La Presse Pontissalienne 211 - Mai 2017

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 80 €

MAI 2017

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 211

MORTALITÉ DE POISSONS, POLLUTION DES COURS D’EAU ET SÉCHERESSE ANNONCÉE AU SECOURS, NOS RIVIÈRES SE MEURENT !

le dossier en p. 18 à 25

Un nouveau funérarium public Marché de la mort : la nouvelle donne l’événement p. 6 à 8

Saccage de mobilier, déchets... Incivilités à répétition sur l’espace public pontissalien délinquance p. 5

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

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L’hôtel Kyriad ouvrira le 6 juin

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le maire de Pontarlier appelle ses équipes au “devoir d’exemplarité”

Régénération La percée inattendue du candidat Macron à l’occasion de cette prési- dentielle qui aura réservé des surprises jusqu’au bout ira-t-elle jusqu’à mena- cer le tranquille équilibre politique du Haut-Doubs à l’occasion des prochaines élections législatives (11 et 18 juin) ? Sans doute pas. Au moment où se joue le second tour de la présidentielle, aucun candidat macroniste crédible ne s’était encore manifesté ici. Annie Gene- vard peut sans doute encore dormir sur ces deux oreilles. En revanche, si le siège de la députée mortuacienne lui semble à nouveau assuré, le big bang électoral provoqué par Emma- nuel Macron aura certainement de la résonance pour longtemps sur le pay- sage politique français. Même si les partis politiques se referont sans doute une santé assez vite (et la droite y compte bien pour ces législatives à venir), la démarche initiée par M. Macron est en tout point novatrice. Son big bang électoral contribue à faire exploser un système électoral qui vou- lait que jusqu’à maintenant aucun nou- veau talent ne pouvait émerger en dehors du carcan d’un appareil poli- tique qui fait d’abord la place à ceux qui sont déjà installés. S’il n’était à retenir qu’un seul bienfait à l’engage- ment du candidat d’En Marche, ce serait celui-ci : la régénération profonde de la vie politique. On le verra en juin, mais les candidats que le mouvement En Marche présentera à ces législa- tives bousculeront sans doute partout en France cet équilibre gauche-droite qui finalement arrangeait un peu tout le monde. L’autre avantage, on l’a vu dans cette campagne, c’est que l’ini- tiative prise par M. Macron a suscité énormément d’engagements et de vocations auprès de milliers de citoyens qui ont compris que les responsabili- tés du pouvoir ne pouvaient plus res- ter entre les mains des mêmes “héri- tiers” encartés et adoubés par un parti après avoir gravi les échelons et éclusé tous les mandats possibles que per- met notre démocratie. On peut ne pas être du tout en phase avec le pro- gramme d’Emmanuel Macron, il faut néanmoins reconnaître des vertus à la démarche qu’il a engagée : elle ouvre des perspectives et des motivations nouvelles à tout une génération de citoyens motivés qui régénèrent l’at- mosphère rance d’une classe politique qui, bien assise, n’a pourtant jamais su faire reculer la menace extrémiste. n Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Ontcollaboréàcenuméro :MarieRousselet,MagalieTroutet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Mai 2017 Commission paritaire : 0222 D 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, B.R.G.M., C.F.A.H., C.F.D., C.L.E., La Campanelle, Séquane, J.-P. Verbeck.

L’ épisode a occupé la rubrique des faits divers le mois dernier à Pontarlier quand un élu de la majorité municipale pontis- salienne a été arrêté par les forces de l’ordre au volant de sa voiture avec un taux d’alcoolé- mie largement supérieur à la limite autorisée. Traité comme n’importe quel automobiliste enfreignant la loi, cet adjoint au maire s’est vu confisquer provisoirement son permis de conduire et n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur lié à son statut d’élu. Pour autant, il n’a pas été sanctionné par le maire Patrick Genre qui s’en explique : “Un élu est un homme ou une femme comme les autres, sauf que de par sa fonction, ses faits et gestes sont suivis et analysés. C’est à ce titre que les élus doivent avoir un devoir d’exemplarité, ce qui n’empêche que nous pou- vons tous à un moment ou à un autre avoir des

moments d’égarement. C’en était un, mais ça concerne sa vie privée et non pas sa vie d’élu. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas à lui infli- ger d’autre sanction en plus de la sanction admi- nistrative qu’il a reçue avec cette suspension de permis. L’élu en question sait qu’il a com- mis une erreur, il va en payer les conséquences et c’est normal. ” Le maire de Pontarlier ne sou- haite pas pour autant donner un quelconque sentiment d’impunité : “Je rappelle régulière- ment à tous les élus du conseil municipal que l’on se doit d’avoir un comportement exem- plaire. Pendant six ans que dure un mandat, on est des femmes et des hommes comme les autres, mais pas que. La fonction d’élu oblige à l’exemplarité” ajoute Patrick Genre en regret- tant en même temps que l’époque soit à la “chasse aux sorcières dès qu’il s’agit d’un élu.” n

Ce nouvel hôtel Kyriad, estampillé 3 étoiles, emploiera une dizaine de salariés.

À partir du 6 juin prochain, le parc hôtelier de Pon- tarlier comportera 70 chambres de plus. L’ouver- ture de l’hôtel Kyriad à Pon- tarlier (groupe Louvre Hôtels) au bord de la rocade, enrichit un peu plus encore l’offre hôtelière dans la capitale du Haut-Doubs qui comptera désormais 339 chambres au total. Cet hôtel Kyriad, 3 étoiles, “proposera des petits- déjeuners et une possibilité de snacking, mais pas de res- tauration” précise la direction de Louvre Hôtels. Il sera dirigé par Bruno Blondel. Une dizaine de personnes, “déjà recrutées” , composera le staff de ce nouvel établissement hôtelier. Louvre Hôtel est le deuxième groupe hôtelier européen, avec plus de 1 130 hôtels dans 48 pays à travers le monde. Outre la marque Kyriad, il possède notamment les hôtels Première Classe et Campanile. À ce jour, il y a 237 hôtels Kyriad en France. À entendre certains hôteliers pontissaliens, l’arrivée de ce nouveau concurrent est de nature à déséquilibrer un peu plus le marché. “À part quand il y a de gros événements

comme le championnat de France de tarot à Pâques, il est très rare de voir les hôtels tous complets à Pontarlier” confirmait l’office de tourisme de Pontarlier dans un de nos précédents numéros. Selon l’observatoire régional du tourisme, le taux actuel de remplissage des hôtels atteint les 51,16 % à l’échelle du Pays du Haut-Doubs. Cela englobe donc les secteurs les plus touristiques du Haut- Doubs et pas uniquement Pontarlier. Si on totalise l’ensemble des sept autres hôtels de Pon- tarlier, on compte aujourd’hui 574 lits (places), pour un total de 269 chambres (simples, doubles ou triples). Le Saint- Pierre compte 15 chambres pour 36 places, l’Hôtel de Morteau 15 chambres pour 33 lits, l’Hôtel de France 15 chambres pour 24 lits, le Cam- panile 46 chambres pour 100 lits, l’Ibis Styles 66 chambres pour 100 lits, l’Ibis Budget 49 chambres pour 115 lits et le F1 63 chambres pour 166 lits. Avec ce nouveau Kyriad, cela fait donc 70 chambres sup- plémentaires. n

