Journal C'est à dire 203 - Octobre 2014

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27 octobre 2014 N° 203

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S O M M A I R E

Halte à la violence gratuite. Après le décès de Fabrice Thiébaud à Morteau et la marche blanche qui s’en est suivie, ils sont de plus en plus nombreux à craindre et à dénoncer cette violence gratuite qui se banalise. (page 4) Christine Bouquin présidente ? Dans la perspective des prochaines élections canto- nales en mars, la droite imagine déjà pouvoir reprendre la majorité au Conseil général du Doubs. Avec à sa tête, le maire de Charquemont ? (page 18) Maîche : l’opposition interpelle. Après six mois de mandat, la nouvelle équipe muni- cipale est critiquée par l’opposition. (page 28) L’horlogerie légèrement grippée. Plusieurs fleurons de l’horlogerie suisse traversent une crise actuellement. Turbulences passagères ? (page 42)

(Le dossier en pages 21 à 25)

R E T O U R S U R I N F O

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ÉDITORIAL

Crazy pink run : rendez-vous l’an prochain abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets

Fusion C’est une feuille blanche que les élus francs-comtois et bourguignons sont invités à remplir. Car pour l’instant, à part un texte de loi encore flou, le pro- jet de fusion des régions françaises est encore à l’état embryonnaire. Inquié- tant d’ailleurs, quand on sait que la loi doit être validée d’ici la fin de l’année, de voir la vacuité des propositions et l’absence d’idées concrètes à l’occasion des premiers débats publics qui ont été organisés par la présidente de Région Marie-Guite Dufay. Il lui faut d’ailleurs une bonne dose de courage pour aller prêcher les bienfaits d’une réforme dont tout le monde, elle compris, en igno- re presque tout. Il est franchement regrettable que les citoyens soient une nouvelle fois mis devant le fait accom- pli alors que l’idée d’une réduction du nombre de régions est sans doute bon- ne depuis le temps que les Français appellent de leurs vœux une simplifi- cation du millefeuille institutionnel. Mais en l’expédiant en à peine six mois, on prive le citoyen, les élus locaux et tous les démocrates d’une occasion unique de refonder, en repartant de zéro, les vraies bases d’une collectivité plus soli- de, aux pouvoirs plus étendus et par- tant, plus efficace et plus lisible que les Régions ne le sont actuellement. L’autre réel écueil auquel risque de se confron- ter un législateur dont on a encore du mal à percevoir la cohérence, c’est que la fusion des Régions est annon- cée en même temps que d’autres réformes territoriales majeures. Le gou- vernement Valls a lancé dans la fou- lée la disparition des Départements, avant de faire un pas en arrière et de proposer une énième mouture plus abs- conse encore que la première. Ce n’est pas tout : les élus locaux sont confron- tés à d’autres casse-tête comme la réfor- me de l’intercommunalité avec obli- gation, à court terme, de regrouper les communautés de communes dans des ensembles d’au moins 20 000 habitants. Après la réforme incompréhensible des super-cantons, la précipitation avec laquelle sont engagés tous ces cham- boulements territoriaux risque d’entraîner l’échec de cette réformes des super- régions. Laquelle sur le papier pourrait s’avérer facteur de développement et de croissance. Mais maintenant qu’elle est lancée et que rien ne semble l’arrêter, il faut désormais espérer que par un souci étriqué d’égalitarisme et d’équilibre des territoires on ne commence pas à suggérer, comme sont déjà prêts à le faire certains, qu’il faille construire on ne sait quel nouveau siège de la Région entre Besançon et Dijon, à Dole par exemple, ou s’engager dans des inves- tissements inconsidérés au nom d’un chauvinisme régionaliste qui doit être considéré comme obsolète. Jean-François Hauser

La rue de la Côte bientôt sécurisée

maladie.” C’est en partant de constat que Béatrice Jeanmon- not avait décidé de se mobili- ser. Suite à la course, “nous pour- rons reverser 2 000 euros, peut- être même à peine plus à une association active en matière de lutte contre le cancer” se réjouit la mairie de Morteau qui avait assuré la logistique de cette cour- se qui traversait les rues de la vil- le. Cette course avait été initiée l’an dernier à Pontarlier, elle était adaptée pour la première fois à Morteau où les coureurs ont répondu largement présents, avec, notent les organisateurs, “beau- coup plus d’hommes et de familles” qu’à Pontarlier. Au vu du succès rencontré pour cette pre- mière édition, les organisateurs annoncent que le concept devrait être renouvelé l’année prochai- ne.

L e succès de la première “Cra- zy pink run”, la course contre le cancer du sein organisée le 15 octobre dernier dans les rues de Morteau a été tel que les orga- nisateurs n’avaient pas assez pré- vu de t-shirts roses pour distribuer aux participants. “Nous avions commandé 500 t-shirts, puis 200 de plus en voyant que les ins- criptions allaient bon train. Fina- lement, nous avons eu 1 340 per- sonnes inscrites et au total enco- re plus parce que des coureurs sont venus sans s’inscrire. C’est un vrai succès populaire” consta- tent les services municipaux. La course, initiée par la commerçante Béatrice Jeanmonnot épaulée par des bénévoles motivés s’est donc soldée par un vrai succès popu- laire pour cette première édition. “On a tous, dans notre entoura- ge, quelqu’un touché par cette

Les élus mortuaciens et les services municipaux ont parcouru le tracé de la zone concernée mi-octobre.

de voirie qui part du panneau d’entrée de ville rue de la Côte et qui descend jusqu’au rond- point situé en bas de la rue Neuve. Les objectifs de cette étude sont multiples : apaiser la vitesse de circulation, sécuris- er les déplacements des véhicules, des piétons et des vélos, sécuriser les carrefours ainsi que les sorties de véhicules et améliorer l’image et la per- ception de cette entrée de ville.” Les travaux, dont le montant est actuellement chiffré par le cabinet dolois, seront réalisés

en plusieurs tranches à partir de l’année prochaine. Selon la mairie, des choses se dessi- nent déjà, comme “la création de chicanes, des passages en zone 30, des aménagements des bas-côtés, la création de trottoirs chaque fois que ce sera possible. La priorité sera don- née sur l’aménagement du car- refour de la Maison rose” souligne le maire Annie Genevard. La première tranche de ces travaux doit figurer dans le budget 2015 de la Ville de Morteau.

