La Presse Bisontine 55 - Mai 2005

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Courrier

Chaque mois, une rubrique est consacrée au “courrier des lecteurs”. Retrouvez aussi sur le site de besac.com une sélection d’articles parus dans La Presse Bisontine. Nous en publions quelques extraits.

des lecteurs

Tallenay : des prix pas si élevés

S achez qu’il n’y a pas qu’à Besançon que les étudiants sont mal accueillis ! Pour avoir réalisé une monographie sur le sujet (l’intégra- tion des étudiants étrangers à Paris), j’ai pu constater les problèmes au quotidien des étu- diants étrangers à Paris et en France en géné- ral. J’ai rencontré des étudiants du program- me Erasmus à Besançon et ils étaient plutôt satisfaits des structures d’accueil, ils avaient par contre beaucoup plus de difficultés avec les Français qui ont du mal à les intégrer ! Les rapports réalisés par les associations sur ce sujet sont accablants, il est possible de se les procurer encontactant les associations sur inter- net ! (rapport d’ÉlieCohenen2001pour leminis- tère de l’Éducation). LeC.L.A. deBesançon est connu par de nombreux étrangers qui ont sui- vi des études en France, la ville de Besançon ne devrait pas négliger ces personnes qui peu- vent faire connaître la ville à travers la France et même le monde ! Et c’est à nous Bisontins dedonnerunebonne imagedenotreville,échan- ger avec des étudiants étrangers est très enri- chissant et permet aussi de pratiquer un peu les langues ou encore de découvrir d’autres cultures. Pour renseignement, il y a des soirées Erasmus au bar de l’Uune fois par semaine. ! Un Bisontin à Paris Accueil des étudiants : Paris pas meilleur

E n réponse aux inquiétudes du mai- re d’Auxon-Dessus, M. Rutkowski (La Presse Bisontine n° 53), je pen- se que son chiffre de 90 % de gens se rendant à la future gare T.G.V. sans emprun- ter la “navette” Viotte-Auxon est exagé- ré. Si une desserte de qualité est mise en service depuis Viotte, nombre de Bison- tins prendront ce service qui les amène- ra en 10 minutes auprès des T.G.V. alors que par les accès routiers il faudra pré- voir les encombrements à la sortie de la ville (encombrements déjà existants, que le contournement n’a guère améliorés) et le temps pour se trouver une place de par- I l est vrai que les travaux à réaliser dans cette propriété qui, rappelons-le, fut la demeure de l’architecte bisontin Alphon- se Delacroix, sont assez colossaux, sur- tout au niveau des toitures et de la végé- tation. Le parc a incontestablement perdu la splendeur qu’il avait au début du siècle dernier, et il faudra des décennies pour rattraper cette négligence. Mais il n’y a pas de raison que cette propriété dispa- raisse : le classement aux Monuments Historiques la place désormais à l’abri des promoteurs immobiliers qui se frottaient les mains il n’y a pas si longtemps enco- re. Et puis l’association semble bien fonc- tionner. Enfin, je conseille à tous ceux qui sont intéressés par les monuments d’al- ler visiter la Grange Huguenet lors des Journées du Patrimoine : les propriétaires proposent des visites de la maison et/ou du parc, et l’on peut même découvrir, en pleine nature, la table à laquelle, dit-on, était assis Louis XIV lorsqu’on lui apprit que Besançon avait capitulé au terme de 27 jours de canonnades… ! A.J. - Besançon La Grange Huguenet sauvée king (allez voir les cas des gares T.G.V. du Creusot, d’Avignon et d’Aix où l’on ne ces- se de créer de nouveaux parkings faute d’avoir prévu des raccordements avec les lignes T.E.R. proches). Il ne faut pas sous- estimer l’importance du lien ferroviaire entre les 2 gares T.G.V., car il intéressera aussi bien les Bisontins que les Juras- siens désireux de se rendre en Alsace : des T.E.R. Lons-le-Saunier/Dole-Auxon sont tout à fait envisageables et permet- traient au Jura d’être un minimum connec- té avec cette L.G.V. ! Stéphane Bonin - Besançon T.G.V. : oui aux navettes

S uite à votre article : “Tallenay, une tranquillité qui se paie cher” publié dans votre précédente édition, il me paraît nécessaire de venir faire un rectificatif concernant le prix de vente aum2 dans “un lotis- sement privé de 19 emplacements commercialisés à 100 euros le m 2 !” (je cite) : en effet, je crois être bien placée pour savoir combien ces par- celles ont été vendues puisque je suis une des propriétaires qui se sont regroupés en association foncière pour viabiliser un ensemble de ter- rains et les vendre par la suite à des particuliers qui désiraient faire le choix de construire unemaison individuelle à Tallenay. Ces parcelles qui faisaient entre 13 ares 15 ca pour la plus peti- te et 13 ares 89 pour la plus grande, ont été commercialisées à un prix qui n’a jamais dépassé 46 euros le m 2 (tous les propriétaires se sont mis d’accord sur le prix de vente de ces parcelles), nous sommes donc loin des 100 euros annoncés (cela ferait plus du double). J’ajoute que j’étais présente lors de la vente de lamajo- rité de ces parcelles, en étant par-

tiellement propriétaire : les chiffres que j’avance sont donc bien réels. J’aimerais également apporter une autre précision en ce qui concerne les acquéreurs qui ont fait le choix de vivre à Tallenay : ils ne sont pas que des “industriels, médecins ou cadres supérieurs” ( il y en a, certes…) mais à titre d’exemple je vous pré- cise qu’il y a entre autres parmi les habitants de ce nouveau lotissement, un agent des postes et télécommu- nications, des enseignants, un couple d’ouvriers, des employés de banque, etc. Car les propriétaires tenaient qu’à Tallenay puisse cohabiter une population variée, en effet nous sommes fiers de notre cadre de vie et de sa qualité et avons voulu le par- tager avec des gens de tous hori- zons. Nous ne voulions pas que notre village “attachant” (il est vrai) et auquel nous sommes très attachésnedevien- ne un ghetto pour privilégiés (per- sonnellement ma famille paysanne est à Tallenay depuis au moins 5 générations, j’y suis née, j’y vis et je suis bien décidée à y rester). ! M.-J. Grangé - Tallenay

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