Journal C'est à dire 218 - Février 2016

Le journal gratuit du Haut-Doubs

22 février 2016 N° 218

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

QUEL AVENIR POUR NOS STATIONS DE MOYENNE MONTAGNE ?

S O M M A I R E

La F.N.A.C. à Morteau ! Alors que Besançon souhaiterait attirer cette enseigne, c’est Morteau que la F.N.A.C. a choisi pour s’installer. Une locomotive commerciale. (page 4) Pas de réfugiés dans le Val. Un collectif de citoyens du Val de Morteau se crée pour l’accueil d’une famille de réfugiés. Mais les élus leur ont opposé un refus. (page 5) Carnaval de Maîche, acte II. Le Carnaval de Maîche revient les 12 et 13 mars pour une édition placée sous le signe du délire. (page 30) Après le drame, les hommages. L’immense émotion suscitée par l’accident de bus de Montflovin n’est pas retombée. La marche blanche du 14 février symbolise l’hommage. (page 32)

(Photo C.C.V.M.)

(Le dossier en pages 19 à 25)

R E T O U R S U R I N F O

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Les Suisses paient la navette, le Doubs refuse

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Accueil C’est une constante humaine, hélas, qui se reproduit depuis toujours dans la grande histoire de l’immigration. En général, les der- niers arrivés s’empressent de fer- mer la porte pour ne pas que d’autres ensuite viennent troubler la quiétude de leur terre d’accueil. Aujourd’hui que l’Europe tente, face à l’urgence, de faire face à un afflux historique de réfugiés poussés par l’horreur de la guerre au Proche- Orient, la France a choisi de prendre sa part. Plutôt timidement, surtout depuis les attentats de novembre dernier, elle tente de gérer cette situation humainement catastro- phique. Sur le territoire, quelques initiatives fleurissent ici ou là, éma- nant de citoyens touchés en plein cœur par ce drame international. Dans le Val de Morteau, un collectif constitué de particuliers et d’associations œuvrant dans le sec- teur humanitaire vient de voir le jour. Portés par le seul élan de leur humanité, ces habitants du Val de Morteau ont suggéré aux huit maires de la communauté de com- munes d’accueillir une famille, une seule, sur le Val. Un même collectif s’était constitué à Mouthe il y a quelques semaines, recevant l’assentiment de tous et des élus de ce secteur. Ici, il semble que le mot accueil n’ait pas le même sens. Si la démarche de ce col- lectif a été bien perçue dans l’ensemble, ses membres ont vite été refroidis par le manque d’ardeur des élus locaux à donner suite à leur requête. Les arguments qu’ils ont opposés étaient sans doute recevables, à l’exception d’un seul : que la population locale était contre cette initiative. Comment en sont- ils sûrs, ont-ils sondé les habitants du Val ?… Non. La question de l’accueil des réfugiés ne se règle pas en effet en un coup de baguet- te magique. Néanmoins, on est en droit de se poser la question, dans ce Haut-Doubs frontalier à l’opulence parfois ostentatoire, engoncés dans nos certitudes, notre petit confort et le rejet inné de l’inconnu, ce qu’il faudrait comme drame plus inten- se encore pour daigner entrouvrir la porte. Les âmes les plus basiques répondront qu’il y a suffisamment de problèmes ici pour qu’on ne doi- ve pas s’en mettre d’autres sur le dos. Les plus naïfs estimeront que l’on peut bien ouvrir nos portes sans contrôle ni limite. Les plus sensés pourront dire que l’on reconnaît une société civilisée à sa capacité à ne rejeter personne. Et surtout pas sur des a priori . Jean-François Hauser est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Février 2016 Crédits photos : C’est à dire, E. Blot, C.C.V.M., B. Devènes, Emmaüs, J.-L. Fernandez. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

sant que la loi N.O.T.R.E. pour- rait faire évoluer les prérogatives au sujet de la desserte de bus dès 2017 et qu’il était dans l’immédiat préférable d'attendre” explique Olivier Baud, chef de service des transports au can- ton. Le Département du Doubs confirme : “Le Département n’a pas répondu favorablement à cet- te demande, compte tenu de la difficulté pour lui de prendre un quelconque engagement en la matière, dans la perspective de la mise en œuvre de la loi N.O.T.R.E. du 7 août 2015 pré- voyant le transfert de la compé- tence transport de voyageurs à la Région Bourgogne-Franche- Comté, à compter du 1 er janvier 2017.” “Carpostal” a donc renoncé à prolonger sa ligne au-delà de la frontière. La commune a été infor- mée de la situation. “Le projet est donc suspendu jusqu'à nouvel avis” ajoute la Suisse. Le Tulb devait effectuer des départs de Villers-le-Lac à 5 h 58 et 6 h 23, toujours gratuitement, et des retours à 16 h 02 et 16 h 41. Du côté de Villers-le-Lac, le maire Dominique Mollier “regrette” ce choix. La commune des Brenets se réjouissait de voir moins de voitures emprunter l’axe. Elle déchante.

E n octobre dernier, le jour- nal C’est à dire annonçait la mise en place d’une navet- te de bus (gratuite) reliant Villers- le-Lac aux Brenets pour le 13 décembre. Or, “Le Tulb” (Trans- port Urbains Les Brenets) qui effectue depuis 2008 neuf allers et retours chaque jour entre le parking des Pargots (côté suis- se) et la gare des Brenets n’a pas franchi la frontière. Le projet de navette est mort-né. Domma- ge, car cette offre était atten- due du côté français et suisse. Elle devait permettre de diminuer le trafic de véhicules et ne coû- tait “que 3 000 euros” au Doubs, l’essentiel étant payé par le voi- sin (160 000 francs). Le service des transports du canton de Neu- châtel confirme l’annulation de ce projet : “Effectivement, le can- ton de Neuchâtel ambitionnait de prolonger à ses frais la ligne actuel- le Carpostal Les Brenets gare- Parking des Pargots jusqu’à Vil- lers-le-Lac, ceci pour proposer une alternative durable aux pen- dulaires en provenance de Fran- ce. Une demande officielle a donc été faite au Conseil départemental responsable de l’offre de bus en vue de l’obtention de l’autorisation nécessaire. Une réponse négative a été émise par le service compétent en préci-

Désia 25 reprend espoir

retrouvé de nouveaux marchés et après une période de travaux dans l’usine, la production doit redémarrer début mars. Le 23 mars, fin de la période d’observation, il faudra qu’on apporte 100 % des garanties au tribunal pour être totalement rassurés. Et nous pourrons enfin avancer à nouveau sereinement” analyse Emmanuel Marguet, le président de Désia 25. Si le plan d’apurement de la dette est vali- dé par le tribunal de commer- ce le 23 mars prochain, Désia 25 sera sauvé. “On n’est pas encore sauvés, mais on a inver- sé la tendance” résume avec prudence Emmanuel Marguet.

