La Presse Pontissalienne 205 -Novembre 2016

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 60 €

NOVEMBRE 2016

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

N° 205

HABITER ÉCONOME ET ÉCOLO DANS LE HAUT-DOUBS CES PARTICULIERS QUI ONT CHOISI D’HABITER “AUTREMENT”

SPÉCIAL IMMOBILIER

le dossier en p. 20 à 29

Projet de lotissement contesté La mairie devant le tribunal administratif rochejean p. 30

Primaire de la droite et du centre Les forces en présence dans le Haut-Doubs l’événement p. 4, 6 et 7

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@publipresse.fr

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 205 - Novembre 2016

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Gens du voyage : 30 installations illicites cet été

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’association pour l’accueil des migrants est née

Éditorial

Dignité Grande première pour la droite fran- çaise, l’exercice d’une Primaire pour dési- gner celui qui défendra ses couleurs pour l’élection présidentielle connaîtra son dénouement à la fin de ce mois de novembre. Dans le Haut-Doubs, la mobi- lisation pour réunir les dizaines de béné- voles nécessaires à la bonne tenue du scrutin a été efficace. Désormais s’ac- tivent dans la dernière ligne droite les comités de soutien aux six candidats issus des rangs des Républicains (aux- quels il faut ajouter Jean-Frédéric Pois- son, le candidat du parti chrétien-démo- crate). Même si l’idée même d’une Primaire semble contraire à l’esprit de la V ème République qui repose sur le prin- cipe de l’homme providentiel (imagine- t-on le Général De Gaulle se soumettre à l’exercice ?) -, il faut bien avouer que cette règle du jeu apporte un plus indé- niable au jeu démocratique. Les Fran- çais désigneront au soir du 27 novem- bre celui qui représentera la droite et le centre à l’élection présidentielle du prin- temps prochain. Cet homme (ou cette femme) sera d’ailleurs sans doute le pro- chain président de la République fran- çaise. Un suffrage qui finalement se joue désormais à quatre tours ! En attendant, chacun des prétendants de la droite affûte ses arguments, tente de marquer ses différences par rapport à l’autre, même si, sur le fond, celles-ci sont très ténues. C’est en partie sur la forme, hélas, que se jouera cette Primaire. S’agira-t-il de préférer une personnalité forte (agitée diront certains) plutôt que celle qui joue l’apaisement (l’immobi- lisme diront d’autres). Préférera-t-on jouer la carte de la jeunesse, celle de l’expérience, de l’originalité ? Quel que soit le candidat ou la candidate qui emporte cette élection de novembre, il aura d’abord comme tâche première, outre de contribuer à apaiser les Fran- çais dans un climat qui n’a jamais été aussi électrique, à restaurer la dignité de sa fonction. Que l’on soit de droite ou de gauche, il est maintenant entendu que l’actuel président de la République, en dehors de toute considération pure- ment programmatique ou partisane, a totalement discrédité la fonction suprême que les Français lui ont confiée il y a quatre ans et demi. Il succédait à un président dont il avait lui-même repro- ché de salir la fonction par son com- portement par trop clivant et bling-bling. Celui-ci est allé encore plus loin dans le déshonneur : il a commencé son quin- quennat par de sombres affaires de mœurs et de relations extraconjugales. Il le termine de manière pathétique en effaçant par ses confidences de cani- veau le peu de crédibilité qui lui restait. Le prochain président devra être digne de la fonction, c’est la première chose qu’on lui demandera. n Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@publipresse.fr S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Marie Rousselet. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1298-0609 Dépôt légal : Novembre 2016 Commission paritaire : 0217 D 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, E. Bieberstein, M. Taugwalder, N. Waltefaugle.

E lle s’appelle R.E.P.A.I.R., comme “Réseau Pontarlier accueil intégration réfugiés”. Les statuts de l’association pour l’accueil des migrants sur le Haut-Doubs pontissalien ont été officiellement déposés en sous-préfecture de Pontarlier le 27 octobre. Co-présidée par Lau- rence Bouchet et Patrick Colle, elle réunit déjà 80 adhérents suite à la première assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 19 octo- bre. “C’est la première fois que je voyais plus de cinquante personnes présentes à une assem- blée générale constitutive. C’est rassurant de constater ce bel élan” se félicite Gérard Voin- net, co-secrétaire de l’association. Le travail commence désormais pour l’association qui devrait être complètement opérationnelle “d’ici la fin de l’année.” Entre-temps, elle fera les démarches nécessaires pour se structurer, ren-

contrer les autorités préfectorales, solliciter à nouveau les autorités municipales pontissa- liennes afin de connaître leur position actuelle, sachant que le maire de Pontarlier avait dit il y a quelques mois que la Ville n’était pas dispo- sée à accueillir de migrants. “Maintenant que l’association est créée, peut-être que le maire changera d’avis” espère M. Voinnet. Car il fau- dra nécessairement trouver de quoi héberger les futures personnes accueillies. “Des particu- liers se sont déjà proposés pour laisser à dis- position des appartements. Il faudra également que l’on se mette en relation avec les associa- tions travaillant déjà dans le secteur social afin que l’on s’inscrive officiellement dans le dispo- sitif.” L’éventuel accueil de migrants sur Pon- tarlier ne se fera de toute façon qu’avec l’aval et l’appui des services de l’État. n

Plus de 100 installations illicites cette année, dont 30 cet été.

L’ arrivée massive des gens du voyage qui arrivent sans préve- nir fait régulièrement les gros titres de la presse locale, d’où l’intérêt peut-être d’avoir une vision plus large sur tout l’été. Les services de la pré- fecture du Doubs précisent : “Sur la période 2016 de grands passages des gens du voyage et au regard des informations en notre pos- session, on dénombre pour le département 102 installa- tions illicites (hors aires d’ac- cueil ou aires de grands pas- sages, ou sur ces aires sans autorisations). Ce décompte ne prend évidemment pas en considération les implan- tations autorisées par les maires sur les aires d’accueil et de grands passages du

département ou en dehors. Au cas particulier du Haut- Doubs, 30 installations répon- dant aux critères précé- demment évoqués ont été recensées - qui ont conduit in fine à 14 accords pour l’ins- tallation hors terrains de grand passage et sur terrains de grands passages - pour 5 demandes de mises en demeure de quitter les lieux par arrêté préfectoral. La communauté de communes du Grand Pontarlier a été cependant dans l’obligation de solliciter le tribunal admi- nistratif à plusieurs reprises pour obtenir l’éviction de gens du voyage occupant illégalement le terrain de grand passage” précisent les services de l’État dans le département. n

À la tête de cette nouvelle association, Laurence Bouchet et Patrick Colle (photos archives L.P.P.).

