La Presse Bisontine 55 - Mai 2005

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besdançon

N° 55

Mai 2005

1,80 € Le troisième lundi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans.

PRIMES, AVANTAGES… Les dessous de la fonction publique ANTAGES…

Le T.G.V. coince en vallée de l’Ognon Alors que les premiers coups de pioche doivent être donnés dès l’an prochain, les incertitudes sont encore nombreuses dans les communes riveraines de la ligne à grande vitesse. Gros plan en vallée de l’Ognon. p. 19 Qui embauche encore dans le Grand Besançon

- Un système de primes régi par la loi. - Le montant des honoraires perçus en plus du salaire. - Gros plan sur le fonctionnement de la D.D.E. et les avantages des salariés.

À l’heure où des symboles de l’industrie bisontine licencient, y a t-il encore des secteurs por- teurs à Besançon ? Une enquê- te pour comprendre quel sec- teur embauche. Le dossier p. 12 à 16 Le quartier des Chaprais ne veut pas étouffer Les projets immobiliers se multi- plient. On annonce plus de 5 nou- veaux programmes. Les riverains se mobilisent contre une urbani- sation excessive. p. 9

Lire l’événement p. 6 et 7

Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

L’ INTERVI EW DU MOIS

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Éditorial

M USIQUE

En tournée en France

En tournée dans toute la France depuis le 2 mars avec son der- nier album “Un homme sans racine”, Gérald de Palmas était à Besançon le 29 mars pour un concert à Micropolis. Chanteur et père de famille comblé, il envisage sa carrière avec philosophie. Gérald de Palmas : “J’ai toujours eu cette certitude que je serai chanteur”

Aigreur Voilà que l’heure du bilan a déjà son- né pour Jean-François Humbert, l’an- cien président du Conseil régional de Franche-Comté. Le sénateur du Doubs a convoqué la presse le 8 avril der- nier, un an après la victoire de la gauche aux élections régionales et l’acces- sion de Raymond Forni au siège que M. Humbert a occupé durant six années. Tirer le bilan d’une action à mi-mandat peut se concevoir. Après un an seulement pourrait presque pas- ser comme un acte de mauvaise foi, une sorte d’envie soudaine de reve- nir sur le devant de la scène , comme si l’année passée dans l’opposition était perçue par lui comme un purga- toire médiatique. “Un an déjà, cinq ans encore” a-t-il soupiré dans son préambule. Le ton était donné : plus que de critiquer point par point les actions menées par son successeur à la tête de la Région, voire de pro- poser une alternative de l’opposition, il a procédé par petites piques gon- flées de rancœur : on a entendu à nou- veau parler des dépenses somptuaires engagées par M. Forni pour “moder- niser les salons du Conseil régional” , ou encore de ces 16 000 euros dépen- sés dans des cartes de vœu en début d’année. Même si ces critiques de la méthode Forni paraissent recevables, il y avait sans doute matière à insis- ter sur la façon dont la politique éco- nomique régionale est menée, sur la manière dont la Région procède pour attirer les entreprises, en insistant par exemple sur l’Alsace et son taux de taxe professionnelle 60% inférieur à celui pratiqué en Franche-Comté, sur la timidité de Raymond Forni concer- nant son plan de création d’emplois et le bien-fondé de cette future agen- ce régionale de développement éco- nomique - une agence de plus…, sur la cohérence de sa politique en matiè- re d’aide à l’initiative privée, sur le manque d’audace en matière d’amé- nagement du territoire, etc. Mais dans ce bilan, la forme a trop pris le des- sus sur le fond des dossiers. Amer, désabusé voire jaloux que la gauche dispose d’une si large majorité que lui en son temps n’avait pas ? Jean-Fran- çois Humbert assure que non. Pour- tant, c’est vraiment l’impression qu’il a laissée. Dommage, car on sait que l’ancien président de Région sait être beaucoup plus constructif. ! Jean-François Hauser

L a Presse Bisontine : Votre dernier album sorti en octobre s’est déjà vendu à plus de 300 000 exem- plaires. Comment appréhendez- vous le succès ? Gérald de Palmas : Malheureu- sement, on s’y habitue très vite, trop facilement même. Ça devient une habitude, on trouve normal que tout aille bien, que le succès soit au rendez-vous. Alors que c’est tout sauf normal. Je ne me pose pas la question du suc- cès, mais je devrais. Il faut de temps en temps prendre L.P.B. : “Un homme sans racine”, c’est le titre de votre dernier album. Est-ce comme cela que vous vous définissez ? G.D.P. : Une partie de moi est déracinée, c’est certain. Je suis né à la Réunion, j’y ai grandi, ai passé toute mon enfance là-bas. Mais c’est loin, je n’y retourne que rarement et à cause de mon travail, je ne peux pas y vivre. Plus le temps passe et plus j’ai cet- te impression de perdre pied, parce que je perds mes sou- venirs d’enfance qui s’effa- cent avec les années. Je n’ai pas encore trouvé un endroit du recul pour vivre avec lucidité. Je n’ai pas peur non plus que tout s’ar- rête.

d’autre, la relation est parti- culière, cela dépend des per- sonnes. Je crois que c’est avec Johnny que le courant est passé le mieux. En fait, je compose rarement pour d’autres. Ce n’est pas une envie que j’ai particulière- ment, je préfère écrire pour moi. Mais on est venume voir, on me l’a proposé, c’était des gens prestigieux comme Céli- ne Dion, donc j’ai accepté. J’étais très fier. Mais je ne me considère pas comme un spécialiste de la discipline, je compose comme si c’était pour moi et ensuite seulement je fais quelques aménagements, en respectant le style du chan- teur. L.P.B. : Vous êtes actuellement en tournée dans toute la France. Est- ce que c’est la scène, le contact avec le public que vous préférez ? G.D.P. : Non, je ne crois pas que je préfère la scène, enco- re une fois, c’est le mélange du studio et de la scène qui m’intéresse. J’adore ça, mais j’adore aussi le studio, faire des arrangements avec mes musiciens. Mais je ne sais pas faire tout enmême temps, je ne me concentre que sur une chose à la fois. En ce moment, tout mon esprit est sur scène. Je ne pense qu’à cela, m’amuser avec mes potes devant le public. Le stress, je l’ai bien sûr, mais c’est plu-

où je puisse dire que je suis chez moi, m’y installer. Je change de lieu souvent. L.P.B. : Quand avez-vous décidé de devenir chanteur ? G.D.P. : C’est assez difficile de le dire, parce que j’ai l’im- pression que, gamin ou ado- lescent, j’ai toujours été per- suadé que je ferais ce métier. Déjà à 13 ou 14 ans, c’était une évidence. J’avais conscien- ce que ce ne serait pas gagné, mais j’étais sûr d’y arriver. Bien sûr j’ai eu des doutes, ça n’a pas toujours été rose.

