La Presse Pontissalienne 213 - Juillet 2017

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 80 €

JUILLET 2017

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 213

NÉCESSITÉ ÉCONOMIQUE OU DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE ? LA POLÉMIQUE ENFLE DANS LE HAUT-DOUBS MASSACRE AU “CASSE-CAILLOUX” Les communaux sur les hauteurs de Remoray-Boujeons ont été entièrement rasés au moyen d’un casse-cailloux. TRANSFORMATION DE PÂTURES EN PRAIRIES DE FAUCHE : UNE DÉRIVE ACTUELLE DE L’AGRICULTURE

À lire en p. 28

Le père d’Aurélia Varlet, assassinée : “Pour elle et son honneur, je me battrai” témoignage p. 4

Les bus roulent quasiment à vide Le réseau Pontabus revu de fond en comble l’événement p. 6 et 7

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Suite à la fusion, le courrier n’arrive plus

Familles rurales ferme son service à la personne : 20 emplois menacés

Proportionnelle La vagueMacron aura presque tout emporté sur son passage. Elle n’aura pourtant pas atteint le Haut-Doubs et épargné par consé- quent Annie Genevard qui retrouve son siège de députée avec un score confor- table. Sur ces terres de droite, le mouve- ment En Marche n’a pas réussi à s’enra- ciner. Pour l’instant. Ceci dit, à part ces quelques dizaines de députés L.R. recon- duits, le tsunami Macron a laissé en lam- beaux des partis classiques qui agonisent (Parti socialiste en tête) ou qui se prépa- rent à des guerres intestines calamiteuses sur fond d’ego (Les Républicains). Dans ce paysage désolé subsiste toujours, intacte et même plus vigoureuse que jamais, la longue liste des abstentionnistes. La vic- toire des troupes de M. Macron est nette, écrasante, sans bavure si l’ont s’en tient au système électoral français. Néanmoins en trompe-l’œil car avec environ 30 %des suffrages au premier tour et un peu plus de 50%au second, L.R.E.M. finit par rafler trois quarts des sièges au Palais Bourbon. En trompe-l’œil également puisque plus d’un électeur sur deux s’est désintéressé de ce scrutin. Ce second point doit sans doute interpeller plus que tout autre ce nouveau gouvernement qui a fait de la réconciliation du citoyen avec la politique un des fers de lance de son projet. Cette réconciliation a sans doute commencé avec l’émergence de têtes nouvelles, c’est un premier pas. Insuffisant pourtant pour satisfaire tous ceux que le scrutin majori- taire à deux jours aura laissés en état de frustration - des mélenchonistes aux lepé- nistes - et sans doute inefficace auprès de tous ceux, et ils sont encore plus nom- breux, qui ont, parfois depuis bien long- temps, déserté les bureaux de vote. À chaque élection on entend le même refrain des élus faussement apitoyés devant le taux toujours plus fort d’abstention et une fois le scrutin replié, ces lamentations s’éteignent. Depuis le début de son man- dat, le nouveau président Macron nous a habitués, c’est rare, à faire suivre ses paroles de campagne dans les actes. Pour que sa crédibilité soit durable, il faudra qu’il mette en œuvre rapidement une vieille promesse réitérée par la gauche mais que ses prédécesseurs n’ont jamais eu le cou- rage de mener à bien : l’introduction dans les prochains scrutins législatifs d’une dose de proportionnelle qui, si elle est savam- ment instillée, saura reproduire à l’As- semblée nationale les diverses nuances de l’opinion. Ce n’est que lorsque le Palais Bourbon collera au plus près à la diver- sité des points de vue que l’on pourra espérer des Français qu’ils retrouvent le chemin des isoloirs. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ont collaboré : Marie Rousselet, Magalie Troutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Juillet 2017 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archives municipales, C. Bertin, J.-P. Cornevaux, S. Cousin, C. Guyon, P. Ledoine, Préval, F. Schall, Uzzeni, P. Varlet.

C omme d’autres communes du Haut- Doubs, Ornans et Bonnevaux-le-Prieuré dans la vallée de la Loue et de la Brème ont fusionné le 1 er janvier 2016. Les deux enti- tés se sont unies dans le cadre d’une “Com- mune nouvelle” pour le meilleur… surtout pas pour le pire. Pourtant, un cas pollue la vie des habitants de Bonnevaux-le-Prieuré : la dualité des codes postaux. L’ancienne commune d’Or- nans est identifiée sous le code postal 25290 et l’ancienne commune de Bonnevaux-le-Prieuré sous le code 25620, changement que la Poste n’a pas effectué dans son système. “Le cour- rier de Bonnevaux-le-Prieuré est rattaché au centre de tri de Saône, celui d’Ornans à Ornans. Désormais, le code 25620 n’existe plus dans les lecteurs optiques…C’est un petit détail qui com- plique notre vie car nous ne recevons pas notre courrier ou quand il arrive, c’est avec huit jours de retard” explique le maire délégué de Bon-

nevaux-le-Prieuré Jean-Maurice Boillon. Du coup, courrier et colis se perdent ou sont envoyés parfois chez le maire délégué qui les redistribue ensuite ! La Poste reconnaît “la len- teur et la difficulté” alors qu’il lui suffit de met- tre à jour son système informatique pour créer un seul code postal, ce que la commune nou- velle ne cesse de réclamer. “C’est un comble, s’insurge le maire d’Ornans Sylvain Ducret. Nous sommes une seule et même commune avec deux codes postaux. Le système aurait dû anti- ciper et se mettre à jour, et ce dès décembre 2015 suite à nos courriers. C’est inacceptable, les habitants en pâtissent tous les jours. Un ancien slogan de la Poste disait : “Bougez avec la Poste, on a tous à y gagner.” Pour l’instant, je constate que la Poste ne bouge pas et qu’on y perd tous.” Las, les communes montent au créneau. Bizar- rement, les amendes, elles, arrivent (pour l’ins- tant) aux bonnes adresses. n

Prévenu au dernier moment, le syndicat C.G.T. repré- senté par Élisabeth Nedelec (à gauche) informe une salariée sur ses droits avant son entretien.

V ingt salariés de “Familles rurales” ont été convo- qués lundi 19 juin au siège de l’association à Besan- çon rue de la Famille en vue d’un entretien préalable à leur licenciement. Un coup dur et une surprise pour beaucoup de ces personnes, souvent des femmes, dont la mission était de garder des enfants au domicile des parents, voire de repasser, cuisiner, faire les courses… “Il y a quelques mois, je me suis interrogée sur l’avenir car je sentais une baisse d’activités. Parfois, je faisais jusqu’à 30 kmpour faire une mission” témoigne cette salariée du Haut-Doubs qui préfère rester anonyme. Alors que ce type de service à la population est considéré comme en expansion, Familles rurales ferme son antenne pour des raisons d’économie d’échelle. Le service n’était, selon un membre de la fédé- ration, pas assez important

pour concurrencer les autres structures qui ont pignon sur rue. Pour les représentants du per- sonnel, c’est la douche froide. “La direction a tenté de faire pression en demandant à ces personnes de démissionner pour éviter le licenciement économique afin que cela leur coûte moins cher” déclare un syndicaliste qui explique que des heures faites n’auraient ni été payées ni récupérées. Dans les faits, une partie des salariés bénéficiera d’une offre de reclassement au sein de l’association, ceux proches de la retraite pourraient béné- ficier d’un licenciement éco- nomique. D’autres pourraient rester “nounous” chez les parents qui passaient par Familles rurales mais qui les embaucheront en direct cette fois-ci. Un argument qui ne convainc pas le syndicat puisque la sécurité de l’em- ploi ne sera plus assurée. n

La commune nouvelle d’Ornans a des soucis avec son courrier géré par la Poste depuis son rattachement avec Bonnevaux-le-Prieuré.

