La Presse Pontissalienne 211 - Mai 2017

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 211 - Mai 2017

17

DOUBS De 3 000 à 5 000 m 2 Décathlon toujours plus en forme L’enseigne de sport ouvrira le mercredi 31 mai avec 2 000 m 2 supplémentaires. Pour quels changements ? Le point avec son directeur Benjamin Vernier.

Benjamin Vernier est le directeur du magasin Décathlon de Doubs- Pontarlier depuis mars 2016.

L a Presse Pontissalienne : Décathlon est à Pontarlier depuis fin 2011 et c’est déjà le deuxième agrandissement ! Benjamin Vernier : En effet, Décathlon a ouvert ici en novembre 2011 avec une surface de 1 900 m 2 . Deux ans plus tard, en 2013, le magasin est passé à 3 000m 2 et là, Décathlon passe de 3 000 à un peu plus de 5 000 m 2 , soit l’équi- valent du magasin de Besançon.Après neuf mois de travaux, lemagasin agran- di et réaménagé sera complètement opérationnel le 31 mai. Nous avons pu faire ces travaux tout en maintenant le magasin ouvert et nos clients ont été très compréhensifs. Nous serons obli- gés de fermer les 29 et 30 mai pour réinstaller les nouveaux espaces de vente. L.P.P. : Quel est l’objectif de ce nouvel agran- dissement ? B.V. : Cela nous permettra d’abord de proposer des sports que nous ne pou- vions pas faire faute de place, comme le rugby ou le handball. D’autres acti- vités comme la pêche et la chasse pour-

ront également être proposées toute l’année alors que jusqu’à maintenant, la pêche remplaçait la chasse et vice- versa en fonction de la saison. Et dans les sports très pratiqués ici dans le Haut-Doubs comme le trail ou le ski de fond, cet agrandissement va nous permettre d’étoffer nos gammes, d’avoir plus de produits, des produits plus tech- niques encore et également d’augmenter notre capacité de stockage afin qu’un produit ou une taille ne soit pas trop vite épuisé. Enfin, avec 5 000 m2, nous allons augmenter sensiblement le confort d’achat de nos clients avec des allées plus larges. Dernier point : l’espace sup- plémentaire permettra de proposer des zones de tests des produits, à l’inté- rieur comme à l’extérieur. Il y aura par exemple un mur d’escalade pour tes- ter les chaussons d’escalade. L.P.P. : Cet agrandissement s’accompagne d’une hausse des effectifs salariés ? B.V. : Nous sommes actuellement sur un effectif de 55 équivalents temps plein, nous passerons sans doute rapi-

procher des clubs locaux pour nouer des partenariats. Nous ne sponsorisons pas directement les clubs mais nous pouvons, avec eux, organiser des évé- nements de découverte de certaines disciplines. Nous contribuons aussi à soutenir certains projets publics com- me récemment la zone de fitness créée par la commune de Doubs à côté du stade. L.P.P. : Quel est le chiffre d’affaires de Décath- lon à Pontarlier ? B.V. : Il est actuellement de 18 millions d’euros par an. L’objectif avec l’agran- dissement est de dépasser les 20 mil- lions, voire entre 20 et 25 millions. n Propos recueillis par J.-F.H.

demment le samedi où on constate que 7 plaques d’immatriculations sur 10 sont suisses… Et comme les produits sont deux à trois fois moins chers que chez eux, ils ont ici un panier moyen très supérieur à la moyenne. Ils vien- nent beaucoup de Lausanne, Yverdon, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, mais parfois aussi de Berne, voire de Züri- ch. Et tout le monde je pense s’accor- de à dire que les clients suisses qui viennent à Décathlon profitent à tout le commerce pontissalien, du centre comme des zones commerciales. L.P.P. : Décathlon est-il en phase avec les clubs de sport locaux ? B.V. : C’est aussi un de nos axes : se rap-

dement à 70, sachant que Décathlon Pontarlier est en croissance constante et que par conséquent nous sommes toujours en train d’embaucher.Avec un espace plus grand, on ne veut surtout pas que les clients ressentent une dis- ponibilité moindre des vendeurs. Les clients sont de plus en plus en recherche de relationnel et d’échanges d’expé- riences. L.P.P. : La clientèle suisse est toujours aussi friande de Décathlon ? B.V. : Elle représente aujourd’hui 30 % de notre clientèle avec des pointes évi-