L e sort de l’entreprise de déshydratation de fourra- ge dont l’usine de pro- duction est basée à Houtaud vers Pontarlier sera définiti- vement scellé le 23 mars à l’occasion d’un ultime rendez- vous devant le tribunal de com- merce. L’espoir est à nouveau de mise pour la centaine d’actionnaires (essentiellement des exploitants agricoles du Haut-Doubs, dont une bonne partie du Haut-Doubs Horlo- ger) qui gère cette entreprise. Suite à la perte de plusieurs marchés, la trésorerie de Désia

25 avait été mise à mal et le dépôt de bilan n’avait pas pu être évité. Une période d’observation d’un an avait été décidée par le tribunal de commerce. Après un profond remaniement du conseil d’administration de la socié- té, la prochaine assemblée générale de Désia 25 qui a eu lieu le 15 février s’annonçait plus sereine. “Nous ne voyons pas encore tout à fait le bout du tunnel mais la tendance s’est inversée, les choses vont mieux. Les principaux associés ont réin- jecté un peu de fonds, on a

L’usine de granulés vers Pontarlier est en cours de travaux avant une reprise programmée de la produc- tion début mars (photo archive Càd).

Téléthon : le bilan du Saugeais au Val de Morteau

Les Saugets savent mobiliser : plus de 40 000 euros reversés à l’A.F.M.

A près la fête début décembre est venu le temps des comptes. Le Téléthon 2015 restera pour le Haut-Doubs comme une excel- lente cuvée. Notamment dans le Val de Morteau où la manifesta- tion “se termine avec un chèque de 56 800 euros remis à lʼA.F.M.” lors du “Téléthon Merci” qui sʼest déroulé à Villers-le-Lac le 29 jan- vier dernier. Succès comparable dans le Saugeais qui a su mobi- liser ses troupes mieux que jamais

à Bugny et à La Chaux, sous la houlette de Mickaël Jeannier et Stéphane Pourchet. Pas moins de 415 repas ont été servis le ven- dredi soir. “ça a été un Télethon magnifique remarque Mickaël Jeannier. Je tiens à souligner lʼimplication de chaque bénévo- le qui a su donner un réel élan à cette manifestation. En tant que président, je tiens à remercier mon comité de pilotage très jeu- ne qui a su sʼimpliquer du début à la fin.”

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Sous la houlette de Patrice Mollier, le Téléthon organisé à Villers-le-Lac a été un succès populaire et financier.

V A L D E M O R T E A U

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Commerce La F.N.A.C. prépare son

arrivée à Morteau L’installation d’un magasin F.N.A.C. à Morteau est annoncée. La célèbre enseigne doit emménager dans les anciens locaux d’Intermarché. À côté de la F.N.A.C., une autre locomotive commercia- le s’installera également : Intersport.

Sur la gauche, un autre bâtiment commercial sera construit, abritant trois nouvelles enseignes.

locaux Intermarché qui vont subir un lifting complet. L’entrée de la F.N.A.C. se ferait sur le côté, face à Kiabi. “La nouvelle stratégie de la F.N.A.C. n’est pas de tout miser sur les ventes par Internet, au contraire, l’enseigne souhaite se rapprocher de plus en plus de ses clients. Le fait d’avoir choisi Morteau doit être considéré comme une grande fier- té pour cette zone dynamique” note une source proche du dos- sier. Le livre représente une par- tie minoritaire des ventes d’un magasin F.N.A.C., environ 20 %. Pour 30 % environ, c’est le C.D., le D.V.D., les jeux vidéo et les consoles. Et la majorité des

ro 1 mondial de la distribution d’articles de sport ferait donc son grand retour sur le Val de Morteau. Si la C.D.A.C. donne son feu vert et le permis de construire déposé mi-janvier est accordé, l’ouverture de ces deux locomotives du com- merce pourrait être effective “avant la fin de l’année.” Côté créa- tion d’emplois, la F.N.A.C. permettrait l’embauche d’une quin- zaine de salariés, et autant pour Intersport. Un second dossier occupera les élus de la C.D.A.C. le 17 mars avec la création d’un nouveau

ventes, plus de 50 %, est consti- tuée du multimédia : ordina- teurs, tablettes, téléphones, appa- reils photo, produits connectés… L’arrivée de la F.N.A.C. est un nouveau coup d’accélérateur pour le commerce du Val de Morteau.

bâtiment commercial de 1 400 m 2 (qui sera construit à gauche de l’ancienne menui- serie Gaume démolie à l’automne dernier) dans lequel trois enseignes doivent s’installer : Orchestra (vête- ments et accessoires enfants) sur 500 m 2 , Bébé 9 (magasin de puériculture) sur 500 m 2 , et une nouvelle enseigne de chaussures sur 300 m 2 . L’attractivité du Val de Morteau se renforce encore un peu plus. Au total avec ces deux projets imminents, c’est une cinquan- taine de nouveaux emplois qui devraient être créés. J.-F.H.

D eux gros dossiers mor- tuaciens sont aumenu de la prochaine Com- mission départemen- tale d’aménagement commercial (C.D.A.C.) qui se réunira en pré- fecture duDoubs le 17mars pro- chain. Leplus retentissant concer- nera la réhabilitation des anciens locaux d’Intermarché qui abrite- ront, si la C.D.A.C. donne son feu

La clientèle suisse, très friande de l’enseigne F.N.A.C., devrait répondre présente en masse. La F.N.A.C. la plus proche pour les Suisses est située à Lausanne.

Une cinquantaine de nouveaux emplois créés.

vert,à l’installation d’une F.N.A.C. Le magasin multimédia que de nombreuses grandes villes rêve- raient de voir s’installer sur son territoire - Besançonessaiedepuis des années d’attirer la F.N.A.C. - a choisi leVal deMorteaupour son dynamisme commercial.Le maga- sin F.N.A.C. serait aménagé sur 890m 2 , sur la gauche des anciens

À côté de la F.N.A.C., côté droit du bâtiment, c’est un magasin Intersport qui doit s’installer sur près de 2 000 m 2 . Le numé-

La F.N.A.C et Intersport s’installeront dans les locaux réhabilités de l’ancien magasin Intermarché.

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Solidarité Ils sont prêts à

accueillir les réfugiés Un collectif de citoyens du Val de Morteau se crée pour que les élus locaux lèvent leurs réticences à accueillir une famille de réfugiés sur une des com- munes du Val. Difficile de convaincre.