Le Trail des sangliers au menu des sires de Joux

A près avoir longtemps tourné autour du château en profitant de superbes points de vue, le Trail des Sangliers s’invite pour sa 13 ème édition à l’intérieur de la forteresse. “On a enregistré un léger flé- chissement de la participation l’an dernier. D’où l’idée d’innover en proposant aux cou- reurs un passage par le château qui servira de point de ravitaillement pour les épreuves de 23 km et 42 km. Le départ du 14 km et de la marche nordique se feront non pas à l’intérieur mais sur le parking d’accès au fort” , indique Pascal Pecclet, le président du D.S.A. Pontarlier qui organise ces courses. Cette nouveauté supposait bien sûr l’accord du propriétaire des lieux, à savoir la C.C.G.P. qui trouve là l’occasion de s’offrir une pro- motion plus sportive du château. “Pour des raisons de sécurité, le public ne pourra pas pénétrer à l’intérieur. Tout est fait dans le res- pect du monument” , poursuit Pascal Pec- clet.

1 000 coureurs ont participé à l’édition 2016. Si les tracés restent sensiblement les mêmes, des modifications ont été apportées pour rendre le finish plus agréable. “Les coureurs n’appréciaient pas trop le parcours proposé sur les derniers kilomètres.” L’accent a été mis sur la communication avec un nouveau site Internet, une vidéo de présentation plus dynamique. La dimension familiale est tou- jours de mise avec des épreuves pour les jeunes, une garderie d’enfants. “On va blo- quer les inscriptions à 1 500 participants. Dépêchez-vous…” , sourit le président opti- miste et confiant dans le pouvoir d’attrac- tion des Sires de Joux. n Coup de chance, la 13 ème édition s’offre un ravitaillement de choix dans la cour d’honneur du fort de Joux.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

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JUSTICE

Affaire Aurélia Varlet

Bientôt quatre ans après le meurtre d’Aurélia Varlet à La Rivière-Drugeon, tuée à 32 ans, par son compagnon Didier Grosjean, lequel s’est donné la mort aussitôt après, Patrick et Giovanni Varlet, le papa et le frère d’Aurélia, ont une lueur d’espoir dans l’issue de leur combat. Avec la mort del’auteur, la justice s’arrête. La famille Varlet se trouve alors privée du procès de Didier Grosjean. Ne voulant pas en rester là, surtout après la découverte des antécédents d’homme possessif et dangereux de Didier Grosjean, Patrick et Giovanni ont donc décidé de porter plainte contre l’État pour dysfonctionnement grave de ses services. Confidences. “Pour elle, je me battrai, en son honneur”

L a Presse Pontissalienne : Vous avez décidé de porter plainte contre l’État en 2015, et cette plainte vient d’aboutir. C’est une démarche jus- tifiée, mais qui n’en reste pas moins compliquée ? Patrick Varlet : J’ai rencontré l’ex-petite amie de Didier Grosjean qui avait dépo- sé quatre plaintes pour faits graves (séquestration, enlèvement, menace de mort, tentative d’homicide) contre lui. Elle vivait un enfer, comme une bête que lui, prenait en proie. Elle a dit au Procureur de la République qu’il la tuerait si elle le quittait, qu’elle avait peur, qu’il avait un fusil. Le Procureur est inquiet et demande aux services de gendarmerie de faire une audition de Didier Grosjean et de son ex-peti- te amie, et une perquisition que les gendarmes ne feront jamais. Il y a quelque chose d’anormal dans cette affaire. Ce mec était infranchissable. Protéger quelqu’un qui est ignoble, c’est incompréhensible.Au fond de moi, je me dis que cette justice paye. On porte plainte contre l’État. Il s’est don- né la mort, mais on n’en reste pas là ! Ces personnes qui le protégeaient, qu’elles payent aussi. Pour elle, je me battrai, en son honneur. On bougera ce qu’il faudra bouger. On ira jusqu’au bout. L.P.P. : Avec votre avocat Maître Randall Schwerdorffer, vous avez donc envoyé une requête au ministère de la Justice ? P.V. : Oui, nous avons envoyé une requê- te reprenant tout l’historique des dys- fonctionnements et des insuffisances graves de ses services. À notre gran- de surprise, notre avocat reçoit quelques jours plus tard un appel du ministère de la Justice, qui nous informe que notre requête est prise au sérieux. Elle est étudiée par les magistrats de la

commission d’indemnisa- tion. On arrive donc avec mon fils Giovanni au ministère à Paris le 17 avril 2015. On reçoit des excuses de l’État, des condoléances de la Fran- ce. L’affaire n’est pas pas- sée inaperçue au niveau du ministère. La justice va faire droit à la requê- te. Elle a normalement transmis le dossier au ministère de l’Intérieur. Le fait d’être accueilli à Paris est unique en Fran- ce. On a tellement bougé de choses ! Ce soulage- ment ne me ramènera pas ma fille. Mais c’est un réconfort, une survie.

impardonnables du meurtre d’Aurélia et dif- fusé à la télévision. Quel est l’impact de cet- te médiatisation ? P.V. : Après la diffusion de l’émission, nous avons reçu avec Giovanni 11 500 S.M.S. L’émission a été diffusée tout de suite après le 24 décembre, un beau cadeau pour Aurélia qui est née le 24 décembre 1980. On veut s’afficher pour se faire comprendre. Les deux premières années, on avait la rage et un jour, une étoile m’a dit : c’est mon cœur ma meilleure défense. Il faut être digne et aller jusqu’au bout pour que les personnes soient mises devant leurs responsabilités. C’est anormal, telle- ment anormal…On l’a fait aussi pour se faire entendre et pour les femmes. L.P.P. : L’affaire d’Aurélia montre que le com- bat des femmes est hélas toujours d’actuali- té… Giovanni Varlet : On a été pour Aurélia au ministère de la Justice, mais je pen- se qu’on a représenté beaucoup de femmes ce jour-là. P.V. : On se bat pour que ces hommes et ces femmes aient de la ressource de ne pas se laisser faire et pour alerter pour que ça ne se reproduise plus. Nous sommes déterminés face à notre com- bat pour l’honneur de ma fille et des femmes battues, harcelées. L.P.P. : Et vous, comment allez-vous ? P.V. : Je me sens mieux. Je l’entends. Elle me dit : “Ce n’est pas grave papa, tu existes.” Je garde le sourire. Avoir le sourire, c’est être un clown qui rit et qui pleure. Un clown, ça apporte de la tristesse et de la joie à la fois. Soyons un clown à la vie ! Si on n’a toujours pas de nouvelles, pas de problème, avec notre avocat, on va écrire au nouveau président. n Propos recueillis par M.T.

“On va aller jusqu’au bout avec mon fils.”

L.P.P. : Où en est la procédure ? P.V. : A ce jour, nous n’avons pas de nou- velles. Avec l’aide de notre avocat, nous avons envoyé de nouveau un courrier en recommandé au président de la République, aux ministères de l’Inté- rieur et de la Défense, avec des D.V.D. des coupures de journaux, le 13 mars 2017. Nous avons reçu une réponse dès le 17 mars 2017. J’ai reçu une réponse favorable pour un soin atten- tif concernant notre procédure. Des mots touchants nous annonçant qu’une nouvelle enquête va normalement être ouverte. La rapidité de leur réponse nous prouve qu’ils sont attentifs au combat. J’ai bousculé beaucoup de mon- de pour nous faire entendre. Nous sommes parus dans plusieurs jour- naux de la presse nationale…J’ai même reçu une lettre de Jean-Pierre Pernaut. L.P.P. : Un reportage intitulé “Les cicatrices de la justice” a été réalisé sur les erreurs

M e Schwerdorffer avec Patrick et Giovanni Varlet devant le ministère de la Justice à Paris (photo E. Rivallain).

Ce combat, Patrick et

Giovanni Varlet le mènent pour Aurélia (à droi- te), mais aussi pour toutes les femmes.

Le visage d'Aurélia Varlet est encore dans toutes les mémoires.

La vidéo “Les cicatrices de la justice” est visible sur Youtube, les erreurs impardonnables du meurtre d’Aurélia : https://youtu.be/SdGnhkONXlw

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

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PROJET

Sur le site d’Hauterive-la-Fresse Les lycéens pontissaliens construisent un observatoire Épaulés par des enseignants des lycées Xavier-Marmier et Toussaint- Louverture et par le club astro de la M.J.C. de Pontarlier, des élèves vont construire un nouvel observatoire sur le site de la Perdrix, qui sera mis à la disposition de tous les établissements scolaires de France.