LOGEMENT L’A.D.I.L. informe les professionnels sur la rénovation Réunion le 5 mai à Houtaud à destination des notaires, banquiers, artisans, élus et autres professionnels organisée par l’A.D.I.L. (Agence départementale d’information sur le logement). Le but est d’en finir avec des aides mal connues, compliquées, qui peuvent pourtant sortir de la précarité énergétique des milliers de personnes… ou permettre de payer moins d’impôts.

pi sA rat

es e ion centralisée cna érP !

des acteurs locaux. L’objectif est d’informer les profes- sionnels sur toutes les aides financières à la réalisation de travaux des particuliers (programme Habiter mieux, crédit d’impôt). “Nous sommes à une période clé dans l’im- mobilier sur notre secteur où les appartements neufs ont vidé les anciens. Il faut que les propriétaires dont les loge- ments sont vides en profitent pour rénover grâce à ses aides” indique la présidente de l’A.D.I.L. qui veut faciliter les démarches. “Beaucoup de per- sonnes ont des travaux à réa- liser : nous voulons sécuriser les projets car cela contribue à aider l’emploi local non délo- calisable” poursuit l’agence. L’A.D.I.L. n’a rien à vendre. Elle assure un service gra- tuit d’information et de conseils aux particuliers sur toutes les questions habitat et rénovation (plus de 17 000 contacts en 2016). Dans le Doubs, un accueil juridique, technique enmatiè- re de rénovation, d’analyse de devis, d’aides financières et fiscales avec une équipe de 12 spécialistes est proposé. Ces réunions sur le terrain sont l’occasion de se rappro- cher des acteurs locaux. n

ed

sn osiar u on f s

3

tn

i

f

n oc

eria

.1

7102

IA

M

82

UA

02

UD

S ILOPO

R CIM

- NOÇ

N ASEB

.2

P our qui a tenté de rem- placer ses fenêtres vieillissantes par des vitres neuves afin de bénéfi- cier d’une meilleure isolation et d’un crédit d’impôt, le par- cours est souvent semé d’em- bûches. “C’est vrai que les aides sont parfois compliquées car vous pouvez avoir deux taux de T.V.A. sur trois devis. Ces aides sont souvent mal connues et les entreprises peu formées à qui on demande d’être des fiscalistes ! Nous voulons les aider car nous dis- posons d’un espace info-éner- gie capable de les conseiller” présente Jacqueline Cuenot- Stalder, présidente de l’Agen- ce départementale et d’in- formation sur le logement (A.D.I.L.) du Doubs, conseillè- re départementale.

Le 5 mai à la mairie d’Hou- taud, l’agence, avec le Dépar- tement, l’agence nationale de l’habitat (A.N.A.H.), en par- tenariat avec les élus locaux et les professionnels du bâti- ment et de l’immobilier, orga-

NOISSEFORP LUCITRAP SLEN SREI snasuocevA ixeuosfueN rappA/snosiaM VITCELLOC esop stnats stnemet SÉTI

fa On it bon

e ménag !

nisent une séance d’infor- mation sur la rénovation de l’habitat. Ces rencontres sont organisées à destination des entreprises et

“Les artisans

ne sont pas fiscalistes.”

ELstE

V AG 8095183 naw@cfcavniard PMAHC07152 xueiVudhc5 egalli NI 78 rf.ooda YENGA

Informations pour les professionnels et acteurs locaux le 5 mai à 16 h 30 à Houtaud (mairie), le 11 mai à 16 h 30 à Valdahon (espace Ménétrier), le 1er juin à Maîche, Château du Désert. Inscription : adil25@orange.fr

0

.3

w

agel-cavniard.ww moc.n i

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online