Mais au plus pro- fond de moi, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours eu cet- te certitude : “Je serai chanteur.” L.P.B. : Vous rencon- trez également du suc-

“Je suis devenu plus

fort, plus confiant.”

cès en tant que compositeur, vous avez notamment collaboré avec Johnny Hallyday pour qui vous avez écrit la chanson “Marie” sur son dernier album. Que préférez- vous, chanter ou composer? G.D.P. : C’est composer qui res- te le sentiment le plus fort. Mais en même temps, ce que j’aime dans ce métier, c’est le nombre de casquettes que je peux porter. Un jour en stu- dio, un autre sur scène, écri- re, interpréter, c’est la diver- sité que j’aime. Quand on crée une musique pour quelqu’un

“Lorsque tu es détendu sur scène, que tu t’amuses avec tes musiciens, les gens le sentent. Et tu arrives à le partager avec le public.” (photo D.E.R.)

Avec la tournée, je suis éloi- gné d’eux. Alors dès que je peux, je les rejoins, mais c’est dur pour eux et pour moi. J’étais tous les jours à la mai- son, et maintenant, je ne suis plus là qu’une fois par semai- ne. C’est la violence du chan- gement qui est difficile à sup- porter. L.P.B. : Quelle musique aimez-vous écouter en ce moment ? G.D.P. : Je n’en écoute pas beau- coup, parce qu’on en fait déjà pas mal tous les jours sur scè- ne ! Il faut se reposer un peu les oreilles. Ça peut peut-être paraître un peu vieillot mais j’écoute surtout des vieux trucs comme Robert Palmer, mon préféré, Cat Stevens, Steevie Wonder, les grands classiques quoi… En chan- son française, récemment, (il cherche un moment) j’ai bien aimé ce que fait Corneille. L.P.B. : Comment se sent-on au moment d’entrer en scène ? G.D.P. : Avant d’entrer en scè- ne, pas trop mal. La pression n’est pas encore là, c’est jus- te un quart d’heure avant qu’elle arrive. Quand onmon- te sur scène, on ne pense pas à grand-chose. Il y a beau- coup de flash, ça se bouscu- le un peu. Il y a une montée d’adrénaline et puis très vite, on se lâche et on se laisse por- ter. !

tôt la peur de décevoir, de ne pas être assez détendu et de ne pas arriver justement à m’amuser. Lorsque tu es détendu sur scène, que tu t’amuses avec tes musiciens, les gens dans la salle le sen- tent. Et tu arrives à le par- tager avec le public. L.P.B. : Votre carrière n’a pas tou- jours été aussi facile. Deux ans après avoir été consacré “meilleur espoir masculin” aux Victoires de la musique en 1995, votre album “les lois de la nature” n’a pas mar- ché. Est-ce que cela a changé votre façon d’aborder ce métier ? G.D.P. : Ça fait une expérien- ce de plus. Et je pense que c’est indispensable pour pou- voir continuer sereinement, pour évoluer dans ma car- rière. C’est sûr, cela n’a pas été facile à vivre sur le moment. Mais il faut passer par là une fois, pour voir que tu peux franchir le précipice et t’en sortir. C’est la pre- mière fois que c’est dur, après ça va, parce que tu sais que c’est faisable. Je pense que je suis devenu plus fort, plus confiant depuis. L.P.B. : C’est pour cela que vous travaillez beaucoup, que vous enchaînez les concerts ? G.D.P. : Vous trouvez que je travaille beaucoup ? En fait, pendant un an, je n’ai pas foutu grand-chose. J’étais à la maison, je m’occupais de ma famille. J’ai une femme et deux enfants, j’essaye de profiter d’eux au maximum.

est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”- 5 bis, Grande Rue - BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Solène Davesne,

Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 67 90 80

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Avril 2005 Commission paritaire : 1102I80130

Propos recueillis par S.D.

De l’humour et un brin d’autodérision. Sur scène, De Palmas sait charmer son public. Et ça marche. À Besançon, il s’est produit devant une salle comble (photo D.E.R.).

Crédits photos : La Presse Bisontine, Chapeau de paille, D.E.R., ville de Besançon.

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VOS RÉACTIONS

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Courrier

Chaque mois, une rubrique est consacrée au “courrier des lecteurs”. Retrouvez aussi sur le site de besac.com une sélection d’articles parus dans La Presse Bisontine. Nous en publions quelques extraits.

des lecteurs

Tallenay : des prix pas si élevés

S achez qu’il n’y a pas qu’à Besançon que les étudiants sont mal accueillis ! Pour avoir réalisé une monographie sur le sujet (l’intégra- tion des étudiants étrangers à Paris), j’ai pu constater les problèmes au quotidien des étu- diants étrangers à Paris et en France en géné- ral. J’ai rencontré des étudiants du program- me Erasmus à Besançon et ils étaient plutôt satisfaits des structures d’accueil, ils avaient par contre beaucoup plus de difficultés avec les Français qui ont du mal à les intégrer ! Les rapports réalisés par les associations sur ce sujet sont accablants, il est possible de se les procurer encontactant les associations sur inter- net ! (rapport d’ÉlieCohenen2001pour leminis- tère de l’Éducation). LeC.L.A. deBesançon est connu par de nombreux étrangers qui ont sui- vi des études en France, la ville de Besançon ne devrait pas négliger ces personnes qui peu- vent faire connaître la ville à travers la France et même le monde ! Et c’est à nous Bisontins dedonnerunebonne imagedenotreville,échan- ger avec des étudiants étrangers est très enri- chissant et permet aussi de pratiquer un peu les langues ou encore de découvrir d’autres cultures. Pour renseignement, il y a des soirées Erasmus au bar de l’Uune fois par semaine. ! Un Bisontin à Paris Accueil des étudiants : Paris pas meilleur

