Journal C'est à dire 203 - Octobre 2014

V A L D E M O R T E A U

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POMPES FUNÈBRES FUNÉRARIUM - MARBRERIE DE CHARQUEMONT

Les Combes

Réunion d’information mardi 4 novembre à 20 heures au hameau de Grandfontaine à Four- nets-Luisans et chantier- école le 23 novembre Contact : mursetmur- gers@gmail.com

Nouveaux anges gardiens des murs et murgers

ORGANISATION COMPLÈTE DES OBSÈQUES TRANSPORTS DE CORPS AVANT ET APRÈS MISE EN BIÈRE ARTICLES FUNÉRAIRES MONUMENT - CAVEAUX EN 24H CONTRATS OBSÈQUES

RENSEIGNEMENTS - DEVIS - CONSEILS 3 rue Pierre Mendès France - 25140 CHARQUEMONT Tél. 03 81 68 30 70 - Port. 06 81 82 02 96 Fax. 03 81 68 30 71 - lespfdecharquemont@orange.fr

Une association pour restaurer, protéger et valoriser le patrimoine historique et écologique que sont les ouvrages en pierre sèche a vu le jour. Son but : œuvrer à l’obtention d’un statut pour les murets comme cela existe en Suisse voisine afin de les protéger. Deuxième chantier école le 23 novembre.

P arce qu’ils disparais- sent à vue d’œil, un groupe d’une douzai- ne de personnes s’est créé pour protéger les murs et vergers typiques des paysages du Haut-Doubs hor- loger. Ce patrimoine est mena- cé, grignoté par une agricultu- re plus extensive. “Notre but n’est pas d’imposer ou de se mettre à dos les agriculteurs mais de travailler et réfléchir avec eux. On sait que la préservation des murets enraye par exemple la

en aide à un propriétaire pour reconstruire le mur en pierre sèche situé devant sa ferme. “Notre but n’est pas de venir réa-

propagation des campagnols” pointe l’association. Pelles et pioches dans les mains, les membres de l’entité “Murs

et murgers, patrimoine des montagnes du Doubs et d’ailleurs” se sont déjà retroussé les manches en réalisant leur premier chantier. C’était le

liser des prestations pour des particuliers, rap- porte Bénédicte Vuille- min, secrétaire de cet- te jeune association créée au début de l’été.

“Une goutte d’eau face aux bulldozers.”

12 octobre dernier entre Gil- ley et Morteau. Au hameau de la Motte aux Combes, la troupe composée de femmes, d’hommes, jeunes, moins jeunes, est venue

Nous voulons donner envie aux propriétaires ou aux communes de restaurer ces espaces en leur donnant un coup de main.” C’est apparemment assez simple “et

Réfection d’un mur en pierre sèche aux Combes lors du premier chantier de restauration.

accessible à tous” poursuit Cyril- le Paratte, membre actif. Prochaine mission le 23 novembre lors du second chantier-école qui s’articulera autour de la réfection d’un mur en pierre sèche précédée par une réunion d’information mardi 4 novembre à 20 heures au hameau de Grandfontaine. Les bénévoles veulent peser dans le débat et montrer qu’ils sont crédibles. “Remonter des murets en pierre sèche peut paraître déri-

bénévole et professeur d’écolo- gie à la M.F.R. des Fins. Notre prochain objectif : contribuer aux commissions prévues dans le cadre du projet de Parc natu- rel régional porté par le Pays Horloger et œuvrer à l’obtention d’un statut pour les murets com- me cela existe pour les haies.” Les pierres ont désormais leurs anges gardiens. Mais le chemin pour les sauver est encore semé d’embûches… E.Ch. plir. Selon leur professeur, leurs homologues polonais ou rou- mains sont meilleurs en anglais. À eux de s’entraîner pour leur préparer un bel accueil… Depuis la rentrée, le collège Sainte Jeanne-dʼArc est pilo- te dans la lutte contre le gas- pillage alimentaire et le com- postage des déchets en lien avec le C.P.I.E. du Haut- Doubs. Lʼétablissement sert 360 repas par jour. Objectif : composter environ 2,3 tonnes de biodéchets par an. Un espace de compostage com- prenant quatre composteurs a été installé. Cette mesure fait suite à une réflexion enga- gée durant lʼannée scolaire 2013-2014. Les restaurations collectives des établissements sont dʼimportants producteurs de biodéchets : en moyenne, ce sont 30 à 40 % des repas qui sont jetés avec les ordures ménagères soit environ 180 grammes par repas et par per- sonne. Zoom Le collège pilote dans le compostage

soire, une goutte d’eau face aux bulldozers qui les font dispa- raître, mais nous avons la convic- tion que c’est en faisant que l’on peut donner une idée et confian- ce à d’autres” explique la secré- taire. Au-delà du savoir-faire et de la sensibilisation, ces amoureux du patrimoine militent pour la préservation des espaces. “En Suisse, les murs sont protégés à deux titres : l’historique et l’éco- logique, confie Cyrille Paratte,

Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

Morteau Le collège Jeanne-d’Arc au centre de l’Europe

Du 17 au 21 novembre, les élèves de 4 ème et 3 ème de la classe “Europe” reçoivent quarante autres écoliers venus de Pologne, Espagne et Roumanie. Au-delà de la rencontre, l’établissement permet à ses élèves de mettre en pratique les cours de langue.

C’ est un Erasmus… pour les petits. Le collège privé Sainte Jeanne-d’Arc parti- cipe depuis deux ans à un pro- jet scolaire européen intitulé “Comenius”. Au départ conçu pour être un instrument d’échanges entre professeurs, il s’est élargi aux enfants en leur offrant la possibilité de s’ouvrir et de communiquer avec les autres. L’an dernier, dans le cadre de Comenius, les collégiens mor- tuaciens se sont envolés en direc- tion de l’Espagne où ils ont été accueillis par leurs homologues. En 2014, à leur tour d’être les hôtes de trois autres établis- sements européens : le lycée de Janikowie en Pologne, un col- lège de Resita en Roumanie, une école de Viveiro en Espagne. Ils seront reçus, en famille d’ac- cueil, du 17 au 21 novembre dans le Val de Morteau. “La

langue qui nous réunira, ce sera l’anglais” rapporte Annie Schwint, professeur d’allemand et cheville ouvrière de ce projet avec Hélène Barrault, docu- mentaliste au collège. Un thème commun rassemble tous ces élèves : la danse sous l’intitulé “Shall we dance”. “C’est fédérateur, explique la prof d’al- lemand. Cela permettra de réa- liser un grand spectacle final en Roumanie.” Les collégiens se sont déjà rendus en Pologne et en Espagne et iront, courant du premier trimestre 2015, en Roumanie. Objectif : s’ouvrir aux autres. C’est le troisième projet du genre financé grâce des fonds européens (environ 25 000 euros). Rappelons que le premier “Comenius” organisé en 2001 avait permis au collè- ge d’obtenir le premier prix fran- çais des projets de ce type, récompense remise par le ministre de l’époque Jack Lang.

Les élèves du collège Jeanne-d’Arc participent à un programme d’échange européen.

Depuis, Jeanne-d’Arc a gardé la foi et poursuit l’initiative : “Nous avons la chance d’avoir des professeurs motivés. Sans eux, il n’y aurait pas de projet

fruits : plus de 96 % de réussi- te au brevet en 2014 dont 70 % ont obtenu une mention. Mal- gré tout, les jeunes Mortuaciens ont encore du travail à accom-

car il nécessite de l’investisse- ment” résume Jean-François Batlogg, principal de cet éta- blissement de 300 collégiens. Un travail qui semble porter ses

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