La Presse Pontissalienne 134 - Décembre 2010

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 134 - Décembre 2010

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

D ans notre précédente édition, les commentaires plutôt directs et un brin agacés du président du Conseil général Claude Jeannerot à lʼencontre des riverains et associations qui se sont prononcés dans lʼenquête publique concernant le projet de voie verte, nʼont pas eu lʼheur de plaire à certains. Par- mi eux, François Carry, le président de lʼassociation des propriétaires de mai- de riverains estime que “cette façon de bro- carder et de prétendre que nous sommes atteints de surdité avancée est indigne” du président du Conseil général. François Car- ry se fait plus incisif : “Nous ne sommes candidats à rien, nous ne sommes pas des hommes politiques pour qui “durer et paraître” sont des devises impératives.” Par sa répon- se cinglante au président du Conseil géné- ral, lʼassociation des propriétaires de mai- sons isolées espère “moins de mépris” de la part du porteur de ce projet qui décidé- ment provoque toujours des vagues sur les rives jusque-là paisibles du lac de Saint- Point. Voie verte : la réponse des riverains isolés sons isolées du lac de Saint-Point. Selon lui et contrairement à ce quʼaffirme Clau- de Jeannerot, “quelques jours avant l’enquête d’utilité publique, le projet figu- rant sur Internet était une version depuis longtemps obsolète n’ayant aucun rapport avec celle présentée lors de ladite enquê- te. Il ne faut pas s’étonner dès lors que les habitants du pourtour du lac soient tombés des nues” argumente François Carry. Concer- nant les parkings, M. Carry rappelle que “certains habitants les ont découverts sur leur terrain lors de l’enquête, d’autres voient le leur supprimé et n’ont plus d’accès à leur maison.” De manière générale, lʼassociation

Pontarlier moins cher

que Besançon

S elon lʼassociation “Com- merce G r and Pontar- lier”, faire ses courses à Pontarlier serait en moyenne de 4,51 % moins cher quʼà Besançon. - 5,72 % sur lʼépicerie, - 2,05 % sur les produits frais, - 0,03 % sur les Produits dʼentretien : - 5,22 % La moyenne est de - 4,51 % LES SIX CATÉGORIES DE PRODUITS COMPARÉES : Boissons : - 2,24 % entre Pontarlier et Besançon Conserves : - 0,03 % Épicerie : - 5,72 % Hygiène : - 7,76 %

conserves. Qui dit mieux ? Les pro- duits dʼhygiène avec un prix en moyenne de 6,76 % moins élevé à Pontarlier quʼà Besançon ! En menant une enquête comparative dans quatre hypermarchés de même enseigne, lʼassociation “Commer- ce Grand Pontarlier” bat en brèche certaines idées reçues selon les- quelles il reviendrait plus cher de faire ses courses dans le Haut- Doubs plutôt que dans la capitale comtoise. Menée par Florence Nicod, lʼétude se veut “totalement transparente puisque nous avons comparé des produits communs grâce à leur code-barres” précise

la secrétaire de lʼassociation. Rele- vés dans quatre enseignes, les prix mettent en concurrence des pro- duits de marque ou des produits de distributeur de quantité ou de qua- lité équivalente. Au final, lʼassociation conclut quʼun chariot moyen est moins coûteux ici quʼà Besançon. Idée de départ : cibler les produits susceptibles dʼêtre achetés partout. Pour sʼassurer de la véracité des chiffres avancés et sa bonne foi, lʼassociation a gardé toutes ses notes prouvant au passage par A+ B quʼil est plus économique de faire ses courses à deux pas de chez soi plutôt quʼà 60 km de là.

Le projet de voie verte autout du lac divise toujours.

Les S.D.F. au chaud cet hiver

L’Orade Bijouterie - Joaillerie 63 rue de la République PONTARLIER

D ans le dernier numéro de La Presse Pontissalienne, nous évoquions la précarité dans le Haut-Doubs et les dispositifs mis en place pour venir en aide aux plus démunis. Lʼoccasion de revenir sur les centres dʼaccueil de jour et de nuit de Pontarlier (situés rue Montrieux et bou- levard Pasteur) qui attendent, logent et nourrissent les sans-abri jusquʼau 31 mars. Lʼan dernier, le pire avait été évité grâce à lʼéquipe de veille venue au secours dʼun S.D.F. qui sʼétait endormi dans la neige, avi- né quʼil était. Inquiète de ne pas le voir arri- ver à lʼaccueil de nuit, la cellule avait aus- sitôt sonné lʼalerte puis retrouvé lʼhomme avant quʼil ne soit trop tard. La présence des travailleurs sociaux semble donc indispen- sable. Ainsi, lorsque Pontarlier enfile son grand manteau blanc, la capacité dʼaccueil double avec 17 lits mis à disposition, une

veille mobile composée de deux personnes sillonne les rues de la capitale du Haut Doubs la nuit. Géré par lʼassociation “Travail et vie”, le centre dʼaccueil de jour offre du lundi au dimanche des repas chaud le midi et le soir. Il ouvre à 8 h 15 et ferme à 19 h 45. Un maillage des horaires est prévu puisque lʼaccueil de nuit prend le relais à 20 heures jusquʼà 8 heures du matin. Pour lʼheure, lʼoffre nʼest pas supérieure à la demande : en cas de trop fortes demandes, les per- sonnes peuvent être dirigées dans les centres de Besançon ou Montbéliard via le 115, le numéro du Samu social. Dans les centres, les animaux ne sont pas acceptés tout comme lʼalcool. Cʼest la rai- son pour laquelle encore quelques récalci- trants préfèrent trouver des logements de fortune pour passer la nuit.

L’Orade Raffinement et Elégance pour un Noël NOIR & BLANC

Le numéro d’urgance 115 est plus que jamais de mise, même dans le Haut- Doubs.

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