E n réponse aux inquiétudes du mai- re d’Auxon-Dessus, M. Rutkowski (La Presse Bisontine n° 53), je pen- se que son chiffre de 90 % de gens se rendant à la future gare T.G.V. sans emprun- ter la “navette” Viotte-Auxon est exagé- ré. Si une desserte de qualité est mise en service depuis Viotte, nombre de Bison- tins prendront ce service qui les amène- ra en 10 minutes auprès des T.G.V. alors que par les accès routiers il faudra pré- voir les encombrements à la sortie de la ville (encombrements déjà existants, que le contournement n’a guère améliorés) et le temps pour se trouver une place de par- I l est vrai que les travaux à réaliser dans cette propriété qui, rappelons-le, fut la demeure de l’architecte bisontin Alphon- se Delacroix, sont assez colossaux, sur- tout au niveau des toitures et de la végé- tation. Le parc a incontestablement perdu la splendeur qu’il avait au début du siècle dernier, et il faudra des décennies pour rattraper cette négligence. Mais il n’y a pas de raison que cette propriété dispa- raisse : le classement aux Monuments Historiques la place désormais à l’abri des promoteurs immobiliers qui se frottaient les mains il n’y a pas si longtemps enco- re. Et puis l’association semble bien fonc- tionner. Enfin, je conseille à tous ceux qui sont intéressés par les monuments d’al- ler visiter la Grange Huguenet lors des Journées du Patrimoine : les propriétaires proposent des visites de la maison et/ou du parc, et l’on peut même découvrir, en pleine nature, la table à laquelle, dit-on, était assis Louis XIV lorsqu’on lui apprit que Besançon avait capitulé au terme de 27 jours de canonnades… ! A.J. - Besançon La Grange Huguenet sauvée king (allez voir les cas des gares T.G.V. du Creusot, d’Avignon et d’Aix où l’on ne ces- se de créer de nouveaux parkings faute d’avoir prévu des raccordements avec les lignes T.E.R. proches). Il ne faut pas sous- estimer l’importance du lien ferroviaire entre les 2 gares T.G.V., car il intéressera aussi bien les Bisontins que les Juras- siens désireux de se rendre en Alsace : des T.E.R. Lons-le-Saunier/Dole-Auxon sont tout à fait envisageables et permet- traient au Jura d’être un minimum connec- té avec cette L.G.V. ! Stéphane Bonin - Besançon T.G.V. : oui aux navettes

S uite à votre article : “Tallenay, une tranquillité qui se paie cher” publié dans votre précédente édition, il me paraît nécessaire de venir faire un rectificatif concernant le prix de vente aum2 dans “un lotis- sement privé de 19 emplacements commercialisés à 100 euros le m 2 !” (je cite) : en effet, je crois être bien placée pour savoir combien ces par- celles ont été vendues puisque je suis une des propriétaires qui se sont regroupés en association foncière pour viabiliser un ensemble de ter- rains et les vendre par la suite à des particuliers qui désiraient faire le choix de construire unemaison individuelle à Tallenay. Ces parcelles qui faisaient entre 13 ares 15 ca pour la plus peti- te et 13 ares 89 pour la plus grande, ont été commercialisées à un prix qui n’a jamais dépassé 46 euros le m 2 (tous les propriétaires se sont mis d’accord sur le prix de vente de ces parcelles), nous sommes donc loin des 100 euros annoncés (cela ferait plus du double). J’ajoute que j’étais présente lors de la vente de lamajo- rité de ces parcelles, en étant par-

tiellement propriétaire : les chiffres que j’avance sont donc bien réels. J’aimerais également apporter une autre précision en ce qui concerne les acquéreurs qui ont fait le choix de vivre à Tallenay : ils ne sont pas que des “industriels, médecins ou cadres supérieurs” ( il y en a, certes…) mais à titre d’exemple je vous pré- cise qu’il y a entre autres parmi les habitants de ce nouveau lotissement, un agent des postes et télécommu- nications, des enseignants, un couple d’ouvriers, des employés de banque, etc. Car les propriétaires tenaient qu’à Tallenay puisse cohabiter une population variée, en effet nous sommes fiers de notre cadre de vie et de sa qualité et avons voulu le par- tager avec des gens de tous hori- zons. Nous ne voulions pas que notre village “attachant” (il est vrai) et auquel nous sommes très attachésnedevien- ne un ghetto pour privilégiés (per- sonnellement ma famille paysanne est à Tallenay depuis au moins 5 générations, j’y suis née, j’y vis et je suis bien décidée à y rester). ! M.-J. Grangé - Tallenay

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

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La place du Marché continue à livrer ses secrets l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de

La qualité de l’eau bisontine à la loupe

Q uelle eau buvez-vous à Besan- çon ? Cela dépend de votre lieu d’habitation. L’alimentation en eau de la ville est effectuée à partir de quatre points de production : la sour- ce d’Arcier, Chenecey-Buillon (eau pré- levée dans le Loue), Thise et Chailluz (nappe phréatique). Arcier alimente une population de 51 500 habitants et des- sert les quartiers suivants : la boucle, Battant, Canot, Helvétie, Saint-Fer- jeux, Velotte, la Butte, Port Douvot, Mazagran, la Mouillère, les Chaprais, Bregille, Plainechaux, les Prés-de-Vaux et Point du Jour. L’usine de Chenecey alimente 39 000 Bisontins de Planoi- se, Châteaufarine, Montrapon-Fontai- ne-Écu, les Tilleroyes, la rue de Vesoul, Chaudanne et la partie Nord-Ouest des boulevards Kennedy et Churchill. Chailluz dessert 12 500 personnes réparties aux Montarmots, les Quatre Vents, la Combe Sarragossse et le haut des Orchamps. Thise enfin abreuve débuté mi-mars et devraient s’achever dans 6 mois. La chaufferie bois de Besançon, qui devrait devenir l’une des plus importantes de France, pourra fournir une puissance de 6 mégawatts. Une énergie suffisante pour le chauffage de 2 500 foyers, soit 18 % des besoins du quartier de Planoise. “Si on veut réduire l’effet de serre et le réchauf- fement climatique, il faut réduire nos émis- sions de gaz carbonique. La ville de Besan- çon s’est résolument engagée dans cette action. Cette chaufferie, c’est une nouvelle étape dans notre stratégie de maîtrise des énergies et un outil de développement durable” , affirme le maire-adjoint à l’envi- ronnement, Éric Alauzet. L’utilisation du bois doit permettre de rédui- re fortement la consommation en fioul de la