Une “route” chauffante bientôt

en test sur un parking pontissalien

L’ hiver, pour déneiger, il y a les chasse-neige, les saleuses, les pelles à neige, la fraiseuse. Lesmachines s’apprêtent d’ailleurs à repren- dre du service avec l’approche de l’hiver. Si les premiers flo- cons sont attendus, ils ne tien- dront pas du côté de la place Becquerel à Pontarlier… C’est ici, non loin du lycée Xavier- Marmier, que la société Vermot T.P. devrait tester “la route chauf- fante”, technique inédite dont La Presse Pontissalienne avait fait l’écho en octobre dernier lors des 70 ans de cette société familiale pesant 22millions d’eu- ros de chiffres d’affaires. Le pro- jet n’a pas encore débuté car la Ville de Pontarlier n’avait pas encore validé son budget. Il n’empêche : ce projet d’instal-

ler place Becquerel un procédé chauffant témoigne de la volonté d’innovation de l’entreprise de T.P. Le principe est d’apporter de l’énergie sous la route via la géothermie. Un prototype a été conçu et réalisé en 2013. Dans le cadre du prix de l’innovation lancé par Vinci en 2015, Ver- mot avait remporté un prix dans la catégorie “Développement durable”. Une route chauffante évite de saler. Les parkings de supermarchés sont visés mais aussi des portions de route. L’in- novation en matière de route ne s’arrête pas là : les spécialistes des travaux publics réfléchis- sent à des routes connectées qui pourraient, en temps réel, dévoiler l’état du bitume. Avis aux autres collectivités… n

La route chauffante en avant-première à Pontarlier, place Becquerel, mais pas avant 2017.

SERVICES-A-DOMICILES.COM ouvre son antenne mortuacienne Ce projet d’expansion sur le Pays Horloger de l’entreprise spécialisée dans les services à la personne se concrétise au 8 rue Barral à Morteau.

I l en rêvait, il l’a fait, heureux de renforcer sur le Haut-Doubs fron- talier cette proximité dont beau- coup se réclament sans vraiment l’appliquer au jour le jour sur le ter- rain. Services-a-domicile.com, la société fondée par Emmanuel Chau- vin en 2009 a pris le temps de gran- dir, en consolidant ses fon- dations. s’articule comme aujourd’hui autour de plusieurs pôles d’activités :ménage et garde d’enfant. Très vite, le succès est au rendez-vous. Une affaire de confiance et de professionnalisme. “La confiance est essentielle dans cemétier. Quand on parle deménage, c’est beau- coup plus qu’une simple prestation. L’histoire débute à Laber- gement-Sainte-Marie avec une offre de services qui

PUBLI-INFORMATION

diplômées et formées en conséquence. Elles gardent les enfants à domicile ou en périscolaire à partir de l’âge de trois mois. Elles participent à l’éveil des enfants et les accompa- gnent dans l’acquisition des actes essentiels de la vie. Elles proposent aussi des activités, des promenades et des jeux. Ces prestations donnent droit bien entendu aux aides de la Caisse d’Allocation Familiale pou- vant représenter jusqu’à 85 % des sommes engagées” , poursuit l’entre- preneur qui emploie aujourd’hui 70 salariés, soit 35 équivalents temps plein. “En cas de défection, on peut facilement jongler et substituer une compétence à une autre sans diffi- culté. Cela permet aussi de garan- tir du temps de travail aux salariés.” De Pontarlier au Val de Morteau, cette extension s’inscrit dans l’ordre naturel des choses. “On se situe sur des secteurs différents mais on reste en zone frontalière avec pas mal de similitudes. On était aussi de plus en plus sollicité sur ce secteur. Avec ce local rue Barral, on gagne en visi- bilité et les gens vont nous identifier plus facilement.” Dans un premier temps, ce bureau sera ouvert lundi et le jeudi après- midi de 14 heures à 17 heures ou sur rendez-vous.”Nous nous dépla- çons aussi systématiquement au domicile de nos clients”, insiste

On va chez les gens et on doit pren- dre en compte le moindre souhait de chacun. Il s’établit alors une relation très personnelle avec le client” ,explique Emmanuel Chauvin qui comprend vite l’intérêt de s’appuyer sur unvolant de salariés étoffé. Après Labergement, quoi de plus

Stéphanie a pris la responsabilité de l’antenne mortuacienne.

droit au crédit d’impôts.” Dans le souci de répondre au mieux aux besoins exprimés par la population, services-a-domicile.com a mis en place un pôle Espaces Verts avec des actions d’aménagement, tonte, taille de haies, jardinage… Rappelons aussi que services-a-domi- cile.com est liée avec proetcompa- gnie.com. Fondée en 2012, cette der- nière société propose des prestations de conciergerie d’entreprise, de ménage et d’entretien d’espaces verts. n

Emmanuel Chauvin qui recrute avec l’objectif de constituer rapidement une équipe de 10 à 15 salariés. Le catalogue proposé sur le Haut-Doubs horloger sera identique à ceux de Labergement et Pontarlier. L’ou- verture partielle n’est pas franche- ment un problème car la société dis- pose désormais d’un outil de pré-réservation des prestations via Internet particulièrement perfor- mant avec possibilité de règlement en ligne. “Bien sûr comme pour la garde d’enfants, nos services donnent

logique que de vouloir se positionner sur le marché pontissalien tout en gar- dant un pied côté lacs et Mont d’Or. Le projet se

“Les gens vont nous identifier plus facilement.”

concrétise en septembre 2014. Les ingrédients sont toujours les mêmes. La société a obtenu en 2011 l’agré- ment qualité lui permettant de tra- vailler auprès de publics nécessitant plus de vigilance comme les per- sonnes âgées et les enfants de moins de 3 ans. “Nos intervenantes sont

Services-a- domicile.com s’est installé

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rue Barral derrière la mairie de Morteau.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 205 - Novembre 2016

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POLITIQUE

Elle chapeaute l’organisation des primaires “Je ne suis pas une girouette

et je ne papillonne pas”

La députée du Haut-Doubs a une double actualité : c’est elle qui doit veiller au bon déroulement de la Primaire de la droite et du centre (20 et 27 novembre). Elle mène également les discussions autour de la nouvelle loi Montagne. Interview.

L a Presse Pontissalienne : Vous êtes présidente du comité départemental pour l’organisation des Primaires dans le Doubs, donc censée être impartia- le et neutre, et en même temps vous soute- nez François Fillon. Il n’y a pas un peu de schi- zophrénie dans la démarche ? Annie Genevard : Ce cas de figure-là est celui de l’immense majorité des élus et des cadres du mouvement en Fran- ce. Seuls les secrétaires départemen- taux, chargés de l’organisation pra- tique de ce scrutin, sont tenus à cette neutralité. Contrairement à eux, je n’y suis pas contrainte. Sur le plan natio- nal, le député Thierry Solère, soutien de Bruno Le Maire, est président du comité d’organisation des Primaires et il n’y a aucun souci. En revanche, je me suis engagée à accueillir tous les candidats à la Primaire dans le Doubs sur un même pied d’égalité. Au sujet de mon soutien à François Fillon, cela ne m’empêche pas d’être amie de N.K.M., de Bruno Le Maire, de Nico- las Sarkozy, avec lesquels j’ai travaillé dans différents domaines et dont je partage une grande partie des ana- lyses. L.P.P. : Alors pourquoi François Fillon ? A.G. : Simplement parce que j’estime que c’est lui a le plus travaillé son pro- gramme. J’adhère à la fois au pro- gramme et à la personne. Il a des valeurs et une certaine forme de réser- ve. Dans les temps actuels, avec un président de la République qui fait et dit n’importe quoi, ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui est réservé et solide à la fois. Il a appris aussi à s’ouvrir aux gens. L.P.P. : Et Alain Juppé le chouchou des son- dages ? A.G. : C’est celui que je connais le moins. J’ai eu l’occasion de mieux le connaître car il a sollicité un entretien avec moi récemment, nous avons eu l’occasion de discuter pendant une heure. Je res-