A vec leur bâton de pèle- rin, ils ont fait le tour des popotes. Sensibles à la cruauté de l’actualité internationale et son lot de réfu- giés qui fuient l’horreur, Xavier Faivre-Pierret, Jacques Levain, Marie-Jo Kaczmar, Roland Moy- se, d’autres habitants duVal, des associations locales (Secours catho- lique, C.C.F.D., Restos du cœur, Croix Rouge, retraités citoyens, Emmaüs, cafés-citoyens) et la paroisse de Morteau : tous

la discussion. “Comment trou- ver un logement pour des réfu- giés alors qu’on ne trouve pas de quoi loger nos concitoyens en attente ?” , “Des réfugiés préfè- rent d’autres pays que la Fran- ce, et ceux qui viennent en Fran- ce ne souhaitent pas rester” , “Quels seraient les moyens finan- ciers ? Les 1 000 euros promis par l’État auxquels s’ajoutent les 1 000 euros octroyés par la Région restent bien courts.” : voilà quelques exemples des réponses

Xavier Faivre-Pierret (à droite), Marie-Jo Kaczmar et Roland Moyse plaide pour l’accueil d’une famille de réfugiés.

ensemble, ils viennent de créer le “collectif pour l’accueil de réfugiés dans le Val de Morteau”. Un à un, ils ont rencontré tous les maires de la communauté de com-

que les maires de la com’com leur ont oppo- sées. Pour autant, ces citoyens ne baissent pas bras et continuent leur combat “pour ouvrir des chemins de solidarité

autorités. Malgré ces obstacles et ces blo- cages, le collectif réitère ses pro- positions. “On espère toujours que la communauté de com- munes revienne sur sa position et dise oui quand le moment sera venu et que des familles de réfu- giés seront orientées par la pré- fecture” note Xavier Faivre-Pier- ret. “On reste disponible” opi- ne Jacques Levain. “Ce n’est pas comme si on était une région de France sinistrée par le chôma- ge. On estime que le Val de Mor- teau a les moyens d’accueillir ne serait-ce qu’une famille” enchaî- ne Marie-Jo Kaczmar.

Pour se conforter dans leur idée, les membres du collectif ont contacté des mairies en France qui ont déjà accueilli des réfu- giés. “D’après leurs témoignages, tout se passe très bien, et la pré- sence d’une famille venant d’ailleurs avec une autre cul- ture et une autre religion a été bénéfique et a dynamisé la popu- lation locale” assure le collectif. Ses membres continuent donc inlassablement leur démarche, la main tendue. “Nous souhai- tons seulement que l’opinion sache qu’il y a dans le Val de Morteau des citoyens partants pour l’accueil et

famille tout au long de son pro- cessus d’intégration.” Dans un courrier adressé aux membres de ce nouveau collec- tif, la communauté de communes du Val de Morteau a carrément décliné les propositions émises, s’appuyant sur l’argument selon lequel, d’après les élus locaux, “la population ne le souhaite pas.” Ce collectif n’a fait que prendre les devants car pour l’instant, la préfecture du Doubs n’a aucune famille de réfugiés à placer. Les récents attentats du 13 novembre ont par ailleurs bloqué l’installation de réfugiés sur le territoire français par les

l’accompagnement de réfugiés.” Suite à la réponse négative de la communauté de communes, le collectif reste “à la disposi- tion d’une commune qui pren- drait l’initiative d’accueillir une famille. Notre engagement peut aussi prendre d’autres formes, d’autres objectifs, avec toutes les personnes de bonne volonté tou- chées par la situation des réfu- giés.” Les personnes qui se sen- tent concernées par ce message d solidarité peuvent contacter un membre du collectif au 03 81 67 11 75. J.-F.H.

La réponse négative de la communauté de communes.

munes du Val de Morteau pour tenter de les convaincre d’accueillir ne serait-ce qu’une famille de réfu- giés sur leur territoire. Mais après plusieurs semaines de “prêche”, on ne peut pas dire que ces citoyens aient rencon- tré un franc succès… Si les maires sont sensibles à leur démarche, les réticences et les obstacles arrivent très vite dans

et d’humanité” résument les membres du collectif. “L’idée est simple note Roland Moyse : on demande d’accueillir une famil- le, pas plus, mais que cette famil- le ne soit pas à la charge de la commune qui accepterait de l’accueillir. Il faudrait que toutes les communes soient solidaires et nous, membres du collectif, on se propose d’accompagner cette

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Villers-le-Lac Moins que zéro ! Dans la nuit du 15 au 16 février, trois jeunes de Villers-le-Lac se sont introduits dans la salle des fêtes. Ils ont lacéré des fauteuils et les rideaux de scène. Une plainte a été déposée, l’enquête est bouclée et certains protagonistes ont nettoyé.

12 et 13 mars 2016

etCaveArnoux Ma î c h e M î c h e î c h e Carnaval de

À Villers-le-Lac, c’est l’incompréhension. Mais qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête des jeunes qui ont dégradé la salle des fêtes?Danslanuitdu15au16février, ils se sont introduits dans le bâti- ment où ils ont lacéré quinze fau- teuils. Ilsenontaspergéune tren- taine d’autresavecdusodaet répan- du un peu partout des céréales sur le sol. Les individus ont également taillé les rideauxde scènequ’il fau- dra remplacertoutcommelessièges. “Nous avons porté plainte contre X. Les dégradations sont impor- tantes. Nous sommes en train d’évaluer le montant des dégâts” remarque consterné, Henri Faivre-Pierret, le premier adjoint. “C’est désolant de voir cela” ajou- te-t-il. Des faits que Dominique Mollier, maire de la localité, a qualifiés de “sauvagerie.” L’enquête a été rapidement menée. Les auteurs ont été iden- tifiés. Il s’agit de trois jeunes de la commune, deux mineurs et un majeur. Les petits malins

IllustrationJean-mietCie

Les Fins La cryothérapie arrive dans le Val Ostéopathe aux Fins, Sébastien Salomon a investi dans une unité mobile de cryo- thérapie. Une première dans la région. Le froid sert à la récupération et la prépa- ration sportive, soigne les rhumatismes ou le psoriasis.

