La Presse Pontissalienne 173 - Mars 2014

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 € LES CANDIDATS ET LEURS PROGRAMMES

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MARS 2014 N° 173

ÉLECTIONS MUNICIPALES LE POINT DANS LES PRINCIPALES COMMUNES DU HAUT-DOUBS

LE CAHIER SPÉCIAL en p. 16 à 32

À Pontarlier, l’élection se jouera entre le sortant Patrick Genre, le socialiste Jean-Yves Bouveret et l’écologiste Claire Rousseau.

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Travail frontalier Le paradoxe de la votation suisse

ÉCONOMIE

p. 41

Industrie du luxe 250 emplois en projet à Étalans

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le Lion’s club soutient la Sapaudia

Gravilliers : le foncier commercial aussi cher que le foncier à bâtir

Abstention On nʼa sans doute pas conscience que le plus grand fléau qui menace le scru- tin municipal des 23 et 30 mars pro- chains sera lʼabstention. Comme dʼha- bitude dirons-nous. Oui, mais en pire. Si on se penche sur cette élection en France depuis trente ans, on fait le constat amer que la participation des électeurs à ce scrutin on ne peut plus proche de leurs préoccupations quoti- diennes nʼa fait que chuter. En 1983, lʼabstention avait été dʼà peine 20,3 % au second tour des municipales en Fran- ce. Depuis, le taux de participation nʼa fait que se tasser : 73,1 % au second tour en 1989, 70 % en 1995, 69 % en 2001, le même taux en 2008. Si cette tendance de fond se poursuit, le taux de participation pourrait passer sous la barre des 65 % au soir du 23 mars. Pour- tant quʼy a-t-il de plus proche quʼun scru- tin municipal ? Le maire sʼoccupe de la petite enfance, des écoles, de la circu- lation, des permis de construire, de la tranquillité publique, du cadre de vie… On peut estimer que dans une société où la notion de collectif, de vivre ensemble et de proximité tend à se relâcher, lʼin- dividualisme victorieux finira par avoir raison de la démocratie locale. En disant cela, on ne résout pas grand-chose. On peut aussi estimer en réfléchissant plus en profondeur sur le rôle au quotidien dʼun maire que cet élu, au fur et à mesu- re que les villes sont régies par des normes, des règles, des cadres admi- nistratifs et des bureaux dʼétudes, est devenu au fil des ans un technicien asep- tisé dont les convictions politiques ne pèsent plus du tout sur le cours de son mandat. Lʼhyper-spécialisation de la gestion municipale sʼest accompagnée dʼune dépolitisation totale des candi- dats. Quʼest-ce qui oppose dans les grandes villes françaises les proposi- tions des principaux adversaires ? Sur le fond, pas grand-chose. Alors à quoi bon se déplacer aux urnes se disent les électeurs si ensuite les grands projets ne sont dictés que pas des techniciens de haut vol qui imposent aux élus leur façon de voir les choses. Lʼabstention a grandi au fur et à mesure que les grands combats dʼidées se sont éva- porés dans les volutes de la techno- cratie uniformisée. Mais attention, le droit de vote est un peu comme la liber- té de la presse : il ne sʼuse que si lʼon ne sʼen sert pas. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : David Aubry. Contact publicitaire : Anthony GLORIOD - Portable : 07 86 50 05 23 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Mars 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, 13 ème R.G., AP2M, M.J.C. Pontarlier, Ville de Pontarlier.