côtés du vainqueur de ces Primaires, quel qu’il soit. J’ai toujours été loyale à mon mouvement. L.P.P. : Comment croire pleinement à la trans- parence de ce scrutin avec ce mail envoyé par Les Républicains du Doubs à ses adhé- rents, mail invitant clairement à voter Nico- las Sarkozy (voir notre article en page 7). Les dés sont pipés ? A.G. : Robert Sémonin, chargé chez Les Républicains de tout l’aspect infor- matique, a procédé à un malencon- treux copier-coller d’un message dans une invitation pour le meeting de Fran- çois Baroin le 20 octobre dernier. Deux heures plus tard, il rectifiait son erreur par un second mail. C’est le genre de mail que l’on reçoit souvent des ins- tances des Républicains sauf que celui- ci n’aurait pas dû être envoyé avec cet- te invitation. C’est une regrettable boulette, il faut être attentif à tous les détails. L.P.P. : Pensez-vous que le système des Pri- maires soit conforme à l’esprit de la V ème Répu- blique ? A.G. : Pas forcément, cela va un peu à l’encontre de nos pratiques. Mais la droite a compris, et c’est bien, que son salut et surtout le redressement de la France passaient par là et par une atti- tude d’unité. Le premier débat des Pri- maires a été digne, tout en étant par- fois musclé, mais cette procédure des Primaires montre que la droite n’a plus le droit de se déchirer. Il y a aujour- d’hui de la part des citoyens une deman- de de pouvoir choisir. Ce processus des Primaires était à mon sens inévitable. L.P.P. : Si Nicolas Sarkozy ne sort pas vain- queur, certains émettent déjà l’idée qu’il pour- rait quand même se présenter à la Présiden- tielle… A.G. : Il ne serait pas à ce point irres- ponsable pour aller jusqu’à contester le résultat du scrutin. L.P.P. : Mesurez-vous bien le ras-le-bol des citoyens vis-à-vis de la politique et surtout des confrontations entre partis politiques. Ne doit-on pas raisonner désormais au-delà des partis et en cela, la démarche d’Emmanuel Macron n’est-elle pas légitime ? A.G. : Bien sûr que j’en ai conscience et il faut combattre cela pour plusieurs raisons. D’abord il n’y a pas de démo- cratie sans partis politiques (la pre- mière chose que fait une dictature est de supprimer les partis politiques). C’est aussi au sein des partis politiques que se structurent les programmes, les projets. La faiblesse d’Emmanuel Macron est là, de ne pas avoir de par- ti derrière lui. Enfin, dans un pays où il n’y a plus de grands partis démo- cratiques, ce sont les extrêmes qui l’em- portent. Regardons ce qui s’est passé par exemple en Autriche où les partis classiques ne pèsent plus rien. L.P.P. : Voilà pour le constat. Ensuite, com- ment agir pour que les citoyens croient à nou- veau en vous ? A.G. : Ce qui est possible au niveau local, pourquoi ne le serait-il pas sur le plan national ? On doit désormais s’inter- roger autant sur les programmes que

Annie Genevard est également candidate à sa propre succession en tant que députée de la V ème circonscription du Doubs.

loi (aides à la construction de bâtiments d’élevage, lutte contre les grands pré- dateurs, défense des prairies, autori- sation des retenues d’eau…). Sur le plan de l’urbanisme, cette loi va per- mettre de contrôler l’expansion, sans pour autant empêcher les projets tou- ristiques. Le travail sur cette loi Mon- tagne est l’illustration idéale d’un tra- vail constructif réalisé au-delà des considérations partisanes. C’est d’ailleurs dans la tradition des élus de montagne. L.P.P. : Ce travail vous a valu d’être nommée par Laurent Wauquiez, ex-président, comme secrétaire générale de l’association nationa- le des élus de montagne (A.N.E.M.). Une res- ponsabilité de plus ! A.G. : C’est une occupation (bénévole) qui se fait sur mon temps parlemen- taire. Pour autant, je ne néglige pas ma Ville, pas plus que ma circonscrip- tion. Je connais des élus - je pourrais citer le maire de Pontarlier Patrick Genre - qui s’en sortent très bien et qui ont encore plus de fonctions que j’en occupe. L.P.P. : Prochaine étape de votre “carrière” politique : un poste de ministre ? A.G. : À certaines personnes qui ont la gentillesse de me prédire ce genre de fonctions, je leur réponds que pour ce genre de poste, il y a beaucoup d’ap- pelés et peu d’élus. Je leur dis aussi que si un jour on me le propose, je ne dirai pas non. n Propos recueillis par J.-F.H.

villes de montagne. La loi Montagne date de 1985, elle avait besoin d’être remise au goût du jour. Notre travail a abouti à des conclusions comportant 99 propositions. Nous avons présenté le texte de loi en septembre dernier à l’Assemblée nationale.Après avoir exa- miné près d’un millier d’amendements de nos collègues députés, nous avons enrichi ce texte, qui a été adopté à la quasi-unanimité. C’est le deuxième tex- te le mieux voté après l’état d’urgence de toute cette législature. La loi doit maintenant aller devant le Sénat avant de revenir à l’Assemblée pour être votée. J’espère avant la fin de l’année. L.P.P. : En quoi ce texte est-il novateur ? A.G. : Il comprend plusieurs avancées significatives. Les zones de montagne (qui représentent un quart du terri- toire national pour 10 millions d’habi- tants) seront désormais prises en comp- te dans les schémas d’aménagement du territoire et de développement éco- nomique. Ce qui peut concerner de nom- breux domaines de la vie quotidienne, y compris les questions d’éducation. L’établissement d’une carte scolaire devra désormais se faire selon les spé- cificités de la montagne. On a eu l’exemple récent de l’école de Chapel- le-des-Bois. Dorénavant, les modes de calcul seront différents. Sur le plan de la santé, même chose : les conditions montagneuses seront prises en comp- te dans l’organisation des secours et de la santé. L’aspect agricole est un autre volet important de cette future

la façon de les mettre en œuvre. Certains candidats proposent non seulement un pro- gramme, mais aussi une méthode. En même temps, les citoyens doivent être également respon- sables : on ne peut pas par exemple enmême temps vouloir toujours plus de l’État et ne pas vouloir payer d’impôts. Vouloir toujours plus de sécurité et s’indi- gner par exemple quand on subit un contrôle de police, etc. C’est la raison pour laquelle le prochain

te pour autant fidèle à mes engagements auprès de François Fillon que je soutiens depuis quatre ans, au moment de l’épisode malheureux de la pré- sidence de l’U.M.P. Je ne suis pas une girouet- te, je ne papillonne pas d’un endroit à un autre en fonction des cir- constances. Je reste dans mon couloir. L.P.P. : Si François Fillon n’est pas qualifié pour le second tour des Primaires, qui soutiendrez-vous ? A.G. : Je verrai au soir du premier tour le 20 novembre les forces en présence et j’écou- terai les discours des uns et des autres. Ensuite, au soir du 27 novembre, à la minute même où les résultats seront pro- clamés, je serai aux

“La dernière étape avant le désert des extrêmes…”

