Journal C'est à dire 203 - Octobre 2014

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Steeve Morales assure le spectacle à haute altitude

En bref…

Deuil Lʼassociation Jalmalv Haut-Doubs (Présence, écoute, accompa- gnement) organise une confé- rence vendredi 14 novembre à 20 h 15 à la salle des fêtes dʼOrchamps-Vennes sur le thè- me du “deuil périnatal”, animée par Élisabeth Martineau, journa- liste-conférencière. “Lorsque son enfant attendu meurt au lieu de naître, on nʼappréhende plus la vie de la même manière. Après lʼannonce et lʼeffondrement, il y a le vide et le manque de sens. Il faut du temps, beaucoup de temps pour se relever et retrou- ver confiance dans la vie.” Théâtre Les PadʼPanics présentent leur nouvelle pièce, “Atout Cœur”. La troupe de théâtre de Gilley joue- ra cette pièce vendredi 14 et 21 novembre à 20 h 30, samedi 15 et 22 novembre à 20 h 30 et dimanche 16 et 23 novembre à 15 h. Lʼhistoire : Martine Malton, directrice ambitieuse de lʼagence matrimoniale Atout Cœur, se désole un peu plus chaque jour en voyant la clientèle quʼattirent ses services. Elle rêve de clients distingués et fortunés et ne récol- te que des personnes fauchées, désœuvrées, voire malsaines... La suite sur la scène de lʼespace culturel Paulette-Donzel, place de lʼÉglise à Gilley. Billetterie sur place.

Ce Mortuacien est directeur technique du Swatch Freeride World Tour by The North Face, une com- pétition qui réunit chaque année les meilleurs skieurs et snowborders freeride du monde.

À partir du mois de jan- vier, les meilleurs skieurs et snowborders freeride du monde se défient sur le Swatch Freeride World Tour by The North Face. Cette compétition internationa- le se déroule sur cinq dates entre lesAlpes, les Pyrénées et l’Alaska avec à chaque fois une descente extrême où vont évoluer les spé- cialistes de la discipline hom- me et femme, à ski ou en snow- board. C’est le skieur français Loïc Collon-Patton qui a remporté l’édition2014.La premièremanche 2015 est annoncée à Chamonix le 24 janvier et la dernière le 28 mars à Verbier dans le Valais où sont attendues 3 000 à 4 000 personnes. Entre-temps, l’épreuve sera passée par l’Autriche,Andor- re et les États-Unis.

de l’écran géant dans le villa- ge” annonce-t-il. Bref, sa mission est de tout mettre en œuvre pour que la compétition se déroule dans les meilleures conditions. Entouré d’une équipe d’une vingtaine de techniciens, il n’a que quelques heures pour installer tout le matériel. En effet, le Freeride World Tour dépend de la météo qui doit être parfaite ou presque pour la sécurité des skieurs, mais également pour réaliser des images spectaculaires de la descente qui seront diffusées sur le web en direct (700 000 personnes suivent la compéti- tion en live), avant d’être reprises par les journaux télé- visés. “La date précise de la com- pétition est arrêtée 36 heures avant. À partir de là, il faut tout

Steeve Morales (à droite) vérifie l’installation vidéo essentielle pour réaliser des images spectaculaires de la compétition.

Dans l’équipe technique de la société suisse Free RideWorld Tour qui orga- nise la compétition, on retrouve un Mortuacien.

installer.” Mais en mon- tagne, c’est plus facile à dire qu’à faire. “Nous sommes hors normes. Il faut acheminer trois

“Débordé mais pas stressé.”

temps. Steeve Morales s’adapte. “L’année dernière en Autriche, la tente s’est écroulée sur la régie pendant la nuit à cause du vent. La pente ou devait se dérouler la compétition était devenue impraticable. Nous avons tout démonté et tout remonté à 200 kilomètres de là.” Les aléas font aussi partie du job.

On installe 2 kilomètres de fibre optique et les liaisons satellites pour retransmettre les images tournées en direct. Nous avons une régie qui est adaptée à ces conditions extrêmes” poursuit- il. Les moyens techniques déployés sont considérables pour six heures de compétition. Mais Steeve Morales coordonne cet- te organisation sereinement.

“Débordé, je le suis. Mais je ne suis pas stressé, car on met les moyens nécessaires pour que tout se passe bien.” De son côté, il effectue au préalable tout un travail de préparation dont font partie les repérages sur place. Malgré toutes les précautions, les organisateurs doivent com- poser aussi avec les caprices du

Il s’agit de Steeve Morales qui est le directeur technique de l’événement. “Je m’occupe de la scène, de la vidéo, de la distri- bution électrique, des dossiers de sécurité, de la logistique pour acheminer le matériel sur pla- ce, des groupes électrogènes, des connexions internet ou encore

tonnes de matériel à 2 500 mètres d’altitude au milieu de nulle part, dans la poudreuse.” Une grande partie du matériel est héliportée ou véhiculée en dameuse. “Le gros morceau, c’est tout le système vidéo. Il y a 12 caméras, dont une caméra ciné- flex qui est fixée à l’hélicoptère.

http://freerideworldtour.com

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