À Morteau, les riverains de la rue de la Côte se plaignent régulièrement de la vitesse excessive des automobilistes en provenance ou à destination des Arces. Cette thématique qui a fait l’objet de plusieurs articles dans C’est à dire a retenu l’attention de la mairie de Morteau qui vient d’engager avec le cabinet Verdi ingénierie de Dole, une étude d’aménagement de sécurité “qui porte sur la traversée des Arces ainsi que sur le tronçon

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Ambiance bon enfant et populaire à la première Crazy pink run. On a même croisé des coureurs déguisés en saucisse…

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PROCHAINEMENT :

A u dernier recensement, la commune de Montlebon comptait 2 026 habitants. “Nous serons bientôt plus que cela” estime la maire Catheri- ne Rognon. Et pour cause, la commune aménage actuellement un lotissement de 35 parcelles qui va pousser à la hausse la démographie. “Plus de 50 % des terrains ont déjà été vendus” ajoute l’élue. Les premières mai- sons sont sorties de terre, cer- taines seront habitées prochai- nement. Les prix de vente sont conformes à ceux pratiqués sur la bande frontalière. Ils se situent entre 145 euros et 185 euros le mètre carré pour des parcelles de 7 à 8 ares. Des tarifs néanmoins élevés qui ne sont pas à la por-

tée de tous les acquéreurs dans un Haut-Doubs, une région sou- mise à une forte pression immo- bilière. En général, lorsque les communes aménagent un lotis- sement, c’est aussi dans le but de faire diminuer la pression en proposant des prix moins éle- vés de façon à permettre l’accession à la propriété au plus grand nombre. Catherine Rognon répond. “Ce terrain avait été pré- empté en vue de faire ce lotis- sement. Les travaux de voirie sont importants. La commune ne s’enrichit pas” affirme-t-elle. Néanmoins, l’opération est un levier financier pour la commu- ne car le produit de la vente des parcelles contribue à financer la construction de la maison de l’enfance.

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est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Régie commerciale : Anthony Gloriod - 07 86 50 05 23

CONSTRUIRE aujourd’hui, MIEUX VIVRE demain…

Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2014 Crédits photos : C’est à dire, F.N.E., S. Morales, N. Siron, Ville de Morteau, J.-M. Vuillier. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry.

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V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac Le temple des Bassots sur “my major company” La famille Huguenin, propriétaire du temple des Bassots, lance une souscription sur le site parti- cipatif “my major company”. Objectif : récolter 3 000 euros pour rénover le clocheton de l’édifice.

L e petit temple des Bas- sots, un édifice relati- vement méconnu situé dans ce hameau proche de la Suisse, a été édifié en 1893. Vendu en 1994 à la Commu- nauté protestante évangélique de Villers-le-Lac, il a ensuite été racheté par Yves Huguenin et sa famille qui depuis, ont lan- cé un vaste programme de réno- vation du petit temple. Un prêt bancaire de 60 000 euros a per- mis de refaire le toit, le plafond de la salle, changer les fenêtres, les égouts et permettra enco- re d’aménager une salle annexe à la salle de culte ainsi que les sanitaires. Mais aujourd’hui, les finances manquent pour res- taurer le clocheton. “Il est néces- saire de changer les poteaux

Le petit temple protestant des Bassots est en cours de rénovation. Il reste à financer les travaux du clocheton.

pourris, refaire la couverture et la zinguerie. Il faudra enfin le refixer sur le toit” annonce Pablo Colin, le responsable de la com- munication du site “my major company”. Sous ce nom se cache une pla- teforme de financement parti- cipatif, bien connue des musi-

à l’inauguration du temple réno- vé. Celui qui donne 100 euros sera invité aussi, aura son nom gravé sur une plaque des dona- teurs et sera invité à un dîner dans le temple” illustrent les porteurs de projets. “Nous avons déjà rénové tout l’intérieur, mais je pense que le clocheton est

Hommage

Halte à la violence gratuite La mort de Fabrice Thiébaud qui est décédé après avoir reçu un coup de poing a jeté la consternation dans le Val de Morteau. Des centaines de personnes se sont réunies le 18 octobre pour lui rendre hommage et dénoncer cette violence gratuite.

ciens qui souhaitent faire financer leurs projets d’albums, étendue depuis deux ans à tous les projets. “Nous recevons 300 projets par mois” confie Pablo Colin.

un vrai élément du patrimoine local, c’est pour cela qu’on a voulu impliquer le plus de monde autour de ce projet” note Yves Huguenin,

“Celui qui donne 100 euros aura son nom gravé sur une plaque.”

L e 18 octobre à Morteau, en début d’après-midi, une marche blanche était orga- nisée en hommage à Fabrice Thiébaud, dit “Popeye”. L’homme âgé de 46 ans avait trouvé lamort une semaine plus tôt à la sor- tie d’un bar de la ville après reçu un coup de poing. Son agresseur a été rapidement interpellé par

les gendarmes. Il a été mis en examen pour coup mortel et pla- cé sous contrôle judiciaire. L’affaire est désormais entre les mains d’un juge d’instruction qui, selon nos informations, devrait rendre ses conclusions d’ici la fin de l’année. C’est sur la base de ces éléments d’enquête que le pro- cureur décidera de la suite à don- ner à ce dossier. Le cas échéant, le prévenu pourrait être renvoyé devant un tribunal voire la cour d’assises, ou alors être relaxé. Ce fait divers effroyable, heu- reusement inhabituel à Mor- teau, a jeté la consternation en ville et dans les communes du Val. Pour dénoncer cette vio- lence gratuite, les proches de Fabrice Thiébaud avaient orga- nisé une marche blanche. Le cortège silencieux et recueilli a rassemblé près de 1 000 per- sonnes. Il est parti de la place de la Mairie avant de se diriger rue de la Gare où se sont pro- duits les faits. Des fleurs ont été déposées à l’endroit où le

corps de la victime a été retrou- vé. Cette foule était traversée à la fois par l’émotion, la com- passion, la tristesse, et par- fois même par la colère. Au-delà de l’hommage rendu à “Popeye”, cette marche blanche était l’occasion de dire aussi “plus jamais ça.” Les langues se sont déliées sur les réseaux sociaux. Les cir- constances dans lesquelles est décédé Fabrice Thiébaud ont suscité de très nombreuses réac- tions. “Plus jamais une chose aussi ignoble” a écrit un inter- naute. “Popeye, c’est dur de te voir partir comme ça ! On ose espérer qu’il reste une justice sur terre” réagit un autre. “C’est impensable de voir des choses pareilles.” La proximité du dra- me a choqué la population loca- le. Malheureusement ce genre d’homicide est quotidien en France. La mobilisation citoyen- ne de Morteau est une maniè- re de refuser cette violence bana- lisée.

