Journal C'est à dire 203 - Octobre 2014

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Maîche L’opposition en ordre de bataille Ils ne le cachent pas, les élus d’opposition ont accusé le coup après leur défai- te derrière Joseph Parrenin aux élections municipales de mars. Mais depuis, ils ont réagi en se mettant au travail pour suivre au plus près l’action de la nou- velle équipe et proposer très vite une alternative.

S erge Louis, Muriel Ples- six, Denis Simonin, Céli- ne Barthoulot, Lilian Boillon et Éric Guignard. Ils sont désormais six à siéger face à Régis Ligier et son équi-

pe. “On sent qu’ils n’ont pas pris la mesure du travail à fournir. Il y a encore beaucoup de cafouillages, d’improvisation et un manque d’homogénéité dans cette nouvelle majorité” pose

d’emblée Serge Louis. Un constat auquel il ajoute un sentiment qui l’agace : “On a l’impression que la campagne n’est pas finie, que tout ce qui a été fait avant était mal et qu’ils continuent

à régler leurs comptes !” Pour lui et ses colistiers, le moment est donc venu de remettre les choses à plat et de rétablir des vérités que les joutes électorales ont éludées, voire tronquées. “La question de la dette a été centrale. Mais de quoi parle-t-

décisions : “Aujourd’hui, on nous parle de remboursements anti- cipés alors que les taux sont au plus bas et qu’on abandon- ne de nombreux chantiers de voi- rie ou de sécurisation pour don- ner ensuite des chiffres qui mas- queront la réalité : à savoir que

centre à tenir.” Ils promettent en tout cas d’être vigilants d’autant que des échéances importantes arrivent avec d’importantes conséquences sur le long terme : “Face au désen- gagement de l’État et dans la perspective du futur Schéma de Cohérence Territoriale (S.C.O.T.), Maîche doit s’imposer pour avoir la main sur sa future urbani- sation et maîtriser parfaitement ce dossier capital” poursuit Ser- ge Louis qui promet de ne pas faire d’opposition systématique et d’être une force de proposi- tion au sein de ce nouveau conseil qui espère-t-il ne limi- tera pas son action à quelques effets d’annonces : “Carnaval et la communication, ça ne fait pas une politique municipale !” La majorité ne manquera pas de réagir à cet argumentaire. D.A.

on ? Les Maîchois savent que de nom- breux équipements liés au service à la popu- lation ont dû être finan-

malgré les promesses de campagne, la pres- sion fiscale va aug- menter et ce parce que la majorité supprime

Les impôts locaux déjà augmentés.

cés comme la gendarmerie, le Pôle Familles ou la Maison de Santé.” Des services au public que les élus de la minorité jugent indispensable pour le bourg- centre du plateau “et dont les loyers couvrent en pratique les remboursements.” Ces choix poli- tiques de l’époque sont donc clai- rement assumés pour une oppo- sition qui s’interroge en revanche sur la pertinence de certaines

certains abattements ! Avec pour les Maîchois une incidence sur la part communale et inter- communale.” Pour l’opposition, le pessimis- me est donc de mise en voyant les investissements stoppés nets et le peu de lisibilité sur l’avenir de Maîche : “La majorité ren- voie souvent la balle à l’intercommunalité oubliant que notre ville a un rôle de bourg-

Serge Louis, ici entouré de Muriel Plessix et Denis Simonin, entend mener une opposition vigilante et constructive.

Portes L o u v e t : un savoir-faire à votre service P UBLI - INFORMATION

> Alexandre Louvet R esponsable de la nouvelle marque “Portes Louvet” au sein de lʼentreprise familia- le, Alexandre en est très directement à lʼorigine : “Jʼai en effet rejoint la société en 2001 et nous avons alors commencé la fabrication de portes dʼentrée” confie-t-il. “Depuis, nous avons acquis un véritable savoir-faire et cʼest un axe de développement sur lequel nous avons décidé de travailler en lançant notre propre marque.” Une ouver- ture sur un marché que le fondateur de lʼentreprise Bertrand Louvet connaît bien et que père et fils occu- pent désormais sous leur propre nom.

Installée à Charquemont, au cœur des forêts du Haut-Doubs, l’entreprise Louvet a le bois dans les gènes. Aujourd’hui, en plus de la menuiserie traditionnelle, Alexandre lance une nouvelle marque : “Portes Louvet”.

Alexandre, le responsable. Dans le res- pect des principes du développement durable, ces portes sont à la fois solides, et efficaces en termes de sécurité et d’étanchéité. Elles sont certifiées et répondent aux normes en vigueur (R.T. 2012, B.B.C., etc.). Que le client ait un projet de construc- tion nouvelle ou de rénovation, les Portes Louvet sauront mettre leur savoir-faire artisanal à son service pour lui concevoir la porte d’entrée sur-mesure qui lui conviendra. Toujours dans ce souci de proximité, l’entreprise a noué de solides parte- nariats notamment avec Fenêtres Franc-Comtoises, fabricant à Belle- herbe “avec qui nous partageons le même réseau d’artisans menuisiers du secteur qui viendront poser avec soin le produit que vous aurez choisi.” Celui qui donnera à vos visiteurs la toute première impression avant d’entrer chez vous.

“L’ entreprise familiale a été créée en 1987 par Bertrand et travaille depuis dans le domaine de la menuiserie générale et de l’agencement en posant

une marque à part entière, “Portes Louvet”. Un choix qui s’appuie sur de réels atouts. “En choisissant nos portes, vous optez pour un produit qui allie des qualités écologiques et thermiques,

notamment des portes et des fenêtres” explique Alexandre Louvet, fils du fondateur de la société qu’il a rejointe en 2001. Une année charnière puisque c’est à partir de cet- te date que la société va se spécialiser dans la fabrica-

un produit fabriqué ici de façon artisanale qui répond à vos envies esthétiques pour habiller votre maison” ajou- te-t-il. En pin, mélèze, chê- ne ou accoya, les Portes Lou- vet sont à plus d’un titre dans l’air du temps. D’aspect

Toujours dans un souci de proximité.

tion de portes d’entrée extérieures en bois. “Aujourd’hui, avec l’expérience acquise, nous avons décidé de faire de ce secteur d’activité une branche et

moderne ou plus traditionnel, elles bénéficient d’une finition avec pein- tures ou huile écologiques, “le tout sur le bois, un matériau noble” poursuit