“Je ne dirais pas non à un poste de ministre.”

candidat devra conclure un pacte avec la Nation. Cette prochaine élection confère aux hommes politiques une énorme responsabilité. Je pense que cette élection présidentielle est la der- nière étape, la dernière chance avant le désert des extrêmes… L.P.P. : Changeons de sujet : vous venez de présenter en tant que rapporteuse du texte, le projet de loi Montagne, acte II. Pourquoi en avez-vous été une des deux rapporteuses ? A.G. : Ce travail a fait suite à la mission que j’avais conduite sur ce sujet à la demande du Premier ministre, avec ma collègue P.S. Bernadette Laclais, députée de Savoie. Sachant que Mor- teau fait partie de l’association des

HAUT-DOUBS

La Presse Pontissalienne n° 205 - Novembre 2016

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MONTBENOÎT Première de l’académie Louise Barrand vole vers son rêve À 20 ans, bientôt titulaire de son brevet de pilote d’avion, Louise Barrand a été retenue dans le cercle très fermé des “Cadets de l’air” par l’aéro-club de France. La jeune fille s’oriente vers une carrière d’ingénieur, si possible dans… l’aéronautique.

Louise Barrand arbore fièrement le drapeau Sud-Coréen. Sa sélection dans les “Cadets de l’air” lui a valu un séjour de deux semaines de découverte au “pays du matin calme”.

S ans doute y a-t-il, nichés dans les gènes familiaux, une atti- rance héréditaire pour les avions. L’arrière-grand-père de Louise, Paul Barrand, était pilote de l’armée française dans les années vingt. Le casque en cuir de l’aïeul que conserve précieusement la famille est comme le témoin que les générations se passent, d’une passion bien enracinée.C’est peut- être aussi en voyant son père Jean- Marie, féru d’aéromodélisme, réaliser des maquettes d’avion que la petite Louise a commencé à rêver de s’élever dans les airs. Il n’en reste pas moins qu’en classe de seconde, la jeune lycéenne opte pour l’option aéronautique qui existe au lycée Xavier-Marmier depuis une trentaine d’années maintenant, dirigée par l’en- seignant Jean-Marie Lemarchand. “Cet- te option “Brevet d’instruction à l’aéro- nautique”m’a vraiment plu” note Louise Barrand, dont les capacités ont com- mencé à se révéler au grand jour : elle finira première fille de l’académie à ce

premier examen. Tout cela l’amène à s’inscrire à l’aéro- club de Pontarlier, aidée d’une bourse décrochée grâce à cette première pla- ce, bourse qui lui permet de financer une partie des leçons. Elle devrait pas- ser son brevet de pilote d’ici quelques mois mais déjà, “j’ai été lâchée toute seu- le aux commandes de l’avion. Un grand moment d’émotion” dit-elle. D’ici un an, Louise sera capable de voler seule aux commandes d’un petit appareil, par- tout en Europe.

parvient encore à s’adonner à ses deux autres passions que sont le violon et la danse classique. Dans moins d’un an, elle deviendra pilote d’avion.Dans deux ans, elle devrait être ingénieur et inté- grer une entreprise dans l’aéronautique. Entre-temps, elle pourra compléter sa connaissance des airs car, en tant que “Cadette de l’air”, la compagnie Air France lui offre la possibilité de deve- nir hôtesse de l’air en guise de job d’été. À tout juste 20 ans, une belle vie pro- fessionnelle s’ouvre à Louise. Une jeu- ne fille qui a la tête dans les nuages, mais tout à la fois solidement ancrée sur les épaules. n J.-F.H.

culture générale et connaissance en anglais, entretien devant un jury de 15 personnes…Sélection à l’issue de laquel- le il ne restera plus que 18 lauréats. Louise aura la chance (et le talent) d’être retenue par les 18 Cadets de l’air fran- çais de l’année, sortes d’ambassadeurs du savoir-faire français enmatière d’aé- ronautique. Cette distinction lui a valu de partir deux semaines en Corée-du- Sud cet été à la découverte de la cul- ture asiatique et des savoir-faire de ce pays en matière d’aviation. Cette fille que son père décrit comme “volontaire et travailleuse” n’a pas enco- re atteint tout à fait son but. Tout en poursuivant ses études d’ingénieur, elle

ment fonctionnaient les choses. Je me souviens quand j’étais gamine, j’avais demandé à mon oncle qu’il m’explique en détail comment fonctionnait le télé- siège au ski. Je suis une passionnée de mécanique” sourit Louise, longue sil- houette blonde. Son entrée dans le monde de l’aéro- nautique, Louise Barrand l’a faite offi- ciellement l’été dernier grâce à son inté- gration dans le cercle très fermé des “Cadets de l’air” dont elle a réussi le concours national.À l’issue d’une sélec- tion très stricte (dossier, lettre de moti- vation…), 60 candidats sont retenus pour une seconde phase constituée de tests de connaissance aéronautique,

Après un Bac S (mention très bien), la jeune Sau- gette prépare les concours d’entrée aux grandes écoles. Elle accède à l’éco- le d’ingénieurs de Valen- ciennes qu’elle a intégrée cette année dans l’objec- tif de “devenir ingénieur en mécanique, si possible dans l’aéronautique. Depuis toute petite, j’ai tou- jours adoré savoir com-

Dans moins d’un an, elle deviendra pilote d’avion.

LE HAUT-DOUBS DANS LA COURSE À LA PRIMAIRE La Presse Pontissalienne n° 205 - Novembre 2016 L’ÉVÉNEMENT

Scrutin inédit en France, la Primaire de la droite et du centre a lieu les 20 et 27 novembre. Dans le Haut-Doubs, 24 bureaux de vote seront installés, répartis dans les principales communes. En même temps que les candidats qui affûtent leurs derniers arguments, les comités de soutien s’organisent avec les élus locaux.

l Politique 20 et 27 novembre Les comités de soutien mobilisent leurs troupes Les candidats à la Primaire de la droite et du centre et leurs soutiens s’activeront jusqu’à la dernière minute pour convaincre. 24 bureaux de vote seront installés dans le Haut-Doubs. Compte à rebours.

Les 24 bureaux de vote du Haut-Doubs l Amancey

l Levier l Frasne l Malbuisson l Mouthe l Métabief l Goux-les-Usiers l Pontarlier :

- Gymnase Morand - Théâtre Blier (salle 4) - Groupe scolaire Vauthier - Dojo Pierre de Coubertin

