Journal C'est à dire 218 - Février 2016

V A L D E M O R T E A U

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Les Fins Emmaüs : la solidarité est payante

niveau de vie, plus élevé qu’ailleurs, de la population de la bande frontalière. “Nous avons deux jours de vente par mois. Des clients font le déplacement de Montbéliard, de Mouthe ou de Vesoul” précise Édith Vieille. Les recettes battent des records. L’association locale ne capita- lise pas. Ce n’est pas son rôle. Elle reverse la plus grosse par- tie du produit des ventes sous forme de dons à d’autres asso- ciations dont l’esprit est fidèle à celui d’Emmaüs insufflé par l’abbé Pierre. Ainsi en 2015, le comité des Fins a partagé 95 000 euros entre diverses structures d’aides aux personnes en difficulté. “On privilégie les associations locales” remarque Édith Vieille. Ainsi, l’année der-

L’association Les Amis d’Emmaüs des Fins a reversé 95 000 euros sous forme de dons à des associations locales qui aident les personnes en difficulté. Cet argent provient des ventes organisées deux fois par mois au “magasin solidaire” de la zone des Prés Mouchets.

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N ous sommes le pre- mier mercredi du mois, jour de vente à Emmaüs aux Fins. Les voitures stationnent là où elles le peuvent encore dans la zone des Prés Mouchets où se trouvent les locaux de l’association qui attire toujours du monde à cette occasion. Les clients viennent de loin pour faire leurs achats dans ce “maga- sin solidaire” qui a la réputa- tion de proposer “de belles choses.

Elles proviennent de dons de particuliers, mais aussi de maga- sins qui nous donnent leur stock invendu de matériel neuf” recon- naît Édith Vieille, la présiden- te des Amis d’Emmaüs des Fins. Pour quelques euros, les gens trouvent donc dans les rayons bien approvisionnés par les béné- voles, des articles de qualité tels que des vêtements de marque, des chaussures, du mobilier, de l’électroménager. Ces choses donnent une indication sur le

nière, Les Amis d’Emmaüs des Fins ont versé 4 000 aux Restos du cœur, 4 000 euros à l’A.D.A.P.E.I., 4 000 euros au Secours catholique, 3 000 euros au père Augustin, 3 000 euros à Anaïs Clerc de l’association “À hauteur d’hommes, auteurs d’humanité”, 3 000 euros aux Sœurs Missionnaires de La Grâ- ce-Dieu. 5 000 euros aux Invités au Festin de Besançon, où enco- re 7 500 euros à Guy Gilbert, le curé des loubards, qui a don- né une conférence aux Fins. Indiscutablement, pour beau- coup de ces structures, le sou- tien financier apporté par Emmaüs est essentiel à leur fonc- tionnement dans un contexte où les aides publiques versées aux associations se raréfient. Si l’antenne locale d’Emmaüs

en est là aujourd’hui, c’est aus- si grâce à l’implication des 55 bénévoles qui la font vivre. 90 % d’entre eux sont présents depuis le début de l’aventure qui a démarré en 2007. Mais cette grande famille composée pour l’essentiel de retraités, accueillerait volontiers d’autres bénévoles pour faire le boulot, toujours dans la bonne humeur. Ils se relaient pour vider le conteneur où les gens déposent les choses qu’ils ne veulent plus,

pour trier, contrôler, mettre en rayon. “On donne une seconde vie à des objets qui le méritent alors qu’ils auraient sans dou-

te fini à la poubelle ” remarque Édith Vieille. Mais du temps, les bénévoles en passent aussi à faire des voyages à la déchette- rie. Trop de particuliers

“On privilégie les associations locales.”

qui manquent de civisme autant que de respect oublient enco- re qu’Emmaüs n’est pas un dépotoir. T.C.

55 bénévoles s’investisse nt pour faire tourner “la boutique” Emmaüs des Fins.

Association “Les amis d’Emmaüs Les Fins” Tél. : 03 81 67 58 01 Mail : emmaus-les-fins@orange.fr Ventes : 1er mercredi de chaque mois de 14 heures à 17 h 30 3 ème samedi de chaque mois de 9 heures à 16 heures

Justice Quand le dialogue permet de résoudre les litiges On oublie parfois que pour régler un litige, il est possible de faire appel à un conciliateur de justice. Cette procédure gratuite permet d’éviter le tribunal.

A vos côtés depuis plus de 50 ans

I l n’est pas nécessaire d’aller jusqu’au tribunal pour régler un litige avec un voisin par exemple, un artisan, un loca- taire ou un propriétaire. On peut faire appel au conciliateur de

conciliateur de justice à œuvrer sur le Haut-Doubs, un territoi- re suffisamment vaste pour que d’autres personnes endossent cette responsabilité qui ne requiert pas de diplôme spéci- fique. “La fonction de conci- liateur est idéale pour un hom- me ou une femme retraitée qui souhaite mettre sa qualité d’écoute au service de la résolu- tion des conflits” prévient Mon- sieur Monnin qui dira tout de ses missions aux personnes qui s’y intéresseront. À bon enten- deur.

çons, problèmes de mitoyenne- té, plantations, clôtures. C’est vaste. Au besoin, je me déplace sur les lieux pour constater et proposer une solution adaptée” détaille Jean-Claude Monnin.

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justice qui entendra les deux parties avant de proposer un accord à l’amiable. Cette procé- dure qui consiste à

La majorité des dos- siers pour lesquels il est saisi se soldent à l’amiable. En revanche, à défaut

“Éviter d’en arriver là.”

résoudre les problèmes par le dialogue est entièrement gra- tuite. Dans le Haut-Doubs, c’est Jean- Claude Monnin qui tient ce rôle d’auxiliaire de justice, acteur de paix sociale. “J’ai été nom- mé par le premier président de la Cour d’Appel sur proposition du président du Tribunal d’Instance et après avis du pro- cureur de la République. Ma mission est de faciliter le règle- ment amiable d’un différend” explique le conciliateur. Il a com- pétence pour intervenir dans de nombreuses affaires : “Conflits entre particuliers tels que les troubles de voisinage, difficultés entre un locataire et un propriétaire, contestation d’une facture, vente de véhicu- le, travaux, dommages, malfa-

d’un accord, c’est le tribunal de proximité de Pontarlier qui tranche. “Mon rôle est d’éviter d’en arriver là.” Jean-Claude Monnin est actuellement le seul

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