14 000 Bisontins de Palente, les Orchamps, Clairs-Soleils et les Cras. Comme tous les ans, la D.D.A.S.S. pro- cède à une analyse bactériologique de l’eau de consommation bisontine. Sur 235 échantillons étudiés au total, 3 seulement attestent d’un dysfonc- tionnement ou de l’absence de traite- ment et tous sont exempts de conta- mination. Sur les quatre points de captage, “la qualité bactériologique de l’eau distribuée est satisfaisante tout comme sa qualité physico-chi- mique” concluent les services sani- taires. Ce qui amène la ville de Besan- çon à mettre les Bisontins en garde : “Il est important de rappeler cet état de fait dans un contexte où de nom- breux démarcheurs proposent des appareils de purification domestiques aux usagers, en dénigrant parfois la qualité de l’eau municipale.” L’eau de Besançon est bonne à boire, qu’on se le dise ! !

D es murs romains qui dor- maient depuis 2 000 ans à 30 cm sous le bitume. C’est ce qu’ont découvert les archéo- logues lors des fouilles préalables aux travaux de rénovation de la place du Marché (ou de la Révo- lution). Les fouilles préventives ont débuté fin mars, elles doivent s’achever mi-mai. Responsable du chantier, Valérie Viscusi-Simo- nin précise que “toute la place était lotie et habitée dès l’Anti- quité. On y a trouvé des vestiges d’habitations de toutes les époques, des Romains au XVII ème siècle, dont certains sont extrê- mement bien conservés, comme ces éléments sculptés.” Le dal- lage, de l’époque romaine, a été également mis au jour. Toutes les découvertes archéologiques effec- tuées lors des récents travaux dans le centre historique de Besançon donneront lieu à une importante exposition du 15 mai au 15 novembre 2006, “De Veson- tio à Besançon”. C’est la première fois que la ville retracera toute son histoire, des Gaulois à l’époque moderne. En dehors du musée, un parcours en ville per- mettra au visiteur de découvrir

les principaux sites archéologiques de la Boucle. “Cela permettra à tous les Bisontins de découvrir ou redécouvrir les 120 sites remar- quables disséminés au centre-vil- le ainsi que les 200 monuments classés ou inscrits de la ville qui possède un des plus grands sec- teurs sauvegardés de France” ajoute le maire Jean-Louis Fous- seret qui en profite pour rappeler “son grand intérêt pour les richesses du sous-sol bisontin.” Belle harmonie entre la ville et les services de l’archéologie régio- nale, harmonie juste troublée par une interpellation de Jean-Charles Diéterlé au nomdes commerçants de la Boucle qui précise : “Cela fait maintenant bientôt 7 ans que nous sommes en travaux dans le quartier. À quand la fin de l’amé- nagement de la place du Mar- ché ?” “Avant la fin de l’année”, promet le maire qui rappelle “le mois perdu en début d’année à cause des intempéries. On fait le plus vite possible” termine-t-il un brin agacé par ce rappel à la réa- lité commerciale d’un secteur qui s’impatiente à retrouver toute son attractivité. !

La chaufferie bois de Planoise sort de terre A près quatre ans de réflexion, les tra- vaux de construction d’une chauf- ferie bois près de l’usine d’inciné- ration de Planoise, rue de Dole, ont

municipalité, qui représente 30 % environ des sources d’énergie actuelle. Un atout écologique mais aussi économique, espè- re la municipalité. “Avec l’augmentation constante des prix des énergies fossiles - pétrole et gaz en tête - l’investissement devient concurrentiel. Et en plus, on réin- jecte les dépenses dans l’économie loca- le.” La chaufferie devrait s’approvisionner principalement dans les forêts francs-com- toises et dynamiser la filière bois. Au total, ce sont une centaine d’emplois qui devraient être créés à Besançon grâce à celle-ci. Le projet, d’un coût final de 3,7 millions d’euro, avait été retardé suite à la décou- verte d’une faille géologique à l’endroit prévu pour le bâtiment, ce qui a obligé les architectes à scinder la chaufferie bois en deux constructions accolées. Les pre- miers essais devraient avoir lieu à l’au- tomne, l’exploitation commerciale com- mencer avant la fin de l’année 2005. !

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6 L’ÉVÉNEMENT ’

Tournée de primes à la D.D.E. “Les primes” font partie dumode de rémunération des fonction- naires dans les administrations qui ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Il semblerait que du côté des Finances on soit enco- re mieux doté qu’à l’Équipement. C’est un fait que dénoncent cer- tains. Mais il fallait choisir diront d’autres. Justement, La Presse Bisontine s’est intéressée de plus près aux indemnités spécifiques de services (I.S.S.) perçues par le personnel technique de la D.D.E. Il s’agit bien des honoraires qui ont été à la fois source de polé- miques et de préjugés parce qu’abusifs. Pour lever le doute et éviter les écarts, cemode de rému- nération a été remodelé à diffé- rentes reprises depuis sa création en 1948. Car la législation n’au- rait pas empêché certaines déviances de la part d’agents occu- pant des postes à responsabilité à la D.D.E. en contact avec les entreprises de travaux publics pri- vées. Le point dans ces deux pages. Loi de 1948 Le système des primes est bien rodé C ONSTAT

Le personnel technique de l’Équipement perçoit des honoraires en plus de leur salai- re. Des primes calculées suivant une méthode très spécifique et qui sont sans com- mune mesure suivant le niveau de responsabilité du fonctionnaire.

de point est attribuée à chaque région. En Franche-Comté, elle est de 348,37 euros le point” précise le service du personnel. Résultat, en plus de son salaire, un ingénieur général des ponts et chaussées peut prétendre percevoir des honoraires égaux à 26 135,25 euros (75 x 348,37 euros) bruts par an, en plus du salai- re. Pour le dessinateur, ils seront de 2 613,52 euros bruts par an. Les indemnités sont sou- mises à imposition. Il n’empêche que la for- mule mensualisée est synonyme d’un confor- table complément salarial pour les destinataires (sachant qu’un cadreAchevron 1 perçoit 46 757 euros par an hors primes.) La D.D.E. a moins de retenues à communiquer sur ce sujet, du fait notamment de la précision de la réglementation. Par contre, elle n’a pas souhaité se prononcer sur le montant global des honoraires distribués à l’échelle du dépar- tement invoquant “des raisons techniques.” Concernant les indemnités spécifiques de ser- vice perçues par les directeurs des antennes départementales et régionales de l’équipement, nos questions sont aussi restées sans réponses. L’argument avancé par le service du person- nel est que “les directeurs font l’objet d’une dotation directe de l’administration centrale à Paris.” L’ingénieur conclut : “Je l’avoue, dans le contex- te économique actuel, j’ai parfois un peu hon- te de ce système.” ! T.C.

