La Presse Pontissalienne 205 -Novembre 2016

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 205 - Novembre 2016

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INITIATIVE Café littéraire L’Esperluète

en crise de vocation Trois ans après sa création, le café littéraire de la rue Vannolles peine à trouver un second souffle. En cause, une fréquentation en dents de scie et un turn-over faible pour assurer les permanences

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S i l’affaire venait à fermer, Marti- ne et Jean-Bernard qui tiennent l’Esperluète auront au moins la satisfaction d’avoir tenté quelque cho- se qui leur tenait à cœur. “L’un dans l’autre, l’expérience ne s’avère pas du Les Petites Fugues font escale à l’Esperluète C ette nouvelle édition qui se dérou- le du 14 au 26 novembre ras- semble cette année encore 21 auteurs qui iront à la rencontre des publics les plus divers dans 80 villes et villages comtois. Pendant quinze jours, la lecture est partout y compris à l’Es- perluète qui accueillera l’auteur Patrick Autréaux le mercredi 16 novembre à 20 heures Autres Petites Fugues dans le Haut- Doubs : Julia Deck le vendredi 25 novembre à 20 heures à la biblio- thèque communale de La Cluse-et- Mijoux, Joseph Incardona le vendredi 18 novembre à 19 h 30 à la ferme de Montrinsans à Labergement-Sainte- Marie, Anne Plantagenet le mercredi 23 novembre à 20 heures à la librairie l’Intranquille-Mirabeau à Pontarlier, Lio- nel Salaün le mercredi 22 novembre à 20 heures à la bibliothèque municipale de Levier. n

tout négative” , indiqueMartine. Ce pro- jet, elle y pensait depuis longtemps et a attendu l’heure de la retraite pour le concrétiser. “J’avais envie d’ouvrir un café littéraire.Un lieu de débat ouvert où les gens puissent venir discuter, s’ex- primer, lire. Les rencontres littéraires sont souvent organisées en partenariat avec la librairie Rousseau.” Sans a prio- ri ni prosélytisme. L’animation des lieux accessibles au public depuis janvier 2014 repose sur l’association “Rencontre autour d’un café et d’un livre”. Une structure à but non lucratif en gestion bénévole et désintéressée. L’endroit est ouvert du mardi au samedi de 10 heures à 18 heures “On pensait qu’il allait se créer des groupes de discussion et de lecture mais personne ne s’est saisi de cette idée, en tout cas pas dans ce lieu”, déplore Martine en reconnaissant que l’association n’a jamais vraiment pris son envol. La plupart de ses adhérents font partie d’autres associations, les- quelles utilisent l’Esperluète dans le cadre de leur propre activité. Même topo pour la salle de réunion attenant au café littéraire. Jean-Bernard s’interroge sur la viabi- lité d’un tel endroit dans une ville com- me Pontarlier.Martine pointe le carac- tère peu attractif de la rue Vannolles, une artère passante où les gens ne s’ar- rêtent pas. “Seul point positif,on accueille souvent des parents qui accompagnent leurs enfants au conservatoire et vien- nent attendre la fin des cours à l’Es- perluète.” Les animations proposées (lectures, concerts) n’attirent pas sou- vent les foules. “On ne va pas chercher

les gens. C’est plutôt eux qui proposent d’occuper les lieux.” Pas vraiment la posture idéale pour nouer des liens ne serait-ce qu’avec la bibliothèque muni- cipale. Certains comme Laurence Bouchet apprécient le calme des lieux où elle organise ses cafés philo. Soucieux d’être ouvert le plus régulièrement possible, Martine et Jean-Bernard portent à bout de bras cette permanence de 40 heures hebdomadaire.“On a dumal à se faire remplacer.” Phénomène d’usu- re. L’idée de mettre à disposition du public des livres à consulter sur place n’a pas vraiment été couronnée de suc- cès. Tout comme le projet de servir des assiettes froides aux clients. “Les gens peuvent venir ici sans consommer” , pré- cise Martine.

