La Presse Pontissalienne 134 - Décembre 2010

VALDAHON - VERCEL 28

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

VALDAHON

Nouvelle zone commerciale Plus de la moitié des terrains déjà réservés

Les travaux d’aménagement de la nouvelle zone commerciale de Valdahon ont commencé. Outre un agent automobile et une auto-école, un restaurant et une enseigne de motos sont attendus.

François Chays et Dominique Mainier de la société D.M.F.C., accompagnés de Noël Perrot, pre- mier adjoint, en visite sur la zone d’activité.

A près Super U et Leclerc, un troisième pôle com- mercial émerge à Val- dahon route de Besan- çon. Il s’agit d’une zone d’activité de 7 hectares qui aura une double vocation, à la fois com- merciale et artisanale. Ce péri- mètre a donc été scindé en deux parties, dont une de 3 hectares dédiée au commerce, qui est en cours d’aménagement. “Plus de la moitié des terrains sont déjà réservés” explique Dominique Mainier, le promoteur qui amé- nage ce premier espace foncier en association avec François

Chays. Les deux hommes sont partenaires dans la société D.M.F.C. Parmi les enseignes qui vont s’implanter au bord de la rou- te de Besançon, il y a le garage Renault-Bandelier de Valdahon qui vient d’engager la construc- tion de son bâtiment. “Nous attendons également l’auto-éco- le Personeni qui devrait amé- nager une piste de conduite, un vendeur de motos, et un restau- rant. Il y aura aussi un bâti- ment qui abritera trois cellules commerciales de 300 m 2 chacu- ne” poursuit Dominique Mai- nier. Dans le cadre de cette opé- ration immobilière, il initie en plus un projet de création d’une maison de l’artisanat. Elle réuni- rait sous un même toit les corps demétier qui interviennent dans la construction d’une maison individuelle. “Les gens qui ont un projet de construction trou- veraient là tous les interlocu- teurs pour le mener à bien.” Dans la continuité de cette zone commerciale se trouvera la futu- re zone artisanale d’une super- ficie de 4 hectares. Elle fera le lien avec la zone d’activité des Banardes qui est aujourd’hui à saturation. C’est la municipa- lité de Valdahon qui se charge de promouvoir cette future zone dont la commercialisation débu- tera lorsque toutes les parcelles proposées dans la première pha- se du projet auront été vendues par la société D.M.F.C. En atten- dant, la collectivité va procéder à la viabilisation du terrain. “Nous espérons que ces travaux pourront démarrer en ce début décembre” annonce Noël Per- rot, premier adjoint. La pose

des réseaux obli- ge d’ailleurs la municipalité à amputer l’extrémité du ter- rain de moto- cross. Cette nouvelle zone d’activité de 7 hectares est remarquable à double titre.Tout d’abord elle conforteValdahon dans son statut de bourg-centre à l’attractivité grandissante. D’un côté l’offre commerciale s’étoffe en entrée de ville, et de l’autre la collec-

Travaux possibles ce mois-ci.

tivité se donne la possibilité d’accueillir de nouvelles entre- prises artisanales ou indus- trielles en se constituant une réserve foncière pour assurer le développement économique de la commune. Le second aspect de cette zone est qu’elle est le résultat d’un partenariat public-privé rendu possible dans le cadre d’un P.U.P. (projet urbain partenarial). Il permet la mutualisation des financements (62 % du coût de la viabilisation du foncier sont supportés par le promoteur pri- vé). “Si les 3 hectares sont insuf- fisants pour répondre à la demande commerciale, la muni- cipalité est prête à céder du ter- rain de la future zone artisa- nale précise Noël Perrot. L’idée est surtout de réussir ce projet.” T.C.

GENDARMERIE Le groupe cynophile à Valdahon Cinq gendarmes ont du flair Athos, Astral, Clip, Chuky et Hudson, des gendarmes qui ont du chien. Depuis Valdahon, leur nouveau chenil, ils interviennent avec leur maître sur des affaires allant de la drogue au crime, en passant par la défense.

I ls n’ont pas de képi, pas de galons, mais sont des gendarmes d’exception capables de trouver dans le moindre recoin d’une habita- tion quelques grammes d’héroïne, des billets de banque, des personnes per- dues, voire des armes et bientôt détec- ter des produits accélérateurs d’incendie en quelques minutes. Ces nouveaux gendarmes arrivés l’an der- nier àValdahon sont en fait des chiens. Ils sont cinq au total, accompagnés de leurs maîtres, de vrais gendarmes cet- te fois. Depuis un an, Valdahon accueille le groupe d’investigation cynophile de Franche-Comté composé de quatre militaires - tous maîtres-chiens - et un gendarme auxiliaire. Ils inter- viennent sur l’ensemble du territoire régional pour résoudre des enquêtes ou maintenir l’ordre. Chaque “toutou” d’élite a sa spécifici- té. Pour Clip, berger malinois de 8 ans, ou Athos, berger belge de cinq ans, leur technicité est de chercher - et trouver - des stupéfiants, billets de banque. Ils peuvent également être

Le chien Clip est également formé à la défense.

le” confie le gendarme Jean-Marc Polet- te, chef de groupe. Choisi pour sa position géographique au centre de la région et son chenil déjà existant, le site de Valdahon répond aux attentes des militaires qui peuvent travailler avec leur animal à proximité de la nature. Comme leurs maîtres, les canidés ont droit à du repos “même si le travail est pour eux un jeu” confie le militaire. Leur inter- vention s’avère souvent cruciale : der- nièrement, Athos a pu dénicher 100 000 euros cachés dans un tiroir à double fond et 40 grammes d’héroïne. Une fois leur service terminé et la retraite arrivée, la plupart des ani- maux terminent leurs vieux jours avec leurs maîtres ou sont placés dans des familles d’accueil.

utilisés en défense. La force d’Astral - cinq ans - de race Springer est de dénicher des stupé- fiants ou retrouver des personnes égarées ou en cavale. Pour Chucky, berger hollandais de trois ans, son “joujou” est de mettre la truffe sur des armes et muni- tions ainsi que les billets de banque. Enfin, Hud- son - berger allemand - renifle les personnes perdues. Il peut retrou- ver la piste d’un mal- frat ou d’un individu égaré depuis plusieurs heures. “La complicité entre le maître et son chien est fondamenta-

Athos a pu dénicher 100 000 euros.

Le groupe d’investigation cynophile de Franche-Comté est basé à Valdahon.

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