Journal C'est à dire 218 - Février 2016

9 Villers-le-Lac Deux Villériers dans l’aventure du 4L Trophy Ils ont quitté Villers-le-Lac le 16 février pour trois semaines d’aventure à travers l’Espagne et le Maroc. Leur voyage est aussi à but humanitaire : ils convoient des fournitures scolaires à Marrakech. V A L D E M O R T E A U

10h30 Accueil à la mairie par la Classe 96 Remise des badges et verre de l’amitié 11h30 Défilé en musique 12h00 Apéritif et photos à la salle des fêtes 13h30 Repas et animations 19h00 Apéritif et repas du soir BANQUET DES CONSCRITS de Villers Ͳ le Ͳ Lac

Q uelques heures après leur départ de Vil- lers-le-Lac, ils étaient déjà à… Beaune. Bien sûr, il leur restait la

Prix pour la journée 60 €

bagatelle de 5 500 km à par- courir, et pas sur les meilleurs routes. Mais les voilà déjà ras- surés sur un point : la 4L rou- le bien, elle semble fiable. Il

lui a fallu ensuite tenir pour traverser la France jusqu’à Biar- ritz, puis avaler les centaines de kilomètres qui les séparaient de Gibraltar où un ferry les

attendait pour franchir le détroit, avant de traverser le Maroc quasiment du Nord au Sud jusqu’au terminus de leur périple : Marrakech. Mais pour Benjamin Chatelain et Romain Vermot, deux copains d’enfance qui suivent des études supérieures ensemble dans une école de commerce de Stras- bourg, l’aventure du 4L Trophy a commencé bien plus tôt. “Voilà un an qu’on s’y prépare. Il faut le temps de boucler le budget, de trouver des sponsors, de rassem-

Le 19 mars 2016 à VILLERS Ͳ LE Ͳ LAC

Renseignements au 03 81 68 03 77 (mairie)

re confiance. Les deux compères racontent une des journées-types qui les attendent sur le sol africain : “Le matin, tous les équipages se pré- parent pour une nouvelle jour- née de rallye.Après un petit-déjeu- ner typiquement marocain,

métrique. Selon l’heure d’arrivée des équipages et de la fatigue de la journée, chacun est libre d’organiser sa soirée. Après un dîner marocain, certains se sen- tiront attirés par le bruit des tam-tams, les mélodies des gui- tares et le crépitement des feux de camp. Les autres préféreront se reposer. Les plus malchan- ceux, quant à eux passeront une bonne partie de leur soirée au pôle mécanique les mains dans le cambouis… C’est ça aussi l’aventure !” Plus qu’un simple raid aventures entre copains, le 4LTrophy revêt une vraie dimension humaine d’une part, et humanitaire éga- lement. “Nous transportons dans notre 4L, quatre sacs remplis de fournitures que nous distribuons là-bas au fur et à mesure du voyage. C’est grâce au 4L Tro- phy que plusieurs écoles duMaroc peuvent fonctionner correctement” ajoutent les deux complices qui devraient être de retour dans leur Haut-Doubs natal début mars. À 20 ans, avec des souve- nirs plein la tête. J.-F.H.

bler des fournitures sco- laires, de trouver la 4L et la remettre en état. C’est un travail de longue haleine” résume Romain Vermot. Le plus compli- qué pour eux a été de boucler leur budget : environ 8 000 euros, dont 3 150 euros d’inscription.

chaque équipage, road- book et boussole en main, se présente au contrôle de passage de départ à l’heure prévue, passage obligatoire pour démar- rer une journée. Puis, c’est le départ des 4L pour une journée de pistes et de dis-

“Leur soirée au pôle mécanique les mains dans le cambouis.”

tribution de matériels scolaires aux enfants démunis du Maroc. Le déjeuner est libre. Bien sou- vent les équipages s’arrêtent en plein désert pour partager de simples pique-niques et pour d’autres de plus grands festins ! Toutefois, attention à ne pas s’arrêter trop longtemps de manière à arriver au bivouac avant la tombée de la nuit. Le soir, chaque 4L passe par le contrôle de passage pour vali- der son arrivée au bivouac et se faire relever le compteur kilo-

Une fois partis de Biarritz, des étapes de 200 à 300 km par jour attendent les deux Villériers qui devraient arriver à Marrakech le 28 février. “Tous les matins, l’organisation donne aux 1 200 équipages du 4LTrophy un road- book, une carte et une boussole. Ensuite, on doit se débrouiller pour rallier l’arrivée.Tous les soirs, les équipages se retrouvent au bivouac” ajoute Benjamin Cha- telain. Pas de G.P.S., c’est à leur sens pratique qu’ils doivent fai-

Romain Vermot (à droite) et Benjamin Chatelain, juste avant leur départ de Villers-le-Lac.

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