“L e système n’est plus ce qu’il était.” Cet- te remarque lâchée par un technicien supérieur de la Direction Départe- mentale de l’Équipement en dit long sur l’évolution du mécanisme des honoraires. Il est révolu le temps où les D.D.E. incitaient les collectivités à se lancer dans une course aux chantiers. La mécanique était bien hui- lée. “Il est arrivé que l’on gagne bien notre vie” dit-il sans aller plus loin. En résumé, accom- pagner les communes sur un maximum de projets était un moyen d’accumuler les hono- raires qui étaient ensuite répartis entre les membres du personnel technique au prorata de leur fonction. “Cela a donné lieu à certaines dérives. Par exemple, des départements avaient du mal à trouver des fonctionnaires tout sim- plement parce que les primes n’étaient pas suf- fisamment élevées, faute d’un volume de tra- vaux suffisant. Dans le Doubs, nous n’étions pas en retard” raconte un ingénieur de l’É- quipement. Le système régi par la loi du 29 septembre 1948 a connu des déviances. Juste après la guerre, la France entre dans une phase de

allouées aux fonctionnaires” suivant un coef- ficient propre au corps et au grade de chaque personnel technique (voir tableau page sui- vante). Une manière de niveler les différences en mettant tout le monde sur le même pied d’égalité. Enfin presque. Car à l’Équipement, seul le personnel affecté aux services techniques perçoit ces honoraires. Le personnel administratif a droit à d’autres

reconstruction et le corps des ponts et chaus- sées est autorisé à percevoir des rémunéra- tions accessoires en échange de travaux réa- lisés pour le compte de municipalités. “Quand une collectivité en avait besoin, elle contactait les services de l’Équipement. Elle leur deman- dait de réaliser un projet et en contrepartie elle versait les honoraires. Le principe de base était bon” ajoute-t-il.

primes “moins élevées” mentionne-t- on au service du personnel. Dans le détail, pour le Doubs, (D.D.E. et D.R.E. comprises), environ 300 agents (hors postes de direction) sur 750 sont des- tinataires de ces fameux honoraires. “On reçoit une dotation et c’est nous

C’est dans un but de dissiper les “pré- jugés persistants d’intéressement indi- viduel ou collectif des agents de l’É- tat dans le cadre de l’ingénierie publique” que le dispositif a été modi- fié à plusieurs reprises. Désormais, à l’heure où elle est soumise aux lois

“J’ai parfois un peu honte.”

qui sommes chargés de la dispatcher .” Cette répartition suffit à créer quelques tensions en interne. Une réaction compréhensible si l’on se fie au simple calcul des honoraires pour chaque fonc- tionnaire. On attribue par exemple un coeffi- cient de 75 à un ingénieur général des ponts et chaussées (parmi les statuts les plus élevés) et de 7,5 à un dessinateur. “Ensuite, une valeur

de concurrence avec les cabinets privés, l’in- génierie de la D.D.E. n’a plus un intérêt direct à “pousser” les communes à lancer des chan- tiers, comme le précise la Direction Départe- mentale de l’Équipement de Besançon. “Aujour- d’hui, la collecte des honoraires est faite par la trésorerie générale. Elle est intégrée au bud- get national de l’État. Ensuite seulement, les indemnités spécifiques de services (I.S.S.) sont

7 L’ÉVÉNEMENT

L ES DÉRIVES

R ÉACTION Inégalité de traitement

Attribution de marchés

Secrétaire du syndicat C.F.D.T. de l’Équipement du Doubs, Marie-France Gibey pointe du doigt les inégalités des primes entre personnel technique et administratif. Marie-France Gibey : “C’est un combat de longue date”

Les rapports entre la D.D.E. et certaines entreprises de travaux publics privées ont souvent été sujets à suspicions. Même si aujour- d’hui, la profession s’accorde pour dire que le système a changé. Un chantier en échange d’une compensation

“C royez-moi, entre laD.D.E. et une socié- té de travaux publics privée, il n’y pas d’accord possible.” La révision de la procédure d’attribution desmarchés publics lève toute ambiguïté pour cette entre- prise de T.P. du Doubs. Le cadre réglementaire

jeu. L’accusation d’une tentative de corruption de fonctionnaire “par des pots de vins ou des services rendus” est trop grave. “J’ai entendu parler de certaines choses. D’un responsable de l’Équipement qui en échange d’un chantier demandait à l’entrepreneur de lui faire le ter- Le système serait assaini. “Ce n’est plus pareil avec l’arrivée de la jeune génération de techniciens à la D.D.E. Ce genre d’arrangement arrivait avec les anciens cadres qui ne sont plus là. Les entreprises de T.P. ont elles aussi changé. Honnêtement, si à une certai- ne période il fallait proposer des com- pensations financières par exemple, désormais ce n’est plus le cas.” Pourtant, la révélation de récentes affaires en Bourgogne et dans le Vaucluse permet d’en dou- ter. En 2002, en Côte d’Or, un entrepreneur et des contrôleurs de la D.D.E. ont été incarcérés suite à une affaire de corruption. ! T.C. rassement pour samaison par exemple. Impossible d’imaginer cela aujour- d’hui.”

serait trop rigide pour laisser une pla- ce au “copinage” entre l’Équipement et des entrepreneurs privés qui à une certaine époque pouvaient être assu- rés d’obtenir un chantier à condition “de donner la pièce” poursuit ce chef d’entreprise. Difficile d’en savoir plus sur ces pratiques douteuses qui étaient “courantes il y a une dizaine d’années encore. Je confirme que si nous étions dans les petits papiers du chef de sub-

L a Presse Bisontine : Com- ment jugez-vous le décala- ge entre les primes des per- sonnels administratifs et celles des personnels techniques ? Marie-France Gibey : Pour nous, il y a une certaine injustice. Ça l’est d’autant plus qu’au- jourd’hui certains postes peu- vent être occupés par un tech- nicien ou un administratif.