D e la fumée s’échappe de la cabine. La température affiche - 115 °C, Joachim grelotte légè- rement. La cryothérapie, une tor- ture ? Bien au contraire, “elle crée un choc thermique qui offre un effet bénéfique pour le corps. Elle soigne les rhumatismes inflam- matoires, les contusions mus- culaires, le psoriasis. C’est prou- vé scientifiquement” avance Sébastien Salomon, ostéopathe installé rue du Calvaire aux Fins. Aucun lien entre les tempéra- tures glaciales rencontrées les matins d’hiver aux Fins et l’arrivée d’une unité mobile de cryothérapie. Sébastien et son frère Johan Salomon importent pour la première fois en Franche- Comté cette offre de santé pour l’heure réservée aux sportifs de haut niveau. Elle fonctionne grâ- ce à de l’azote projeté de l’état liquide à l’état gazeux. Leur objectif : l’ouvrir à tous “sauf aux personnes qui ont problèmes cardiovasculaires et d’hypertension” corrige le pra- ticien. Après 3 minutes passées dans une cabine où seule la tête ressort, Joachim termine la séan- Contact Cryo Connection : 06 82 20 94 42 ou 03 81 67 99 52

ce comblé et le corps rougi. Il se sent “plus léger, dit-il. J’ai un fait peu de vélo avant la séan-

rendrons à Pontarlier” pour- suit Johan Salomon. Le prix d’une séance est de

Les rideaux de scène anti-feu ont été lacérés. Les dégâts s’élèvent à plusieurs milliers d’euros.

40 euros. Cette tech- nique permettrait même de combattre la cellulite… (cela n’est pas encore prouvé scientifique- ment). Une certitu- de : “Après une opé-

ce. On verra demain si mes jambes vont mieux. On a l’impression d’avoir mis des bas de contention.” Des clubs ont déjà fait appel à cette technique. Ainsi, Johan Salomon a conduit la remorque jusqu’à

février où ils ont “pété les plombs” apprend-on de source officielle. Ils auraient expliqué aux enquê- teurs être entrés dans la salle

sens. Pour racheter en partie leur fau- te, certains des protagonistes de l’affaire sont venus nettoyer la salle en accord avec leurs parents et la mairie. Pour le reste, c’est le procureur qui décidera des sanctions éventuelles dans la continuité de la plainte qui a été déposée. La municipalité n’envisage pas de fermer la salle des fêtes sui- te à ces dégradations. Les mani- festations qui doivent s’y dérou- ler sont maintenues.

Des clubs ont fait appel à cette technique.

avaient trouvé le moyen de pénétrer dans la sal- le des fêtes sans effrac- tion par une porte qu’ils parvenaient à déver- rouiller. Selon nos infor-

des fêtes “pour faire un pique-nique” en pleine nuit qui a tourné fina- lement “au délire.” Ils se seraient justifiés de manière insensée en

“Pour faire un pique- nique.”

Besançon où les handballeuses de l’E.S.B.-F. ont pu récupérer après 3 minutes passées dans le froid. “Ensuite, nous nous

ration chirurgicale, le froid a un effet bénéfique” conclut l’ostéopathe. Avis à ceux qui n’ont pas froid aux yeux…

mations, ce n’est pas la premiè- re fois qu’ils venaient visiter le bâtiment public. Mais ils n’avaient pas commis de dégra- dation jusqu’à cette nuit de

expliquant que “la société évo- lue.” Dans ce cas, il y a de quoi être inquiet. Lorsqu’un tel degré d'idiotie est atteint, si la société évolue, ce n’est pas dans le bon

Les fauteuils également ont été dégradés. Il y a quelques années, l’arrivée de gaz de la salle avait été coupée par des vandales en hiver, ce qui avait pro- voqué des dégâts sur le

système de chauffage.

Sébastien Salomon (à droite), ostéopathe, conseille un patient installé dans la cabine de cryothérapie.

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V A L D E M O R T E A U

Jeunes Agriculteurs dans le tourbillon du lait De jeunes agriculteurs venus de toute la France mais aussi d’Italie et de Bel- gique étaient réunis à Morteau pour échanger. Objectif : évoquer le prix du lait. Les divergences sont notables surtout si l’on compare au comté. Morteau

Les jeunes agriculteurs

producteurs de lait à Morteau. Ils partagent leur expérience et les prix avec un agriculteur

L’ herbe est soi-disant toujours plus verte chez le voisin.En matière de lait,ce n’est pas sa couleur qui prête à discussion mais son prix. À l’initiative des JeunesAgriculteursduDoubs,Mor- teau a réuni les 19, 20 et 21 jan- vier dernier une cinquantaine d’éleveurs laitiers venus de toute la France mais aussi d’Italie et deBelgique.De la régionNordmais aussi de Bretagne, du Rhône, ils ont fait le déplacement pour évo- quer la production laitière et les

enjeux de la crise actuelle.Le sujet était d’actualité. Quelques jours après cette réunion, les éleveurs français organisaient des barrages pour dénoncer des prix toujours plus bas. Pour éclairer les responsables lait des Jeunes agriculteurs, Jannes Maes, un Belge, et Pao- lo Maccazzola, un Italien, ont apporté leur témoignage en fonc- tion de leur expérience. Et for- cément, les différences n’ont pas tardé à poindre, qu’il s’agisse

d’installation, de primes, de quo- tas, d’achat de terrain ou de transmission. Agriculteur belge, Jannes Maes annonce des prix de base de 245 euros pour 1 000 litres en Belgique, mais aussi de 330 euros aux Pays-Bas. Du côté de Paolo Maccazzola, éleveur laitier dans le nord de l’Italie avec 160 Prim-Holstein, “le prix de base est d’environ 340 euros pour 1 000 litres avec une A.O.P.” , précise l’italien. Rappelons que le lait à comté est à 500 euros les 1 000 litres et parfois plus selon son taux de protéines. Un ratio qui fait saliver les exploi- tants extérieurs… Les jeunes agriculteurs ont néan- moins des points communs : la difficulté d’installation. En Ita- lie, “sauf à être fils d’agriculteur, il est quasiment impossible de s’installer” déclare le producteur Paolo Maccazzola. Dans sa région, proche de Milan, le coût d’achat d’un terrain avoisine les 120 000 euros. “Mieux vaut ache- ter une Ferrari” ironise un Fran- çais dans l’assemblée. L’industrie laitière reste dyna- mique “avec près de 1 800 ins-

belge et italien.