Nicolas Esseiva, enseignant à Xavier-Marmier et pilier du club astro de Pontarlier devant la coque du télescope déjà construit par les élèves.

L es liens entre le lycée Xavier-Marmier et les sciences participatives, et notamment l’astro- nomie, sont déjà anciens.

tissaliens suivent régulièrement, en dehors de leur temps sco- laires, un atelier astronomie. Leur plus récent fait d’armes a été la construction de A à Z d’un télescope. Cette fois, leur nou- veau défi est de taille. Ils vont démarrer à la rentrée la construction sur le site de la Perdrix (Hauterive-la-Fresse) d’un nouvel observatoire. Sous le nom de projet L.A.P.E. (L’astronomie pour l’éducation), ce formidable défi est sur le point de se concrétiser avec la coulée prochaine de la chape qui sup- portera la charpente, entière- ment conçue par des élèves de Toussaint-Louverture. “La construction proprement dite du bâtiment doit démarrer en sep- tembre se réjouit Nicolas Essei- va. L’idée de ce nouvel observa- toire qui sera bardé d’électronique est de mettre à la disposition des élèves de toute la France cet outil d’observation imaginé, modéli- sé et construit par nos élèves. Cet

Sous l’impulsion d’un enseignant de S.V.T. féru d’astronomie - Nicolas Esseiva -, et d’un autre passionné par l’espace - Pierre- Marie Laloy -, des lycées pon-

te équipe vient donc de lancer un financement participatif sur la plateforme Ulule. “On se don- ne trois à quatre ans pour mener à bien ce beau projet. Le bâti- ment devrait être terminé en fin d’année. Ensuite, restera le plus long à financer et à installer : toute l’électronique qui va avec.” En attendant de voir ce projet pédagogique ambitieux se concrétiser, les amateurs d’as- tronomie et d’observation céles- te se donneront rendez-vous sur ce site de la Perdrix déjà équi- pé d’une coupole d’observation pour la grande Nuit des Étoiles programmée cette année le samedi 29 juillet. n J.-F.H.

tissalien est en ce sens unique qu’il sera géré par un comité scientifique composé des élèves eux-mêmes et il sera “spéciali- sé” dans l’observation des objets lumineux comme la Lune et les planètes du système solaire. “Il n’y a même aucun projet équi- valent à ce jour au niveau mon- dial” avance Nicolas Esseiva. Pour mener à bien leur projet, élèves et enseignants doivent réunir un budget qui s’élève à quasiment 20 000 euros. Ils sont déjà soutenus par quelques par- tenaires institutionnels (Ville de Pontarlier, commune d’Hau- terive-la-Fresse…). Mais cela ne suffira pas à réunir la som- me nécessaire. Pour cela, la peti-

observatoire sera télé-piloté par Internet.” Le projet a déjà valu aux élèves pontissaliens d’être finalistes du concours “CGé- nial”organisé par les Arts et Métiers. “Ils postuleront aussi

au concours Bâti- ciel” ajoute l’en- seignant. Ce projet pédago- gique est unique en France. Il exis- te certes en Fran- ce un télescope baptisé Iris, basé dans les Alpes-de- Haute-Provence, qui permet d’étu- dier le ciel profond. Mais le projet pon-

“Aucun projet équivalent à ce jour au niveau mondial.”

Souscription par Internet sur https://fr.ulule.com/lastronomie-pour-leducation/

Le nouveau bâtiment sera construit sur le site de la Perdrix.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

Consciente que le dispositif de transports publics en place coûte beaucoup trop cher par rapport au service rendu aux habitants, la Ville de Pontarlier profite du renouvellement de la délégation de service public pour redessiner les contours d’un réseau de plus en plus axé vers un service à la demande qui, à l’usage, s’avère plus conforme aux besoins des Pontissaliens. BUS DE VILLE : POUR NE PLUS ROULER À VIDE…

l Transports urbains Projet de supprimer la ligne régulière Vers une solution de transport à la demande L’offre de transport urbain sur la ville de Pontarlier risque fort d’évoluer au renouvellement de la délégation de service public (D.S.P.) qui prendra effet en février 2018. Pour une meilleure adaptation du service aux besoins des usagers avec quelques économies à la clé.

l Le réseau Pontabus en chiffres

2012

2016

Évolution

Source cabinet Darmon

46,70%

kilométrage annuel total

90 364 km 132 572 km

Nombre de véhicules mis en ligne

0

6

6

Nombre de voyages

170 758 voyages

155 611 voyages 733 300  euros H.T.

-8,90%

(estimation)

Coût de production

704 800

4,00%

du service

euros H.T.

Recettes commerciales

66 000 

72 500

U ne ville comme Pontarlier peut-elle encore se per- mettre de verser chaque année pratiquement 700 000 euros pour équi- librer le fonctionnement du service de bus ? Sur ce point, tous les élus pon- tissaliens de la majorité comme de l’op- position semblent d’accord sur l’inté- rêt de trouver de nouvelles solutions. Sachant aussi que le choix politique a été fait de pas imposer le versement transport, cette contribution servant à financer les transports en commun. “On a prolongé de six mois la D.S.P. en cours pour se donner le temps de la réflexion” , rappelle Patrick Genre au dernier conseil municipal. LaVille a mandaté le cabinet Darmon pour réaliser un diagnostic précis de la situation. “On a constitué un grou- pe de travail spécifique, sans oublier d’associer à la réflexion des associa- tions commeTransport 2000 ou d’autres impliquées dans les déplacements des personnes à mobilité réduite” , complè- “On doit conserver un service de transport urbain mais en l’adaptant mieux aux besoins”, explique Sylvie Laithier, l’adjointe pontissalienne aux transports.

9,90%

euros H.T.

euros H.T.

te Sylvie Laithier, adjointe en charge des questions mobilités, accessibilité, transport. Beaucoup de questions étaient en sus- pens. D’abord faut-il ou pas maintenir des transports publics à Pontarlier ? “On a répondu oui à cette question essen- tielle. Si oui, quel type de transport ? Pour quel public ? À quel coût et sous quelle forme juridique ?” , note le mai- re en évoquant ainsi la délibération sur laquelle les élus devaient se pro- noncer, à savoir la validation ou non de la reconduction d’une délégation de service public dont le contenu serait remis au goût en jour en prenant en compte tout ou partie des préconisa- tions du cabinet Darmon. Il faut se rendre à l’évidence et on l’ob- serve au quotidien, les Pontissaliens ne se bousculent pas pour emprunter la ligne régulière. Le constat n’est pas nouveau et il y a sans doute plusieurs raisons à cela : taille de la ville, place accordée à la voiture avec les facilités de stationnement, complexité à pro- poser un cadencement qui soit à la fois efficace et pas trop coûteux… “Il reste encore beaucoup de personnes à Pon- tarlier qui n’ont pas de moyens de loco- motion ou qui sont dans l’incapacité de se déplacer à cause de la maladie, du handicap, de l’âge” , tempère l’ad- jointe aux transports. De quoi justifier le maintien d’une offre de transport public plus adaptée. “On a priorisé les

Contribution financière

639 700  euros H.T.

660 800

3,30%

de la Ville

euros H.T.

choix d’une nouvelle D.S.P.Karine Gros- jean, élue de l’opposition a juste regret- té qu’on ne suive pas l’une des variantes du cabinet Darmon de séparer le ser- vice scolaire du reste en le gérant sous la forme d’un marché public. Ce à quoi Patrick Genre lui a répondu : “Ce serait trop compliqué. La D.S.P. reste la for- mule la plus adaptée. Elle permet d’avoir un certain contrôle. On a aussi des exi- gences dans le suivi d’activité, le suivi comptable. On va définir un cahier des charges pour retenir le meilleur pres- tataire.” Autre élu de l’opposition,Gérard Voinnet approuve ce principe de D.S.P. “On est favorable aumaintien des trans- ports publics et une D.S.P. sur quatre ans, cela nous va bien.” La restructuration proposée dans le cadre de cette nouvelle D.S.P. se tra- duit donc par la suppression de la ligne régulière remplacée par des transports à la demande plus étoffés, le maintien des services scolaires avec l’option de supprimer ou pas les transports méri- diens peu utilisés, la mise en confor- mité des gammes tarifaires et le sou- ci de simplifier les moyens de paiement des titres de transport en suggérant, par exemple, la mise en place du post- paiement. n F.C.

personnes à mobilité réduite, les per- sonnes âgées et les scolaires” , confirme Patrick Genre. Si la ligne régulière tourne plus ou moins à vide, le Ticto ou transport à la demande répond mieux aux attentes même s’il y a encore,là aussi,desmarges de progression. “ Beaucoup de gens ne savent pas que Ticto est accessible à tous. Ce service se déplace à domicile pour les personnes à mobilité réduite et celles qui ont plus de 75 ans. Les autres usagers doivent se rendre sur les points d’arrêt Ticto.À titre exemple, un enfant sans moyen de locomotion pourrait tout à fait utiliser Ticto pour se rendre au conservatoire” , suggère Sylvie Laithier.