En tant qu’élu, à la tête de son équipe municipale, Patrick Genre rappelle régulièrement cette règle d’exemplarité.

Des appartements à la place de l’ancienne colonie de Jougne

L a maison de vacances des enfants du cinéma de Jougne a définiti- vement fermé ses portes. Abritée des regards par les arbres, la colonie située à la Ferrière-sous-Jougne, au bord de la Jougnena, va vivre une nou- velle histoire. La propriété sera bientôt transformée en un ensemble immobi- lier de 55 logements. Le programme s’appelle “Le Domaine des deux Monts”, parce qu’il fait face aux rochers du Mont d’Or, et est adossé au Mont Suchet. Le projet est porté par la société Intoo Habitat de Pontarlier et G.N. Promo- tion. Les partenaires ont été attentifs à respecter l’esprit du lieu. “Nous avons conservé l’âme et la tranquillité de l’en- droit qui devient privé et résidentiel. Sa situation dans une impasse accentue

son caractère privatif. Nous avons créé le “Domaine des deux Monts” pour toutes les personnes qui aspirent à la sérénité lorsqu’elles rentrent chez elles. Je pense notamment aux familles dont les enfants pourront profiter de l’espace extérieur” souligne Pierre Gelin, fonda- teur de Intoo Habitat. Par ailleurs, ce nouveau programme immobilier est le plus proche de la fron- tière suisse, un argument de taille pour les potentiels acquéreurs frontaliers. La commercialisation des logements vient de démarrer. n

Les terrasses du “Domaine des deux Monts” donnent sur les rochers du Mont d’Or.

Renseignements au 03 81 49 26 66

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

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SOLIDARITÉ Leur combat contre la maladie les 8 et 9 juin “Notre démarche est citoyenne, humaniste, solidaire” Parce qu’ils ont perdu une amie emportée par la leucémie, Alexandre Chouffe et les bénévoles de la Sapaudia militent pour le don de moelle osseuse, acte gratuit qui consiste en une simple prise de sang. Les 8 et 9 juin, un défi sportif est lancé au départ de Pontarlier.

Alexandre Chouffe sera jeudi 8 et ven- dredi 9 juin dans le “Défi pour des vies” au départ de Pontarlier pour porter le message du don de moelle osseuse, méconnu.

L a Presse Pontissalienne : Pourquoi déployez-vous autant d’énergie pour informer sur le don de moelle osseu- se ? Alexandre Chouffe (vice-président de l’as- sociation Sapaudia Franche-Comté) : En 2009, je suis appelé par mon ami Sylvain Guillaume (médaillé de com- biné nordique aux Jeux olympiques) qui me demande de participer à une épreuve de soutien pour le fils de Jean- Luc Crétier, touché par une leucémie. J’ai tout de suite dit oui. J’ai mobili- sé mon entourage, je me suis inscrit comme donneur de moelle en 2009 et j’ai ramené avec Sylvain la Sapaudia à la Transjurassienne pour faire connaître ce don gratuit, mal connu. L.P.P. : Et puis, la maladie touche deux per- sonnes de votre entourage… A.C. : Manu Claret qui était venue en tant que sportive sur la Transjuras- sienne pour soutenir la Sapaudia avait décidé de prendre le flambeau. C’était avant qu’elle ne tombe malade. Dans le même temps, la petite Fanny, notre voisine qui est du même âge que mes enfants avec qui elle jouait, décédait de la même maladie à quelques heures d’intervalle. Elle rêvait d’être cham- pionne de ski. Elles auraient pu être sauvées si elles avaient eu un don- neur compatible. 2 000 patients en France sont touchés par le cancer du sang : c’est 12 décès par jour dont 6 enfants. Si on trouve la compatibili- té avec d’autres personnes, ce sera autant de décès en moins. En Fran- ce, nous avons seulement 250 000 veilleurs de vie contre 6 millions en Allemagne. Ces personnes sont ins- crites après avoir fait une prise de

sang et sont appelées le jour où un donneur compatible est identifié. Moi, depuis 2009, je n’ai par exemple pas été appelé.Mais je peux donner à n’im- porte qui dans le monde. L.P.P. : C’est devenu un vrai combat ? A.C. : Notre combat est d’informer. Il a du sens, il n’enrichit personne mais donne au contraire de l’espoir. Notre but est que le plus grand nombre de personnes puissent donner car elles peuvent sauver de leur vivant leur enfant, leur neveu ou nièce, ou un étranger. C’est un don qui se fait de son vivant, un cadeau pour une per- sonne qui attend dans l’une des nom- breuses chambres stériles à l’hôpital de Besançon qu’un donneur compa- tible soit trouvé. Le malheur de Manu a fait le bonheur d’autres familles car sans elle, nous aurions moins pro- gressé dans notre combat d’informa- tion. Ce travail que l’on mène, on en aura la récompense dans les années à venir !

d’autres très grosses entreprises.