“Ce n’est plus pareil avec l’arrivée de la jeune génération.”

soient assurées pour le per- sonnel qui sera transféré. Nous n’avons encore aucune certi- tude à ce sujet. Entre les dif- férences de statut et de corps de métier, le maquis des primes risque d’être plus com- plexe encore. Ce débat sur la décentralisation préoccupe les syndicats. L.P.B. : Y a-t-il une action syndica- le pour niveler les primes entre personnel administratif et tech- nique ? M.-F.G. : C’est un combat de toujours. Il y a du mieux mais la différence reste évidente. Actuellement, le ministère a plus tendance à augmenter les primes que les salaires, ce qui nous préoccupe car on ne cotise pas pour la retraite sur ces primes. Mais ce système va changer dans peu de temps. ! Propos recueillis par T.C.

L.P.B. : Le personnel technique per- çoit aussi une prime au rendement ? M.-F.G. : Cette prime au rende- ment vient s’ajouter aux indem- nités spécifiques de service. Elle est valable pour le per- sonnel technique et est attri- buée en fonction du grade de la personne. Cette prime est de 751 euros pour un dessina- teur et de 3 051 euros par an pour un ingénieur. L.P.B. : Dans le cadre de la décentralisation, des personnels de l’Équi- pement vont être trans- férés au Conseil géné- ral du Doubs qui récupère la gestion des routes. Ne pensez-vous pas que dans l’opéra- tion ce système de prime pourrait être remis en cause ? M.-F.G. : C’est vrai qu’une par- tie de nos agents va partir au Conseil général. Nous deman- dons justement que les garan- ties de salaire et de prime

division, c’était plus facile pour avoir du travail. Pour ma part, je n’ai jamais voulu entrer dans cette combine” ajoute-t-il. Les langues ont du mal à se délier. Dans ce métier, la plupart des professionnels avoue connaître les coulisses peu glorieuses des chan- tiers publics, mais aucun n’admet avoir joué le

Par exemple, des tech- niciens ont une fonc- tion administrative. À travail égal, les primes sont diffé- rentes. Elle sera par exemple de 4 425 euros par an pour un technicien et de 3 212 euros pour un secré- taire administratif

“Que les garanties de salaire et de prime soient assurées.”

alors qu’ils ont le même indi- ce de salaire. C’est vrai que le concours est spécifique pour intégrer le corps technique de l’Équipement. Mais une fois encore, sur certains postes, il n’y a plus de nuance.

Certaines sociétés privées auraient versé des “pots de vin”.

R EPÈRE Tableau des coefficients appliqués dans l’attribution des indemnités spécifiques de service allouées aux ingénieurs des ponts et chaussées et aux fonctionnaires de l’Équipement. Ingénieur général des ponts et chaussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Ingénieur en chef des ponts et chaussées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Ingénieur des ponts et chaussées (à compter du 6 ème échelon) . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Ingénieur des ponts et chaussées (du 1 er au 5 ème échelon) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Ingénieur divisionnaire des travaux publics de l’État détaché sur l’emploi fonctionnel de chef d’arrondissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Ingénieur divisionnaire de travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Ingénieur de travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Technicien supérieur principal, technicien supérieur en chef détaché sur l’emploi fonctionnel de chef de subdivision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Technicien supérieur principal, technicien supérieur en chef . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Technicien supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,5 Contrôleur principal et contrôleur divisionnaire des travaux publics de l’État . . . . . . 16 Contrôleur des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Conducteur principal des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Conducteur des travaux publics de l’État . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Dessinateur chef de groupe, dessinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5 Expert technique principal, expert technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,5

Source : Journal officiel 28 août 2003

Seuls les personnels techniques perçoivent les honoraires.

BESANÇON

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P ROJET D’ici 2011

En bref

Une nouvelle route entre les rues de Vesoul et de Belfort

" Enquête L’I.N.S.E.E. et l’agence d’ur- banisme du Grand Besançon ont rendu publics les résultats d’une enquête sur les dépla- cements domicile-travail dans la région de Besançon. Sur les 34 000 actifs bisontins, 29 000 travaillent sur Besançon. Mais 5 300 seulement travaillent dans leur quartier d’origine. 11 200 autres actifs travaillant à Besançon sont issus d’une des 57 autres communes du Grand Besançon. " Source La C.U.M.A. des étangs (pla- teau de Saône) vient de s’équi- per d’un matériel spécifique pour permettre de travailler le sol en réduisant sensiblement l’usage d’herbicides : la her- se étrille. Ce matériel sera uti- lisé sur des parcelles situées en périmètre de protection rap- proché de la source d’Arcier qui alimente en eau la ville de Besançon à hauteur de 45 %. " Bijoux Exposition-vente de bijoux de création, du fantaisie au haut de gamme, les 23 et 24 avril dans la cour du musée du Temps à Granvelle. De 10 heures à 19 heures le same- di et de 10 heures à 18 heures le dimanche.

Le projet est toujours inscrit dans les réflexions liées au futur plan de déplacements urbains (P.D.U.). Ce nouvel axe est notamment lié à l’arrivée du futur T.G.V. Rhin-Rhône. Explications.

O n l’appelle encore le “projet de voie urbaine Nord”. Il s’agirait en fait de créer une nouvelle liaison routière entre la rue de Vesoul et la rue de Belfort, route qui suivrait grosso modo le tracé des voies de che- mins de fer. Le départ de cette nou- velle 2 X 1 voie se ferait à la hauteur de la station-service qui fait face au funérarium, elle rejoindrait ensuite le

rain desservirait en même temps une esplanade d’où partiraient les bus et les taxis. À cet endroit, au Nord de la gare, serait édifié un vaste parking en ouvrage à plusieurs étages. “Nous uti- liserions la pente naturelle pour créer un parking à plusieurs niveaux” affir- ment les services municipaux. La gare Viotte disposerait ainsi de deux accès. L’actuel, que continueraient à

emprunter tous les auto- mobilistes qui arrivent du bas de la ville, et cet accès Nord, accessible aux véhi- cules en provenance du haut de la rue de Vesoul et donc du haut de la rue de Belfort et de tout l’Est bisontin. “Cela éviterait

pont des Cras puis la rue Résal et la rue de Belfort. Cette idée répond à un double objectif : désen- gorger d’abord le bas de la rue de Vesoul et la place Leclerc et permettre un nouvel accès, Nord, à la gare Viotte dans le cadre

“Ambitieux, coûteux et techniquement délicat.”