“O n recrute toujours !” s’emballe Michel Vie- net, le secrétaire dépar- temental des Républi- cains du Doubs, organisateurs de cette Primaire de la droite et du centre, qui, début novembre, n’avait toujours pas réussi à mobiliser les 850 bénévoles nécessaires pour tenir les 85 bureaux de vote répartis sur le département du Doubs les 20 et 27 novembre. “Plus il y aura de monde, plus on pourra fai- re des rotations dans les permanences.” Le Haut-Doubs, traditionnellement plus à droite que le reste du départe- ment, fait pourtant exception. Les troupes L.R. ont déjà réussi à trouver 250 bénévoles. De quoi donc alimen- ter les 24 bureaux de vote répartis sur le territoire de la V ème circonscrip- tion (voir la liste ci-contre). Les comités de soutien aux candidats s’activent, certains avec du retard. Sur le Haut-Doubs, la plupart des candi- dats L.R. bénéficient d’un comité de soutien plus ou moins actif, à l’excep- tion de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Jean-François Copé qui n’en ont pas jusqu’à présent. Ce dernier est néanmoins soutenu par le sénateur du Doubs Jacques Grosperrin. Le comité de soutien de François Fillon,

poulain de la députée Annie Genevard (voir l’interview en page 4), est activé sur le secteur du Haut-Doubs par Syl- vain Ducret. Relativement discret pour l’instant, ce comité pro-Fillon compte sur “le travail de terrain. Nous sommes sur un travail de fond et sur le terrain, notre comité est sans doute un des plus efficaces” note Sylvain Ducret par ailleurs maire d’Ornans. D’autres élus locaux comme Philippe Maréchal, le maire d’Amancey, Albert Grosperrin, le maire de Vercel ou encore Jean- Marie Binétruy, l’ancien député sou-

le on se reconnaît dans les valeurs de la droite et du centre. “Et se munir d’une pièce d’identité” ajoute Karine Lamit, permanente aux Républicains du Doubs. Le parti Les Républicains, qui comp- te 2 300 adhérents dans le Doubs, espè- re attirer à cette Primaire “entre 30 000 et 50 000 votants” à l’échelle du département. n J.-F.H. l Montbenoît l Premiers sapins l Valdahon (2 bureaux à l’Espace Ménétrier) l Vercel l Pierrefontaine-les-Varans l Le Russey l Les Fins l Gilley l Morteau (2 bureaux à la salle des fêtes) l Villers-le-Lac (2 bureaux au Club de l’Âge d’or) Renseignements sur les modalités du vote au numéro vert : 0821 20 20 16

Michel Vienet, secrétaire départemental des Républicains du Doubs espère attirer au moins 30 000 électeurs à la Primaire.

tiennent également l’an- cien Premier ministre. Du côté de Bruno Le Maire, c’est Jacqueline Cuenot-Stalder, adjoin- te au maire de Morteau et conseillère départe- mentale qui anime le comité de soutien, ani- mé en région par le député vésulien Alain Chrétien. “On ne lâche- ra rien” dit la pugnace élue quarantenaire qui estime qu’il faut “ de nou- velles têtes.” Bruno Le Maire reçoit également le soutien d’autres élus

maires de Métabief (Gérard Dèque) et de Frasne (Philippe Alpy) comptent aussi parmi les soutiens de M. Juppé. Pour voter à cette Primaire, il est néces- saire de remplir plusieurs conditions : être inscrit sur les listes électorales, se présenter physiquement au vote (aucun vote par procuration n’est admis, sans doute pour éviter les fraudes constatées lors du lamentable épiso- de de l’élection à la présidence de l’U.M.P. en 2012). Il faut aussi s’ac- quitter du versement de 2 euros par tour de scrutin. “C’est indispensable pour les finances du parti qui organi- se cette Primaire” note Annie Gene- vard, la députée de la V ème . Il faudra également signer la charte selon laquel-

locaux du Haut-Doubs à l’image de Sébastien Populaire,maire deTouillon- et-Loutelet, ou Florent Paquette, mai- re des Hôpitaux-Neufs. Nicolas Sarkozy quant à lui est sou- tenu sur le plan départemental par Valère Nedey, responsable de son comi- té de soutien. Dans le Haut-Doubs, c’est la conseillère municipale pontis- salienne Danièle Fonck-Thiébaud qui assure le service après-vente local de l’ancien président. Alain Juppé enfin a l’appui d’un comi- té de soutien animé sur le plan dépar- temental par Alain Loriguet, maire de Thise et conseiller départemental. Sur le plan local, son relais est Jean-Fran- çois Ligier, le maire d’Houtaud. Les

“Notre comité est sans doute un des plus efficaces.”

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l Polémiques Rectifié deux heures plus tard L’affaire du mail pro-Sarkozy L’envoi - par erreur - d’un mail à des centaines de militants Les Républicains, qui affichait clairement une incitation à voter Nicolas Sarkozy n’est du goût de tous, notamment les anti-Sarkozy.

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À un mois de la primaire, le petite landerneau de la droi- te locale s’agite. Le 18 octobre dernier, Patrick (prénomd’em- prunt), comme des dizaines d’autres militants, reçoit sur sa boîte mail un courrier en provenance de la fédéra- tion L.R. du Doubs pour l’inviter à assister aumeeting de François Baroin du côté de Besançon, en présence

notamment d’Alain Joyandet et d’An- nie Genevard (en tant que présiden- te L.R. du Doubs). On sait que Fran- çois Baroin est un soutien affiché de Nicolas Sarkozy et qu’il deviendrait même, dit-on, son Premier ministre en cas de réélection de l’ancien prési- dent… Bref, l’invitation est en bonne et due forme, à un détail près : avant l’invi- tation figure un long texte de soutien à Nicolas Sarkozy (voir la photo). Où les militants peuvent y lire que “nous sommes nombreux déjà à avoir fait notre choix pour la Primaire et notre candidat sera Nicolas Sarkozy. Nous faisons le choix de l’expérience, de l’éner- gie et de la détermination, etc., etc.” On peut clairement lire plus loin : “Le 20 novembre prochain, nous voterons Nicolas Sarkozy.” Problème : la fédération L.R. du Doubs, organisatrice de la Primaire, est cen- sée faire preuve d’impartialité et d’éga- lité de traitement entre les six candi- dats L.R. (Sarkozy, Le Maire, Juppé, Copé, N.K.M. et Fillon). Moins de deux heures plus tard, les

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N°V

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l Militantisme Avec Jean-François Ligier, maire d’Houtaud Une flopée derrière Juppé Maire d’Houtaud, Jean-François Ligier est le soutien affiché d’Alain Juppé pour le Haut-Doubs forestier. Il vante le côté rassembleur du maire de Bordeaux. D’autres élus du secteur ont suivi.

militants recevaient un autre mail qui “annule et remplace le mail précédent” et dans lequel était spécifié “Envoyé par erreur par mes soins” , signé de Robert Sémonin, le M. Informatique dumouvement politique pour le Doubs. “Nous sommes allés un peu vite en besogne avec Michel Vienet, le secré- taire départemental qui m’avait envoyé plusieurs courriers successivement, dont ce texte écrit par le comité de sou- tien à Nicolas Sarkozy. Il y a eu une boulette, ça arrive à tout le monde. L’es- sentiel est l’avoir réparée” justifie M. Sémonin. Des militants pro-Le Mai- re, pro-Juppé ou pro-Fillon se sont scandalisés. Preuve, s’il en faut d’autres, que la tension monte à trois semaines du scrutin. n J.-F.H.

Un mail qui n’a pas plu à tous les adhérents L.R.