pour que d’autres sites soient ouverts. Nous avons réussi à fai- re monter des membres de l’Éta- blissement Français du Sang aux Rousses car près de 100 personnes étaient prêtes à donner pour la petite Emma, touchée par lamala- die… Problème, elles devaient prendre un jour de congé pour venir.Après notre insistance,méde- cin et infirmiers se sont déplacés. 50 personnes ont pu s’inscrire. L.P.P. : Qui peut devenir “veilleur de vie” ? A.C. : Toutes les personnes de 18 à 51 ans en bonne santé. C’est un acte gratuit et anonyme. Nous n’avons rien à vendre : c’est une démarche citoyenne, humaniste, solidaire. 70 % des donneurs sont des femmes. Nous recherchons des hommes notamment de 18 à 30 ans car les hommes sont plus souvent compatibles. L.P.P. : L’association multiplie les infor- mations envers le grand public, dans les entreprises, les lycées. Quel bilan ? A.C. : Je n’aime pas tenir de sta- tistiques mais nous savons que nous avons envoyé des milliers de candidatures de “veilleurs de vie”. Plus nous recrutons, plus nous sauverons. Notre rôle est de recruter, sensibiliser, engager, pas de quantifier. Nous sommes allés dernièrement informer les sala- riés de la société Gardavaud, le Crédit Agricole de Franche-Com- té, les cabinets comptables, les clubs sportifs. Nous discutons avec

Un commentaire ? A.C. : Nous bénéficions à Besan- çon avec les professeurs d’un centre de cancérologie qui possède toutes les compétences. Nous n’aurions pas eu cet effet boule de neige sans l’appui des médecins. L.P.P. : Vous mobilisez au niveau régio- nal. Quels sont vos objectifs pour por- ter plus haut votre message ? A.C. : Soit on s’essouffle, soit on trouve une action nationale et internationale. Nous devons essai- mer notre message pour que d’autres associations le relaient. Le don de moelle appartient à tout le monde. L.P.P. : Pourquoi cet événement “Un défi pour des vies” le 8 et 9 juin, le premier du genre en Franche-Comté ? A.C. : Nous ferons 450 km en une seule étape, de jour, de nuit. Le but est de partir ensemble et arri- ver ensemble. Chacun va aider l’autre. Il n’y a plus de différence entre les individus : chacun est dans le même défi, le plus fort aidant le plus faible. Le bus d’in- formation s’arrêtera à Morteau, Besançon, Champagnole, Pon- tarlier. Toutes les communes tra- versées ont été informées de notre passage, de notre combat. Une centaine de bénévoles nous aide- ront. n Propos recueillis par E.Ch.

Bio express

L.P.P. : Qu’est-ce qui vous pousse à vous mobiliser autant ? A.C. : Ce sont par exemple les témoi- gnages de personnes comme Sophie. Cette maman d’un bébé à qui on a détecté une leucémie - alors qu’elle venait de donner nais- sance - a été sauvée. Elle n’avait pas de donneur compatible jus- qu’au dernier moment. Finale- ment, deux cordons ombilicaux l’ont sauvée. Comme elle le racon- te si bien, Sophie nous a dit qu’on lui a redonné vie une seconde fois. Elle a sa date de naissance et la date à laquelle elle a reçu sa poche de sang. C’est sa deuxième nais- sance. Cela fait six ans aujour- d’hui. L.P.P. : Ces histoires humaines, terribles, touchent. Est-ce plus facile pour faire passer le message ? A.C. : Oui, mais on ne fait pas pleu- rer les gens. Nous leur disons bien que ce don de leur vivant, c’est un cadeau à l’inverse du don d’orga- ne qui se fait souvent à sa mort. Un malade a 1 chance sur 4 d’être compatible avec un frère ou une sœur, mais seulement 1 chance sur 1 million en dehors de la fra- trie avec une personne prise au hasard.

Originaire de Voujeaucourt

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l Habite Labergement- Sainte-Marie

42 ans,

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Ancien cycliste professionnel

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Big Mat) de 1999 à 2002

Chef d’entreprise

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Vice-président de l’association Sapaudia Franche-Comté

L.P.P. : Pourquoi ce don fait-il peur ?

A.C. : Car il est mécon- nu. Il s’agit simplement d’une prise de sang qui permet de vous enre- gistrer dans une base de données et ce n’est pas une grande aiguille que l’on vient vous plan- ter dans le dos. Cela fait moins mal qu’une ampoule au pied. Les prises de sang se font à Besançon ou à Belfort. Nous sommes justement en train de demander

“Notre combat est d’informer.”

L.P.P. : Le milieu médical vous soutient.

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PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

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DÉLINQUANCE

Suppression des poubelles

Les incivilités se multiplient à Pontarlier Dégradations en tout genre, feux interdits, tags, amoncellement de déchets… Les actes d’incivilité font florès à Pontarlier en ce printemps. Exemple sur le site bucolique du théâtre forestier.

“Pour une forêt propre, emportez vos déchets” décrit le panneau. L’adjoint Gaston Droz-Vincent dénonce le manque flagrant de civisme de certains.

D es tas d’immondices laissés à même le sol, des barrières cas- sées, des arbres coupés, un res- te de brasier encore fumant… Quand l’adjoint Gaston Droz-Vincent est arrivé en ce beau lundi d’avril sur le site du théâtre forestier, sur les hau- teurs de Pontarlier, lendemain d’un week-end ensoleillé, quelle ne fut pas sa surprise. Le site, bucolique à sou- hait, est situé en pleine forêt commu-

nale. Il sert de cadre à un parcours san- té où viennent se défouler les sportifs et offre, sur une belle clairière, tout ce qu’il faut pour se détendre et pique- niquer : tables, bancs, poubelles, jeux pour enfants et même deux barbecues fixes mis à la disposition des utilisa- teurs par la Ville. Mais voilà, en l’absence de contrôle et pendant les jours de forte affluence, le manque de civisme des utilisateurs est

de d’outils de fortune, afin d’en tirer du combustible pour leur feu de camp ! La Ville de Pontarlier annonce le ren- forcement des dispositifs de surveillance. “La patrouille de surveillance enV.T.T. qui existe depuis une dizaine d’années passera plus souvent, ainsi que la poli- ce, municipale et nationale. Nous n’hé- siterons pas à le faire plusieurs fois dans la journée quand il y a affluence, et à sanctionner les contrevenants” pré- vient l’adjoint. “Le respect, c’est un simple mot mais qui veut dire beau- coup de choses” termine Gaston Droz- Vincent. Il n’y a pas que sur le site du théâtre forestier que les services municipaux déplorent ce genre de comportements. Les abords de la chapelle de l’Espé- rance, par exemple, sont eux aussi régu- lièrement souillés par des détritus ou des graffitis. n J.-F.H.

