Journal C'est à dire 218 - Février 2016

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Belleherbe Éoliennes en question

Les Bréseux

C e village de moins de 500 habitants aux apparences paisibles situé près de Maîche a dû se plier à un inévitable retour aux urnes en novembre dernier suite à quatre démissions dont celle du maire élu en 2014 Daniel Noroy. Pour élire le nouveau premier magistrat, il a donc fallu compléter le conseil pour que celui-ci soit au complet. Mais qui dit se poursuit La vie municipale est parfois loin d’être un long fleuve tran- quille. Les élus, actuels comme démissionnaires des Bréseux en savent quelque chose depuis quelques mois. Les habitants aussi, qui assistent médusés à ces joutes électorales qui ne sont pas terminées. Le feuilleton électoral

B elleherbe s’est lancée la première. La commune des Terres-de-Chaux a suivi en décembre. Les deux com- munes ont voté - à la majorité - une déli- bération permettant à la société Opale basée à Fontain d’étudier la création d’un parc éolien sur la crête de Montaigu dont l’altitude varie entre 850 et 900 mètres. Elle surplombe la vallée du Dessoubre Une réflexion est menée pour la création d’un parc éolien entre Bel- leherbe et Les Terres-de-Chaux. Les deux conseils municipaux ont validé les études. Mais les pales sont encore loin de tourner sur la crête de Montaigu. Le premier plateau deviendra-t-il le futur champ éolien de la région avec cette nou- velle réflexion engagée par Belleherbe et Les Terres-de-Chaux ? “Pour l’instant, nous ne sommes que dans une phase d’étude. Nous avons simplement consul- té les conseils municipaux qui se sont positionnés” rapporte Charles Schelle, président de la communauté de com- munes “Entre Dessoubre et Barbèche”. Certes, on ne va pas reprocher aux élus de réfléchir et anticiper. Mais certaines voix s’élèvent contre le manque de com- munication : “On vote une étude de fai- sabilité sans avoir toutes les données” déclare un élu. La société Opale basée et la vallée de la Barbèche, un secteur peu urbanisé. Juste en face, les 20 éoliennes du Lomont tournent depuis 2007 et demeu- rent - pour l’instant - les seules en activité de Franche-Comté.

à Fontain est chargée de mener cette étude et de répondre aux interrogations. Selon les premières analyses, la crête de Montaigu se prêterait à l’implantation d’éoliennes “parce qu’il y a du vent, une possibilité de se raccorder à E.R.D.F. et parce que la zone est inscrite dans le sché- ma régional de développement éolien.” Combien de machines ? “Peut-être deux ou trois. Mais pour l’instant, rien n’est fait. Des études sur la biodiversité et la faune doivent être menées en mars” décla- re Jean-Jacques Venditti, maire des Terres-de-Chaux. L’étude, payée par le cabinet Opale, devra définir l’étude du vent, peaufiner les servitudes foncières, réaliser des études environnementales, mesurer l’impact paysager, le défriche- ment, les pollutions sonores. Cette zone est située à quelques pas les élus, non négligeable. “Mais encore une fois, nous serons vigilants sur la déci- sion à prendre” poursuit Jean-Jacques Venditti. Le même constructeur promet (pour un projet situé dans le Grand Besançon) entre 11 000 et 12 000 euros par éolienne en rentrées fiscales. Un chiffre contesté par des opposants. “Il faut être sérieux. On reproche aux poli- tiques de ne rien faire et là, on critique dès que l’on veut faire quelque chose” conclut le président de la communauté de communes Charles Schelle. Les mou- lins à vent brassent pour le moment des paroles. E.Ch. d’une zone protégée (pelouse sèche) mais serait semble-t-il assez distante de monuments classés comme l’est le château de Belvoir. L’impact financier serait, selon

Le village des Bréseux vit depuis quelques mois des élections à répétition… Dernier acte, peut-être, les 6 et 13 mars.

le monde aux urnes. Sauf qu’entre-temps, le conseil de nouveau complet s’est réuni pour éli- re… un maire et ses adjoints, res- pectivement Alexandre Monnet, Lucie Lonchampt et Samuel Bulliard. Dési- gnation que la justice ne remet fina- lement pas en cause. Les 6 et 13 mars prochains, les habitants des Bréseux devront donc se choisir quatre nou- veaux conseillers municipaux, point barre. Après, place à une vie com- munale apaisée. Enfin. Du côté de la mairie, un cahier de doléances a été mis en place pour recueillir les avis et demandes de la population et peu à peu rétablir une vie locale plus saine et souder à nouveau la communauté villageoise. “Mais les cicatrices risquent d’être longues à se refermer.” D.A.

dans un journal de petites annonces du secteur parlant de veste en réfé- rence aux élections” déplore une habi- tante, sous couvert, bien sûr, d’anonymat. Car ici, tout le monde se tait, dans les rues et au télépho- ne en tout cas… Drôle d’ambiance. Bref, l’affaire aurait pu être pliée avec quatre nouveaux élus sortis de ces dimanches électoraux malsains.

Des études sur la biodiversité et la faune.

élections ces derniers temps au village dit aus- si tensions. Et le mot est faible. En novembre, sur 172 bulletins exprimés, 92

La préfecture du Doubs s’est en effet rapidement aperçue de la nullité des résultats du scrutin sur la base des textes du code électoral. Si les

Le nouveau maire le restera.