M erci à tous ceux qui ont savouré la soupe des chefs servie sur le stand du Lion’s Club au dernier mar- ché de Noël de Pontarlier. Leur contribution a permis à Louis Cuenot, président du Lion’s Club de Pontarlier Toussaint- Louverture de remettre un chèque de 1 000 euros à Yvan Michaud, le compagnon de Manu Claret, qui s’investit au service de la Sapaudia. La dis- parition brutale en mai dernier de l’ancienne championne de biathlon avait suscité beau- coup d’émotion et un bel élan de générosité dans le Haut- Doubs où elle avait choisi de s’établir au terme de sa car- rière sportive. “On a perdu une copine, une maman, une très grande sportive. Elle nous manque beaucoup” , rappelait Fabrice Guy qui a bien connu Manu Claret pour l’avoir côtoyé

en équipe de France de 1987 à 1999. “Après le concours des douanes, je l’ai ramené dans mes bagages et présen- té à mon cousin.” En l’occur- rence Yvan Michaud avec qui elle a eu deux enfants. La peti- te famille s’était installée aux Granges-Narboz. La cham- pionne a été victime d’une leu- cémie aiguë. Son salut pas- sait par une greffe de moelle osseuse avec un donneur com- patible. “Manu n’a pas eu cet- te chance. Personne n’était compatible dans sa famille et sur le fichier européen des don- neurs” , souligne YvanMichaud. Avec le soutien de nombreux champions régionaux, il a choi- si d’agir au sein de la Sapau- dia. Le but de cette associa- tion créée en Savoie consiste à “recruter” des donneurs volontaires de moelle osseu- se qui viendront étoffer le fichier

européen. Lequel compte plus de 4 millions d’Allemands contre seulement 200 000 Français. Et il en faut des don- neurs vu la difficulté à résoudre cette complexe équation de la compatibilité de moelle osseuse. En dehors du cercle familial où l’on a une chance sur quatre de trouver un don- neur compatible, la probabili- té passe à une chance sur un million. En sachant aussi qu’un Européen n’est pas compa- tible avec un Asiatique ou un Américain. “On a pu enregis- trer 20 000 nouveaux donneurs cette année” , apprécie l’an- cien cycliste Alexandre Chouf- fe lui aussi engagé dans cet- te croisade. Prochain rendez-vous avec la Sapau- dia le 9 juin à Pontarlier pour une grande fête multisport en présence de nombreux médaillés olympiques.

Le prix de la parcelle à l’angle de la rocade et de la rue Laffly atteint 160 euros du m 2 .

L ors du dernier conseil communautaire de la C.C.L., Daniel Defras- ne a fait le point sur le dossier de la zone dʼactivité des Gravilliers. Une quaran- taine de candidats sʼest déjà manifestée. “Au niveau des contacts, les besoins identi- fiés correspondent à 19 hec- tares et les projets confirmés à 16 hectares. Ceux qui sont prêts à sʼinstaller représen- tent une surface de 8 hec- tares” , précise lʼélu en char- ge de lʼéconomie. De quoi remplir la zone du Crêt de Dale ouverte de lʼautre côté de la R.N. 57 suite aux décou- vertes archéologiques. Le document soumis aux élus faisait mention du prix de ven- te des parcelles qui sʼéche- lonnent de 50 à 160 euros par m 2 . De quoi faire réagir

Liliane Lucchesi, étonnée quʼon puisse dépasser à ce point les estimations des Domaines qui ne dépassaient pas 100 euros. À ces accu- sations de spéculations sus- ceptibles de perturber tout le marché local, Patrick Genre a répondu que la plupart des terrains étaient vendus à un prix légèrement inférieur aux estimations, à lʼexception de la fameuse parcelle à 160 euros le m 2 . Laquelle pré- sente la particularité dʼavoir le plus bel emplacement à lʼangle de la rocade et de la rue Henry-Laffly. Dʼautres élus de la commission éco- nomie justifient cette straté- gie pour éviter que certains ne soient tentés de revendre ensuite encore plus cher. Dis- suasif.

Louis Cuenot a remis un chèque de 1 000 euros à Yvan Dumont, l’ancien compagnon de Manu Claret qui milite au service du don de moelle osseuse par le biais de la Sapaudia.