Vincent, l’adjoint pontissalien à la voi- rie. À la manière de ce qui se passe dans certaines régions de France (notamment Alpes, Pyrénées ou Cor- se), le fait de supprimer les poubelles incite, normalement, les visiteurs à repartir avec leurs détritus. “Je vais faire cette proposition pour qu’on la tes- te cet été. Nous verrons bien les résul- tats” ajoute l’élu municipal désabusé. Ce fameux lundi d’avril, il a fallu plu- sieurs allers et retours aux services municipaux pour dégager tous les déchets laissés là. À ces actes d’incivilité s’ajoutent régu- lièrement des actes de vandalisme.Ain- si, les barrières qui délimitent le site du théâtre forestier ont-elles été sac- cagées également. La pépinière muni- cipale située non loin a elle aussi fait l’objet d’actes de malveillance. Pire : les visiteurs indélicats sont allés jus- qu’à débiter des arbres entiers, à l’ai-

affligeant. La présence de gardes asser- mentés de l’O.N.F. habilités à dresser des P.V. ne semble pas plus dissuasive que cela. La situation est devenue tel- le que la Ville semble démunie. “J’en- visage de faire un test radical : enlever les poubelles” suggère Gaston Droz-

Les services de la Ville ont constaté des barrières cassées et des pou- belles qui débordent.

L’ÉVÉNEMENT

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MARCHÉ DE LA MORT : LA NOUVELLE DONNE

Annoncée depuis plusieurs années, la création d’un centre funéraire porté par la Société Publique locale des “Pompes Funèbres Intercommunale du Grand Pontarlier” dont l’actionnaire principal est la Communauté de communes du Grand Pontarlier risque forcément d’impacter l’activité des autres opérateurs locaux. Point de situation.

l C.C.G.P. 2 millions d’euros Le funérarium porté sur les fonts baptismaux Le projet positionné à l’entrée du cimetière Saint-Roch sera porté par la Société Publique Locale qui vient d’être mise en place pour assurer la gestion des Pompes Funèbres Intercommunales.

Gérard Rognon, adjoint à Arçon, Patrick Genre président de la C.C.G.P. et Daniel Pasquier, maire de Labergement-Sainte-Marie représentent les trois collectivités actionnaires de la Société Publique Locale en charge du centre funéraire.

P atrick Genre, le président de la C.C.G.P. (communau- té de communes du Grand Pontarlier) est convaincu du bien-fondé d’un funérarium sous actionnariat public à l’instar des pompes funèbres intercommunales. “C’est le projet en tête de liste des attentes des communes de la C.C.G.P. Cela n’a donc rien d’une lubie mais une volon- té affichée et espérée d’avoir un centre funéraire public.” L’élu qui présentait Zoom L’impact du funérarium privé Même si l’activité des pompes funèbres intercommunales a baissé de 20 % depuis l’ouverture du funérarium, la structure effectue toujours entre 60 et 65 % des “convois” sur Pontarlier, sachant que leur nombre varie entre 280 et 300 chaque année sur la ville. n

du funérarium ont été examinés avant de revenir à l’entrée du cimetière, endroit jugé le plus pertinent. Le bâti- ment abritera quatre salons, des locaux techniques, une salle des hommages pour les obsèques civiles et des salles de réunion et de préparation. Toutes les religions auront bien sûr droit de citer dans ce funérarium qui com- prendra aussi un bureau pour les conseillers funéraires et un espace d’exposition et ventes d’articles funé- raires. Lancement des travaux en sep- tembre et livraison du chantier fin 2018. “On est sur un financement à 100 % S.P.L. avec un projet à 2 mil- lions d’euros” précise Patrick Genre. Du côté d’Arçon et de Labergement- Sainte-Marie, il s’agit avant tout de prolonger un partenariat qui existait déjà sous le précédent statut et qui concernait également une vingtaine de communes. “Ce centre funéraire apporte une concurrence utile et une offre intéressante pour les habitants” , justifie Daniel Pasquier, le maire de Labergement-Sainte-Marie. n F.C.

le projet le 4 avril dernier n’a pas man- qué de rappeler qu’en 1997,André Cui- net le maire de Pontarlier lui avait confié à lui alors adjoint aux sports, le soin de faire évoluer le service muni- cipal des Pompes funèbres en une régie à autonomie financière. Ceci dans le cadre de l’ouverture du marché funé- raire à la concurrence marquant ain- si la fin du monopole public. Changement d’échelle en 2013 lors de la mise en place des pompes funèbres intercommunales avec la volonté d’élar- gir le champ d’activité publique et de créer un pôle funéraire. “Ces projets sont en réflexion depuis neuf ans et on a mis cinq ans pour aboutir. Ce ne fut pas simple. On a pris le temps d’étu- dier, d’analyser toutes les variantes notamment au niveau des statuts car le mode de gestion en régie ne permet plus de répondre aux contraintes actuelles du marché du funéraire. On a travaillé avec l’Union du Pôle Funé- raire Public. On tenait beaucoup à gar- der une offre publique et ne pas se contenter d’une simple évolution régle- mentaire et juridique.”

plurielle et cela permet aussi d’appor- ter un certain équilibre entre différentes offres. C’est aussi la S.P.L. qui portera l’investissement de la nouvelle chambre funéraire. Il y a obligation de neutra- lité financière et budgétaire de la col- lectivité publique qui n’aura pas le droit d’intervenir. Comme toute socié- té de droit privé, la S.P.L. devra équi- librer ses charges par ses recettes.”

Première action dans ce sens, les Pompes funèbres intercommunales du Grand Pontarlier (P.F.I.) ont adopté une nouvelle identité visuelle avec notamment un changement de logo censé valoriser le caractère institu- tionnel des P.F.I. et conforter l’avenir d’une structure dotée d’une longue expérience en la matière. Graphique- ment, le point sur le “i” de P.F.I. prend l’apparence d’un oiseau, symbole fort qui évoque la mort, le deuil mais aus- si l’envol, le passage, la liberté… Res- tait à trouver une base statutaire qui réponde aux objectifs. La régie est remplacée par une Socié- té Publique Locale (S.P.L.), constituée exclusivement d’actionnaires publics avec un actionnaire principal la C.C.G.P. et deux actionnaires publics : les com- munes d’Arçon et de Labergement- Sainte-Marie. “La S.P.L. est la solu- tion la plus adaptée pour assurer la pérennité du service public. Il n’y a pas de guerre entre le public et le privé. La régie comme la future S.P.L. respectent la concurrence. Pour nous, ce projet de centre funéraire participe d’une offre

Cette indépendance impose aussi de faire des conventions de mises à disposition du person- nel de la C.C.G.P. sus- ceptible d’intervenir pour les P.F.I. On pense aux porteurs. Ces prestations se feraient au coût du marché. Officialisée depuis le 1 er mai et pré- sidée par Marie-Claude Masson, la S.P.L. occu- pe toujours les locaux de la rue Jeanne-d’Arc en attendant son installa- tion rue Charles-Maire. Plusieurs emplacements

“Il n’y a pas de guerre entre le public et le privé.”

