à 5 ares. “On tenait vraiment à tra- vailler dans le souci de l’isolation. Il ne suffit pas de la dire, encore faut-il l’appliquer” , sourit Patrick Goursolle. Livraison du lotis- sement prévue au second semestre 2011. Prix du pavillon : entre 280 000 et 300 000 euros. Les économies d’énergie, ce n’est pas forcé- ment économique à l 'achat.

Marché de Noël PLACE DE LA RÉVOLUTION 27 novembre 24 décembre Marché de Nouvel an PLACE DE LA RÉVOLUTION 26 décembre 31 décembre Marché de Noël des métiers d’art PLACE PASTEUR 3 décembre 30 décembre au cœur du centre historique

Noël d’ici et d’ailleurs PLACE GRANVELLE 3 décembre 24 décembre Marché de Noël solidaire SQUARE SAINT-AMOUR 8 décembre 19 décembre Zone Art version Noël SQUARE SAINT-AMOUR 20 décembre 31 décembre

F.C.

Communication de l’Office du Commerce et de l’Artisanat de Besançon

Le premier éco-quartier du Haut-Doubs se distingue par un aspect très contemporain sur le plan architectural (esquisses G. Cretin).

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