le propriétaire. Au 23 octobre, la famille Huguenin avait déjà récolté 470 euros après deux semaines de présence sur le site “my major company”.

La famille Huguenin a besoin de récolter 3 000 euros. En sous- crivant, les internautes béné- ficient d’une contrepartie. “Celui qui donne 10 euros sera invité

https://www.mymajorcompany.com/renovation-clocheton-du-temple-des-bassots

Près de 1 000 personnes ont défilé dans le calme pour rendre hommage à Fabrice Thiébaud.

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V A L D E M O R T E A U

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Édition C’est à dire :

et maintenant, le livre ! Près de vingt ans d’actualité compilés dans un livre collector : “C’est-à- dire ?”, le livre, sort en librairie le 4 novembre. Vendu au prix de 27,50 euros, il comprendra plus de 200 articles remis au goût du jour et riche- ment illustrés. Une idée de cadeau, pour soi, ou pour faire plaisir.

U n fait divers, un mou- vement social, la créa- tion d’une piscine, l’anniversaire d’une association : l’actualité est tou- jours en mouvement. Depuis vingt ans, le journal C’est à dire couvre à sa manière cette riche actualité dans un territoire non moins riche de ses habitants, de son tissu économique et de son milieu associatif : le Haut- Doubs. Entre 1995 et 2014, ce territoire a fortement évolué. C’est pour tenter de mesurer

Le livre recèle des photos inédites jamais parues dans les colonnes de C’est à dire, comme celle-ci sur la sécheresse de 2003.

articles ont été réécrits, enrichis et remis au goût du jour juste- ment pour en mesurer l’évolution. Actualité, anecdotes, interviews, récits, comptes ren- dus et réactions s’enchaînent,

vente du Haut-Doubs, de Morteau à Maîche. L’histoire de C’est à dire est singulière parce qu’à l’époque de son lancement (le journal a été conçu en 1995 pour un pre- mier numéro sorti en 1996), ses fondateurs créaient sans le savoir un des tout premiers journaux d’informations gra- tuits de France. Et au fil des ans, dans un environnement où la presse nationale tradi- tionnelle est en souffrance, l’équipe de C’est à dire a réus- si le pari de conforter la place

de ce journal dans le paysage médiatique local, réunissant autour de ce périodique tou- jours plus de lecteurs et d’annonceurs, fidèles à ce ren- dez-vous mensuel. Ce livre “collector”, à déguster au fil des pages, se lit avec plaisir et donne l’occasion de se remémorer des épisodes de la vie locale qu’on avait presque déjà oubliés pour certains. Un savoureux retour sur l’actualité du Haut-Doubs en plus de cent pages. J.-F.H.

cette évolution et pour poser ces valises l’espace d’un livre que l’équipe du journal C’est à dire a souhaité éditer un livre qui

dans tous les thèmes qui font le quotidien de ce territoire : l’économie locale, la vie associative, les événements, les faits divers, les personnages,

Un savoureux retour sur l’actualité.

restera comme le témoin d’une époque. Dedans, le lecteur pour- ra y retrouver le meilleur des informations parues dans C’est à dire durant les deux dernières décennies, depuis la création de ce journal local. Les meilleurs reportages ont été sélectionnés. Mais ce livre n’est pas une com- pilation d’articles mis bout à bout. Mieux que cela, tous les

etc. Rien n’est oublié. Les textes sont enrichis de photos, dont une bonne partie sont inédites. Une manière de donner aux nombreux lecteurs du journal C’est à dire l’occasion de se rep- longer dans l’actualité du Haut- Doubs avec du recul. Ce livre sera vendu au prix de 27,50 euros à partir du 4 novembre, dans de nombreux points de

C’est-à-dire ? Le livre En vente à partir du 4 novembre dans tout le Haut-Doubs Prix : 27,50 euros Renseignements au 03 81 67 90 80

Ce livre de plus de 100 pages sera en vente à partir du 4 novembre.

Morteau

Nicolas Siron, pilote de drone Spécialiste de la prise de vue, Nicolas Siron utilise des drones dans le cadre de ses activités professionnelles afin de réaliser d’étonnantes images vidéo de paysages.

habilitées à le faire. Car il faut détenir des agréments spéci- fiques pour faire voler ces appa- reils dans un cadre profession- nel. Nicolas Siron a dû passer le brevet théorique U.LM. De nombreux prestataires ont déjà fait appel à ses compétences. “J’ai travaillé pour T.F.1, Euro- sport et contribué à la réalisa- tion d’un certain nombre de reportages institutionnels. Nous avons utilisé le drone pour la Radio Télévision Suisse pour faire des images au-dessus de Montreux. Il fallait filmer un homme de 92 ans qui faisait de l’escalade.” Lorsqu’il travaille avec un dro- ne, Nicolas Siron fonctionne en binôme. Lui pilote pendant que l’autre contrôle les images. Ain- si, il collabore régulièrement avec Marc Perrey, Mathilde Faivre et Cyril Alabouvette.