U ne vingtaine de maires et de prési- dents de communautés de communes du Haut-Doubs avaient fait le déplace- ment le mercredi 19 février à Pontarlier pour venir signifier au sous-préfet leur oppo- sition face au projet de découpage can- tonal. “On nʼest pas opposé à lʼévolution des cantons souligne Patrick Genre, maire de Pontarlier et Président de la C.C.L., mais seul le critère démographique est pris en compte dans ce découpage. Au final, cela donne une carte complètement incohérente.” Les élus ruraux dénoncent les conséquences de cette réforme encore en attente de val- idation. Il est prévu, par exemple, de regrouper dans le même ensemble les can- tons dʼOrnans, Amancey, Montbenoît et la moitié de Levier. “Sur Pontarlier, on va superposer le canton et la communauté de communes du Larmont avec le risque quʼelle soit alors refermée sur elle-même” pour- suit Patrick Genre. Se posera aussi la ques- tion de la répartition des rôles dans des cantons gérés par deux conseillers généraux, un homme et une femme. “Les délimita- tions ne tiennent compte ni du périmètre des circonscriptions, ni des pays, ni des bassins de vie, ni des arrondissements… Comment alors expliquer, sinon par des calculs bassement politiciens, la configu- ration retenue et acceptée par la majorité du Conseil général” indique dans un com- muniqué Annie Gennevard. La députée a informé les maires de sa circonscription de la possibilité pour eux de faire un recours auprès du Conseil dʼÉtat contre une déci- sion qui est dictée essentiellement par des considérations purement politiques. Découpage cantonal : la fronde des élus du Haut-Doubs Les élus du Haut-Doubs persistent dans la critique d’un découpage cantonal qu’ils estiment organisé dans le plus grand mépris de la cohérence des territoires ruraux.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014

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POLITIQUE

Maître de conférences en sciences politique “L’action politique est de

plus en plus standardisée”

À moins d’un mois des élections municipales, Guillaume Gourges, universitaire bisontin spécialiste en sciences politiques, relativise le poids des clivages politiques dans les enjeux locaux. Selon lui, les élus locaux sont devenus des managers.

Guillaume Gourgues : “On assiste actuellement à un retour de l’initiative citoyenne.”

L a Presse Pontissalienne : Le clivage idéolo- gique gauche-droite a-t-il toujours un sens à l’occasion du débat sur les municipales ? Guillaume Gourgues : Depuis les débuts de la décentralisation, la place de la politique, de l’affrontement partisan dans la gestion des politiques publiques est loin d’être évidente. On se rend compte que de plus en plus on a affai- re à des membres d’une classe politique qui agissent comme des “managers territo- riaux”. Aujourd’hui les politiques urbaines sont animées par des mots d’ordre qui sont toujours les mêmes : attractivité du terri- toire, développement local, compétitivité, ce qui conduit toujours, quelle que soit l’étiquette politique, à conduire les mêmes politiques partout : réaménagement du centre-ville, des voies sur berges, création d’un tramway, etc. Les symboles de cette uniformisation, ce sont les aménagements réalisés autour du tramway ou encore les politiques d’aide à l’implantation des entre- prises. L’action politique urbaine est de plus en plus standardisée. Ce qui est para- doxal, c’est qu’on n’a jamais été autant décentralisé et que les politiques publiques se ressemblent toutes d’une ville à l’autre. On cherche beaucoup les vrais clivages poli- tiques dans les débats, on ne les trouve pas parce qu’au fond, il y a un consensus entre tous. L.P.P. : Un bon maire est désormais un bon mana- ger, c’est cela ? G.G. : Dans cette logique managériale, on a des maires qui sont à la recherche des

tée en puissance de l’intercommunalité, laquelle exige un consensus permanent. Dans ces instances intercommunales, il y a une volonté d’affaiblir les clivages par- tisans. D’ailleurs ce consensus mou rend bien souvent les intercommunalités inef- ficaces. L.P.P. : Quelle est la finalité pour des villes moyennes de tenter de concurrencer ses voisines ? G.G. : Cette concurrence féroce entre villes, personne ne l’assume véritablement et elle peut aboutir à des catastrophes car tout le monde ne peut pas gagner dans cette com-