La question du main- tien du service du transport des scolaires notamment vers les col- lègesMalraux, Grenier et Aubrac à Doubs ne se pose pratiquement pas sachant que cela représente au moins 80 % de l’activité de Pontabus. Au regard de toutes ces considé- rations, les élus ont d’abord confirmé le

Les Pontissaliens ne se bousculent pas.

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l Témoignages “Ticto, c’est formidable !” À Pontarlier, le transport à la demande a la faveur des usagers qui ne se privent pas de le dire haut et fort. Les personnes à mobilité réduite et celles qui n’ont pas le permis en profitent.

l Calendrier

Pontabus candidat

Choix du nouveau délégataire en décembre Le conseil municipal a choisi de mettre en œuvre une procédure de consultation pour la dévolution de son réseau de transports urbains par le biais d’une délégation de service public. Le délégataire actuel, à savoir la socié- té Kéolis Urbest, qui exploite le réseau pontissalien sous l’entité Pontabus se portera candidat pour cette D.S.P. qui s’étendra de mars 2018 août au 31 août 2022.

S ympathiques retrai- tées, Georgette 73 ans et Hannelore 89 ans n’ont plus d’époux pour les conduire. “Je fais tout avec Ticto” , explique Hannelore qui souffrant de problèmes visuels se fait désormais accompagner par son amie Georgette. Ensemble, elles viennent tous les jeudis après-midi au club du 3 ème âge des Capucins. “On réserve. On est très bien accueilli. Comme ils ont fait passer la limite d’âge pour le transport à domicile de 70 à 75 ans, je dois enco- re aller sur les points d’ar- rêt Ticto quand je me déplace seule. Cela ne me dérange pas. Je com- prends qu’on ne peut pas tout avoir surtout qu’à 72 centimes le ticket, ce n’est vraiment pas cher” , recon- naît sagement Georgette en montant dans le bus, suivie par son amie. n

ÉTAPES l Juin 2017 Publication d’un avis d’Appel public à la concurrence l Mi-juillet 2017 La sélection des candidats sera assurée par la Commission D.S.P. l Fin juillet 2017 Transmission par la Ville de Pontar- lier des documents de consultation des entreprises à chaque candidat admis à présenter une offre. l De fin juillet à mi-septembre 2017 Après réception des propositions, la Commission D.S.P. analysera les offres reçues et formulera un avis sur leur teneur et sur les can- didats avec lesquels il convient d’ouvrir des négociations

l Octobre et novembre 2017 Possibilité ou pas d’engager des négociations avec un ou plu- sieurs candidats ayant présen- té une offre l Décembre 2017 À l’issue de la phase de négo- ciation, le maire proposera au conseil municipal son choix de délégataire et lui présentera le projet de convention de déléga- tion. Le conseil municipal devra se prononcer sur le choix du mai- re et les termes du projet de convention 1 er mars 2018 Mise en service du nouveau réseau l

Personne à mobilité réduite, Geneviève utili- se régulièrement Ticto. Les véhicules sont équi- pés de rampes permet- tant de transporter des personnes en fauteuil. “Il ne faut surtout pas que cela s’arrête. Avec Ticto, je peux aller plusieurs fois par semai- ne chez le kiné sans sou- ci” , apprécie-t-elle, ravie de la gentillesse du chauffeur Fouad. n

l Portage juridique Pourquoi une délégation de service public ? La Ville de Pontarlier, en sa qualité d’autorité organisatrice du ser- vice de transports publics de voyageurs s’est déterminée entre trois modes de gestion différents : régie, marché public ou D.S.P. Extraits du rapport présenté lundi 12 juin au conseil municipal.

l Expérience Trop faible fréquentation Navettes shopping : affaire classée Comme le test grandeur nature effectué sur une année n’a pas tenu ses promesses, le dispositif s’arrête le 8 juillet. Bilan.

l La régie de transport et la Société Publique Locale

charges. Le travail commercial et promotionnel est porté par la Collectivité tout comme le risque économique lié à l’accroissement ou à la baisse du trafic commercial. Le titulaire du marché est rémunéré par un prix qui n’est pas substan- tiellement lié aux résultats de l’exploitation. L’objectif que se fixe la Ville de Pontarlier est précisément l’inverse : il s’agit de trouver un prestataire qui puisse gérer, optimiser et ratio- naliser l’offre de transports tout en travaillant en permanence à son attractivité et son succès commercial. Dans le cadre d’une D.S.P., la collectivité peut fixer des objectifs aux candidats sans nécessai- rement imposer un cahier des charges exhaus- tif. La collectivité peut, au moment de l’analy- se des offres, déterminer si les propositions du candidat permettent, ou pas, de bien satisfaire aux objectifs. Cette marge de manœuvre n’exis- te pas dans les procédures de Marché Public. La D.S.P. laisse également au prestataire rete- nu des latitudes pour chercher à optimiser l’évo- lution des besoins des usagers. En revanche, la D.S.P. se prête difficilement à des modifications d’offres importantes en cours d’exécution du contrat. Elle s’adapte donc mieux aux services dont l’offre sera stable ou prévisible dans les années à venir. n l La délégation de service public

D ans le Haut-Doubs, la bagnole, c’est quelque chose. La densité du trafic observée autour des zones commerciales en fin de semaine n’a semble-t-il pas dis- suadé les consommateurs de

de Doubs, Houtaud et des Grands-Planchants avant de revenir au centre-ville. Une société de taxi locale assurait le transport. Le dispositif était financé par les communes de Pontarlier, Doubs, Houtaud et les associations Fédération des Artisans et Commerçants du Grand Pontarlier et Commer- ce Pontarlier Centre. “Après un an d’existence, on s’aperçoit que ces navettes ne répondent pas aux besoins” , commente Ber- trand Guinchard, conseiller délégué au commerce. Aucun des objectifs n’a finalement été atteint.D’unweek-end à l’autre, la fréquentation a fini par se stabiliser entre 60 et 63 voyages par samedi, soit loin de la bar- re de 120 voyages qui consti- tuait le seuil minimal aumain- tien de ces navettes. “En dessous de 100, on supprimait et au- dessus de 150, on pérennisait. Il n’y a donc aucun regret à avoir. Ce test grandeur nature vaut toutes les études.” n

circuler en voiture. L’idée de proposer une alternative par- tait d’un bon sentiment : moins de stress, plus de souci de par- king, gratuité du transport, éco- nomie sur les énergies fossiles… Partant du centre-ville, la navet- te desservait ensuite les zones

Le choix de la gestion directe n’apparaît guère pertinent car la Ville de Pontarlier ne dispose pas d’opérateur interne et il lui faudrait en créer un de toutes pièces. La gestion d’un service de transports publics requiert un professionnalis- me de plus en plus poussé, généralement mieux maîtrisé au sein des entreprises spécialisées qui ont des hommes et des outils appropriés. La Vil- le de Pontarlier en optant pour une régie ou une S.P.L. devrait reprendre les conducteurs, soit une dizaine d’agents supplémentaires à gérer. Cela supposerait aussi d’acquérir trois minibus et six cars de transport scolaire à entreposer dans un dépôt équipé. Soit un investissement matériel estimé à 1,5 million d’euros. Il semble donc peu réaliste et surtout fort coûteux et contraignant de se doter en interne d’une struc- ture transport et mieux vaut donc privilégier un opérateur économique spécialisé. Le marché public Le contrat de Marché Public s’assimile à un simple achat d’une production kilométrique et à une fourniture de moyens pour les mettre en œuvre. Dans ce cadre, la responsabilité du pres- tataire est uniquement limitée à l’exécution des prescriptions contenues dans un cahier des l