D mprod.net (Digital Média Productions) de Morteau est spécialisée dans les prestations audiovisuelles et la réalisation de films. Dans le cadre de ses activités professionnelles, Nicolas Siron, à l’origine de l’entreprise, est amené à utiliser un drone. L’engin volant qu’il pilo- te est équipé d’une caméra qui lui permet de réaliser de sur- prenantes prises de vue aériennes. C’est à ce titre qu’il a été sollicité récemment par deux réalisateurs, Dominique Deba- ralle et Marc Perroud. Avec eux, il a réalisé des images pour deux reportages qui seront diffusés prochainement sur France 3 dans le cadre de l’émission “Pourquoi

chercher plus loin ?” Le premier a pour thème l’absinthe. Le second, programmé par la chaî- ne le 9 novembre, parle de la fron- tière franco-suisse. “Pour ce repor- tage, nous avons survolé Gou- mois, le barrage du Châtelot, les bassins du Doubs. On a fait éga- lement des prises de vue du Col- France. Grâce au drone, on peut sublimer la région. En filmant les bassins du Doubs, on arri- ve à créer un effet de canyon éton- nant” explique Nicolas Siron qui déjà collaboré à la réalisation de treize sujets pour cette émis- sion. Cela fait deux ans et demi qu’il pilote les drones comme 900 autres personnes en France

Nicolas Siron (à gauche) en compagnie de Marc Perrey, affairés après un drone.

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V A L D E M O R T E A U

Les Fins La procédure de fermeture du site T.W.C. suit son cours

Les salariés de l’entreprise ont reçu un courrier de modification de contrat les informant de leur rattachement prochain au site de Morez. Ceux qui refuseront seront licenciés. Les salariés s’attendent à d’âpres discussions avec la direction.

L a procédure de ferme- ture du site T.W.C. suit son cours aux Fins. Les 75 salariés de l’entreprise ont reçu le 16 octobre, non pas une lettre de licenciement comme on a pu l’entendre, mais un courrier de modification de contrat les infor- mant qu’à compter du 1 er avril 2015 (quelle ironie !), leur lieu de travail sera Morez. Les prin- cipaux intéressés ont donc désor- mais le choix d’accepter la pro- position de la direction ou alors de la refuser auquel cas ils seront licenciés. “L’ambiance se tend petit à petit entre nous et la direc- tion. Mais entre salariés, on res- te solidaire. Pour l’instant, le

un autre employé qui n’ira pas dans le Jura. “Ma vie est ici. J’ai ma famille et mes amis dans le Val de Morteau” ajoute-t-il en sachant d’ores et déjà qu’il sera licencié. Les T.W.C. attendent mainte- nant d’en savoir plus sur les conditions de départ en cas de licenciement. Selon nos infor- mations, elles devraient être dis- cutées début décembre dans le cadre de la mise en place du P.S.E. (plan de sauvegarde de l’emploi). “On veut que les gens puissent partir après que l’on ait tenu compte du travail qu’ils ont fourni pour cette entreprise. Cer- tains de mes collègues ont 25 ans d’ancienneté. Cela a un prix.”

À les écouter, les sala- riés ne sont pas dispo- sés à se laisser faire. Ils veulent obtenir des garanties de la part de la direction de T.W.C.

reclassement n’est pas été évoqué. Je pense que le groupe va nous proposer des postes par principe dans ses nombreuses filiales à

“25 ans d’ancienneté, ça a un prix.”

Les salariés de T.W.C. ont commencé à manifester leur mécontentement en accrochant des banderoles sur la façade du bâtiment et au portail d’entrée.

Ils ont commencé à manifes- ter leur mécontentement en accrochant des banderoles au portail de l’entreprise et sur la façade du bâtiment sur lesquelles on peut lire “Non à la ferme- ture du site.” Ils parviennent ainsi à attirer l’attention des

l’étranger tout en sachant que personne n’ira, à l’exception peut- être d’une ou deux personnes” suppose un des employés. “Déjà que la plupart des salariés refu- seront probablement d’aller sur Morez, ce n’est pas pour partir dans un autre pays” complète

pouvoirs publics sur leur situa- tion. “Ces banderoles ont été mises là pour interpeller la direc- tion, les gens, les élus, les insti- tutions. La préfecture s’intéresse aujourd’hui à notre avenir” affir-

me-t-on du côté du personnel. Rappelons que le projet du grou- pe T.W.C. est de transférer dans le Jura d’ici le printemps 2015 l’activité du site des Fins spé- cialisé dans la distribution

d’articles griffés (montres, bijoux, maroquinerie) dans les locaux d’une de ses filiales, le lunetier L’Amy. L’objectif de l’entreprise est de réduire ain- si ses coûts de structure. Res-

te à savoir si dans l’opération, T.W.C. compensera à l’emploi près à Morez le nombre d’emplois supprimés aux Fins. Du côté des salariés, person- ne n’y croit.

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Martine Salvi, agent général AXA à Morteau Forte d’une dizaine d’années d’expérience en tant que collaboratrice d’agence AXA, Martine Salvi a franchi le pas et repris les rênes de l’agence AXA de la rue de la Guron à Morteau.

Martine Salvi est à la tête de l’agence AXA depuis le 1 er juillet dernier.

M artine Salvi s’est enga- gée dans un nouveau challenge avec la repri- se en juillet dernier de l’agenceAXA de Frédéric Guillau- me décédé accidentellement en 2013. Celui-ci avait repris

l’agence en 2011 suite au départ en retraite d’ Éric Martinet. Après trois mois d’activité, Mar- tine Salvi ne regrette pas son choix. C’est un beau challenge que de poursuivre le travail d’Éric Martinet et de Frédéric Guillau-

me souligne Martine Salvi qui s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs, avec le même pro- fessionnalisme au bénéfice des particuliers et des professionnels avec la même équipe composée de quatre collaborateurs bien

rôdée Fatiha, Stéphanie, Rachel et Géraud, chargés du suivi de la clientèle et des relations com-

forte d’une dizaine d’années d’expérience en tant que collabo- ratrice d’un autre assureur mor-

“Nous avons beaucoup dévelop- pé l’épargne, la retraite, la banque et le crédit” confirme Martine Sal- vi. Actuellement, les produits d’épargne-retraite sont très pri- sés. Avec son équipe, le nouvel agent Général AXA est à votre disposition pour étudier toute question liée vos besoins enmatiè- re d’assurance ou de financement de vos projets. Martine Salvi met son profes- sionnalisme au service de votre protection au quotidien.

merciales, et surtout le même état d’esprit. Proximité, confiance, conseil, service au client. La continuité s’est aussi la fidélité au groupe AXA, inté-

tuacien, Jean- Paul Bulliard. Elle connaît donc les rouages de l’enseigne AXA. Si le coeur du métier d’assureur

“Des offres très intéressantes en matière de retraite.”

ressant de disposer de la signa- ture AXA “premier assureur euro- péen”. La nouvelle dirigeante arrive à la tête de cette agence

reste l’assurance auto et habita- tion et la protection familiale, le champ de compétences s’est beau- coup élargi ces dernières années.