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l Contradiction Distorsion de concurrence ?

“Est-ce judicieux d’injecter autant d’argent public dans un second funérarium ?” Sans chercher la polémique, Stéphane Donier-Méroz qui a investi dans la création du funérarium de la rue Claude-Chappe s’interroge sur l’intérêt d’en créer un autre sachant qu’il y a aussi des chambres mortuaires à l’hôpital et à l’E.H.P.A.D. de Doubs. Entretien.

L a Presse Pontissalienne : Peut-on rap- peler l’historique de votre funérarium privé ? Stéphane Donier-Méroz : En juin 2012, j’ai racheté Prévitali pour fonder Les Pompes funèbres de Pontarlier, mar- brerie Donier-Méroz avec le projet de créer le funérarium qui a ouvert en 2013 rue Claude-Chappe. Il est impor- tant de rappeler qu’il a été financé par une entreprise privée sans aide publique. Cela représente un inves- tissement de 600 000 euros. L.P.P. : Pour quel niveau d’activité ? S.D.-M. : Ce funérarium tourne à 35, 40 % de sa capacité. On pourrait faire 400 admissions par an et aujourd’hui on fluctue entre 120 et 150. C’était conforme aux prévisions car on sait aussi que les personnes décédées à l’hô- pital ou à l’E.H.P.A.D. peuvent être placées dans les chambres mortuaires de ces établissements. Le service est gratuit. Impossible de s’aligner. En revanche, les prix de location des salons au funérarium sont dans la moyenne départementale.

voulais pas attendre éternellement sans rien entreprendre. L.P.P. : Êtes-vous en guerre contre les P.F.I. ? S.D.-M. : Non. Elles contribuent pour 10 % à l’activité du funérarium. Je suis parfois furieux qu’à l’hôpital ou à l’E.H.P.A.D. on nous oublie alors que les familles d’un défunt devraient être informées de l’existence de toutes les entreprises de pompes funèbres pri- vées ou publiques. L.P.P. : Vous faites plus de convois que d’ad- missions ? S.D.-M. : C’est sensiblement pareil. On rayonne à 15 km autour de Pontarlier. L.P.P. : Avez-vous déjà une idée sur les consé- quences d’un second funérarium à Pontar- lier ? S.D.-M. : Je crains de perdre 30 % d’ac- tivité. Aujourd’hui, les Pompes Funèbres de Pontarlier emploient huit personnes dont trois à temps plein. Si la concur- rence du funérarium public est trop forte, je risque de me séparer d’un ou plusieurs collaborateurs. D’où la réflexion pour trouver des alternatives

L.P.P. : Un ordre d’idée des tarifs ? S.D.-M. : Pour les plus grands salons, il faut compter une location à la demi- journée qui varie entre 65 et 70 euros. Il n’y a rien d’exagéré. L.P.P. : Pourquoi êtes-vous sceptique sur l’in- térêt d’un autre funérarium à Pontarlier ? S.D.-M. : Vu mon activité et l’existence de ces chambres mortuaires, je ne trou- ve pas judicieux d’injecter des capi- taux provenant d’une collectivité dans

Franc du collier, Stéphane Donier-Méroz serait plus intéressé de travailler dans un esprit de coopération plutôt que dans l’affrontement.

et maintenir l’emploi.

un équipement qui pour- rait coûter plus qu’il ne rapporte. Si ce nouveau funérarium fonctionne mal, qui paiera les défi- cits ? L.P.P. : Pourquoi donc vous êtes-vous lancé dans votre projet sachant que tôt ou tard un équipement public serait construit sur Pontarlier ? S.D.-M. : S’il y avait eu un funérarium avant que je m’installe, je n’aurais rien fait. Mais ce projet on en parle depuis 15 ans sans que rien ne bouge. Je ne

S.D.-M. : Non, car l’offre est déjà là. Entre l’hôpital, les E.H.P.A.D. et moi, on arri- ve à une capacité de 12 places d’ac- cueil en funérarium ou chambre mor- tuaire. À mon avis, c’est suffisant. Ce qui ne veut pas dire que je suis contre la concurrence mais là, elle ne s’im- pose pas. L.P.P. : Vous auriez investi dans un crémato- rium ? S.D.-M. : Il faut au moins 500 décès par an pour assurer le fonctionnement d’un tel équipement. À Pontarlier, c’est trop petit. Il faudrait élargir le territoire. Peut-être qu’à Étalans, cela marche- rait. n Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Ce projet vous inquiète ? S.D.-M. : Je n’en dors pas la nuit… Au niveau pompes funèbres, ça va car on est à peu près dans les mêmes tarifs. L.P.P. : Vous avez toujours le volet marbrerie pour compenser ? S.D.-M. : Aujourd’hui, lamarbrerie repré- sente 60 % de l’activité globale. Avec le développement de la crémation, les choses s’annoncent plus difficiles. Les gens n’investiront plus dans les monu- ments funéraires. L.P.P. : Ce nouveau funérarium ne vient donc pas enrichir l’offre privée et publique ?

