Journal C'est à dire 218 - Février 2016

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Belfays Le rapprochement des communes en question

En bref…

Cuisine Lʼécole “Cuisine mode dʼemploi” créée par le chef Thierry Marx à Besançon ouvrira en avril sur lʼancien site Lip de Palente. Elle devrait être inaugurée le 27 mai en présence de la ministre du Tra- vail Myriam El Khomri. Cinq pro- motions par an devraient être for- mées durant huit semaines, soit 50 stagiaires par an. Le recrute- ment des stagiaires a démarré. Zoo Le Zoo du Bois du Petit-Châ- teau à La Chaux-de-Fonds a perdu lʼune de ses icônes, le 11 janvier dernier. Lʼourse, connue des visiteurs sous le nom de Leila, a dû être eutha- nasiée. Cette pensionnaire était arrivée en mai 1993 du Tierpark de Berne. Trois ans après son arrivée, elle avait notamment donné naissance à trois our- sons. Rivières Le collectif S.O.S. loue et Rivières Comtoises vient dʼêtre couronné par le prix 2016 de lʼInternational Game Fishing Association (États-Unis). Après le prix Charles Ritz en 2015, cʼest une véritable consécration internationale pour le collectif qui se bat pour la restauration de la qualité des rivières com- toises.

Les lois visant à réaménager le territoire se sont mul- tipliées ces dernières années. Les cantons ont été redessinés, les régions fusionnées… et les com- munes invitées à y réfléchir sérieusement. Des bruits circulent donc inévitablement. Le point avec un mai- re qui fait le point pour son village.

Q uatre communes nou- velles ont été créées dans le département du Doubs depuis le 1 er janvier et plus de 300 en Fran- ce. Dont les deux Sancey, Le- Long et Le-Grand désormais unis, ou encore Ornans et Bon- nevaux-le-Prieuré. D’autres pro- jets seraient d’ores et déjà à l’étude dans le département com- me le veut la loi “pour des com- munes fortes et vivantes” du 16 mars 2015. “Cette loi offre des perspectives intéressantes aux communes qui souhaitent se regrouper dans le cadre d’une

le terrain, la pratique n’est pas si simple. Comme tous ses collègues maires, le maire de Belfays Sébastien Parent suit avec atten- tion les évolutions législatives. “La loi incite les communes à se regrouper et nous invite à en dis- cuter” concède-t-il. Le sujet fait donc évidemment partie des dis- cussions entre élus voisins puisque l’idée du législateur est de rassembler des collectivi- tés limitrophes. En l’espèce, Damprichard, Urtière, Fesse- villers, Ferrière-le-Lac et Gou- mois seraient des communes nous parle en effet de communes de tailles identiques de préfé- rence et ayant les mêmes objec- tifs” poursuit le maire qui évoque des services communs avec tel- le ou telle des voisines. “Les gens en ont entendu parler dans les médias donc ils s’interrogent aussi. Ils n’ont rien contre a prio- ri mais veulent garder notre potentiellement concer- nées par une union avec Belfays. Mais attention, ce ne sont que des théories. “On

démarche volontaire, pour aller au bout des logiques de mutualisa- tion ou pour dépasser les fractures territo-

Consensus et identité.

riales” explique-t-on du côté de l’association des maires de France, à l’initiative de ces dis- positions. Parmi les arguments pour convaincre les élus, des incitations financières comme la dotation globale de fonction- nement (D.G.F.) qui ne baisse- ra pas pour les communes nou- velles. Mais au-delà de cela, sur

À Belfays comme ailleurs, les élus sont incités à discuter avec les villages voisins en vue d’éventuelles fusions qui seront facilitées mais pas imposées.

ge. “Les conseils municipaux doi- vent se prononcer à l’unanimité pour que le mariage soit acté. Sans l’unanimité, les popula- tions sont consultées par réfé- rendum” dit la loi. Mais au-delà de la lettre, il y a l’esprit d’une

telle démarche qu’à Belfays com- me ailleurs, les élus de terrain ont à cœur de respecter pour éventuellement rapprocher des communes qui en pareil cas auront un destin commun et une identité à se construire.

identité de village et pas deve- nir un quartier d’une grosse col- lectivité.” Et de toute façon, Sébastien Parent sait bien qu’un tel pro- jet ne peut se faire que dans le cadre d’un consensus très lar-

Visite de l’établissement, présentation du matériel forestier et espaces verts, expositions diverses, pot d’accueil ...

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