Le dispositif de navette inter-zones commerciales ne sera pas reconduit.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

Annie Genevard épargnée par la vague Macron La députée Les Républicains fait partie des rescapés francs-com- tois de la vague Macron, moins puissante au second tour qu’au premier. Annie Genevard est réélue avec 59,78 % des voix. ÉLECTIONS Près de 60 % des suffrages

S ans doute les résultats du premier tour auraient- ils été plus serrés entre la République EnMarche et les autres formations poli- tiques qu’Annie Genevard aurait été élue moins confortablement. Car, se sont certainement dits beaucoup d’électeurs du Haut- Doubs, comme le président Macron est certain d’avoir une marge majorité, on va tenter de rééquilibrer la donne en votant pour une députée L.R. qu’on connaît plutôt que de donner un siège de plus à En Marche avec une candidate, Sylvie Le Hir, que l’on connaît peu, voire pas du tout. Ainsi Annie Genevard sort-elle soulagée de ce second tour où elle a fait la course en tête qua- siment partout. Un symbole : même à Valdahon, où Sylvie Le Hir est élue en tant que conseillè- re municipale et conseillère départementale du canton, cet- te dernière ne parvient pas à faire mieux qu’Annie Genevard. Dans son fief valdahonnais, la candidate En Marche n’a récol- té en effet que 682 voix, contre 749 pour la députée sortante L.R. C’est sur le secteur de Pon- tarlier que Mme Le Hir a été le plus près de Mme Genevard.

Dans la capitale duHaut-Doubs, l’élue L.R. recueille 2 228 voix contre 2 170 pour son adver- saire En Marche. Ce sont les communes du can- ton d’Ornans qui ont le plus massivement voté Annie Gene- vard qui totalise dans ce sec- teur rural 64,66 % des suffrages. Dans certains villages, l’élue Les Républicains écrase même sa concurrente, comme à Mont- flovin (39 voix contre 6). Le sco- re est également sans appel sur l’ensemble du canton de Valda- hon avec un total de 63,99 % pour l’élue mortuacienne. Les scores sont sévères également dans certaines petites communes

Elle remporte toutes les com- munes, à l’exception de Méta- bief (163 contre 173 à Mme Le Hir), Malbuisson (132 pour la candidate R.E.M., contre 130) et Petite-Chaux (28 à 20). Dans son fief du canton de Mor- teau enfin,Annie Genevard fait également le grand chelem avec une arrivée en tête dans les 25 communes de ce canton qui couvre le Val de Morteau et une partie du plateau du Russey. Sur l’ensemble du canton,Annie Genevard atteint les 60,60 % contre 39,40 % pour son adver- saire. Sur la seule ville de Mor- teau, Annie Genevard totalise plus de 400 voix d’avance sur Sylvie Le Hir. Autres scores significatifs aux Fins où la dépu- tée réélue réunit 642 voix autour de son nom, contre 432 pour Syl- vie Le Hir ou encore à Montle- bon avec un score de 438 contre 304. Si le premier tour avait donné quelques sueurs froides à la députée-maire de Morteau, le second tour a eu vite fait de la rassurer au fur et à mesure que tombaient les résultats de cet- teV ème circonscription du Doubs plus que jamais ancrée à droi- te. n J.-F.H.

comme Germé- fontaine (61 contre 6) ou Eysson (62 contre 1). Il n’y a qu’une com- mune, Épenoy, où Sylvie Le Hir fait mieux qu’Annie Gene- vard (113 contre 109). Sur le canton de Frasne, le sco- re global d’An- nie Genevard est de 58,49 %.

Sylvie Le Hir perd même dans sa commune de Valdahon.

À l’issue du dépouillement dans sa commune de Morteau, la députée est allée fêter sa réélection avec ses soutiens pontissaliens.

POLITIQUE

Elle n’est pas dans le groupe des “constructifs”

Réélue confortablement avec près de 60 % des voix contre la candidate En Marche, Annie Genevard entame un deuxième mandat à l’Assemblée nationale. Quelles leçons tire-t-elle de ce scrutin inédit ? “Je voterai tout ce qui sera utile au pays”

L a Presse Pontissalienne : C’est un grand “ouf” de soulagement pour vous de ne pas avoir été emportée par la vague Macron ? Annie Genevard : Quand on est élu, quel- le que soit l’élection, c’est toujours un soulagement que l’on éprouve à l’is- sue d’une campagne. Je suis en effet soulagée, et heureuse car le contexte national a été particulièrement diffi- cile pour les partis classiques.Ma satis- faction est d’autant plus grande que je ne gagne pas avec un score étriqué. Le résultat est franc et net enma faveur, c’est un vrai choix d’adhésion qu’ont fait les électeurs. L.P.P. : L’élection était pourtant incertaine à l’issue du premier tour ? A.G. : Des gens de droite avaient sans dou- te voté En Marche au premier tour en se disant qu’il fallait donner sa chan- ce à ce nouveau gouvernement. Beau- coup de candidats EnMarche sont donc passés, y compris des candidatures qui étaient plutôt faibles. Ils ont bénéficié de ce label puissant qui était leur éti- quette En Marche, tellement puissant que beaucoup de nos candidats qui pourtant étaient de bons candidats n’ont pas pu contrebalancer cette ten- dance. J’ai conscience que mon implan- tation locale, mon travail sur cette cir- conscription, sont des éléments qui ont

beaucoup compté. Les gens ont bien compris aussi que lors du précédent mandat j’avais su avoir une approche collaborative sur certains textes com- me la loi Montagne par exemple. J’ai donc rassemblé mon camp et même au-delà, alors que Sylvie Le Hir avait fait le plein de ses voix dès le premier tour. L.P.P. : Votre adversaire Sylvie Le Hir vous a félicitée ? A.G. : Par un simple S.M.S. auquel j’ai répondu par un simple S.M.S. L.P.P. : Quelles leçons tirez-vous de ce scru- tin ? A.G. : Cette abstention record évidem- ment qui confirme le divorce profond

Annie Genevard le soir de sa réélection, entre joie et soulage- ment.

veux pas non plus au sein de mon grou- pe être dans la guerre des ego, mais dans une solidarité de groupe.Ma ligne sera aussi d’être dans la reconstruc- tion de ma famille politique. J’y appor- terai ma contribution. Quant au vote de la confiance, plutôt que de dire oui a priori, je préfère d’abord examiner le contenu des textes et me position- ner au cas par cas. Et je ne vois pas en quoi cette attitude ne serait pas constructive. Il faut en finir avec les caricatures et les raccourcis. L’As- semblée nationale doit rester un lieu de débats démocratiques, c’est pour- quoi plutôt que de voter une confian- ce en bloc, je veux pouvoir expliquer précisément les choses, au cas par cas. L.P.P. : Un mot sur le texte de loi sur la res- tauration de la confiance, la fameuse mora-

tement perceptible, ce qui n’est pas le cas des élus nationaux et du gouver- nement. Les gens aujourd’hui deman- dent de l’efficacité et seule l’efficacité pourra faire baisser l’abstention. L.P.P. : Justement, quelle députée serez-vous désormais ? Dans l’opposition pure et dure ou avec les “constructifs” ? A.G. : Je vais tout faire pour peser sur certains choix. La chance que j’ai, mal- gré le fait d’être dans l’opposition, c’est d’appartenir à un groupe désormais plus restreint où on a plus de chance de se faire entendre. Je voterai tout ce qui sera utile au pays. L.P.P. : Vous voterez la confiance au gouver- nement d’Édouard Philippe ? A.G. : Je veux conserver ma liberté de dire oui ou non à un texte de loi. Je ne

lisation de la vie politique ? A.G. : Tout ce qui pourra contribuer à la restauration de la confiance des citoyens vis-à-vis de la chose publique, je le soutiendrai. L.P.P. : À l’automne, loi sur le non-cumul obli- ge, vous choisirez de rester députée et de laisser votre mandat de maire de Morteau. Vous confirmez ? A.G. : Je n’abandonne pas pour autant lesMortuaciens car je resterai conseillè- re municipale. Ma succession à la mai- rie deMorteau est en train de se mettre en place. L.P.P. : Vous confirmez que le futur maire de Morteau s’appelle Cédric Bôle ? A.G. : Tout cela s’organisera et se confir- mera au début du mois de juillet. n Propos recueillis par J.-F.H.