Martine Salvi - Agent général 3, rue de la Guron - 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 64 00 - E-mail : agence.salvi@axa.fr

Martine Salvi est épaulée par quatre collaborateurs : Fatiha, Rachel, Stéphanie et Géraud.

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Restos du Cœur : la lutte contre la précarité redémarre La campagne d’hiver des Restaurants du Cœur débute mardi 25 novembre à Morteau. Pour en bénéficier, il faut s’inscrire jeudi 20 et vendredi 21 novembre sur place. Environ 85 familles sont aidées.

I l est 10 heures au local des Restos du Cœur situé der- rière La Poste de Morteau. L’équipe de bénévoles rentre de sa tournée des grandes surfaces de Morteau et Villers- le-Lac où elle a récupéré des produits frais donnés gracieu- sement. Ce sont en général des produits qui ne peuvent plus

vie courante. Deux référents analysent la situation via un barème défini à l’échelon national. Ils donnent ou non l’accès à l’aide. “Il arri- ve que l’on refuse à des personnes de l’aide mais c’est rare. Une per- sonne a une fois oublié de nous déclarer une partie de ses res- sources. On lui a dit. Elle n’est

nombreux bénéficiaires sont arrivés ici après un accident de parcours. Ils se sont reconstruits, se sont insérés. Une victoire pour les bénévoles qui ont aidé 85 familles l’hiver dernier. “C’est plus de familles aidées mais moins de personnes en nombre” témoignent les disciples de Coluche. En 2012 par exemple, l’appui alimentaire avait concer- né 78 familles, soit 159 per- sonnes dont 37 étaient des per- sonnes seules avec un nombre toujours plus important de retraités. Le Haut-Doubs que l’on dit sou- vent épargné de la précarité a besoin de ces travailleurs de l’ombre. Un soutien précieux relayé à Maîche - qui sert plus

Morteau

de 12 000 repas par an - et Val- dahon (plus de 13 000). L’association recherche une coif- feuse ou un coiffeur voulant bien donner de son temps pour rem- placer la bénévole qui attend un heureux événement. E.Ch. (avec Arthur Ferrand, Théo Matz, Lina Meuterlos, Amaury Pierre et Elsa Bassenne)

être commercialisés mais qui demeurent par- faitement consom- mables. Yaourts, légumes et viande, sont ensuite redistribués aux bénéficiaires, environ 150

plus revenue” commen- te un bénévole. D’autres, en revanche, n’osent pas franchir la porte : “Par amour-propre, beaucoup ne veulent pas venir.” Si le local est un espa-

Consommer mieux pour dépenser moins La Ville de Morteau a engagé un plan de réduction de ses dépenses énergétiques dans la trentaine de bâti- ments communaux qu’elle gère. La chaufferie bois de Pergaud illustre ce vaste plan d’économies.

Un soutien précieux relayé à Maîche.

personnes à l’antenne de Mor- teau. Deux autres sources d’approvisionnement viennent compléter les stocks du local : les produits achetés par l’association nationale (50 %) puis les collectes. Pour profiter de l’aide des Res- tos, “il faut montrer patte blanche même si nous accueillons tout le monde” image Jean-Claude Lobre, animateur des Restos du Cœur de Morteau. Toute per- sonne en difficulté financière peut prétendre à une aide mais doit, au préalable, justifier ses ressources et ses dépenses de Inscriptions pour la campagne d’hiver jeudi 20 et vendredi 21 novembre de 14 heures à 16 h 30 aux Restos du Cœur à Morteau, 6, rue Barral, derrière La Poste. Se munir des pièces justificatives.

ce de rencontre où l’on peut boi- re un café et discuter, c’est aus- si “un lieu qui pour rebondir” poursuit Jean-Claude Lobre. De

A vec une trentaine de bâti- ments communaux mis à disposition du public et des associations - écoles, médiathèque, C.C.A.S., M.J.C., gymnase… -, la ville de Morteau doit faire face à des dépenses énergétiques qui repré- sentent une charge lourde pour le budget communal. “C’est en moyenne environ 150 000 euros de chauffage par an pour tous ces bâtiments. C’est d’ailleurs un budget difficile à gérer du fait des occupations multiples

renouvelables “et à baisser nos rejets de CO2 de 40 %” poursuit Cédric Bôle. Depuis la signatu- re du contrat, des travaux ont été engagés comme le rempla- cement de la chaudière au fioul par une chaudière au gaz à l’école maternelle du Centre ainsi qu’aux ateliers municipaux, le changement des chaudières de l’Hôtel de Ville, le raccordement du nouveau bâtiment de la médiathèque et des locaux rénovés de la rue Barral au réseau de chaleur de

l’Hôtel de ville ou enco- re la création d’une chaufferie bois au grou- pe scolaire Pergaud. “Rien que grâce à cette dernière installation, on

des locaux et du prix des énergies fossiles qui connaît des hausses régulières” note Cédric Bôle, l’adjoint mortua- cien chargé du dévelop- pement durable.

“150 000 euros de chauffage par an.”

a déjà réalisé la moitié de l’objectif en matière de rejet de CO2” note l’élu. Au global, depuis 2006, date où un audit avait été réalisé, la Ville de Mor- teau a déjà réussi à baisser sa consommation d’énergie de 15 %. Morteau est à mi-chemin de son contrat de performan- ce énergétique. Bilan définitif dans quatre ans.

La Ville de Morteau s’était enga- gée dès 2009 dans un contrat de performance énergétique comprenant notamment un plan de modernisation du chauffa- ge. À travers ce contrat, la Vil- le s’est engagée à baisser d’ici les huit prochaines années ses consommations de 20 %, à mettre en place 20 % d’énergies

L’équipe de bénévoles des Restos du Cœur de Morteau.