“Je crains de perdre 30 % d’activité.”

l Pontarlier

Pompes funèbres-marbrerie Vial-Guillin “Rien d’illogique à voir se réaliser une seconde chambre funéraire sur Pontarlier”

S i comparaison n’est pas raison, force est de recon- naître que s’il y avait une anomalie pontissalien- ne, elle résidait surtout dans l’absence d’une autre chambre funéraire.“C’est la première cho- se qui m’a surpris en arrivant à Pontarlier”, note Jean-Noël Hel- ler qui dirige les agences O.G.F. de Pontarlier, Lons-le-Saunier, Champagnole, Morez, Salins- les-Bains, Saint-Claude etArbois. On trouve au moins deux, sinon trois chambres funéraires à Lons- le-Saunier ou à Vesoul. “Pon- tarlier était en retard par rap- port au reste de la Franche-Comté. Ce second funérarium, ce sera un plus pour les familles qui auront davantage de choix.Avec trois ou quatre salons, ce projet ne me semble pas surdimen- sionné. Quand on s’inscrit dans la création d’une chambre funé- raire, mieux vaut être prudent en se donnant les moyens de s’agrandir par la suite” , indique ce professionnel. Cette sérénité s’explique aussi car le projet porté par la com- munauté de communes duGrand Pontarlier impacte peu, a prio- ri, l’activité des Pompes funèbres- marbrerie Vial-Guillin. “On fait bien quelques dossiers pompes

raire ce qui est le cas de Vial- Guillin à Pontarlier toujours au nom des anciens propriétaires. “On fait partie du secteur O.G.F. Besançon qui réunit 13 agences et exploite les crématoriums de Besançon, Avanne et Lons-le- Saunier.” La crémation, Jean-Noël Heller n’y croit guère dans le Haut- Doubs encore trop attaché à la tradition des inhumations. “Les mentalités ne sont pas prêtes” dit-il. Pour autant, l’activitémar- brerie tend vers le déclin. Il est loin le temps ou l’entrepriseVial- Guillin réalisait entre 100 et 120 monuments par an, employant par le fait 5 à 6 marbriers. “La crémation a tout remis en cau- se. Aujourd’hui, on pose une qua- rantaine de monuments par an en faisant appel à des marbriers rattachés à nos agences sur Champagnole ou Besançon. À Pontarlier, on a encore une acti- vité correcte. On sent aussi la différence de pouvoir d’achat avec des familles qui ont les moyens d’investir” , reconnaît le directeur en estimant qu’il n’est “pas nécessaire de développer davantage l’activité pompes funèbres de l’agence de Pontar- lier.” n F.C.

funèbres mais ici à Pontarlier, la marbrerie et le funéraire repré- sentent 95 % de l’activité. C’est assez rare. On est plutôt un presta- taire des pompes funèbres inter- communales qui font appel à nos services pour tous les travaux de marbrerie.” Voilà

Jean-Noël Heller qui dirige sept agences funéraires du groupe O.G.F. entre le Doubs et le Jura dont les Pompes funèbres-marbrerie Vial-Guillin, ne se sent pas dérangé par la création du funérarium à Pontarlier. Il se montre plus sceptique sur la viabilité d’un crématorium.

“On pose une quarantaine de monuments par an.”

pourquoi la S.P.L. qui porte ce projet de pôle funéraire public ne suscite pas trop d’inquiétu- de chez le directeur de Vial- Guillin. Tout laisse à penser qu’il en soit ainsi car la marbrerie implique des investissements, du recru- tement, des compétences assez spécifiques qui ne semblent pas à l’ordre du jour de la S.P.L. À la différence des opérateurs locaux indépendants, l’agence de Pontarlier s’inscrit dans une logique de groupe, celui d’O.G.F., leader des services funéraires en France. Il compte 1 100 agences en France sous les enseignes P.F.G., Roblot, Henri de Borgniol ou des marques locales sous le label Dignité funé-

Jean-Noël Heller dirige les Pompes funèbres-marbrerie Vial-Guillin où travaille aussi Chantal Bertin-Mourot, conseillère funéraire.

L’ÉVÉNEMENT

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La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

l Gilley

Trois salons Quelles conséquences pour le funérarium du Saugeais ?

Après la création d’un funérarium à Nancray, Jean-Paul Bidal a renouvelé en 2012 l’expérience dans le Saugeais en misant sur la proximité et la qualité des services proposés.

NAISSANCES 31/03/17 – Nathan de Fabien MEDIGUE, ferblantier et de Delphine BESANCON- MATHIL, horlogère. 31/03/17 – Léon de Baptiste MARTHEY, galvanoplaste et de Pauline CLERC, esthé- ticienne à domicile. 01/04/17 – Yasmine de Brahim SABRI, manipulateur radio et de Fatiha BENA- CHOUR, sans profession. 01/04/17 – Sacha de Anthony AUTHIER, professeur d’histoire-géographie et de Julie CHENET, professeur d’arts plas- tiques. 01/04/17 – Adélaïde de ChristianMAILLOT, agriculteur et de Julie FAYNOT, com- merciale. 01/04/17 – Hugo de Régis FRANCHE- QUIN, sapeur-pompier professionnel et de Aurélie LAMY, technicienne syndicat de traitement des déchets. 02/04/17 – Eléna de Patrice LECOINTE, boucher et de Nathalie ROLLIN, soigneur d’équidé. 02/04/17 – Alizée de Jean-François PACHON, ouvrier en scierie et de Har- mony BOUVIER, enseignante. 02/04/17 – Ulysse de Grégory DAME, assistant logistique et de Maïlys GUYOT, professeur des écoles. 02/04/17 – Léandre de Clément CHAU- VIN, couvreur-zingueur et de Océane TOURNIER, infirmière. 04/04/17 – Agathe de Stéphane CERF, cuisinier et de Marlène BRESSAND, assis- tante maternelle. 03/04/17 – Aaron de Nicolas RICHARD, fromager et de Marie D’HAESE, sans pro- fession. 04/04/17 – Lila de Jonathan DARVAS, réceptionniste et de Nadia SLIMANI, sans profession. 04/04/17 – Jonas de Vincent BROCARD, agent bancaire et de Karine MILLE, assis- tante socio-éducative. 06/04/17 – Thylan de Tony MARTELIN, cariste et de Alexia GRANDJEAN, employée chargée d’affaires réglemen- taires. Cet ancien maçon a lancé en 2000 sa société de pompes funèbres marbrerie à Nancray où il a également investi depuis huit ans dans la construction d’un funérarium comprenant deux salons de présentation cli- matisés et une salle d’attente. “Ce type d’équipement est viable sur un bassin de population de 10 000 habitants au minimum. Ce qui représente une centaine de décès annuels en sachant que toutes les obsèques ne seront pas L e Saugeais comme une bonne partie duHaut- Doubs reste encore très attaché aux tra- ditions. Les enterre- ments religieux réunissent sou- vent une foule considérable d’amis, de proches venus rendre un dernier hommage au défunt. “Ici, on n’a pas le droit à l’er- reur” , sourit sans vraiment plai- santer Jean-Paul Bidal bien conscient qu’il lui fallait pro- poser des services funéraires de qualité irréprochable pour espé- rer gagner la confiance de la population locale.