La plupart des terrains qui seraient utilisés pour réaliser cette voie nouvelle appartiennent à R.F.F. (Réseau Ferré de France).

Si cette future liaison routière veut être prête avant l’arrivée du T.G.V. Rhin-Rhône - qui rappelons-le desser- vira aussi la gare Viotte -, il est néces- saire qu’elle soit donc réalisée d’ici 2011. Une seule inconnue pour l’ins- tant : le coût d’une telle réalisation. ! J.-F.H.

à fait réalisable.” Du côté des élus, on confirme qu’il est toujours inscrit au P.D.U. validé en 2000, qu’il a été “repris par la C.A.G.B. en juin 2001 et qu’il fait donc partie des actions à mener dans les prochaines années. Il doit être repris dans la nouvelle formule du P.D.U. qui doit être adoptée fin 2007- début 2008.”

de sa nécessaire restructuration préa- lable à l’accueil du futur T.G.V. “Cette voie offrirait une desserte nouvelle au Nord de la gare” , confirme l’adjoint bisontin à la voirie Jean-Claude Roy. Dans l’actuelle gare Viotte, le souter- rain d’accès aux quais serait prolongé pour desservir les futurs quais réser- vés au T.G.V. Rhin-Rhône. Ce souter-

ainsi, quand on viendra de la rue de Vesoul, de redescendre sur Battant et les Glacis et ainsi de décongestionner la circulation à cet endroit, très déli- cate pour peu qu’il y ait une foire dans ce secteur.” Les services de la mairie reconnais- sent que ce projet est “ambitieux, coû- teux et techniquement délicat, mais tout

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En bref

Plus de 200 logements

Les projets immobiliers se multiplient aux Chaprais Le quartier se densifie de plus en plus. Contre ce mouvement d’urbanisation, une association du quartier a décidé d’agir. La pétition qu’elle a lancée rassemble déjà près de 500 signatures.

" Vélos Le 4 avril dernier, l’associa- tion des usagers de la bicy- clette (A.U.B.) a inauguré le nouveau dispositif de mar- quage antivol, acquis en col- laboration avec la ville de Besançon. Chaque année en France, plus de 400 000 vélos sont volés, soit 1/6 ème des ventes. Alors que seulement 2 % des vélos sont récupé- rés. 150 000 vélos retrouvés abandonnés ne peuvent être restitués faute d’identifica- tion. Renseignements : Dany Laurent au 03 81 53 27 89. " Service L’A.S.S.A.D. Besançon-Pon- tarlier (accompagnement, soin, services à domicile) vient de voir le jour. C’est une éma- nation de l’A.M.A.D. Besan- çon, l’A.P.A.D. (Pontarlier) et l’A.M.F. (aide aux mères de famille). Renseignements au 03 81 41 69 81. " Gymnase À voir au Gymnase, espace culturel de l’I.U.F.M., l’expo- sition “Fantomas-Délirium” de Damien Cabiron, du 28 avril au 22 mai. Ou com- ment l’auteur de B.D. met en scène le personnage de Fan- tomas dans trois villes de Franche-Comté.

A u 72, rue de Belfort (ter- rain Toitot), un permis de construire a été déli- vré à la S.M.C.I. pour la construction d’un immeuble de 22 appartements (15 mètres de hauteur). Au 85 A, rue de Belfort, un autre promoteur bisontin (B.L.K. immobilier), a obtenu un permis pour un immeuble d’une vingtaine d’ap- partements. Au fond de ce même terrain, l’administra- tion des Domaines a vendu à l’entrepreneur pontissalien De Giorgi, 28 ares de terrain (pour 851 000 euros !) dans l’optique d’y édifier un nouveau bâti- ment d’habitation. Non loin, rue du général Rolland, un ancien garage et le terrain atte- nant ont été rachetés par la S.A.F.C. qui prévoit 46 nou- veaux logements. Et la liste n’est sans doute pas complète pour ce quartier, les terrains de l’usine de métallerie Hugen- schmitt (49, rue de Belfort) ont été achetés par le promoteur Promogim qui prévoit d’y édi-

tants au dernier recensement, le quartier Chaprais-Cras est désormais le plus densément peuplé après Planoise. “La popu- lation du quartier a augmenté de plus de 7% en 10 ans. Il va étouffer” estime l’association. Pour se faire entendre, ses membres ont lancé une péti- tion dans le quartier, destinée à sensibiliser la mairie à leurs préoccupations. “Deux semaines après son lancement, nous avons à ce jour plus de 400 signatures. Nous les remettrons au maire

fier 78 logements sur une hau- teur de 14 mètres. Dernier pro- jet en date : 13 logements pré- vus au 44, rue de Belfort. Le quartier des Chaprais crou- le sous les projets de construc- tion, à tel point que certains riverains, réunis au sein de l’as- sociation de défense “Chaprais- Rotonde”, tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme. “Tous ces nouveaux projets se feront sur un périmètre d’à peine 500 m, indique René Chevillard, vice- président de l’association. Nous

Chantal et René Chevillard ne veulent pas voir les espaces verts de leur quartier disparaître les uns après les autres.

rue.” Mais c’est bien la question de l’urbanisation à outrance du quartier qui préoccupe ces habi- tants mobilisés. “C’est du rem- plissage de dents creuses. Il n’y a aucune recherche d’homogé- néité architecturale” tranche le vice-président. Lui et les 80 autres membres de l’associa- tion attendent désormais “un geste fort de la municipalité” et “autre chose que de bonnes paroles.” ! J.-F.H.

tion. Nous ne demandons qu’une chose : que dans tous les nou- veaux projets de construction soit prise en compte l’idée d’une modération des hauteurs d’im- meubles” poursuit René Che- villard. La question de la col- lecte des eaux usées préoccupe aussi le collectif. “Aumoins 200 nouveaux logements, il faudra bien les raccorder au vieux col- lecteur de la rue de Belfort. Quand on sait qu’actuellement, en cas de crue, de nombreuses caves sont inondées dans cette

quand il accep- tera de nous accorder un ren- dez-vous.” Ils se rendront à la mairie avec une pétition, et avec des arguments.

ne sommes pas contre le fait que les promoteurs lotissent, c’est leur métier, mais on n’en mesure pas toujours les consé- quences. Le quar-

“Le quartier est déjà suffisamment engorgé.”