A lain Juppé a beau caracoler en tête des sondages, ses disciples battent le rappel. Parmi eux, Jean-François Ligier, maire d’Hou- taud. “Ce n’est parce que Juppé est en tête qu’on est certains de l’issue…” dit le centriste. En clair, les juppéistes se méfient des concurrents, et notam- ment de Nicolas Sarkozy qui a tou- jours une base solide qui ira voter. Mission des fidèles de l’ancien Pre- mier ministre : convaincre le plus grand nombre de se rendre aux urnes. “C’est ouvert à tous” rappelle Jean- François Ligier. Dans le Haut-Doubs, le maire de Bordeaux a des soutiens de poids avec Philippe Alpy, maire de Frasne et vice-président auDépar- tement, GérardDèque,maire deMéta- bief et président de la communauté de communes de Mont d’Or-Deux Lacs ou encore Jean-Marie Saillard, président de la communauté de com- munes des Hauts du Doubs. Ces der- niers sont très branchés “loi N.O.T.R.E.”. “Le pouvoir d’en haut, ils ont en marre” relate M. Ligier qui promet que Juppé saura, en tant que président, écouter la base. Des débats et réunions ont lieu pour soutenir le candidat, comme à Ver- cel le 27 novembre dernier. “L’âge d’Alain Juppé est son avantage car ce sera son seul mandat et il ne cher- chera pas à être prudent : il fera bou- ger le logiciel. Il a une méthode : 100 jours avant la présidentielle, il expli- quera son programme. S’il est élu, il aura 100 jours pour l’appliquer grâ- ce à des ordonnances. Juppé est le plus rassembleur” indique le repré- sentant du haut. Pour autant, des élus ne sont pas encore positionnés… à l’image de PatrickGenre qui a refusé toute appa- rition dans chacun des comités de soutien des candidats. Certains vou- draient bien le rallier à la cause… “Je vais encore rencontrer certains

maires, rappelle M. Ligier. L’objectif d’Alain Juppé étant de s’appuyer sur 10 000 élus autour de lui.” Si certains maires ont été rattrapés pour avoir organisé dans leur mai- rie des débats pour leur candidat sans faire payer la location de leur salle, Jean-François Ligier est très clair sur ce point : “Il n’y a pas de gratuité, les locations sont payantes. Il n’y a aucune ambiguïté sur ce point- là” conclut-il. Jean-FrançoisKahn etNathalieGries- beck pourraient prendre part à une réunion pro-Juppé. En tête à la sor- tie du virage, les adeptes de l’ancien Premier ministre veulent le rester jusqu’à la ligne d’arrivée. Débat le 3novembre.Réponse le 27novembre. n

l V ème circonscription 250 bénévoles “La dernière chance qu’on laisse aux politiques”

Au four et au moulin pour préparer les deux tours de scrutin, le délégué des Républicains sur la V ème circonscription qui roule pour François Fillon estime que cette primaire sera décisive.

L a Presse Pontissalienne : Comment sentez-vous les choses à quelques semaines du premier tour ? Anthony Gauthier : Je pense qu’on devrait déjà avoir une belle surprise au niveau de la participation. Cette primaire sera la dernière chance qu’on laisse aux politiques. À mon avis, celui qui en sortira vainqueur sera le président de la République. Les gens sont fatigués d’entendre des élus dire le contraire de ce qu’ils font, je pense bien sûr au gouvernement Valls et au président Hollande. Il est urgent de mettre un grand coup de pied dans la fourmiliè- re, de réduire par exemple de façon importante le nombre de parlemen- taires. L.P.P. : Vous êtes au comité de soutien de François Fillon qui reste très discret sur le Haut-Doubs. Pourquoi ce silence médiatique ? A.G. : On a plutôt privilégié l’action sur le terrain aux conférences de presse. Ce comité a été créé en juin dernier. Il est présidé par Sylvain Ducret, le maire d’Ornans. On est déjà allé plu- sieurs fois à la rencontre de la popu- lation à Morteau, Pontarlier. L.P.P. : Pourquoi François Fillon ? A.G. : J’aime l’homme, son programme

et sa loyauté. Certains le trouvent un peu terne mais que cherche-t-on : un président ou un animateur du Club Med ? L.P.P. : Quels élus locaux font partie de ce comité ? A.G. : Il y a bien sûr Annie Genevard, Albert Grosperrin le maire de Vercel et d’autres adjoints et conseillers muni- cipaux du Haut-Doubs. L.P.P. : Comme cela va-t-il se passer sur le Haut-Doubs ? Combien de bureaux ? De béné- voles mobilisés ? A.G. : C’est une énorme entreprise. On a beaucoup réfléchi sur l’implantation des 24 bureaux de vote. Dans le Haut- Doubs, 250 bénévoles sont mobilisés pour tenir les bureaux de vote. On a cette chance sur le Haut-Doubs de pou- voir compter sur des adhérents et beau- coup de sympathisants. Rappelons aussi que cette primaire est ouverte à tous. L.P.P. : Au jeu des pronostics, qui sera au second tour ? A.G. : Contrairement aux sondages qui annoncent un face-à-face entre Sarko et Juppé, je pense qu’on retrouvera le duo Juppé-Fillon et que ce dernier

remportera la primaire et l’élection présidentielle de mai 2017. L.P.P. : Votre point de vue sur la question des migrants ? A.G. : Le démantèlement de la jungle de Calais ne résoudra rien, cela va jus- te contribuer à disperser le problème. Je ne suis pas contre l’immigration. Certains fuient la guerre. On est dans un pays humaniste. Je partage ces valeurs mais on n’est plus dans un contexte économique aussi favorable à l’intégration des précédentes vagues d’émigration. Je ne suis pas contre l’accueil si on travaille et on parle le français. n Propos recueillis par F.C. toire de Fillon au second tour de cette primaire. Le délégué des Républi- cains sur la Vème circons- cription pronostique la vic-

Jean-François Ligier, maire d’Houtaud, soutien d’Alain Juppé.

PONTARLIER

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ASSOCIATION

Les riverains se mobilisent “Au pied du Larmont” mouille le maillot

La jeune association réunissant des habitants du Haut Toulombief et Val de Joux est devenue un interlocuteur auprès de la mairie pour relayer les informations ou deman- der des aménagements. Un sujet de vigilance : la future déviation.

D ans les quartiers résidentiels, les habitants se croisent, se disent bonjour, ou pas. On connaît l’autre sans vraiment le connaître. Depuis 2015, un groupe d’habitants du quartier du Haut Tou- lombief et Val de Joux a voulu, c’est un mot à la mode, créer du lien social entre tous. Il fonctionne pleinement : “Nous avions organisé trois fêtes des voisins. A un moment, nous nous sommes dits : il faut créer une asso- ciation pour que ce soit plus dyna- mique” relate Nicolas Peter, président de l’association créée en 2015. Lau- rent, un de ses voisins de la rue du Toulombief et membre du comité acquiesce : “On a mesuré le dynamis- me en juin dernier lors de notre pre- mier vide-greniers organisé dans la rue. Il pleuvait…mais beaucoup d’ha- bitants ont participé.” Au total, 44 des 90 maisons du quar- tier adhèrent à l’association “Au pied du Larmont”. Ouverte à tous, elle soli- difie les liens entre les habitants donc, organise une randonnée en raquettes durant l’hiver, un carnaval… Mais derrière ce dynamisme, les béné- voles ont un souhait : être écoutés par la ville. Ils semblent l’être puisque l’as-

sociation est désignée relais d’infor- mation auprès des conseils inter-quar- tiers. La démocratie participative n’est pas un vain mot ici : “L’intérêt est que nous pouvons remonter les informa- tions aux gens du quartier mais aus- si leurs sentiments.” Pour preuve, les membres ont fait état d’un manque d’une zone d’activités pour la petite

la R.N. 57 à l’entrée de la ville. “Au début d’année, le discours a changé puisqu’on a entendu que le développe- ment stratégique de Pontarlier pour- rait passer par là. Dans la foulée, on a alerté pour être partie prenante dans les études et avoir notre mot à dire si cela devait être réalisé. Pour l’instant, ça semble au point mort” témoigne le président. Une telle route couperait le quartier en deux. Autre demande : un plateau ralentis- seur sur la chaussée est actuellement à l’étude. “Sans se prend pas la tête” comme synthétisent les bénévoles, “Au pied du Larmont” est devenue un garant de l’activité du quartier et un lanceur d’alerte. Pour repérer les membres : leur tee-shirt blanc siglé du logo fait de sapins et d’un cœur… n E.Ch.