entre l’opinion publique et sa classe politique. C’est très préoccupant et ça doit préoccuper dès maintenant le nouveau gouvernement et le pré- sident. Si quelqu’un à la recette pour lutter contre cette abstention ! Ce qui désespère les Français à mon avis, c’est la dif- ficulté des précédents gouvernements à être efficaces. Lesmaires sont bien perçus car ils ont une action locale direc-

“Je veux conserver ma liberté de dire oui ou non.”

cuisines-schmidt.com

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JE VOUS AIME »

PONTARLIER 10 TRANSPORT

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

La ligne sujette à un renouvellement Le train des frontaliers Pontarlier-Vallorbe menacé

Peu fréquentée parce que ses horaires sont soi-disant mal adaptés, la ligne reliant Pontarlier à Vallorbe via Frasne est sur la sellette pour 2018. Des discussions sont en cours.

pour rejoindre la vallée de Joux par exemple. Si son utilité est avérée, la ligne est à la recherche de son opti- mum depuis sa remise en ser- vice en décembre 2012. La fré- quentation n’est malheureusement pas à la hau- teur. La S.N.C.F. n’a pas accep- té d’indiquer les chiffres de fré- quentation en raison “de la

concurrence” dit la société. “C’est peu fré- quenté parce que les horaires sont mal adaptés avec seule- ment un aller-retour par jour. Beaucoup de personnes nous disent que cette ligne est bien… à condi- tion qu’elle fonction- ne. Les grèves de l’an dernier lui ont aus- si causé des torts” analyse Patrick Réal, membre de la fédé- ration nationale des usagers des trans- ports (F.N.A.U.T.) et de l’association Transport et Envi- ronnement Neuchâ-

Michel Neugnot, vice-président chargé des transports à la Région Bourgogne-Franche-Comté, “il n’y a aucune remise en cause pour l’instant.” Est-ce rassurant pour autant ? Pas vraiment en lisant entre les lignes : “Il y a des contraintes à supporter avec les Suisses, ce que l’on comprend. Ce n’est pas facile. Le juge de paix, c’est la satisfaction. Si d’un côté on a 120 personnes satis- faites et de l’autre 10 mécon- tents, on aura le choix entre la solution de la satisfaction du plus grand nombre ou de l’in- satisfaction d’un minimum. La Région va trancher et elle expli- quera” dit-il. L’élu régional d’en- voyer une pique “à ceux (N.D.L.R. : il vise ses adversaires politiques) qui critiquent les décisions mais qui ne prennent jamais le train.” L’équilibre entre les paramètres de fréquentation, recettes et coût de fonctionnement déci- dera fin 2017 du maintien ou non de cette ligne. Aujourd’hui, il est clair que la fréquentation semble en deçà de l’objectif ini- tial même si de bons taux ont été entrevus lors des périodes d’enneigement, plus profitables au report modal. Rappelons que la réouverture de la halte ferroviaire de Laber- gement-Sainte-Marie a coûté 52 000 euros à la Région. n E.Ch. te, d’autres encore s’occu- paient des illustrations. “Les histoires ont ensuite été relues, corrigées, avant la mise en page et l’envoi des fichiers chez l’imprimeur.” Tiré à 300 exemplaires, le livre édité à compte d’auteur a été mis en vente dans les trois librairies de la ville. Pour saluer ce beau travail, une séance de présentation s’est tenue le 19 juin au collège en présence des auteurs et de leurs familles. Chacun s’est vu remettre un exemplaire. “Ce type d’exercice est très positif sur le plan pédago- gique. Il respecte bien sûr le schéma narratif inscrit au programme de 6 ème . C’est aus- si plus commode de concen- trer l’atelier sur une semaine complète, les élèves sont vrai- ment dedans” , estime le docu- mentaliste. n

L orsqu’elle démarre à 5 h 15 en gare de Pon- tarlier, la navette T.E.R. à destination de Vallorbe, en Suisse, est clairsemée en

nombre de voyageurs.Au fil des arrêts, elle se remplit avec en moyenne une dizaine de per- sonnes à Labergement-Sainte- Marie, jusqu’à 25 à Frasne.Après

39minutes de trajet (8,20 euros), les utilisateurs, la plupart fron- taliers, arrivent en Suisse où ils peuvent ensuite monter à bord de trains mieux cadencés

Décision prévue en fin d’année.

tel. Lors d’un déplacement, il a pu discuter avec un frontalier, lequel lui disait que ces horaires (5 h 15) n’étaient pas adaptés pour ceux qui travaillent dans le tertiaire. L’heure est aux inquiétudes car la Région, autorité organisa- trice des transports, doit déci- der de son sort d’ici la fin de l’année.Avec le canton de Vaud, une convention pour cette ligne a été passée, à titre expéri- mental. Aussi est-elle sujette à un renouvellement annuel en fonction des taux de fréquen- tation, du rapport recettes et coût de fonctionnement. Selon

Une menace pèse sur le train des frontaliers, peu fréquenté, qui démarre de la gare de Pontarlier.

ÉDUCATION Atelier d’écriture Neuf histoires de monstres

I N V I T É D ’ H O N N E U R P

B I E N N A

C O N

Deux classes de 6 ème au collège Malraux à Pontarlier ont participé à un atelier d’écriture centré sur des histoires de monstres. Le fruit de leur imagination a pris la forme d’un livre en vente chez les libraires pontissaliens.

a u l

T E M

“O n avait déjà réa- lisé une expé- rience similaire il y a deux ans avec des classes de 5 ème . On a relancé le concept en 2017 avec les classes de 6 ème 3 et 6 ème 5” , précise Michel Renaud, documentaliste qui a travaillé sur ce projet avec Anne-Sophie Gras, profes- seur de lettres. Cet atelier d’écriture s’est tenu pendant la semaine du 13 au 17 février. Répartis en petits groupes, les élèves devaient écrire et illustrer

par des dessins différentes histoires autour du thème “le monstre dans tous ses états”. Un travail tout en alternan- ce et c’est là l’originalité de la démarche. “Chaque his- toire était portée par deux groupes, un dans chaque clas- se. Un groupe commençait à écrire, l’autre prenait le relais puis les premiers poursui- vaient le travail finalement terminé par ceux du second groupe.” Pas de temps à perdre. Quand certains se creusaient les méninges, d’autres enregistraient le tex-

L E

P O R A I N

G O N E Z

0840034186701

D’ A

R T

Les élèves ont reçu chacun un exemplaire du livre où

du 14 au 17 SEPTEMBRE 2017

figurent les his- toires

qu’ils ont écrites et illustrées.

MairiedeCharquemont

PONTARLIER

11

La Presse Pontissalienne n° 213 - Juillet 2017

EN BREF

LOISIRS

Du 8 au 13 juillet Pontarlier, cité olympique de la jeunesse

Fermes Les Chambres d’Agriculture organisent chaque année “Le Dimanche à la ferme.” Cette année, la manifestation se tiendra le 6 août. 14 fermes ouvriront leurs portes en Franche- Comté pour accueillir du public et faire découvrir leur métier. Cette manifestation attire plus de 1 000 personnes sur chaque site. Rens. au 03 81 65 52 52. 14 juillet Programme des festivités du 14 juillet à Pontarlier. Jeudi 13 : sonnerie des cloches à 20h. Animations musicales place d’Arçon à 21h45. Feu d’artifice à 22h30 (par beau temps seulement) à la chapelle de l’Espérance et bal gratuit en plein air sur le site du Grand Cours (annulé en cas de pluie). Vendredi 14 juillet : sonnerie des cloches à 8h et défilé à 11h en présence du 13 ème Régiment de Génie, des Sapeurs-Pompiers de Pontarlier, de l’Harmonie Municipale, des Gars de Joux. Itinéraire : rue de Salins, rue de la République, rue Vannolles, place Jules Pagnier.