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V A L D E M O R T E A U

Montlebon La commune mène de front des chantiers structurants

L es travaux de construc- tion de la maison de l’enfance vont bon train à Montlebon. Le nou- veau bâtiment qui jouxte l’ancienne école est couvert. Il sera terminé au printemps 2015. En plus des deux classes sup- plémentaires, d’une salle d’évolution et d’un préau, la municipalité qui porte ce pro- jet a également regroupé sous ce toit une cantine dimension- née pour accueillir une centai- ne d’enfants, le périscolaire et une crèche pour 24 bambins. Si ce chantier n’est pas encore achevé, celui de la chaufferie bois toute proche est terminé. “Début novembre, le réseau de chaleur sera opérationnel. Les bâtiments communaux (salle des fêtes, cloître, école, vestiaires D’un côté il y a le chantier de la maison de l’enfance qui est bien engagé, de l’autre c’est la réhabilita- tion de l’aile est du cloître qui démarre. La commu- ne de Montlebon investit dans les équipements publics nécessaires à son développement.

Repère Le terrain synthétique sera prêt au printemps I ls attendaient cet équipement depuis longtemps. Dans quelques mois, les footballeurs du football-club Morteau Montlebon joueront sur un terrain synthétique. Le chan- tier vient de démarrer à Montlebon. Il se situe entre lʼactuel terrain et le cloître. Ce projet dont le coût est affiché à 517 000 euros hors taxes est réalisé grâce au concours de plusieurs partenaires dont le Conseil général, le Conseil régional, le club et la Fédération. Les communes de Morteau et de Mont- lebon sont également engagées dans ce projet à hauteur dʼun peu moins de 100 000 euros chacune.

Le chantier de maison de l’enfance sera terminé en avril 2015.

la chaufferie bois. Mais elle ne supporte pas l’intégralité de la somme puisqu’elle bénéfi- cie de subventions à hauteur d’1,14 million d’euros.

village. Les travaux vont durer 16 mois pour un coût d’1,2 mil- lion d’euros hors taxes. “Un ascenseur est intégré au pro- jet. À l’étage sera aménagée une grande salle de musique totale- ment insonorisée en plus d’autres petites salles associatives. Nous avons prévu également une café- téria. Les combles serviront d’espace de rangement” ajoute Catherine Rognon. Le prome- noir du cloître sera également réhabilité pour permettre un accès direct aux futures salles.

du foot) seront chauffés par la chaufferie bois. Je précise que dans la continuité de cet équi- pement nous allons aménager un espace dédié aux associations

Ce n’est pas le seul chantier en cours à Montlebon où un autre projet vient de démarrer. Il s’agit de la réhabilitation de

qui pourront chacu- ne y ranger du maté- riel” annonce le mai- re Catherine Rognon. Ce projet engagé

Le réseau de chaleur opérationnel début novembre.

sous la précédente municipa- lité est structurant pour cette commune. La collectivité inves- tit 2,9 millions d’euros hors taxes dans la maison de l’enfance et

l’aile est du cloître dans le res- pect de son architecture. Ces locaux historiques pour l’instant désaffectés seront dédiés à ter- me à l’activité associative du

Les travaux de terrassement du terrain synthétique sont en cours.

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V A L D E M O R T E A U

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Le karst, milieu naturel sensible Géologie Si l’eau circule dans le sous-sol karstique de la région, la pollution en fait tout autant. L’association France Nature Environnement sensibilise le public à ce milieu.

En bref…

Fondue Soirée fondue samedi 15 novembre à partir de 19 heures à la salle des fêtes de Villers-le-Lac organisé par le sporting-club. Tarifs fondue + soirée disco : 20 euros (enfant 12 ans). Renseignements et réservations au 06 76 96 57 94 (scvillerslelac.fr). Vélo Cycliste de première catégorie et parmi les meilleurs cyclo- crossmen français, Laurent Colombatto signe au Vélo-club des cantons de Mortau-Mont- benoît. Salarié du magasin de cycles et de running Velorun (champ de foire à Morteau), il quitte les couleurs jaune fluo de lʼAmicale bisontine pour le mauve mortuacien. Suisse Le marché de lʼemploi suisse, à lʼautomne 2014, “reste stable à un niveau élevé” explique lʼAdecco Swiss Job Market Index (A.S.J.M.I.). Si dans lʼindustrie, le commerce et lʼartisanat, les besoins en per- sonnel continuent de croître, lʼhôtellerie, la restauration et les services à la personne enre- gistrent, eux, une nette dimi- nution du nombre dʼoffres publiées. À Neuchâtel, le nombre dʼoffres dʼemploi stag- ne. Il baisse à Genève.

L e sous-sol franc-comtois est karstique. Les gouffres, les dolines, les grottes, qui sont nom- breux sur ce territoire sont autant de portes d’entrées à un vaste réseau souterrain parcouru de galeries à travers lesquelles l’eau s’infiltre et circule. Par sa com- position, ce milieu est propice à l’exploration spéléologique. Mais pour cettemême raison, il est aus- si vulnérable. Si l’eau circule à travers le karst, la pollution en

fait tout autant. Du fait de cette porosité du sol, l’activité humai- ne en surface peut avoir des consé-

biliser le public à ces phéno- mènes que l’association franc- comtoise “France Nature Envi-

quences immédiates sur l’environnement et en particulier sur la vie des rivières. Il y a des exemples : le cas pré- occupant du Dessoubre dont l’écosystème est

ronnement” (F.N.E.) organise des sorties pédagogiques sur le terrain pour découvrir ce milieu. L’une d’elle était prévue le 25 octobre dans le

“La problé- matique est différente en Bretagne.”

menacé est révélateur. Les pro- blèmes observés sur la Loue sont aussi inquiétants. C’est précisément pour sensi-

Haut-Doubs avec au program- me la visite de sites majeurs comme la source de la Corchè- re, la source du Pont du diable ou la grotte-chapelle de Remo- not. “L’objectif est d’expliquer comment fonctionne le karst, et ses enjeux” indique l’association. Il ne s’agit pas de stigmatiser les activités humaines, en particulier l’agriculture souvent taxée d’être la source de pollution de l’environnement. “L’important est de trouver un équilibre qui ne sera pas le même en fonction du territoire. La problématique est différente en Bretagne par exemple où le sol est granitique. Il n’y a pas d’infiltration dans le sol, mais les pollutions ruis- sellent en surface jusqu’à la mer. Une des conséquences est l’apparition de ces algues vertes” précise encore F.N.E. Selon l’association, ces constats doivent obliger chacun à son niveau à avoir une démarche responsable pour préserver le milieu.