enfance dans ce quar- tier assez jeune. “Les enfants sont dans la rue…” poursuit Lau- rent Breschard. Pon- tarlier pourrait vali- der la demande et construire cet espace en 2017. Tout comme elle écoute les discus- sions quant à la créa- tion d’un parc pour adolescents entre le Toulombief et les Lavaux. Et s’il y a un dossier sur lequel le Toulom- bief est attentif, c’est bien le projet de dévia- tion autour de Pon- tarlier dans le cadre de l’aménagement de

“Pour l’instant, ça semble au point mort.”

Laurent (à gauche) et Nicolas, de l’association

“Au pied du Larmont”, militent pour l’attractivité et le bien vivre ensemble dans leur quartier.

État civil d’octobre 2016

16/10/16 – Sven de Thomas VIALLE- FONT, éducateur spécialisé et de Marie BEAUDOUIN, éducatrice de l’enfance. 18/10/16 – Alix de Jérome LASPRÉSES, opérateur et de Céline DELAMARE, com- merciale. 19/10/16 – Charly de Frédéric DELABY, chef d’atelier et de Laetitia PEGON, aide- soignante. 18/10/16 – Alix de Chrysostôme CHOU- LET, maçon carreleur et de Ingrid LHOM- ME, serveuse. 19/10/16 – Lana de Stéphane GUYON, agent territorial et de Marilyne CHAR- BERET, aide-soignante. 19/10/16 – Margot de Yvan CÔTE, cou- vreur zingueur et de Aurore BRULPORT, conductrice de travaux. 20/10/16 – Valentin de Julien BARTHE- LET, mécanicien dépanneur et de Victo- ria LONCHAMPT, hôtesse service après- vente. 20/10/16 – Estéban de Janick PUGIN, mécanicien chauffeur poids lourds et de Séverine BENARD, contrôleuse qualité. 20/10/16 – Kaïna de Yacoub FAHARI, sans profession et de Amélie VOYNNET, sans profession. 20/10/16 – Théa de Julien VERCASSON, mécanicien régleur et de Valérie TRAN- CHAND, opératrice en horlogerie. 20/10/16 – Kellin de Damien GAULTIER, technicien dans l’industrie pharmaceu- tique et de Adeline MARTIN, gestionnai- re en assurance. 21/10/16 – Marius de Matthieu NOS- TRENOFF, technicien support de vente et industrialisation et de Floriane MES- NIER, assistante sociale. 21/10/16 – Sila de Ufuk CELEBI, com- merçant et de Birgül SELMAN, horlogè- re. 21/10/16 – Manon de Vincent MOLLIER, approvisionneur et de Noélie VARDA- NEGA, opératrice en horlogerie. 21/10/16 – Deyan de Slavisa ZEMUN, carreleur et de Dijana MILANOVIC, ven- deuse. 22/10/16 – Betül de Cebrail OZEN, maçon et de Keziban GEDIK, sans profession. 22/10/16 – Hugo de Eloi MOREL, électro- mécanicien et de Audrey PEREIRA-CAR- VALHEIRO, opératrice de fabrication. 23/10/16 – Eléa de Anthony GIRARDET,

régleur sur commande numérique et de Lucie CHOPARD, fleuriste. 23/10/16 – Gabin de Jean-Baptiste ECHA- LIER, boulanger et de Clémence BUT- TEFEY, assistante d’éducation. 23/10/16 – Florimond de Nicolas TRUL- LARD, chauffeur poids lourds et de Géral- dine TISSOT, sophrologue. 23/10/16 –Mia de Fousseyni BABY, ambu- lancier et de EvelyneMARTIN, comptable. 24/10/16 – Merlin de Teddy CALONNE, technicien de maintenance et de Tiphai- ne DA COL, sans profession. 25/10/16 – Alice de Sylvain BOURGEOIS, agriculteur et de Elisabeth ROCHE, pré- paratrice en pharmacie. 25/10/16 – Naëlle de Ghislain SANSEIGNE, technicien de maintenance et de Cécile ALLEMANDET, aide-soignante. 25/10/16 – Clarisse de Mickaël BERTIN- GUYON, menuisier et de Audrey MAS- NADA, infirmière. 25/10/16 – Paul de Michaël DORNIER, agriculteur et de Aline AUDY, responsable export. 26/10/16 – Milan de Christian LACK, gra- phiste et de Mylène BERTIN-MOUROT, infirmière. 27/10/16 – Léon de Robin MOLINIER, expert technique en pharmacie et de Annabelle VOGEL, conseillère clientèle banque. 27/10/16 – Cléa de Julien ARIOLI, hor- loger et de Marie-Charlotte VIX, sans pro- fession. 27/10/16 – Mayssane et Tina de Kaina AURAY, étudiante. 27/10/16 – Leslie de William COLIN, régleur programmeur et de Delphine VUILLERMOZ, auxiliaire de puériculture. 27/10/16 – Tiphaine de Gaël HALOPEAU, régleur et de Bénédicte FAURE, ven- deuse. MARIAGES 22/10/16 – Philippe RICHARTE, retraité et Nicole PRUVOST, retraitée. déCèS 02/10/16 – Roger PAGET, 90 ans, retrai- té, domicilié à Sirod (Jura), veuf de Reine PAULIN.

09/10/16 – Marcelle DUCRET, 80 ans, retraitée, domiciliée àMontandon (Doubs), veuve de Maurice LEHMANN. 14/10/16 – Renée BILLOT, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à La Planée (Doubs), épou- se de Claude SAGET. 15/10/16 – Jean LAFFLY, 82 ans, retraité, domicilié à Doubs (Doubs), époux deMar- celle VOGEL. 18/10/16 – Marcelle BOICHOT, 73 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de René DAGO. 19/10/16 – Valérie ROY, 44 ans, sans pro- fession, domiciliée à La Chaux (Doubs) partenaire de Jean-Michel BERNARD. 20/10/16 – Andrée CARTAUD, 96 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Robert JALLON. 21/10/16 – Jean LE HIR, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Claude GRILLET. 22/10/16 – Marcel BATLOGG, 83 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs) veuf de Monique MICHEL. 22/10/16 – Bernard MESNIER, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Anne-Marie PARIS. 24/10/16 – Joseph LORIOD, 96 ans, retrai- té, domicilié à Amathay-Vésigneux (Doubs) , époux de Anne COULET. 23/10/16 – Marcel GUYOT, 90 ans, retrai- té, domicilié à Amathay-Vésigneux (Doubs), époux de Monique DESCOURVIERE. 21/10/16 – Emilienne KORNBERGER, 86 ans, retraitée, domiciliée à Saint-Point- Lac (Doubs), veuve de BernardMARQUIS. 24/10/16 – Denise HELLER, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Evillers (Doubs), épouse de Jean BÔLE du CHÔMONT. 25/10/16 – Petar FERENCIC, 88 ans, retrai- té, domicilié à Les Fins (Doubs), veuf de Dragica MAHOVLIC. 24/10/16 – Zivota VELJKOVIC, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Lucie ILLICETO. 26/10/16 – Elisabeth BOUHÉLIER, 96 ans, retraitée, domiciliée à Les Grangettes (Doubs), veuve de Louis PETIT-MAIRE. 27/10/16 – Denise JOUFFROY, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pierrefontaine-les- Varans (Doubs), veuve de Paul LORIN. 27/10/16 – Didier ESTIVALET, 56 ans, agent à la direction départementale de l’équi- pement, domicilié à Pontarlier (Doubs).