“Le plan local d’urbanisme (P.L.U.) est en cours de discus- sion. D’après les premiers élé- ments que nous avons, la ville souhaite faire des Chaprais, un nouvel “arc urbain”, ce qui signi- fierait encore plus de circula-

tier est déjà suffisamment engor- gé en termes de circulation et de places de stationnement. Dès qu’un petit espace vert se vend, il est immédiatement rempla- cé par du béton. Il y a à nos yeux une dérive.” Avec 15 439 habi-

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BESANÇON

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A RNAQUES Défense du consommateur

En bref

Les consommateurs traquent la publicité mensongère L’association bisontine U.F.C.-Que Choisir tenait son assemblée générale le 7 avril. Les sujets sensibles sont légion, de la publi- cité mensongère aux projets de nouvelles porcheries.

" Théâtre La troupe de théâtre de La Tour-de-Sçay présente : “Mon- sieur a bien changé”, une comédie de boulevard . À Grandfontaine le 30 avril à 20 h 30, à Roulans le 15 mai et à La Tour-de-Sçay les 21, 22, 27 et 28 mai. Rens. : 03 81 86 14 21. " Concours La Course en solidaire 2005 est ouverte. Un concours de projet ouvert à tous les jeunes de 16 à 28 ans organisé par la Mutualité Française Franche-Comté. Les projets doivent véhiculer les valeurs mutualistes : responsabilité, solidarité, liberté et démo- cratie. Les bourses peuvent atteindre 2 500 euros. Ren- seignements : Sébastien Millet au 03 81 65 82 65. " Danse Spectacle de danse improvi- sée au théâtre de l’Espace les 3 et 4 mai prochains avec la compagnie l’Astragale. Ren- seignements au 03 81 51 03 12. " Entreprise La société Setra Net Services a déménagé au 5, rue Just Becquet (quartier Chaprais). Renseignements au 0820 40 26 26.

M a chasse à la publici- té mensongère a été l’une des actions fortes de l’association de défen- se des consommateurs U.F.C.- Que Choisir l’an dernier. Les plaintes en la matière sont nombreuses, elles ont donné lieu à plusieurs actions en jus- tice condamnant des grands magasins de la région bison- tine. Parmi les faits incrimi- nés à la grande distribution,

si dans une autre grande sur- face de la périphérie bisonti- ne, une “tromperie sur le prix du carburant en affichant et en pratiquant des prix de ven- te à la pompe supérieurs aux prix annoncés comme étant les prix légaux les plus bas.” Ou encore, pour ce troisième hypermarché du secteur, la “diffusion de prospectus publi- citaires mentionnant “origine France” pour des produits dont l’ingrédient

Ils peuvent très vite induire en erreur.” Les affaires pour les- quelles est sollicitée l’asso- ciation cette année tournent souvent autour des problèmes de “copropriété et de travaux pas exécutés, de dossiers liés aux frais bancaires, de litiges concernant les forfaits de télé- phonie mobile ou encore des soucis liés à l’utilisation des free-box et autres live-box .” L’autre cheval de bataille de l’association de consomma- teurs, en cette année 2005, consiste à prévenir les risques de pollution liée à l’implanta- tion de nouvelles porcheries. “À l’heure actuelle en Franche- Comté, il y a une très forte pres- sion des pouvoirs publics pour développer cette filière porci- ne. Ce qui nous inquiète beau- coup, c’est le développement annoncé de très grosses unités et les répercussions que cela peut avoir sur l’épandage du lisier et la contamination des sols. En matière de sous-sol, notre secteur est beaucoup plus fragile que la Bretagne. Les

on retrouve plusieurs cas significatifs tels que la “diffu- sion de pros- pectus à 23 000 exemplaires proposant à la vente 18 pro-

“La consommation, ce n’est pas

principal n’était pas d’origine française.” On peut mention- ner aussi la “présentation de vins de table dans un rayon

Monique Bisson est impliquée depuis 18 ans dans la défense des consommateurs.

seulement un acte d’achat.”

on élimine. Dans ce cadre, nous sommes actuellement partie prenante pour tenter d’obtenir un ajournement du projet de deuxième four pour l’inciné- ration des déchets à Planoise” illustre enfin la présidente de cette association de défense des consommateurs riche de 629 adhérents. ! J.-F.H.

conséquences de ces pollutions, à terme, pourraient être une hausse sensible du prix de l’eau.” On le constate, les combats d’U.F.C.-Que Choisir dépas- sent donc largement le seul périmètre de la consomma- tion. “La consommation, ce n’est pas seulement un acte d’achat. C’est aussi de voir com- ment on fabrique, et comment

A.O.C.” L’imagination des grandes surfaces ne semble pas avoir de limite pour semer la confusion chez le consom- mateur. “Souvent, nous sommes alertés par les consommateurs eux-mêmes. Les prospectus dis- tribués par les grandes sur- faces sont souvent très confus.

duits à des prix attractifs alors que ces produits avaient été commandés en quantité rédui- te les rendant alors indispo- nibles avant la fin de l’opéra- tion publicitaire.” “C’est un cas très fréquent” confirme Monique Bisson, présidente de l’association. On trouve aus-

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P U B L I - I N F O

Pour obtenir une information complète, n'hésitez pas à contacter votre bureau de l' Avenue Fontaine-Argent (téléphone : 03 81 25 08 68 - fax : 03 81 80 61 87). "Avec le Bonus MATMUT, c'est un plafond de 65 % (coefficient de réduction 0.35) que va désormais pouvoir atteindre votre Bonus et non plus un pla- fond de 50 % (coefficient 0.50) ! Le montant de la cotisation va bien évidemment diminué en pro- portion de cette augmentation du Bonus, suivant le principe plus j'ai de Bonus, moins je paie" com- mente Olivier BASIRE, Responsable de Secteur à la MATMUT. Son contrat Auto offre un NOUVEL AVANTAGE EXCEPTIONNEL : le BONUS MATMUT.

Les conseillers MATMUT vous accueillent du lundi au vendredi de 9 H 00 à 12 H 00 et de 13 H 30 à 17 H 30 ainsi que le samedi de 9 H 00 à 11 H 45.

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