NAISSANCES 26/05/17 – Tijana de Nicolas GEOFFROY, employé de banque et de Lisa JEUDY, conseillère de vente. 26/05/17 – Nhaïssia de Pierre-François BOURGEOIS, technico commercial et de Sarah BUFFARD, agent des services hos- pitaliers. 26/05/17 – Melvin de Dino HABIBIC, auto- maticien et de Emina COLAKOVIC, sans profession. 27/05/17 – Hanaé de Thomas PAULIN, paysagiste et de Jocelyne SERGENT, secré- taire médicale. 27/05/17 – Capucine de Lionel PIERRE, commercial et de Sophie BERTHET, res- ponsable de production. 28/05/17 – Lucien de Kévin VALLET, agri- culteur et de Elodie MAILLIER, agent fonc- tionnel. 28/05/17 – Emeric de Lionel EBRARD, mécanicien régleur et de Cathie GON- ZALES, couturière. 29/05/17 – Emile de Sylvain BERTHOD, ingénieur et de Lucie PIERSON, vétérinai- re. 29/05/17 – Clémentine de Guillaume BIE- DRON, responsable pharmaceutique et de Céline CHAUVIN, technicienne de labora- toire. 29/05/17 – Lilian de Olivier COURDIER, maçon et de Nadine MICHEL, assistante de direction. 30/05/17 – Victor de Romain MORRETON, agent de sécurité et de Marion TRABLY, aide éducatrice. 30/05/17 – Elena de Jordy COTE, pâtis- sier et de Flora GIROT, ouvrière en maro- quinerie. 30/05/17 – Cally de Bastien PETOT, conseiller clientèle et de Armonny ROBI- NOT, aide-soignante. 30/05/17 – Najim de Khalid RAMDANI, employé polyvalent et de Leslie ODROBI- NA, sans profession. 30/05/17 – Matias de Pedro DA FONSE- CA LOUREIRO, ouvrier en horlogerie et de Maria de Fatima TEIXEIRA ALVES, sans profession. - 14h : Volley (14-17 ans) Ulti- mate (10-13 ans) Grand Cours Ponta beach l Jeudi 13 juillet - 9h : Boule lyonnaise Grand Cours - 14h : Badminton Gymnase bas du lycée - 17h : remise des prix - goûter Gymnase bas du Larmont Le programme l Samedi 8 juillet - 9h : Flag-rugby Gymnase du Larmont - 14h : Pétanque et tennis de table Complexe sportif Lafontaine l Lundi 10 juillet - 9h : Basket Gymnase du Lar- mont - 14h : Athlétisme Stade Robert- Tempesta (vers Espace Pourny) l Mardi 11 juillet - 9h : Handball Gymnase du Lar- mont - 14h : Football Stade Paul-Robbe l Mercredi 12 juillet - 9h : Ultimate (14-17 ans) Vol- ley (10-13 ans) Grand Cours Pon- ta beach

30/05/17 – Clément de Thomas RIGAU- DIE, responsable qualité et de Cécile ARIA- GNO, professeur des écoles. 30/05/17 – Abigaïl de Christophe DES- CAMPS, ingénieur et de Genda MENDY, écrivain public. 31/05/17 – Bradley de Qazim BUÇPAPAJ, musicien et de Besime ZYBERAJ, sans profession. 31/05/17 – Tessa de Arnaud BRICE, infir- mier et de Katiana GARCIA LOPEZ, infir- mière. 31/05/17 – Fabio de Cédric HERBERT, technicien de maintenance et de Audrey LESTRIEZ, employée de commerce. 31/05/17 – Layla de Loïs BERTIN-MOU- ROT, ouvrier et de Adeline BERTONCINI, employée de restauration. 02/06/17 – Lison de Jérémy GRENIER, artisan plâtrier et de Sabine COSTE, ser- veuse. 01/06/17 – Shanna de Bryan TRIBOUT, mécanicien et de Manon POIBLANC. 01/06/17 – Timéo et Lucas de Jérémy VOUILLOT, professeur des écoles et de Anne-Laure SAILLARD , assistante socio- éducative. 02/06/17 – Gaël de Julien MAITRUGUE, inspecteur électrique et de Eva CHAUVIN, horlogère. 02/06/17 – Soma de Ibrahima DIALLO, bio- logiste et de Fadima KANN DIALLO, assis- tante de direction. 04/06/17 – David de Carlos SAMEICE DOS SANTOS, affûteur et de Célia DOS SAN- TOS ALVES, ouvrière. 02/06/17 – Margot de Sébastien DELA- VENNE, fromager et de Marinette TROUT- TET, collaboratrice d’agent général d’as- surance. 02/06/17 – Sofia de Fabien BONGARD, technicien et de Jennifer CORNU, comp- table. 03/06/17 – Timéo de Romain ROLANDO, ouvrier mécanicien et de Vanessa PALUM- BO, sans profession. 04/06/17 – Aiden de Jesson PERRITAZ, mécanicien poids lourds et de Jennifer GUTKNECHT, agent de voyage. vacances sont parfois un vrai casse-tête pour trouver des acti- vités occupationnelles aux ados. Fort de ce constat, Jacky, l’an- cien animateur connu comme le loup blanc dans toutes les structures d’animation jeunes- se, a eu la (bonne) idée d’orga- niser en 1985 l’olympiade pon- tissalienne de la jeunesse. Une semaine d’activités sportives qui ne s’adresse d’ailleurs pas qu’aux habitants de la capitale du Haut-Doubs. “On n’a jamais fixé de critères géographiques” , explique Véronique, l’animatri- ce de la Maison de quartier des Pareuses qui coordonne l’évé- nement, assistée cette année de Simon. L’édition 2016 avait regroupé T rop grands pour aller en centre aéré, encore trop jeunes pour travailler ou voyager seuls. Les avec sport, détente et convivialité. Bienvenue à la 32 ème olympiade de la jeunesse. Pour beaucoup de jeunes Pontissaliens, la première semaine des vacances rime

La semaine s’achève par la remise des coupes et des médailles.

05/06/17 – Timothé et Malo de Yohann VUITTENEZ, chef d’entreprise et de Emi- lie BRALET, infirmière. 06/06/17 – Edgar de Marc GIROUX, angio- logue et de Marie DAUFFER, pédiatre. 06/06/17 – Alice de Raphaël GARNIER, électricien et de Laura DUBIEF, hôtesse d’accueil. 06/06/17 – Nell de David GABRY, carre- leur et de Maud GUYON, comptable. 07/06/17 – Axel deWilliamRICHARD, agent de maîtrise et de Marion LAITHIER, employée de commerce. 07/06/17 – Jade de Vincent CATTET, agri- culteur et de Marie-Laure CHABOD, gui- chetière. 06/06/17 – Gianluigi de Christophe ADEL, ferrailleur et de Tressi REINHARDT, sans profession. 08/06/17 – Jules de Mathieu GIROD, bou- langer et de Manon SCHIAVON, comp- table. 10/06/17 – Félicity de Stéphane BIZET, responsable restauration et de Virginie MICHAUD, directrice périscolaire. 10/06/17 – Léo de Alexandre VILLET, entraî- neur sportif et de Sophie DASTUGUE, ven- deuse. 11/06/17 – Timéo de Anthony GRAS, sala- rié abattoir et de Coralie BURRI, vendeu- se. 11/06/17 – Maïssa de Ahmed SAÏDI, infir- mier de bloc opératoire et de Jihane ZYAT, sans profession. 12/06/17 – Charly de Jérôme CHAMPREUX, chef d’entreprise et de Carole SCHNEI- DER, employée administrative. 13/06/17 – Naïm de Houssem EL YOUS- FI, plombier et de Marine MOTELLA, secré- taire. 11/06/17 – Liroy de Franck CAIGNE, ouvrier de scierie et de Aurélie SOBEZAK, hôtes- se de caisse. 14/06/17 – Baptiste de Philippe MOREY, fromager et de Charlotte VUILLEMIN, tech- nicienne sanitaire. 13/06/17 – Élie de Anthony REBOUTÉ, rou- tier et de Claudie GUICHARD, assistante comptable. 136 participants dont 47 filles. “Elles sont de plus en plus nom- breuses.” La semaine olympique pontissalienne se tiendra du 8 au 13 juillet. Elle sera donc écour- tée d’une journée en raison du 14 juillet. À l’affiche, 11 sports individuels et collectifs. La palet- te est large. Elle s’étend de la pétanque au volley en passant par les grands classiques des sports collectifs de ballon : hand, basket, foot, rugby. À la petite nuance près qu’il s’agit de flag- rugby, une version sans contact qui fait un tabac. “On a la chan- ce de travailler avec plusieurs