La grotte du Trésor est une des nombreuses portes d’entrée du milieu souterrain.

Les dolines ont servi longtemps de déchetterie. L’eau ruissel- le sur ces filtres pollués avant de s’infiltrer dans le sol.

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V A L D E M O R T E A U

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Étonnante concentration de modèles réduits Une vingtaine d’exposants est attendue le 9 novembre à la sal- le des fêtes du village pour pré- senter des modèles réduits de véhicules roulants en tout genre. Grand’Combe-Châteleu

En bref…

Horlo’troc Avis aux chineurs passionnés dʼhorlogerie. Le 9 novembre, ils sont attendus à Horloʼtroc, le salon de lʼhorlogerie dʼhier qui se déroule à la salle poly- valente des Fins. Cette mani- festation organisée par le comi- té des fêtes des Fins est désor- mais la référence pour tous ceux qui sʼintéressent à la mesure du temps. Des dizaines dʼexposants venus de toute la France mais aussi de lʼétranger (Allemagne, Suisse, Italie), seront présents. Ils présente- ront des collections, des pièces dʼhorlogerie, rares pour cer- taines, et pas seulement des montres. Horloʼtroc est lʼoccasion dʼéchanger, dʼacheter, de vendre, mais également de parler de lʼhistoire de cette industrie qui a eu son heure de gloire dans le Val de Morteau et dont il reste encore une cul- ture profondément ancrée. Ren- seignements : www.comite- fetes-finois.fr Doubs Colloque samedi 22 novembre de 13 heures à 17 h 30 au C.I.F.O.M. du Locle sur le thè- me “Le Doubs en représenta- tion” et présentation du film- enquête “Le Doubs des citoyens”. Informations détaillées sur le site www.forum-trans- frontalier.org

D imanche 9 novembre, la salle des fêtes de Grand’Combe-Châteleu accueille une exposition origi- nale. Ce jour-là,le public est invi- té à découvrir des collections demaquettes et demodèles réduits de véhicules roulants en tout genre : du grumier aux camions de pompiers en passant par les voitures, les engins militaires et des travaux publics. Une vingtaine d’exposants du Doubs, du Jura et même de Saint-Étienne présen- teront leurs créations ou leur collection. Cette manifestation sera l’occasion pour les visiteurs d’échanger avec de véritables passionnés de modèles réduits. Johnny Perretier et Jacky Chopard-Lal- lier sont à l’origine de cette journée durant laquelle on pourra découvrir plusieurs types de modèles. “Il y aura des modèles réduits très haut de gamme achetés dans le commerce et des maquettes de véhi- cules qui ont été assemblées. On pour- ra en voir d’autres qui ont été réalisés suivant la technique du scratch qui implique d’acheter tous les matériaux pour fabriquer les éléments du véhicu- le avant de les assembler. Des exposants

Johnny Perretier a fabriqué plusieurs camions, certains de toutes pièces. Il présentera quelques- unes de ses réalisations lors de l’exposition.

reproduction parfaite du camion de la brasserie Chopard de Morteau. Dans la catégorie des jouets, un des expo-

Les organisateurs comptent sur la diver- sité des modèles présentés pour capter le public le plus large. L’entrée est de 3 euros pour les adultes. L’ensemble de la recette de l’exposition qui a reçu le soutien des compagnies de pompiers de Morteau et de Grand’Combe-Châ- teleu sera reversé à l’œuvre des pupilles pour les orphelins des sapeurs-pom- piers. T.C.

Exposition maquettes et modèles réduits Dimanche 9 novembre de 10 heures à 18 heures à la salle des fêtes de Grand’Combe-Châteleu Entrée adultes 3 euros Recette reversée à l’œuvre des pupilles pour les orphelins des sapeurs-pompiers

sants montrera des engins de la marque Bruder qu’il a lui- même mécanisés. Un autre pré- sentera ses maquettes en Lego

vont amener des camions rou- tiers américains, d’autres des engins de travaux, ce sera très ouvert” précise Johnny Perre-

Un diorama à découvrir.

tier. Pompier volontaire à Morteau depuis 25 ans, il a construit plusieurs véhicules de secours que l’on pourra découvrir le 9 novembre. Il est aussi l’auteur d’une

technic. “On pourra découvrir encore un diorama et assister à des démonstrations d’aérographe” poursuit Johnny Perre- tier.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Intermarché, taille XXL Le plus vaste Intermarché du Doubs ouvre ses portes mardi 28 octobre après quatorze mois d’un chantier qui aura mobilisé plus d’une centaine de personnes. 25 embauches supplémentaires ont été effectuées.

J usqu’à la dernière minu- te, les ouvriers se sont mis en quatre pour que tout soit prêt le jour J. Sur ce chantier hors norme, on travaillait presque jour et nuit ces dernières semaines. Il faut dire qu’à moins de deux semaines de l’ouverture, le parking n’était pas encore gou- dronné et l’intérieur dumagasin, tout comme les réserves, étaient

loin d’être terminés. “Les derniers temps, il fallait régler trente pro- blèmes par heure” résume Jérô- me Descateaux, le dirigeant d’Intermarché. Mais le planning initial a été tenu et le nouvel Intermarché, ouvre ses portes, comme prévu, ce mardi 28 octobre, après deux journées seulement de battement entre la fermeture de l’ancien maga-

sin et l’ouverture du nouveau. Une prouesse, et l’aboutissement d’un chantier de 14 mois qui n’a pas été, loin s’en faut, un long fleuve tranquille. D’abord sur le plan judiciaire. Les porteurs de projets ont en effet dû contrecarrer les recours déposés par Casino et Carrefour devant la justice. L’affaire, démarrée en mai 2012, est