À la mémoire de Loïc Faivre L es Jeunes Agriculteurs du Doubs ont perdu un des leurs. Lundi 25 jan- vier, Loïc Faivre, 25 ans, est décédé accidentellement dans lʼexploitation familiale des Auberges à La Longevil- le. Une balle ronde de foin lui est tombée dessus, ne laissant aucune chance au jeune homme. Il était prési- dent des Jeunes Agriculteurs du canton de Montbenoît. Son décès a jeté la conster- nation dans le monde agrico- le où il était impliqué, mais aussi dans son village.

géant Lactalis est revenu dans la bouche aussi des Belges, des Italiens et des Français. Les pro- ducteurs de lait à comté sont- ils protégés ? “Cette crise laitiè- re touche aussi les producteurs de comté car ils ont de nom-

tallations par an en France” déclare Étienne Fourmont, admi- nistrateur des Jeunes agricul- teurs et producteur laitier dans la Sarthe. Mais les jeunes s’interrogent. Quid de la fin des quotas ? Le contraste est clair :

la Belgique progresse de 10 % en termes de volumes : “Notre pays a anticipé” - alors que l’Italie baisse de 3 %. “Une conséquence des

breuses contraintes à respecter. Pour le lait ailleurs en France, le prix d’équilibre devrait se situer au minimum à 360 euros, ce qui est

120 000 euros

l’hectare en Italie.

mauvaises conditions météo” déclare l’Italien. Et pourtant la Lombardie, l’Émilie-Romagne et le Piémont qui assurent 80 % de la production ont vu leur pro- duction augmenter de 5 %. La France est le deuxième pays producteur de lait en Europe. Parmi les entreprises françaises de la transformation, “cinq se situent parmi les vingt sociétés les plus riches au niveau mon- dial” dit Étienne Fourmont. Le

le cas chez nous en Bretagne. Mais pour certains, ce prix d’équilibre devrait s’élever à 400 euros selon les coûts de pro- duction” annonce Florian Sal- mon, responsable des Jeunes agriculteurs en charge du lait et producteur en Ille-et-Vilaine. Ce partage de compétences euro- péennes montre que le lait en Europe n’est vraiment pas uni- forme. E.Ch.

“340 euros les 1 000 litres en A.O.P.” déclare l’agriculteur italien.

Laforêt Immobilier

s’implante à Morteau

Une nouvelle enseigne d’envergure nationale a désormais son adresse à Morteau. Laforêt Immobilier, c’est l’expérience et le conseil pour toutes vos transactions ventes, locations et gestion locative.

Publi-information

L e paysage des acteurs de l’immobilier s’étend à Mor- teau avec l’arrivée récente d’un grand nom : Laforêt Immobilier. L’enseigne, pré- sente à travers 750 agences en Fran- ce, a ouvert ses portes le 18 janvier dernier à Morteau au 3, rue de la Gare, en plein centre-ville. À sa tête, Bruno Béliard, un entrepreneur déjà très expérimenté en matière d’immobilier et qui connaît bien le bassin de vie du Haut-Doubs pour y travailler depuis plusieurs années.

C’est donc en connaisseur de ce bas- sin de vie si particulier qu’il s’installe, prêt à distiller ses conseils à la clientèle à la recherche d’un bien immobilier. Que ce soit un bien à acheter, à louer ou qu’il s’agisse de déléguer la gestion locative d’un appartement ou d’une maison, l’agence Laforêt Immobilier saura répondre à toutes ces demandes. “Avec ma collègue Lætitia Neveu, assistante commerciale, nous cou- vrons en effet toutes les facettes des métiers de l’immobilier. Le démar- rage est favorable, nous prévoyons d’intégrer un nouveau collaborateur d’ici quelques semaines” note avec satisfaction Bruno Béliard. Sachant que les agences couvrent 60 % des transactions immobilières, le reste étant géré de particulier à particulier, il reste encore de belles opportunités à saisir pour une nou- velle agence. “Étant donné que les lois en matière d’immobilier sont de plus en plus complexes, les parti- culiers auront du mal à l’avenir à se passer des conseils d’une agen- ce, malgré l’essor des ventes via les sites Internet. Les agences sont notamment là pour apporter des garanties aux vendeurs par rapport aux acheteurs” complète le gérant de l’agence mortuacienne. Laforêt Immobilier arrive sur un

Bruno Béliard,

directeur de l’agence et Lætitia Neveu, assistante commerciale, sauront répondre à toutes vos demandes en matière d’immobilier.

de foncier restreinte. Pour y voir plus clair dans ce paysage immobi- lier, n’hésitez pas à pousser la por- te de Laforêt Immobilier ou de prendre rendez-vous avec Bruno Béliard ou Lætitia Neveu. Ils sau- ront guider vos pas et vous éclairer en répondant à toutes les questions que vous vous posez sur le mar- ché local. L’agence Laforêt Immo- bilier est ouverte du lundi au ven- dredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures ainsi que le samedi matin de 9 heures à midi.

marché dans le Val de Morteau qui reste porteur, malgré tous les sou- bresauts qu’a connus l’immobilier

bien se porter” note M. Béliard. “Et même si l’offre de biens reste assez réduite en ce moment, dans un mar- ché toujours tendu, c’est vraiment le moment de se lancer” estime le gérant de la nouvelle agence. Les biens les plus demandés actuel- lement sur le Haut-Doubs mortua- cien sont les T3 entre 65 et 70 m 2 ainsi que les maisons récentes. Il y a en revanche de vraies opportuni- tés sur l’achat de maisons des années 60-70 à rénover. La deman- de de terrain est également très for- te mais hélas limitée par une offre

ces dernières années. De plus, c’est certai- nement en ce moment que des opportunités sont à saisir avec “des taux d’intérêt qui res- tent extrêmement bas, la nouvelle formule du prêt à taux zéro et un marché du travail qui, en Suisse, conti- nue malgré tout à

“C’est vraiment le moment de se lancer.”

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9 Villers-le-Lac Deux Villériers dans l’aventure du 4L Trophy Ils ont quitté Villers-le-Lac le 16 février pour trois semaines d’aventure à travers l’Espagne et le Maroc. Leur voyage est aussi à but humanitaire : ils convoient des fournitures scolaires à Marrakech. V A L D E M O R T E A U

10h30 Accueil à la mairie par la Classe 96 Remise des badges et verre de l’amitié 11h30 Défilé en musique 12h00 Apéritif et photos à la salle des fêtes 13h30 Repas et animations 19h00 Apéritif et repas du soir BANQUET DES CONSCRITS de Villers Ͳ le Ͳ Lac

Q uelques heures après leur départ de Vil- lers-le-Lac, ils étaient déjà à… Beaune. Bien sûr, il leur restait la

Prix pour la journée 60 €

bagatelle de 5 500 km à par- courir, et pas sur les meilleurs routes. Mais les voilà déjà ras- surés sur un point : la 4L rou- le bien, elle semble fiable. Il

lui a fallu ensuite tenir pour traverser la France jusqu’à Biar- ritz, puis avaler les centaines de kilomètres qui les séparaient de Gibraltar où un ferry les

attendait pour franchir le détroit, avant de traverser le Maroc quasiment du Nord au Sud jusqu’au terminus de leur périple : Marrakech. Mais pour Benjamin Chatelain et Romain Vermot, deux copains d’enfance qui suivent des études supérieures ensemble dans une école de commerce de Stras- bourg, l’aventure du 4L Trophy a commencé bien plus tôt. “Voilà un an qu’on s’y prépare. Il faut le temps de boucler le budget, de trouver des sponsors, de rassem-

