La Presse Pontissalienne 211 - Mai 2017

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

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DÉLINQUANCE

Suppression des poubelles

Les incivilités se multiplient à Pontarlier Dégradations en tout genre, feux interdits, tags, amoncellement de déchets… Les actes d’incivilité font florès à Pontarlier en ce printemps. Exemple sur le site bucolique du théâtre forestier.

“Pour une forêt propre, emportez vos déchets” décrit le panneau. L’adjoint Gaston Droz-Vincent dénonce le manque flagrant de civisme de certains.

D es tas d’immondices laissés à même le sol, des barrières cas- sées, des arbres coupés, un res- te de brasier encore fumant… Quand l’adjoint Gaston Droz-Vincent est arrivé en ce beau lundi d’avril sur le site du théâtre forestier, sur les hau- teurs de Pontarlier, lendemain d’un week-end ensoleillé, quelle ne fut pas sa surprise. Le site, bucolique à sou- hait, est situé en pleine forêt commu-

nale. Il sert de cadre à un parcours san- té où viennent se défouler les sportifs et offre, sur une belle clairière, tout ce qu’il faut pour se détendre et pique- niquer : tables, bancs, poubelles, jeux pour enfants et même deux barbecues fixes mis à la disposition des utilisa- teurs par la Ville. Mais voilà, en l’absence de contrôle et pendant les jours de forte affluence, le manque de civisme des utilisateurs est

de d’outils de fortune, afin d’en tirer du combustible pour leur feu de camp ! La Ville de Pontarlier annonce le ren- forcement des dispositifs de surveillance. “La patrouille de surveillance enV.T.T. qui existe depuis une dizaine d’années passera plus souvent, ainsi que la poli- ce, municipale et nationale. Nous n’hé- siterons pas à le faire plusieurs fois dans la journée quand il y a affluence, et à sanctionner les contrevenants” pré- vient l’adjoint. “Le respect, c’est un simple mot mais qui veut dire beau- coup de choses” termine Gaston Droz- Vincent. Il n’y a pas que sur le site du théâtre forestier que les services municipaux déplorent ce genre de comportements. Les abords de la chapelle de l’Espé- rance, par exemple, sont eux aussi régu- lièrement souillés par des détritus ou des graffitis. n J.-F.H.

Vincent, l’adjoint pontissalien à la voi- rie. À la manière de ce qui se passe dans certaines régions de France (notamment Alpes, Pyrénées ou Cor- se), le fait de supprimer les poubelles incite, normalement, les visiteurs à repartir avec leurs détritus. “Je vais faire cette proposition pour qu’on la tes- te cet été. Nous verrons bien les résul- tats” ajoute l’élu municipal désabusé. Ce fameux lundi d’avril, il a fallu plu- sieurs allers et retours aux services municipaux pour dégager tous les déchets laissés là. À ces actes d’incivilité s’ajoutent régu- lièrement des actes de vandalisme.Ain- si, les barrières qui délimitent le site du théâtre forestier ont-elles été sac- cagées également. La pépinière muni- cipale située non loin a elle aussi fait l’objet d’actes de malveillance. Pire : les visiteurs indélicats sont allés jus- qu’à débiter des arbres entiers, à l’ai-

affligeant. La présence de gardes asser- mentés de l’O.N.F. habilités à dresser des P.V. ne semble pas plus dissuasive que cela. La situation est devenue tel- le que la Ville semble démunie. “J’en- visage de faire un test radical : enlever les poubelles” suggère Gaston Droz-

Les services de la Ville ont constaté des barrières cassées et des pou- belles qui débordent.

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