Le nouvel Intermarché, à cinq jours de l’ouverture. On installait l’enseigne…

multimédia, marée notamment sont beaucoup plus étendus éga- lement. À l’occasion de l’ouverture de cet Intermarché format XXL, 25 embauches com- plémentaires ont été effectuées, portant à 110 le nombre total de salariés. L’ouverture de ce nouvel Inter- marché vient compléter l’aménagement global de cette zone commerciale, devenue en quelques années un des prin- cipaux pôles d’activités du Haut- Doubs. Et ce n’est pas tout à fait terminé. À la place de l’ancien Intermarché, c’est le magasin Bricomarché qui viendra s’installer d’ici quelques mois, passant de 1 700 à 2 500 m 2 de surface commerciale. Dans ce jeu de chaises musicales, de nou- velles enseignes s’installeront ensuite dans l’espace qui sera laissé libre par Bricomarché. J.-F.H.

remontée jusqu’au Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française qui a finalement débouté les deux requérants en juillet dernier. “Aux difficultés liées à ce chan- tier d’envergure est venu s’ajouter ce souci. Mais tout cela n’a eu pour effet que de nous motiver à continuer. Les recours de Casi-

coup de pioche a été donné le 1 er août 2013. La météo plutôt clémente l’hiver dernier, a heu- reusement joué en faveur du chantier. Le résultat, c’est un hypermarché de 4 300 m 2 (contre 2 600 m 2 pour l’ancien magasin), avec 150 places de parking en surface et un immense parking souterrain de 300 places. “Le

projet, c’était vraiment de donner du confort et de l’espace supplémen- taires à notre clientèle. Tout a été conçu pour rendre l’acte d’achat plus agréable. En termes de

no et de Carrefour ont été jugés irrecevables. Notre seul objectif est de faire notre métier de com- merçants indépendants le mieux possible et de retenir sur Morteau les

L’immense parking souterrain

de 300 places.

choix, les clients vont trouver beaucoup plus de marchandises, des gammes de produits plus étendues, notamment dans l’alimentaire. Des rayons dédiés aux produits espagnols, italiens, turcs, asiatiques, ainsi que de l’épicerie fine du monde” illustre le dirigeant. Les rayons bazar,

clients qui étaient tentés d’aller consommer à Pontarlier ou à Besançon. Et c’est l’ensemble du commerce mortuacien qui en pro- fite” ajoute M. Descateaux. Ensuite sur le plan technique, ce chantier aura été un des plus ambitieux du Haut-Doubs ces dernières années. Le premier

À l’intérieur du magasin, la luminosité et la largeur des allées donnent beaucoup plus de confort à la clientèle.

Jean-Marie Vuillier version pastel Exposition

L’artiste peintre du Haut-Doubs va exposer pour la première fois 23 pastels à Morteau, en plus de ses toiles. À découvrir.

tableau est exposé dans de bonnes con- ditions de lumière, on découvre toutes les nuances des bâtonnets de craie. Ce n’est pas parce qu’il s’ouvre au pas- tel que l’artiste change de cap. Il s’y aventure, poussé par l’envie de créer différemment. “Je fais du pastel pour le plaisir de toucher à tout. À l’époque ou je suivais les cours de l’école A.B.C.,

P arfois,l’artiste peintre Jean-Marie Vuillier sort des sentiers battus sur lesquels on a l’habitude de le voir cheminer. Si le Haut- Doubs est toujours sa principale source d’inspiration,il lui arrive d’utiliser d’autres techniques pour le représenter.Ainsi, lors de sa prochaine exposition prévue à la salle duTemps Présent au château Per- tusier du 31 octobre au 2 novembre, le public découvrira 23 pastels en plus des toiles. “C’est la première fois que je fais cela. Il y aura surtout des paysages et des natures mortes” annonce le peintre. En pastel, les lignes de l’horizon sont plus diffuses, comme poudrées, et moins directives que dans

sa peinture, ce qui ajoute de la rêver- ie au réalisme du dessin. Pour obtenir cet effet, l’artiste aban- donne ses pinceaux pour utiliser des petits bâtonnets de craie. Il en existe

dans toutes les nuances de couleurs. Jean-Marie Vuillier puise dans cette palette pour représenter sur le papier des fermes comtoises sous la neige

on nous obligeait à nous famil- iariser à toutes les techniques et à tous les styles. J’ai gardé cette curiosité” justifie Jean- Marie Vuillier.

“Des saturations de couleurs.”

ou une fontaine d’Aix-en-Provence. “Avec le pastel, j’obtiens des saturations de couleurs. Je trace et j’estompe avec le doigt. Ce résultat, je ne pourrais pas l’avoir avec de la peinture sur toile. Le pastel anglais que j’utilise donne des superbes fondus” dit-il. Lorsque le

L’artiste s’essaie à ces techniques divers- es pour s’emparer du Haut-Doubs comme il le fait inlassablement depuis des années. Aux yeux du public, Jean- Marie Vuillier est devenu le peintre des paysages de neige aux ciels flam- boyants. “Ce Haut-Doubs, je l’ai tou-

Une nouvelle facette du talent de Jean-Marie Vuillier.

jours sous les yeux. Il y a 25 ans, j’ai eu envie de tourner la page. Finalement, c’est l’évolution de la peinture qui me conduit à m’intéresser encore au sujet. Lorsque je le regarde, je ne vois plus un paysage du Haut-Doubs mais des formes et des lumières. Je peux peindre les bassins du Doubs pendant des années,

le résultat ne sera jamais le même.” Il résulte des œuvres de Jean-Marie Vuillier des ambiances de nature immé- diatement perceptibles mais qui trou- vent un écho différent en fonction de la personne qui les regarde.

Jean-Marie Vuillier : “Je fais du pas-

T.C.

tel pour le plaisir de toucher à tout.”

Les pastels de Jean-Marie Vuillier Vendredi 31 octobre, samedi 1er et dimanche 2 novembre De 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures Salle du Temps Présent du château Pertusier à Morteau

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