Journal C'est à dire 218 - Février 2016

D O S S I E R

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Une école de ski en projet Le manque de neige de ce début de saison ne remet pas en cause le contrat de sta- tion dans lequel le Val de Morteau est engagé. Première étape : la construction du bâtiment d’accueil au Gardot. À plus long terme, la création d’une école de ski. Val de Morteau

C omme on dit, c’est une année sans… Les télé- skis du Val de Morteau n’auront pas beaucoup chauffé avant les vacances d’hiver. Une dizaine de jours en janvier, et les skieurs en seront quitte pour ranger leurs lattes. Le froid demi- février et le retour d’un mince manteau neigeux permettant la pratique du ski alpin ont permis tout de même de sauver les vacances.L’annulation duX-Speed Tour mi-février auMeixMusy est symbolique d’un hiver qui sera

resté bien timide. “Cette année, nous avons pu ouvrir le 9 jan- vier où même la Bonade avait pu fonctionner. Le dernier week- end de janvier, ça avait pu enco- re fonctionner. Ensuite, la pluie et des températures trop douces ont compromis l’ouverture, jus- qu’à la mi-février” rappelle Syl- vie Personeni, chargée de l’activité tourisme à la commu- nauté de communes du Val de Morteau. Pourtant, dès que les téléskis fonctionnent, le succès est au

rendez-vous. Lors des deux pre- miers jours d’ouverture, la sta- tion du Meix Musy a réalisé un chiffre d’affaires de 13 000 euros. Du 9 au 15 janvier, 36 401 pas- sages aux téléskis ont été comp- tabilisés, soit 4 792 journées- skieurs. Du 16 au 22 janvier, le Meix Musy a encore enre- gistré 24 001 passages, soit 2 297 journées-skieurs. Dès la pre- mière semaine d’ouverture, 1 189 forfaits journées ont été vendus, 27 forfaits semaines et 131 for- faits saisons. Au cours de la deuxième semaine d’ouverture, 1 398 forfaits journées supplé- mentaires ont été écoulés. Insuf- fisant cependant, avec une dizai- ne de jours d’ouverture jusqu’à présent, pour faire une bonne saison.

Peu de jours d’ouverture jusqu’à maintenant

pour les téléskis du Val de Morteau (photo C.C.V.M.).

de communes de continuer à investir dans les activités nei- ge. L’an dernier, la collectivité a racheté un dameur pour le ski alpin. L’engin d’occasion, payé 149 000 euros hors taxes, per- met de travailler plus finement

long terme d’une école de ski alpin, qui fait cruellement défaut notamment pendant les vacances scolaires. “Il y a une demande énorme confirment les services locaux du tourisme. Les gens choisissent parfois Métabief par- ce qu’ici il n’y a pas d’école de ski pour leurs enfants. La créa- tion de cette école serait un pro- longement au contrat de station.” Ce projet pourrait voir le jour d’ici cinq ans. Le dernier volet du contrat de station concerne des aména- gements pour l’été. Et notam- ment le dégagement des bel- védères du bassins du Doubs par l’élagage d’une partie des falaises qui entourent le site. Une étude vient d’être lancée par l’O.N.F. J.-F.H.

du tout subventionné. On tra- vaille avec la neige quand elle là, c’est tout. Des canons à nei- ge seraient des investissements disproportionnés.” Côté investissement, la com- munauté de communes s’est fixé une feuille de route avec “le contrat de station” signé l’an dernier. Le premier projet-pha- re de ce contrat de station qui implique des financements des partenaires publics, c’est le bâti- ment nordique du Gardot, dont le permis de construire vient d’être déposé. “On espère que ce bâtiment sera construit d’ici la fin de l’année, idéalement pour la prochaine saison de ski” note la communauté de communes. Coût du projet : 700 000 euros. L’autre gros projet dans les actions est la création à plus

Le chiffre d’affaires du ski L a saison 2015-2016 nʼétant pas terminée, il est évidemment trop tôt pour dresser un bilan financier. Lors de la saison 2014-2015, le chiffre dʼaffaires généré par le ski dans la communauté de communes est le suivant : 162 358 euros hors taxes pour lʼalpin et 54 886 euros pour le fond, soit un total de 217 244 euros de recettes. Pour atteindre lʼéquilibre, la com- munauté de communes reverse environ 100 000 euros au budget ski. Mais cela ne signifie pas pour autant quʼune année où les conditions de neige sont excellentes et donc lʼactivité soutenue est une bonne année sur le plan financier. Le ski coû- te toujours plus cher quʼil ne rapporte. Mais il génère aussi de lʼactivité parallèle avec lʼécole de ski de fond, les locations de matériel, le bar, les acteurs du tourisme proches comme le Meix Lagor ou le Charron, les gîtes, les hôtels, les chiens de traî- neau…

la neige. “Sans ce dameur, nous n’aurions pas pu ouvrir le Pralot du tout cette année.” Des investissements, oui, pas inconsidéré vu l’évolution du climat et