faites par la même entreprise de pompes funèbres.” Le choix de Nancray s’explique par l’ancrage rural et un relatif éloignement de la cité bisontine où la cré- mation tend à se développer plus vite. Ce qui signifie moins d’activité pour les entreprises de pompes funèbres et mar- brerie. Jean-Paul Bidal n’avait pas for- cément prévu de venir en ouvrir un second en terre saugette. “On avait été sollicité par la com- mune de Gilley pour entretenir des vieilles

13/04/17 – Rayan de Ismaël DAHALANI, automaticien et de Nadia MORTET, pré- paratrice de commandes. 13/04/17 – Iris de Jean-Marc MAZZO- LENI, commercial et de Pauline MAMET, restauratrice. 13/04/17 – Lucas de Anthony LARCHER, cuisinier et de Virginie BORJON, agent de maîtrise. 14/04/17 – Lucien de Arnaud DURAND, entraîneur de ski et de LauraMAIRE, phar- macienne en industrie. 15/04/17 – Aldisa de Almir KARALIC, employé saisonnier et de Sevala MEHO- NIC, employée commerciale. 16/04/17 – Elise de Estéban BÉPOIX, monteur appareilleur et de Fanny CLERC, aide soignante. 16/04/17 – Mélyne de Audrey LECOM- TE, aide à domicile. 17/04/17 – Lhoé de Maxime MAÏA, hor- loger et de Jenna HENNEVILLE, sans pro- fession. 17/04/17 – Louisette de Romain MAT- THEY, menuisier et de Florie CHAPATTE, esthéticienne. 17/04/17 – Chloé de Alexandre GORCE, sans profession et de Emeline FERREUX, aide médico-psychologique. 17/04/17 – Alessio de Nicolas FRANCIO- LI, ouvrier polyvalent dans l’assainisse- ment et de Fanny GRILLOT, coiffeuse. 17/04/17 – Emris de Joris MAUVAIS, agri- culteur et de Anne-Laure BURNEQUEZ, contrôleuse horlogère. 18/04/17 – Gabriel de Benoit TOURNIER, agriculteur et de Céline DORNIER, sala- riée polyvalente. 19/04/17 – Julian de Eldere PINTO, élec- tricien et de Jessica LEETZ, coiffeuse. 19/04/17 – Chloé de Yannick MAILLANT, gendarme et de Elodie CARAPET, sans profession. 19/04/17 – Robin de Renato VANOTTI, opérateur et de Lucie COTE-COLISSON, assistante dentaire. 19/04/17 – Charlotte de Sébastien ROBAR- DET, responsable maintenance et de Julie MOREL, spécialiste assurance qualité. Ouverte en 2012, cette nouvel- le chambre funéraire abrite trois salons. Le plus dur restait à venir. Le temps de se faire connaître, le temps aussi que la concurrence s’éteigne. “La pre- mière année, je crois qu’on a dû faire seulement trois enterre- ments” , se souvient Jean-Paul Bidal, sans s’affoler pour autant. Très pointilleux sur la qualité des prestations, soucieux d’as- surer une présence permanen- te au funérarium, l’entreprise Bidal marque les esprits. Elle effectue aujourd’hui une qua- rantaine d’enterrements par an. “Un tiers des défunts sont enco- re placés à domicile et le reste vient au funérarium.” Jean-Paul Bidal emploie un salarié à mi- temps et très occasionnellement aussi en pourparlers pour reprendre une autre société de pompes funèbres. L’affaire n’a pas abouti et on a décidé d’y aller seuls” , poursuit Jean-Paul Bidal qui a ressorti les anciens outils pour construire pratiquement tout seul le Funérarium du Sau- geais.

tombes au cime- tière. Tout est par- ti de là. Le mai- re nous a informés de l’ab- sence d’un funé- rarium dans le secteur. Le projet a pris forme. La commune a accepté de nous vendre une par- celle dans la zone d’activité. À l’époque, on était

L’activité est en progression régulière.

Jean-Paul Bidal a ouvert le funérarium du Saugeais en 2012.

19/04/17 – Assya et Hajar de Morade ANBAR, ouvrier et de Laura MICHELIN, horlogère. 19/04/17 – Tim de Alexis GOUMY, arti- san commerçant et de Mylène DROZ- BARTHOLET, pédicure podologue. 20/04/17 – Alan de Vincent GAILLOT, mécanicien et de Ana Isabel OSUNA JAL- DO, aide soignante. 21/04/17 – Mattéo de Florian HOUSER, chauffeursuper lourdetdeJessyROGNON, agent des services hospitaliers. 21/04/17 – Pauline de Julien DEVILARD, chef d’entreprise et de Christelle FRAYS- SE, responsable de laboratoire. 22/04/17 – Ilan de Florian AGONI, régleur et de Céline UNY, infirmière. 22/04/17 – Esmée de Mathieu BOTER- DAEL, agent réseau d’eau et de Aurélie NYS, aide-soignante. 22/04/17 – Jade de Raffael WYSSLING, mécanicien et de Emilie RENAUD, coif- feuse. 23/04/17 – Paul de Loïc GELIFIER, chauf- feur routier et de Emilie CHARLES, ani- matrice de petite enfance. 23/04/17 – Lyvia de Mickaël GIULIANI, routier et de Gaëlle CHIGNIER, guiche- tière. 23/04/17 – Clara de Yann BECKER, employé de logistique et de Angéline BORGES, employée de bureau. 24/04/17 – Jeanne de Xavier MARCHAND, responsable atelier et de Aurélie VIENOT, vendeuse indépendante. 26/04/17 – Bastien de Florent MONNIER, entrepreneur en travaux forestiers et de Annabelle LONCHAMPT, aide-soignante. 26/04/17 – Océanne de Vincent PERNY, fromager et de Coralie BARNAY, secré- taire de mairie. 26/04/17 – Tanahé de Aurélien CLERC, ouvrier qualifié et de Emilie QUINTRE, assistante conseillère de banque. 27/04/17 – Luce de Julien REMONNAY, dépanneur itinérant et de Elise MILLES- SE, formatrice aux métiers de l’anima- tion. 27/04/17 – Damien de Florian CHOQUET, poseur installaeur de portes et de Mar- lène PRUDHON, décoratrice en horlo- gerie. des porteurs. “Dans le Saugeais, on ne porte pratiquement jamais. Les proches et les familles s’en chargent. C’est aussi une spéci- ficité du monde rural qu’on ne retrouve plus en ville.” L’activité est en progression régulière. “Pour fonctionner, il faut faire entre cinq et six enter- rements par mois sur les deux