14/06/17 – Gabin de Alexandre BAVEREL, contrôleur qualité et de Anne-Lise BRE- TILLOT, responsable atelier conditionne- ment expédition. 15/06/17 – Arthur de Romain PITON, res- ponsable travaux et de Karine BASSIGNOT, juriste. 16/06/17 – Tim de Cédric GERMAIN, pay- sagiste et de Audrey ROTA, sans profes- sion. 17/06/17 – Charlie de Loïc POURCHET, ouvrier dans le bâtiment et de Léna BILLE- REY, étudiante. 17/06/17 – Hugo de Vincent MARGUET, horloger et de Kashia MILLS, employée saisonnière. 17/06/17 – Méline de Loïc CHATELAIN, responsable achats et de Noémie PAS- SARD, assistante achats. 18/06/17 – Aymen de Housin SALHI, chauf- feur de bus et de Samia LAOUAR, sans profession. 18/06/17 – Isaac de Jonathan TOURNIER, administrateur de base de données et de Johanna EPENOY, esthéticienne. 18/06/17 – Layane de Mohamed HADJI, chauffeur poids lourds et de Louiza ZEB- BAR, assistante maternelle. 18/06/17 – Odélia de Adrien PHILIPPE, technicien de production pharmaceutique et de Delphine VIONNET, formatrice en coiffure. 16/06/17 – Melody de Thierry MICHEL, agriculteur et de Floriane SCHALLER, agri- cultrice. 18/06/17 – Romain de David SCHALLER, agriculteur et de Ludivine BLIGNY, agent de maîtrise. 18/06/17 – Alinda de Muhamet YILDIRIM, ouvrier et de Eda ÖZBAY, ouvrière. 19/06/17 – Mathys de Pierre THEVENIN, cuisinier et de Fadma OUARIBA, gouver- nante. 20/06/17 – Sacha de Marc BIANCHI, pro- grammeur commande numérique et de Laura JACQUET, manager administratif. 20/06/17 – Nalya de Christophe GUERIN, horloger et de Marion ZIARCZYK, hôtes- se de caisse. 20/06/17 – Eliot de Franck DELVAL, ensei- gnant chimie biologie et de Cécile GEHIN, chercheur scientifique. clubs comme la pétanque, le bas- ket, l’athlétisme, le hand. Ils met- tent des bénévoles à disposition qui nous sont d’un précieux secours technique quand il s’agit d’arbitrer les rencontres.” Cette olympiade se décline en deux catégories d’âge avec d’un côté des 10-13 ans et de l’autre les 14-17 ans. “Il n’y a pas d’obli- gation de venir tous les jours ou de prendre part à toutes les épreuves. On prend les inscrip- tions sur les lieux où se dérou-

21/06/17 – Jeanne de Jérôme CUCHE, agriculteur et de Alice FUSILLIER, conseillè- re en séjour. 22/06/17 – Sacha de Thibault PONTHIEUX, intérimaire et de Elodie PARNET, sans pro- fession. 21/06/17 – Inès de Omar EL GARAS, plâ- trier et de Noura ADNANI, sans profession. 22/06/17 – Ömer Faruk de Murat GOK- TAS, peintre et de Sevgi ÜNVER, sans pro- fession. 23/06/17 – Hugo de David MAUGAIN, ouvrier spécialisé et de Jessica SAMSON, secrétaire comptable. mArIAgES 03/06/17 – Pierre GUY, distillateur et Lucie METTEY, pédicure podologue. 03/06/17 – Sébastien ROY, animateur de rayon et Aurélie PLEWA, conseillère en séjour. 17/06/17 - Benoit DECQ, horloger et Nân- cé CRUZ LEAL, contrôleuse qualité 17/06/17 – Adnan ZAHIROVIC, sans pro- fession et Nathalie CORNILLE, sans pro- fession. déCèS 24/05/17 – Claude TRÉAND, mécanicien régleur, 63 ans, domicilié àMétabief (Doubs), célibataire. 25/05/17 – Lucienne PIERRE, retraitée, 94 ans, domiciliée à Les Fins (Doubs), veuve de Luc ROUSSEL-GALLE. 26/05/17 – Léone GAILLARD, retraitée, 88 ans, domiciliée à Chassagne-Saint-Denis (Doubs), veuve de Léon RACLE. 27/05/17 – Eléonore TODESCHINI, retrai- tée, 92 ans, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Jean PESENTI. 28/05/17 – Michel FROSSARD, retraité, 69 ans, domicilié à Villers-Le-Lac (Doubs), veuf de Joëlle DEGENEVE. 26/05/17 – Marcelle GENRE, retraitée, 87 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céli- bataire. 28/05/17 – André GRIFFOND, retraité, 82 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Odette SERRETTE. 27/05/17 – Floarea DIMIR, retraitée, 66 ans, domiciliée à Lons-Le-Saunier (Jura), épouse de Ioan DEMIR. lent les épreuves. Ils viennent par leurs propresmoyens,sans oublier d’apporter à boire et à manger. Certains constituent des équipes au préalable. On établit des clas- sements individuels et en équi- pe. Le fair-play est à l’honneur et jusqu’à présent, on n’a jamais eu le moindre souci. Il y a vrai- ment une super-ambiance.” La semaine s’achève par la remi- se des coupes et des médailles avec un goûter offert par la Vil- le de Pontarlier. n

Inscription gratuite sur place - Rens. : 03 81 46 55 42

État civil de juin 2017

31/05/17 – Charles BOBILLIER, retraité, 97 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Simonne MORISOT. 01/06/17 – Pierre PAGNOT, retraité, 91 ans, domicilié à Le Russey (Doubs), veuf de Marguerite BOILLON. 02/06/17 – Nicole GRESSET, retraitée, 68 ans, domiciliée à Jougne (Doubs), veuve de Michel HAUCK. 08/06/17 – Lucien LANDRY, retraité, 87 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Alice VERGUET. 12/06/17 – Suzanne BAUD, retraitée, 86 ans, domiciliée à Amathay Vésigneux (Doubs), veuve de Pierre MOREL. 13/06/17 – René CORDIER, retraité, 87 ans, domicilié à La Latette (Jura), époux de Andrée MASSON. 15/06/17 – René PLAZANET, retraité, 86 ans, domicilié à Houtaud (Doubs), époux de Rolande BICHET. 15/06/17 – Louis DORNIER, retraité, 89 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie CLERGEOT. 16/06/17 – Hippolyte VUILLEMIN, retrai- tée, 91 ans, domiciliée à Saint-Gorgon- Main (Doubs), veuf de Isabelle PRUD’HON. 16/06/17 – Simone GUY, retraitée, 82 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Simon SIRUGUE. 17/06/17 – Michel VERMOT-DESROCHES, retraité, 83 ans, domicilié à Doubs (Doubs), veuf de Marie BLONDEAU. 19/06/17 – Jeanne MEYER, retraitée, 97 ans, domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Marie WIPF. 20/06/17 – Marie BARTHOD-MICHEL, retraitée, 86 ans, domiciliée à Arc Sous Cicon (Doubs), veuve de Maurice TOUR- NIER. 21/06/17 – Thierry WELSCH, mécanicien de précision, 52 ans, domicilié à Pontar- lier (Doubs). 22/06/17 – Maurice FORT, retraité, 97 ans, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Hélène JAVAUX. 23/06/17 – Bernard LE JEUNE, retraité, 69 ans, domicilié à Foncine le Bas (Jura), époux de Michèle CIRET.

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