La Presse Pontissalienne 134 - Décembre 2010

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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CENTRE-VILLE Animations de Noël Les commerçants sortent le grand jeu René Émilli, l’adjoint à la culture, revient sur les projets et la politique culturelle de la Ville, sans oublier le château de Joux, un dossier qu’il gère au sein de la C.C.L.

S ylvie Dabère, la présiden- te de l’association Com- merce Pontarlier Centre, est sur le pont. Comme chaque année, au moment de Noël elle se démène avec ses acolytes pour mettre l’accent sur l’animation commerciale au centre-ville. Des sapins accrochés à la devantu- re des magasins, des enseignes ouvertes les deux dimanches avant Noël (les 13 et 19 décembre), une nocturne le 18 décembre, une quinzaine com- merciale avec à la clé 10 490 euros de bons d’achats à gagner et à faire valoir jus- qu’au 24 décembre dans les com- merces participants, “ces ani- mations sont une manière de remercier nos clients qui nous font confiance toute l’année” explique Sylvie Dabère. Ce dynamisme “qui ne s’obtient pas sans efforts” sert aussi la notoriété des commerces du centre-ville qui ont des argu- ments à faire valoir pour se démarquer des zones d’activité périphériques. Une de leurs

meilleures cartes est la diver- sité née d’un équilibre entre franchises et commerces indé- pendants. “C’est le moyen de res- ter attractif. Nous avons besoin des franchises qui sont des loco- motives pour le centre-ville com- me nous avons besoin des com- merces indépendants qui en font la richesse. Nous n’avons pas le droit de réduire aujourd’hui notre offre commerciale” estime la présidente de l’association qui compte 113 adhérents. Le nouveau sens de circulation adopté par la municipalité

Sylvie Dabère, présidente de l’association Commerce Pontarlier Centre qui réunit 113 adhérents.

devrait profiter au commerce puisqu’il facili- te l’entrée en vil- le de la clientè- le frontalière qui, selon une récente étude, pèse pour envi- ron 30 % dans le chiffre d’affaires des enseignes du cœur de Pon- tarlier. “Il faut

“Le centre- ville est beaucoup plus émotionnel.”

de fin d’année. Les clients n’auraient pas le même com- portement suivant qu’ils consom- ment ici ou en zone. “Le centre- ville est beaucoup plus émotionnel. On vient là pour prendre le temps. Un client va dans les magasins situés en zone commerciale plus pour répondre à un besoin plus immédiat.”

Néanmoins, Sylvie Dabère ne veut pas situer le débat au niveau d’une concurrence centre- ville-zone commerciale, le second malmenant le premier. Ces deux périmètres ont chacun des atouts, à eux de savoir au mieux les valoriser pour finalement se développer de manière complé- mentaire. La commerçante est

consciente par exemple que l’arrivée de Décathlon va prendre des parts de marché à des com- merces déjà en place, “mais il faut essayer de vivre cela com- me une attractivité pour la vil- le. Cela répond à une demande de la clientèle et nous ne pou- vons pas aller contre.” T.C.

pouvoir irriguer aumieux toutes les rues du centre-ville pour garantir le fonctionnement du commerce. C’est un peu comme une grande surface dans laquel- le on fait passer les clients dans tous les rayons” rappelle Sylvie Dabère. Le centre-ville, c’est aussi une ambiance, plus mar- quée encore en période de fêtes

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