Le 19 mars 2016 à VILLERS Ͳ LE Ͳ LAC

Renseignements au 03 81 68 03 77 (mairie)

re confiance. Les deux compères racontent une des journées-types qui les attendent sur le sol africain : “Le matin, tous les équipages se pré- parent pour une nouvelle jour- née de rallye.Après un petit-déjeu- ner typiquement marocain,

métrique. Selon l’heure d’arrivée des équipages et de la fatigue de la journée, chacun est libre d’organiser sa soirée. Après un dîner marocain, certains se sen- tiront attirés par le bruit des tam-tams, les mélodies des gui- tares et le crépitement des feux de camp. Les autres préféreront se reposer. Les plus malchan- ceux, quant à eux passeront une bonne partie de leur soirée au pôle mécanique les mains dans le cambouis… C’est ça aussi l’aventure !” Plus qu’un simple raid aventures entre copains, le 4LTrophy revêt une vraie dimension humaine d’une part, et humanitaire éga- lement. “Nous transportons dans notre 4L, quatre sacs remplis de fournitures que nous distribuons là-bas au fur et à mesure du voyage. C’est grâce au 4L Tro- phy que plusieurs écoles duMaroc peuvent fonctionner correctement” ajoutent les deux complices qui devraient être de retour dans leur Haut-Doubs natal début mars. À 20 ans, avec des souve- nirs plein la tête. J.-F.H.

bler des fournitures sco- laires, de trouver la 4L et la remettre en état. C’est un travail de longue haleine” résume Romain Vermot. Le plus compli- qué pour eux a été de boucler leur budget : environ 8 000 euros, dont 3 150 euros d’inscription.

chaque équipage, road- book et boussole en main, se présente au contrôle de passage de départ à l’heure prévue, passage obligatoire pour démar- rer une journée. Puis, c’est le départ des 4L pour une journée de pistes et de dis-

“Leur soirée au pôle mécanique les mains dans le cambouis.”

tribution de matériels scolaires aux enfants démunis du Maroc. Le déjeuner est libre. Bien sou- vent les équipages s’arrêtent en plein désert pour partager de simples pique-niques et pour d’autres de plus grands festins ! Toutefois, attention à ne pas s’arrêter trop longtemps de manière à arriver au bivouac avant la tombée de la nuit. Le soir, chaque 4L passe par le contrôle de passage pour vali- der son arrivée au bivouac et se faire relever le compteur kilo-

Une fois partis de Biarritz, des étapes de 200 à 300 km par jour attendent les deux Villériers qui devraient arriver à Marrakech le 28 février. “Tous les matins, l’organisation donne aux 1 200 équipages du 4LTrophy un road- book, une carte et une boussole. Ensuite, on doit se débrouiller pour rallier l’arrivée.Tous les soirs, les équipages se retrouvent au bivouac” ajoute Benjamin Cha- telain. Pas de G.P.S., c’est à leur sens pratique qu’ils doivent fai-

Romain Vermot (à droite) et Benjamin Chatelain, juste avant leur départ de Villers-le-Lac.

V A L D E M O R T E A U

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Les Fins Emmaüs : la solidarité est payante

niveau de vie, plus élevé qu’ailleurs, de la population de la bande frontalière. “Nous avons deux jours de vente par mois. Des clients font le déplacement de Montbéliard, de Mouthe ou de Vesoul” précise Édith Vieille. Les recettes battent des records. L’association locale ne capita- lise pas. Ce n’est pas son rôle. Elle reverse la plus grosse par- tie du produit des ventes sous forme de dons à d’autres asso- ciations dont l’esprit est fidèle à celui d’Emmaüs insufflé par l’abbé Pierre. Ainsi en 2015, le comité des Fins a partagé 95 000 euros entre diverses structures d’aides aux personnes en difficulté. “On privilégie les associations locales” remarque Édith Vieille. Ainsi, l’année der-

L’association Les Amis d’Emmaüs des Fins a reversé 95 000 euros sous forme de dons à des associations locales qui aident les personnes en difficulté. Cet argent provient des ventes organisées deux fois par mois au “magasin solidaire” de la zone des Prés Mouchets.

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N ous sommes le pre- mier mercredi du mois, jour de vente à Emmaüs aux Fins. Les voitures stationnent là où elles le peuvent encore dans la zone des Prés Mouchets où se trouvent les locaux de l’association qui attire toujours du monde à cette occasion. Les clients viennent de loin pour faire leurs achats dans ce “maga- sin solidaire” qui a la réputa- tion de proposer “de belles choses.

Elles proviennent de dons de particuliers, mais aussi de maga- sins qui nous donnent leur stock invendu de matériel neuf” recon- naît Édith Vieille, la présiden- te des Amis d’Emmaüs des Fins. Pour quelques euros, les gens trouvent donc dans les rayons bien approvisionnés par les béné- voles, des articles de qualité tels que des vêtements de marque, des chaussures, du mobilier, de l’électroménager. Ces choses donnent une indication sur le

nière, Les Amis d’Emmaüs des Fins ont versé 4 000 aux Restos du cœur, 4 000 euros à l’A.D.A.P.E.I., 4 000 euros au Secours catholique, 3 000 euros au père Augustin, 3 000 euros à Anaïs Clerc de l’association “À hauteur d’hommes, auteurs d’humanité”, 3 000 euros aux Sœurs Missionnaires de La Grâ- ce-Dieu. 5 000 euros aux Invités au Festin de Besançon, où enco- re 7 500 euros à Guy Gilbert, le curé des loubards, qui a don- né une conférence aux Fins. Indiscutablement, pour beau- coup de ces structures, le sou- tien financier apporté par Emmaüs est essentiel à leur fonc- tionnement dans un contexte où les aides publiques versées aux associations se raréfient. Si l’antenne locale d’Emmaüs

en est là aujourd’hui, c’est aus- si grâce à l’implication des 55 bénévoles qui la font vivre. 90 % d’entre eux sont présents depuis le début de l’aventure qui a démarré en 2007. Mais cette grande famille composée pour l’essentiel de retraités, accueillerait volontiers d’autres bénévoles pour faire le boulot, toujours dans la bonne humeur. Ils se relaient pour vider le conteneur où les gens déposent les choses qu’ils ne veulent plus,

pour trier, contrôler, mettre en rayon. “On donne une seconde vie à des objets qui le méritent alors qu’ils auraient sans dou-

te fini à la poubelle ” remarque Édith Vieille. Mais du temps, les bénévoles en passent aussi à faire des voyages à la déchette- rie. Trop de particuliers

“On privilégie les associations locales.”

qui manquent de civisme autant que de respect oublient enco- re qu’Emmaüs n’est pas un dépotoir. T.C.

