Journal C'est à dire 203 - Octobre 2014

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A G E N D A

Les Fins “Tout bascule” au théâtre La troupe de théâtre finoise entre en scène avec “Tout bascule”, une comédie hilarante signée Olivier Lejeune. Au programme, plus de deux heures de quipro- quos, de rebondissements endiablés et de répliques percutantes.

Exposition Les Komquekom dégustent l’absinthe

Une exposition de photos enivrante à la découverte de l’absinthe, de Morteau au Val de Travers en passant par Pontarlier. Les cinq compères de Komquekom réci- divent cette année encore avec une idée originale.

puis à la distillerie Guy dans la rue des Lavaux à Pontarlier, mais aussi sur la commune des Fins au riche passé absinthial. Petit à petit, ils découvraient l’élaboration de cette mysté- rieuse boisson, souvent adulée puis tant décriée avant de reve- nir en force sur le devant de la scène. Un parcours atypique, initiatique, pour des néophytes en quête d’une légende… pour- tant bien réelle. Tout ce parcours, les photo- graphes le feront découvrir avec des clichés exceptionnels lors de leur exposition à la salle des fêtes de Morteau les 8 et 9 novembre prochains. Comme ils ne font pas les choses à moi- tié, ils vont transformer la sal- le des fêtes de Morteau, en un espace aux couleurs de l’absinthe, entièrement dédié à ceux qui savent la déguster et aux autres qui veulent, bien entendu, la découvrir. Une cho- se est sûre ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère ! Cyrille Dornier et Jacques Vuillemez Dégustation sur place Salle des fêtes - Morteau Entrée libre Samedi 8 et dimanche 9 novembre de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h Les photographes : Caroline Vuillemez, Alain Zaepffel, Alain Tissot,

Q u’est-ce qui peut bien pousser un homme à divorcer deux heures après s’être marié ? Vous le découvrirez dans “Tout bascule”,une comédie flamboyante d’Olivier Lejeune interprétée par la troupe théâtrale finoise. Dans cette pièce en deux actes, on suit les pérégrinations de Jacques Les- ségué, un publicitaire renommé qui s’est résigné à épouser Corin-

L’ absinthe est morte en Suisse en 1910 et en France en 1915. L’idée a jailli un soir des cer- veaux (embués) de ces joyeux lurons toujours à la recherche d’un nouveau thème. “C’est en regar- dant une affiche P. Carrez Mor- teau, représentant deux buveurs d’absinthe que naturellement le sujet a été trouvé” résume Gou- mi, un des cinq photographes exposants. Au début du siècle dernier, il y avait deux fabriques d’absinthe à Morteau, Carrez et Deleule. Top départ ! La route de l’absinthe s’ouvre alors à eux, et c’est un long périple qui les emmène d’abord dans les dis- tilleries du Val de Travers, au Musée de l’absinthe à Môtier, au fameux séchoir à absinthe de Boveresse transformé en 1918 en dépôt de cercueils, sur les hauteurs helvètes à la recherche de champs d’absinthe, qu’ils ima- ginaient immenses. Première déception, en découvrant quelques ares de cette plante magique aux pouvoirs si par- ticuliers, du moins, c’est ce que dit la légende. Mais rien ne pouvait plus les arrêter. Direction la France ensuite, aux Granges-Narboz,

Les comédiens des Fins répè- tent cette pièce depuis le mois de mai. Ils sont guidés par Michel Parrenin à la mise en scène. Le décor a été conçu par les membres de l’association. Six représentations sont pré- vues en novembre à la salle Fer- nand-Querry en plus des quatre autres qui ont eu lieu en octobre. “Une partie de la recette sera reversée à une association cari- tative” indique Philippe Baiao,

président de l’association qui incarne sur scène Jacques Las- ségué. La troupe de théâtre finoise qui a plus de soixante ans compte une trentaine de membres. “Nous recherchons de nouvelles personnes” indique le président. L’appel est lancé à tous ceux qui se sentent une âme de béné- vole pour participer à cette aven- ture collective que ce soit sur scène ou en coulisse.

ne. Mais à la sortie de l’église, le marié reçoit un grain de riz dans l’œil. C’est le début d’un enchaî- nement de catas- trophes, de quipro-

Tout bascule pour un grain de riz.

quos, et de rebondissements endiablés servis par répliques percutantes et hilarantes. Jus- qu’au bout, tout bascule dans cet- te comédie où sept personnages se déchaînent à un rythme d’enfer pendant plus de deux heures.

Salle Fernand-Querry aux Fins Les samedis 1, 8 et 15 novembre à 20 h 30 Les dimanches 2, 9 et 16 novembre à 17 h 30

La troupe théâtrale finoise recrute de nouveaux bénévoles qui veulent s’impliquer dans l’association.

L’absinthe, sous tous les angles.

Histoire Les fermes de Fournet-Blancheroche à l’honneur L’association “pages d’histoire” de Charquemont édite un nouvel ouvrage dédié aux fermes et maisons du XIX ème siècle à partir du cadastre napoléonien de 1811.

est réalisé et dont subsistent aujourd’hui, “sinon un bâtiment plus ou moins transformé, du moins quelques vestiges cachés dans la végétation” témoignent les deux auteurs. Le livre “Fermes et Maisons du début du XIX ème siècle à Fournet-Blan- cheroche” (192 pages dont 174 pages de photographies en cou- leur et 18 pages de textes) vous apportera des réponses inédites. (monnet.bruno@free.fr) ou auprès du secrétaire Guy Sichler 13, rue de l’Église (03 81 68 66 79) au prix de 24 euros Fournet-Blancheroche, les maisons du XIX ème siècle à partir du cadastre napoléonien de 1811. En vente à Char- Maîche à la librairie de l’Encrier, auprès de Bruno Monnet, président de l’association quemont au Tabac Presse le C.G.M., à

B runo Monnet et Guy Sichler ont mené un tra- vail visant à présenter toutes les fermes de Fournet- Blancheroche d’après un cadastre

tome III complète le tome II “Charquemont Fournet-Blan- cheroche” sorti en 2012. Des pho- tos ont été prises après accord des propriétaires.

napoléonien. La com- mune de Fournet-Blan- cheroche n’existe admi- nistrativement que depuis 1874mais la pré- sence d’une population

Les personnes avides de retrouver une par- tie de leurs racines pourront chercher par exemple chercher leur nom par ordre alpha-

Un des noms les plus cités : Bouhelier.

en ces lieux est attestée depuis plus longtemps et bien des mai- sons de ferme datent d’avant le premier cadastre de 1811. Ce

bétique. Un des noms les plus cités : celui de la famille Bou- helier. De ce plan, c’est un inven- taire des maisons de ferme qui

Le livre est en vente. Il est consacré aux fermes de Fournet-Blancheroche.

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