étaient nuls. Avec en plus des ins- criptions de toutes sortes et des insultes regrettables. Des querelles de clocher aboutissant à des pro- pos parfois diffamatoires qui pour- raient ne pas rester sans suite. “On a même vu des petits mots vengeurs

quatre nouveaux élus avaient bien obtenu la majorité du peu de suf- frages exprimés, ils n’ont en revanche pas dépassé le minimum requis du quart des inscrits. Anomalie qui a donc conduit le tribunal adminis- tratif aussitôt saisi à renvoyer tout

BAISSE D’AUDITION ? Les aides auditives ont changé leur vie ! La perte d’audition touche en particulier les per- sonnes âgées car c’est un phénomène naturel à partir de 50 ans. Elle peut également surve- nir à tout âge. Dans tous les cas, des solutions existent pour retrouver une audition normale et SURÀWHU SOHLQHPHQW GH OD YLH +HQUL -HDQ %HU - nard et Clarisse vous racontent leur histoire. +HQUL DQV responsable d’équipements électro- niques installés sur avion chez Airbus Prendre rendez vous chez un ORL* est la première Appa- reillé depuis l’âge de 8 ans suite à une forte dégradation d audition provoquée par des traitements antibiotiques à répétition dans sa petite enfance, Henri n’en a pas moins réussi dans sa vie. Marié, père de deux grands enfants en études supérieures, plus de 31 ans d’expérience chez Air- bus à Toulouse avec un métier qui le passionne, danseur de ‘lindy hop*’ à ses heures, rien ne l’arrête ! « Malgré une surdité quasi-totale à l’oreille gauche et 80 % de perte à droite, j’entends très bien la personne qui parle en face de moi et je peux suivre une conversation. Mon appareil numérique actuel me permet de me servir de mon téléphone mobile en bluetooth avec un excellent son. Je peux aussi utiliser un accessoire branché sur un téléphone À[H SRXU DPpOLRUHU OD TXDOLWp VRQRUH 0RQ PpWLHU WHFKQLTXH et mon éducation musicale m’ont rendu très exigeant sur l audition. Il m’arrive de conseiller d’autres malentendants chez Airbus. » *Danse des années 20 inspirée du charleston et de certaines danses afri- caines, précurseur du rock -HDQ %HUQDUG DQV colonel en retraite Jean-Bernard a servi dans les engins blindés pen- dant 29 ans, où les tirs de canon ont entamé son audition. 8QH GpÀFLHQFH DJJUDYpH SDU GHX[ FDQFHUV VXFFHVVLIV aujourd’hui guéris. Etre appareillé lui procure un confort extraordinaire, grâce à une aide auditive toutes options. Plusieurs de ses amis n’ont même pas vu la goutte d’eau derrière son oreille... « Après quelques règlages, mon appareil est au top. J’en- tends comme avant, c’est un changement de vie. Je ne mets la TV à fond, j’entends tout quand je roule en voiture, j entends sonner mon téléphone dans une autre pièce, l’eau

couler dans les tuyaux et le gaz qui fonctionne. Et j’entends DXVVL SDUOHU PD SHWLWH ÀOOH GH DQV $XSDUDYDQW MҋDYDLV tendance à m’isoler et à me moquer de tout. Aujourd’hui je suis redevenu enjoué et je remercie mon audioprothésiste, une personne remarquable. » Clarisse, 36 ans, conseillère en évolution de carrière et formatrice Cette jeune maman reconnait avoir toujours eu un léger dé- ÀFLW GҋDXGLWLRQ 3RXU DXWDQW HOOH VҋHQ DFFRPPRGDLW MXVTXҋDX jour de son accouchement, où elle a clairement ressenti une perte d’audition. Dès lors, elle consulte et se fait appareiller, pour pouvoir continuer à exercer sa profession, notamment en groupe, où entendre ce que lui disaient les participants GHYHQDLW GLIÀFLOH « Je me suis adaptée naturellement à mes appareils en deux jours. Malgré ma maladie, un cancer du sein survenu un mois plus tard, et la perte de mes cheveux, j’ai continué de les mettre. Aujourd’hui, je n’ai plus conscience que je les porte. Je m’aperçois de leur utilité quand je les retire car j’entends moins bien ! Au quotidien, je ne fais pratique- ment plus jamais répéter une personne qui me parle et mon conjoint ne pense plus au fait que je sois appareillée. J’ap- précie également qu’ils soient tout petits et ne se voient pas. Monsieur Fréderic NADLER, un professionnel de l’audition attentif près de chez vous. Audioprothésiste diplômé, Mr NADLER vous accueille dans un espace spécialement aménagé pour la prise en charge de votre correction auditive. Il met à votre service son savoir-faire, sa capacité d’écoute, sa disponibilité et ses conseils avisés pour étudier et trouver avec vous la solution d’appareillage qui vous convient. Monsieur NADLER vous garantit également le suivi et l’entretien de votre aide auditive, pour une sérénité totale au quotidien. Votre audioprothésiste sera très heureux d’engager le dialogue avec vous, n hésitez pas à pousser dès aujourd’hui la porte du magasin.

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