27/04/17 – Titouan de Nicolas BONNET, éducateur sportif et de Charline LOU- VRIER, infirmière. 27/04/17 – Theïdèn HONORE de Jakira HONORE, militaire. 27/04/17 – Mathys de Mickaël HENRY, commercial intermarché et de Déborah JACQUOT, sans profession. mArIAgES 29/04/17 – Philippe COURLET, directeur d’école et Nathalie VUILLERME, profes- seur des écoles. 29/04/17 – Loïc COSTERG, technicien forestier et Fanny OEUVRARD, techni- cien logistique. 29/04/17 – Pierre MILON, chef de pro- jets et Lucile COURLET, responsable juri- dique. déCèS 02/04/17 – Emile FOHANNO, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Jeanine DONAZZOLO. 03/04/17 – Paul FAIVRE-PIERRET, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Maria FAIVRE. 04/04/17 – Francine VAUTRELLE, 69 ans, retraitée, domiciliée à Morangis (Marne), épouse de Gérard VAUTRELLE. 07/04/17 – Suzanne FAUDOT, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice PECCLET. 10/04/17 – Alfred MELLY, 76 ans, retrai- té, domicilié à Cuvier (Jura), époux de Monique DARÉ. 10/04/17 – Gabrielle SCALABRINO, 82 ans, retraitée, domiciliée à Plénise (Jura), veuve de Louis CARREZ. 10/04/17 – Jean ROCHE, 83 ans, retrai- té, domicilié à Ville du Pont (Doubs), époux de Nicole BILLOT. 11/04/17 – Denise PAULIN, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Boujailles (Doubs), veu- ve de Pierre PAULIN. 11/04/17 – Lucia PLEWA, 87 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Jacques CRÉPIAT. 12/04/17 – Marcel BAUD, 86 ans, retrai- té, domicilié à Evillers (Doubs), époux de Fernande BAUD. sites.” De sa reconversion dans les pompes funèbres, Jean-Paul Bidal n’éprouve aucun regret. “J’aurais dû le faire plus tôt. Cela reste une très belle expé- rience humaine. Notre force, c’est d’être proche des familles pour les accompagner dans ces épreuves difficiles.” Interrogé sur l’intérêt ou pas

12/04/17 – Aline BOILLOT, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de René MARGUET. 13/04/17 – Geneviève GRESSET, 83 ans, retraitée, domiciliée à Reugney (Doubs), veuve de Louis RONOT. 14/04/17 – Claude AYMONIER, 76 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs (Doubs), célibataire. 18/04/17 – Rolande VUILLEMIN, 91 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Olivier LECLERC. 18/04/17 – Jacques LACROUTE, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 19/04/17 – Bernard CURLIER, 59 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 23/04/17 – Gilbert BERTONCINI, 91 ans, retraité, domicilié à Jougne (Doubs), époux de Bernadette BESSON. 22/04/17 – Roger VOISIN, 95 ans, retrai- té, domicilié à Amancey (Doubs), époux de Marie PONE. 22/04/17 – Camille GUYON, 85 ans, retrai- té, domicilié à Dommartin (Doubs), époux de Simone CLERC. 23/04/17 – Serge PARRIAUX, 71 ans, retraité, domicilié à Gillois (Jura) veuf de Jeanne SIMON. 26/04/17 – Madeleine DAVID, 91 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), Veuve de Marius MARCHAND. 25/04/17 – Simone DUSSOUILLEZ, 92 ans, retraitée, domiciliée à Censeau (Jura), veuve de Albert BURLET. 26/04/17 – Jackie BENKHEBBAB, 84 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Jacques PICARD. 27/04/17 – Marcelle ANDREZ, 91 ans, retraitée, domiciliée à Aubonne (Doubs), veuve de Marcel MOREL d’ouvrir un nouveau funérarium à Pontarlier, Jean-Paul Bidal estime qu’il n’y a rien de sur- prenant à cela. “Ce projet était annoncé depuis des années.” Impossible de savoir aujourd’hui quelle incidence cela pourrait avoir sur le funérarium du Sau- geais. n F.C.

État civil d’avril 2017

06/04/17 – Hugo de Philippe MONNIN, charpentier et de Véronique RODRIGUEZ, employée de restauration. 05/04/17 – Ivy de Mickaël DECARRIE- RE, carreleur et de Mélinda COIGNARD, aide médico-psychologique en foyer psy- chiatrique. 05/04/17 – Léa de Franck VIEILLE, chauf- feur et de Sandra RANDIN, droguiste. 07/04/17 – Isaac de Damien RIBEIRO, maçon et de Liliane DE SA, vendeuse. 07/04/17 – Nolhan de Eric LEUVREY, pro- grammeur et de Patricia ROUSSEL-DELIF, assistante maternelle. 04/04/17 – Iris de Hélder DE SOUSA CAM- POS, assistant comptable et de Pauline GÉRARDOT, assistante de gestion. 07/04/17 – Mayumi de Aurélien VALNET, animateur socio-culturel et de Charmai- ne YLDESO, sans profession. 08/04/17 – Baptiste de Bertrand HÉLÉ- TA, pharmacien et de Fannie ROBBE, pharmacienne. 09/04/17 – Maxence de Romain CLERC, agriculteur et de Aurélie MOUGET, employée commerciale. 09/04/17 – Soline de Jonathan ESCA- RAVAGE, webmaster et de Gaëla PINEAU, responsable d’un groupe de scientifiques. 09/04/17 – Gabin de Romain SIMONET, électricien et de Sophie MICHARD, employée de bureau. 12/04/17 – Ayden de Dylan BRUTILLOT, magasinier et de Sonia VIEILLE, respon- sable bijouterie. 11/04/17 – Noham de Stéphane CHA- BRIER, électricien et de Nadia ALIME, saisonnière. 12/04/17 – Inaya de Olivier GINCOURT, opérateur de production et de Assina DEBILI, sans profession. 12/04/17 – Bastian de Michaël BARNA- BE, cuisinier et de Anna KEDZIERSKA, sans profession. 13/04/17 – Lise de Grégory BIROST, tech- nicien qualité et de Claire MACLIN, res- ponsable développement. 13/04/17 – Zoélie de Anthony ROTA, conducteur d’engins.

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