NAISSANCES 30/09/16 – Manoé de Frédéric ROLLEE, électricien et de Charline BROCARD, aide-puéricultrice. 30/09/16 – Amy de Anthony GROSJEAN, vendeur et de Cheyenne CAPPELLARI, sans profession. 30/09/16 – Lucile de Fabrice DUVAL, laborantin et de Marion MOUREY, infir- mière. 01/10/16 – Hugo de Grégory TROUILLOT, charpentier et de Aurore NICOD, ouvrière. 02/10/16 – Loys de David HUOT-MAR- CHAND, enseignant et de Nadège ROY, enseignante. 02/10/16 – Fiorenza de Eric GODIN, agri- culteur et de Pauline CHABOD, aide-soi- gnante. 02/10/16 – Lola de Johann RIVIERE, bou- langer et de Aude GUIGNARD, fleuriste. 02/10/16 – Malone de Cédric BRAGARD, employé de banque et de Fanny MAGNE- NET, professeur des écoles. 02/10/16 – Gabie de Christophe COR- DIER, agriculteur et de Anaïs BOKAN, sans profession. 02/10/16 – Saya de Stéphane BOUN- KHONG, conseiller et de Kim-Hoa TRAN, employée de commerce. 04/10/16 – Lyra de Eddy LUCHT, employé de commerce et de Adeline BERNARD, horlogère. 05/10/16 – Gabriel de Valentin ALCAN- TARA, ingénieur agro-alimentaire et de Camille GOUX, éducatrice spécialisée. 05/10/16 – Eva de Christophe RODRIGUES, architecte et de Maryline PARENT, secrétaire médicale. 06/10/16 – Margaux de Jérôme HEN- RIET, scieur et de Emilie CLERC, pro- fesseur d’éducation et sportive. 06/10/16 – Alix de Emmanuel MATHEVON, charpentier couvreur et de Clémence BILLOD, employée de commerce. 06/10/16 – Côme de Yvan BILLET, maçon et de Nathalie COLOMB, assistante com- merciale. 06/10/16 – Camille de Nicolas DOUA- REC, architecte et de Marion OUDOT, planificatrice. 06/10/16 – Malia de Philippe DEFRAS-

NE, sans profession et de Marie ABOUA, auxiliaire de vie sociale. 07/10/16 – Sacha de Ludovic BOUR- GEOIS, éducateur sportif et de de Mari- ne CRETIN, professeur des écoles. 07/10/16 – Valentine de Nicolas MAS- CARO, dessinateur projeteur et de Myriam MEZZAPESA, agent administratif. 08/10/16 – Justine de Jean-Marie GUILLE- MIN, chef de produit et deMarie GIERSCH, éducatrice spécialisée. 08/10/16 – Clara de Hugues DREZET, garagiste et de Sandra JOBARD, sans profession. 09/10/16 – Eden de Thomas MATHIS, opérateur en horlogerie et de Elodie PUGET, contrôleur en horlogerie. 09/10/16 – Arthur de Mathias LECUYER, médecin et de Amandine MATTIAZZI, sage-femme. 10/10/16 – Yéléna de Christophe BAHY, électromécanicien et de Aurore GAR- NIER, employée de cuisine. 10/10/16 – Louis de Adrien REYMOND, menuisier et de Marine NICOLET, ani- matrice. 09/10/16 – Augustin de Jean-François ARBEZ, agriculteur et de Elodie CHAL- MEY, agent de pesée laitière. 10/10/16 – Julia de Julien DORE, tech- nicien en fibre optique et de Charlotte SALVI, responsable en ressources humaines. 11/10/16 – Sacha de Jérôme BESAN- ÇON-MATHIL, angleur et de de Aude JACQUET, secrétaire comptable. 10/10/16 – Bastien de Christophe BOUS- SON, chauffeur et de Guylène COQUET, clerc de notaire. 11/10/16 – Thibaut de Julien MACCREZ, informaticien et de Jessica MAIROT, infir- mière. 11/10/16 – Matis de Christophe MOHR, monteur d’ascenseur et de Anne GRIF- NEE, acheteuse. 12/10/16 – Lydie de Jérôme BOURGEOIS, agriculteur et de Emmanuelle BENETRUY, agricultrice.

12/10/16 – Josué de Xavier GRANDIN, dessinateur et de Anne NDOUMBEMBO- DI, sans profession. 13/10/16 – Éloi de Cyrille LONCHAMPT, agriculteur et de Vanessa RICHAUD, enseignante. 13/10/16 – Noah de Yoann THIONNET- DUPRÉ, horloger et de Noémie HENRIET, médecin généraliste. 13/10/16 – Louise deMaxime TROUILLOT, fromager et de Lucile BAUD, employée commerciale. 14/10/16 – Andrew de Fabien MARES- CHAL, régleur et de Betty BROUTIN, agent de service intérieur. 14/10/16 – Anton de Vincent DAVOUSE, responsable d’atelier et Vanessa BECK, infirmière. 14/10/16 – Justine de Benoit ROUSSET, décolleteur et de Lisa VOINET, prépara- trice en pharmacie. 15/10/16 – Delyan de Ayhan ADIGUZEL, acheteur et de Jessie FAIVRE, employée de commerce. 15/10/16 – Arnaud de Eudes RIVOAL, ouvrier dans les travaux publics et de Marie-Reine ALEX, sans profession. 15/10/16 – Léo de Brice LAGIER, ouvrier qualifié et de Mélodie GAILLARD, com- merciale. 16/10/16 – Elena de Stéphane VIEILLE, fromager et de Florine LAMBERT, colla- boratrice d’assurances. 16/10/16 – Agapée de Yoan CAPPEL- LARI, enseignant et de Eva CENTONZE, ostéopathe animalier. 17/10/16 – Solveig de Xavier BRUN, gérant d’entreprise de pompes funèbres et de Anne-Laure REUX, infirmière. 16/10/16 – Lucas de DavidWOLFF, plom- bier chauffagiste et de Nadège GAGE- LIN, secrétaire médicale. 17/10/16 – Théo de Vivien MONNIER- BENOIT, mécanicien et de Carla VOMIE- RO, aide- soignante. 17/10/16 – Elly de Dimitri MONNIER, char- pentier et de Eléa BULIARD, régleuse contrôleuse.

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