À titre de comparai- son, la saison précé- dente (2014-2015), le Meix Musy avait pu ouvrir pendant 65 jours. “La plus grosse

L’idée des canons à neige abandonnée.

l’incertitude qui règne sur les stations de moyenne montagne. Un temps évoquée, l’idée d’équiper le Meix Musy ou la Bonade de canons à neige est “définitivement abandonnée” selon la communauté de com- munes. “Ce genre d’investissements ne serait plus

année a été la saison 2012-2013 avec 94 jours d’ouverture” rap- pelle Sylvie Personeni. Mieux encore que la saison 2005-2006 à l’enneigement record où les téléskis avaient pu fonctionner 87 jours. Ces saisons fluctuantes n’empêchent pas la communauté

Publi-information LAISSEZ ENTRER LA NATURE CHEZ VOUS AVEC LE MUR VÉGÉTAL

il s’est lancé dans la conception de murs végétaux sur mesure pour les parti- culiers et les professionnels. “C’est une façon originale de laisser entrer la natu- re chez soi” annonce le fondateur de Créa Jardins. Avec son équipe, ils ont imaginé un procédé innovant “Made inHaut-Doubs” pour concevoir des décors végétalisés, originaux et pérennes, qui ornent avec goût l’intérieur d’une habitation, d’un restaurant, d’un bar, d’un hôtel et pour- quoi pas d’un hall d’entreprise. Le pro- cédé est unique en Franche-Comté. “On utilise pour cela des plantes sta- bilisées. Elles sont vivantes, mais leur croissance a été stoppée. Elles conser- vent dans le temps toute leur fraîcheur, leur souplesse, parfois même leur odeur, et n’ont besoin d’aucun entretien, ni eau ni lumière” précise Julien Pourchet.

La décoration intérieure se met au vert avec Créa Jardins. L’entreprise de Montlebon conçoit des murs végétalisés sur mesure qui ornent avec goût l’intérieur d’une maison, d’un restaurant, d’une société.

L’ entreprise paysagère Créa Jar- dins de Montlebon a un savoir- faire reconnu dans la concep- tion et l’aménagement des espaces extérieurs. Depuis 2008, elle répond aux attentes de ses clients qui veulent donner du caractère et de

l’originalité à leur jardin. Ce sont ces compétences de créateur que Julien Pourchet met à profit pour investir un autre domaine complé- mentaire à son cœur de métier : la décoration intérieure végétale. Entou- ré d’une équipe de cinq collaborateurs,

Maxime Varlet, Julien Pourchet et Magaly Paris conçoivent les tableaux et les murs végétalisés intérieurs. Francis Bon, Mathieu Triponney et Pierre- Louis Roland (absents sur la photo) créent les espaces extérieurs.

brossé réalisé par un menuisier du Haut-Doubs, au mur de plusieurs mètres carrés. L’entreprise de Montlebon a toutes

va ressembler la création et quelle place elle occupera dans son envi- ronnement. Vient ensuite l’étape de la réalisation du mur végétal. Elle est assurée par Julien Pourchet et Maxi- me Varlet, un jeune décorateur floral qui a travaillé notamment pour le fes- tival de Cannes. Le résultat est inat- tendu ! Le mur végétal apporte l’ambiance apaisée de la nature. Créa Jardins peut aller plus loin dans la décoration intérieure en y associant un univers boisé fait de bois flotté, de bouleau et de lianes.

Les clients ont le choix entre 200 espèces de plantes ! Il y a de quoi composer un uni- vers végétal qui s’ajustera à votre intérieur. “On peut jouer sur les couleurs et créer ain- si des ambiances végétales personnalisées” ajoute Julien

les compétences en interne pour concevoir ces projets qui se déroulent en plusieurs étapes. Une fois que les attentes du client ont été ciblées, Magaly Paris se met au travail. Elle dessine à la main le futur mur végétal.

“Il n’y a besoin d’aucun entretien, ni eau ni lumière.”

Pourchet. Les plantes sont trempées dans une substance proche du sucre. “Tout est possible ! On peut reproduire de cette manière le logo d’une entre- prise ou créer pour un particulier le décor de son choix.” Les murs végétaux de Créa Jardins sont sur mesure tant dans leurs dimen- sions que dans l’association des plantes qui les composent. Cela va du tableau végétal entouré d’un cadre en bois

C’est une esquisse précise grâce à laquelle le client va découvrir à quoi

40, rue de Chinard MONTLEBON Tél. : 03 81 64 01 63 Port.: 06 88 58 69 08

E-mail : crea-jardins25@orange.fr Créa Jardins sur facebook et sur www.creajardins.net

Le mur végétal est une manière de laisser entrer chez soi la nature.

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