55 bénévoles s’investisse nt pour faire tourner “la boutique” Emmaüs des Fins.

Association “Les amis d’Emmaüs Les Fins” Tél. : 03 81 67 58 01 Mail : emmaus-les-fins@orange.fr Ventes : 1er mercredi de chaque mois de 14 heures à 17 h 30 3 ème samedi de chaque mois de 9 heures à 16 heures

Justice Quand le dialogue permet de résoudre les litiges On oublie parfois que pour régler un litige, il est possible de faire appel à un conciliateur de justice. Cette procédure gratuite permet d’éviter le tribunal.

A vos côtés depuis plus de 50 ans

I l n’est pas nécessaire d’aller jusqu’au tribunal pour régler un litige avec un voisin par exemple, un artisan, un loca- taire ou un propriétaire. On peut faire appel au conciliateur de

conciliateur de justice à œuvrer sur le Haut-Doubs, un territoi- re suffisamment vaste pour que d’autres personnes endossent cette responsabilité qui ne requiert pas de diplôme spéci- fique. “La fonction de conci- liateur est idéale pour un hom- me ou une femme retraitée qui souhaite mettre sa qualité d’écoute au service de la résolu- tion des conflits” prévient Mon- sieur Monnin qui dira tout de ses missions aux personnes qui s’y intéresseront. À bon enten- deur.

çons, problèmes de mitoyenne- té, plantations, clôtures. C’est vaste. Au besoin, je me déplace sur les lieux pour constater et proposer une solution adaptée” détaille Jean-Claude Monnin.

• assurance complémentaire santé collective (entreprise) • assurances risques professionnels et industriels • placements financiers, retraite, PERP • prévoyance (arrêt de travail, décès ...) • assurances du particulier (auto, moto, habitation ...) • assurance santé des frontaliers suisses

justice qui entendra les deux parties avant de proposer un accord à l’amiable. Cette procé- dure qui consiste à

La majorité des dos- siers pour lesquels il est saisi se soldent à l’amiable. En revanche, à défaut

“Éviter d’en arriver là.”

résoudre les problèmes par le dialogue est entièrement gra- tuite. Dans le Haut-Doubs, c’est Jean- Claude Monnin qui tient ce rôle d’auxiliaire de justice, acteur de paix sociale. “J’ai été nom- mé par le premier président de la Cour d’Appel sur proposition du président du Tribunal d’Instance et après avis du pro- cureur de la République. Ma mission est de faciliter le règle- ment amiable d’un différend” explique le conciliateur. Il a com- pétence pour intervenir dans de nombreuses affaires : “Conflits entre particuliers tels que les troubles de voisinage, difficultés entre un locataire et un propriétaire, contestation d’une facture, vente de véhicu- le, travaux, dommages, malfa-

d’un accord, c’est le tribunal de proximité de Pontarlier qui tranche. “Mon rôle est d’éviter d’en arriver là.” Jean-Claude Monnin est actuellement le seul

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V A L D E M O R T E A U

État civil Louise pour les filles,

Le Club Affaires de Morteau a 20 ans ! Le 24 septembre, le Club Affaires de Morteau fêtera ses vingt ans et autant d’années passées à soutenir le sport local. Sport

Léo pour les garçons

rejoindre. Actuellement, il réunit 59 entreprises adhérentes issues du monde économique local. “Nous en avons accueilli cinq de plus en 2015. Nous sommes en progression. C’est déjà très important au regard de la conjoncture économique” se féli- cite Alban Roussel, le trésorier de

2 016 est une année importan- te pour le ClubAffaires de Mor- teau. Il fêtera ses vingt ans en septembre et autant d’années passées à soutenir les clubs locaux. L’association parrainée par la prési- dente du Saugeais Georgette Bertin, apporte son concours financier au V.C.M.M. (vélo-club de Morteau et Montbenoît) et au Badminton Val de Morteau.Deux clubs qui se distinguent régulièrement par leurs bons résul- tats sportifs.

D ans sa chambre de la maternité de Pontarlier, Mélie commence à s’agiter. Elle a tout simplement faim. Le bébé né le 24 janvier - pesant 3,480 kg pour 51 cm - se porte à mer- veille. Depuis, mère et fille ont retrouvé dans la maison familiale Lana, la gran- de sœur, et le papa, à Montlebon. À l’image des Lambert, de nombreux parents se sont creusé la tête, ont débattu, avant de trouver le prénom rêvé pour leur enfant chéri. “On a trouvé plus facilement pour notre première fille. Cela a été plus dif- ficile pour la seconde” témoigne la jeu- ne maman. Mélie, voilà un prénom qui n’entre pas dans le palmarès de ceux les plus donnés à la maternité de Pontar- lier. En 2015, le nombre de naissances dans la capitale du Haut-Doubs était de “1 197, soit 637 garçons et 560 filles dont 199 Pontissaliens” rapporte Jean-Yves Fre- let, du service état civil à Pontarlier. “2015 correspond à une stagnation des naissances. Elles varient selon les mois. Par exemple, nous en avons enregistré 115 en juillet, 94 en août, 116 en sep- tembre, 113 en octobre” témoigne un cadre de santé de la maternité pontis- salienne. Aujourd’hui, plus besoin de rechercher Le palmarès des prénoms aux nouveau-nés à Pontarlier sacre Louise et Léo. Sur 1 197 naissances en 2015, 459 prénoms n’ont été donnés qu’une seule fois.

En 2015, grâce à l’implication de ses adhérents, le Club Affaires leur a reversé 21 000 euros ! La somme a été répartie entre les deux asso- ciations sportives qui apprécient cet

apport financier de la part de ces partenaires privés. Il compte pour une part impor- tante dans leur budget. Mais pour continuer à jouer pleinement son rôle de mécè-

l’association. Moyennant une cotisation de 500 euros par an, ces entreprises contri- buent à faire vivre le sport dans le Val de Morteau. Mais en devenant membre

“Permettre aux entre- prises de se connaître.”

ne, le Club Affaires de Morteau invi- te de nouveaux partenaires à le

du Club Affaires, elles se donnent aussi la possibilité de rencontrer d’autres sociétés. De bonnes rela- tions qui peuvent déboucher sur du business . “Nous sommes là aussi pour permettre aux entreprises de se connaître et créer une dynamique entre elles” ajoute Alban Roussel. Ainsi, six à sept fois par an, le Club Affaires organise ses réunions dans l’une des entreprises partenaires. L’occasion pour elle de présenter son savoir-faire et son secteur d’activité qu’il soit artisanal, industriel ou com- mercial. “On prévoit par ailleurs d’autres sorties comme la visite de l’usine Peugeot ou, dans un autre registre, celle de l’Assemblée Natio- nale et du Sénat.” Ce programme découverte pousse les partenaires à renouveler leur adhésion, et encou- rage les entreprises qui ne sont pas encore adhérentes à le devenir. Chaque partenaire est invité égale- ment à prendre des responsabili- tés au sein du Club Affaires afin d’accompagner au mieux le déve- loppement de l’association.