De quoi demain sera fait ? Pour l’instant, rien n’a encore été décidé au niveau de l’association, ni sa dissolution, ni la fermeture de l’Esper- luète au 31 décembre. “Un groupe de trois per- sonnes va tenter de moti- ver des sympathisants pour remplir un calen- drier de permanence sur un à trois mois.” n F.C.

Victime d’un phénomène d’usure ?

Le café littéraire de la rue Vannolles peine à trouver son public.

La Poste distribution : centre d’examen du code de la routee A près la formation d’une dizaine d’agents, le centre de distribution postal situé rue Pierre Mendès-France aux Grands Planchants servira de centre d’examen au code de la route. “Le dispositif sera mis en place avant la fin novembre. On pourra accueillir entre 10 et 15 sessions par semaine” , confir- me-t-on au centre de distribu- tion. Les épreuves se dérouleront dans une salle de réunion exis- tante. Chaque candidat aura à sa disposition une tablette avec un questionnaire spécifique. Les résultats lui seront transmis après coup par mail. n

SERVICES

Livraisons à domicile

Quand le facteur livre les fleurs Plusieurs commerçants pontissaliens sollicitent désormais les nouveaux services de La Poste pour effectuer des livraisons à domicile. Exemple au Jardin de Juliette.

L a polyvalence est plus que jamais à l’ordre du jour à La Poste. “On a besoin de se diversifier car on subit la baisse du courrier. D’où l’idée de proposer de nouveaux services qui répondent aux besoins des clients comme les livraisons à domicile” , explique Marie-Pier- re Grandjean de La Poste à Pon- tarlier. Une première action avait été testée sur Pontarlier avec le portage à domicile de livres et de magazines mis à disposition par la bibliothèque municipale. Sans grand succès. Sans doute qu’il existe encore une solidari- té entre proches ou voisins ou par le biais d’associations de ser-

vices à la personne qui rem- plissent déjà cette fonction. En revanche, le portage de colis par le facteur peut s’avérer bien pratique pour certains com- merçants. “On est très vite débor- dé par des demandes de livrai- sons de fleurs qui se multiplient à la Saint-Valentin, la fête des mères, des grands-mères ou enco- re à Nouvel An. Dans ces temps- là, on a besoin d’aide et le par- tenaire idéal, c’est La Poste”, confirme Philippe Truche, le patron du Jardin de Juliette, magasin de fleurs situé rue de Besançon à Pontarlier. Comme chacun le sait, le bouquet de fleurs fane vite.Aussi, importe-

Pour ses livraisons de fleurs, Philippe Truche du Jardin de Juliette a sollicité le service de portage à domicile coordonné par Marie-Pierre Grandjean de La Poste à Pontarlier.

t-il qu’il soit livré rapidement, avec délicatesse et le sourire. “En plus, on doit nous garantir que la livraison soit effectuée à 100% et ne se limite pas au dépôt d’un avis de passage” , poursuit le fleuriste. Des exigences que peine à satisfaire un service de livraison Internet qui sera sans doute parfait sur le produit mais beaucoup moins efficace sur la réception.

Le Jardin de Juliette a donc sol- licité le partage à domicile de La Poste pour la fête des mères. Jusqu’à présent, le commerçant apporte les bouquets au centre de distribution qui les achemi- ne ensuite avec son service colis chez le destinataire. “On pour- rait aussi faire le contraire, aller récupérer les bouquets au Jar- din de Juliette” , complèteMarie- Pierre Grandjean.

Ce portage semble avoir fait ses preuves. Chaque course fait l’ob- jet d’un questionnaire de satis- faction. “On a toujours eu des bonnes notes au niveau de la livraison.” Toujours dans le sou- ci d’optimiser la qualité de ser- vice, le centre de distribution de la rue Mendès-France dispose- ra bientôt d’un drive colis pour faciliter aux clients la récupé- ration des produits. n

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