les prénoms les plus originaux : “On n’en sortirait pas, s’amuse l’état civil. La règle est de trouver un prénom à son enfant qui sort du lot.” La preuve : sur 1 197 naissances, 704 prénoms ont été donnés, dont 459 une seule fois. Chez les garçons, Léo arrive en tête (cité à 14 reprises) devant les Louis, Nathan, Tom (12 fois). Pour les filles, Louise : (13 fois), Léna (11) et Jade (9) tiennent le haut du pavé. Parmi les plus surpre- nants, citons Castiel, Domitille, Ylenzo et Nermina. Mélie, ici dans les bras de Carla sa maman, est née le 24 janvier à l’hôpital de Pontarlier. Elle a retrou- vé la maison familiale de Montlebon.

Éric Feuvrier-Étevenard, président du Club Affaires de Morteau (à gauche) lors de la rencontre annuelle avec le Club Affaires Rugby de Pontarlier qui a eu lieu à Montbenoît. Émile Péquignet était présent.

V A L D E M O R T E A U

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Piscine Plus petite, mais plus chère qu’aux Fins Tout beau, tout neuf, le nouveau complexe aquatique de Malbuisson est entré en fonctionnement. Mais pourquoi faudra-t-il débourser davantage pour se baigner à Malbuisson alors que l’entrée à la piscine des Fins, gérée par le même délégataire, est 1 euro moins chère ? Réponse de Vert Marine, le délégataire.

En bref… Charquemont

Le Ski Club Damprichard orga- nise une nocturne skating à la Combe Saint-Pierre à Char- quemont le vendredi 26 février avec dès 20 h 15 la course populaire par équipes de trois (précédée à 19 h 30 par celle réservée aux enfants). En cas dʼabsence de neige, une solu- tion de repli est prévue avec lʼorganisation sur le même site dʼune Jungle Run, cʼest-à-dire une course à pieds jalonnée dʼobstacles. À noter que tou- te la soirée, la patinoire sera accessible et quʼil sera possible de se restaurer sur place. Infos et contact sur http://ski.damprichard.free.fr Goût Neuf professionnels des métiers de bouche, amoureux des pro- duits du terroir, ont mis toute leur créativité et leur savoir-fai- re au service de la gastrono- mie franc-comtoise. Le prochain événement de ces profession- nels réunis sous la bannière “Site remarquable du goût” ont concocté un menu dégustation qui sera proposé le 28 février dans le secteur dʼOrchamps- Vennes. Un orchestre accom- pagnera cet après-midi. Le menu est vendu au prix de 45 euros. Renseignements au 03 81 56 39 31 ou sur m.barrioz@portes-haut-doubs.fr

C’ est à dire : Vert Mari- ne a remporté l’appel d’offres pour l’exploitation de cette piscine. Quel sera votre rôle lors des cinq prochaines années ? Vincent Gantois : Comme aux Fins, de la faire fonctionner. On a un outil entre les mains que nous n’avons pas construit. À nous de l’utiliser. Càd : Justement, vous exploi- tez déjà la piscine des Fins qui accueille en moyenne

130 000 baigneurs par an, et bientôt celle de Champa- gnole. Que pensez-vous de ce nouveau complexe ? V.G. : On y croit. C’est d’ailleurs

ront sans doute cette question. À Malbuisson, c’est effective- ment plus petit et plus cher. Mais cela s’explique : le contrat de délégation de service public se

pour cela que nous avons répondu à l’appel d’offres. Comment expliquer que le prix Càd :

termine dans deux ans aux Fins. Il a été négo- cié il y a 13 ans alors que les collectivités avaient moins de contraintes budgé-

“Un objectif de 80 000 baigneurs.”

d’entrée soit plus élevé à Mal- buisson comparé aux Fins ? V.G. : Nous devrons l’expliquer aux personnes qui nous pose-

taires. Aujourd’hui, on ne peut plus proposer ce genre de prix. On ne répondrait pas à 3,50 euros, c’est impossible. L’entrée à la piscine des Fins est fixée à 4,50 euros et 3,70 euros pour le sauna. Càd : Quels sont les objectifs de ce nouveau complexe aquatique de Malbuisson en terme d’objectifs de fré- quentation et de jours d’ouverture, par rapport à celui des Fins ? V.G. : Nous avons tablé sur un objectif de 80 000 baigneurs (individuels et scolaires) par an. C’est raisonnable. Nous serons ouverts tous les jours sauf deux semaines par an pour des rai- sons techniques de nettoyage des bassins ainsi qu’à Noël et Nouvel an. Dans son compte d’exploitation prévisionnel, le syndicat mixte à l’origine du dos-

Zoom La piscine ludique que tout le Haut-Doubs attendait T out beau, tout neuf, le nouveau complexe aquatique de Malbuisson est entré en fonctionnement. Ceux qui se souviennent encore en bien comme en mal de lʼancienne piscine de Malbuisson devront remettre leur jugement à zéro en découvrant cette version modernisée et radicalement différente dʼune piscine en phase avec son temps. Lʼespace ludique propose un espace détente avec sauna et jacuzzi, une piscine de 25 mètres, une pataugeoire, un pentaglis- se. Des activités “bien être” viendront se greffer par la suite. Au bord du lac Saint-Point, le lieu va créer de lʼactivité et de lʼemploi. Il a coûté 6,1 millions dʼeuros hors taxes.

Vincent Gantois de Vert Marine, la société qui gère le nouveau complexe de Malbuisson et également la piscine des Fins.

n’étaient pas au rendez-vous ? Pourriez-vous renégocier un contrat à la hausse ? V.G. : L’exploitation est à nos risques et périls. On encaisse les recettes et on bénéficie d’une subvention d’équilibre. Si on perd de l’argent à la fin, c’est notre société qui fait le chèque. En revanche, on pourra réajus- ter à la renégociation du contrat car nous aurons assez de recul.

sier était parti sur une hypo- thèse basse de fréquentation à 80 000 entrées annuelles. Sachant que la piscine des Fins est à 130 000 entrées, celle de Maîche à 100 000 entrées et Val- dahon à 80 000 entrées. Le com- plexe de Malbuisson pourra s’appuyer sur un potentiel de population local bien supérieur avec la prime d’une clientèle tou- ristique en sus.

Càd : Et si les chiffres

Propos recueillis par E.Ch.

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