té des luttes urbaines des années soixan- te-dix. Et les maires se sont mis ensuite à appliquer les conseils de quartiers à tout va en les canalisant progressivement dans des dispositifs officiels dans lesquels bien souvent hélas il ne se passe pas grand-cho- se. L.P.P. : L’initiative citoyenne dans les villes, c’est donc une chimère ? G.G. : On assiste actuellement à un retour de l’initiative citoyenne à travers l’Europe avec le principe de la “communauty orga- nizing” (l’organisation communautaire), un concept inventé par l’extrême gauche américaine dans les années quarante et cinquante. L’idée est de fédérer les habi- tants d’un quartier pauvre autour de pro- blèmes et de les former pour qu’ils devien- nent des leaders politiques, et organiser des campagnes de revendication radicale. Il y a en ce moment une énorme expérience à Londres. Le but est d’instaurer un rap- port de force avec les pouvoirs publics. En France, l’exemple-type actuel, c’est Notre-Dame-des-Landes. C’est l’endroit en Franc où l’on exprime des craintes sur la métropolisation à outrance et la compéti- tion sauvage entre territoires urbains. Ceux qui apportent la contradiction politique, ce ne sont plus les politiques eux-mêmes, mais ce genre de groupes sociaux. Le débat politique est en train de bouger et ce, mal- gré la ribambelle de dispositifs de démo- cratie participative qu’on enfile comme des perles. Propos recueillis par J.-F.H.

bonnes recettes et ces bonnes recettes ne sont ni de droite ni de gauche. Gérard Col- lomb à Lyon est de gauche, Alain Juppé à Bordeaux est de droite, mais tous deux seront certainement réélus car ils ont su rendre le centre-ville à ses habitants. L.P.P. : Comment expliquez-vous ces similitudes ? G.G. : D’abord par la mondialisation de la compétition urbaine, directement liée au capitalisme. Les acteurs financiers et les grands groupes ont pénétré les villes car des secteurs entiers ont été libéralisés (l’eau, le transport public, le bâtiment, les parkings…). Les élites politiques locales sont confrontées à de vrais problèmes dans leurs villes comme la désindustrialisation et ils doivent trouver d’autres sources de financement pour leur territoire. Se déga- gent alors, financées en partie par les pri- vés, des standards de développement urbain qui se diffusent partout. Comme ces grands quartiers multi-fonctionnels avec des loge- ments, de l’activité, où les investisseurs limitent ainsi les risques. Ce poids de la compétition urbaine se ressent bien sûr jusqu’à nos villes franc-comtoises. C’est ainsi que les élus locaux ont dû apprendre un nouveau métier : manager, commercial, V.R.P. C’est notamment le cas pour Besan- çon. L.P.P. : La dépolitisation du débat s’accentue donc inexorablement ? G.G. : Il y a aussi de la part des politiques eux-mêmes une volonté de dépolitiser les questions locales qui s’explique par la mon-

Bio express Bourguignon d’origine, Guillaume Gourgues, enseignant-chercheur de 32 ans est maître de conférence depuis 2012 à la fac de droit de Besançon. Il a consacré sa thèse de sciences politiques à la démocratie participative dans les régions françaises. En 2013, il a publié Les politiques de démocratie participative”. Il travaille actuellement sur le fonds d’archives du second conflit Lip.

pétition. Prenons l’exemple de Grenoble très orienté sur les nanotechnologies avec la présence du C.E.A., avec une école d’ingénieurs interna- tionalement reconnue et un tissu d’entreprises très den- se et ici en Franche-Comté, sans vraiment en débattre, on déclare se spécialiser aus- si dans les nanotechnologies au prétexte de la reconver- sion de l’horlogerie. Est-ce vraiment l’intérêt des villes de tenter ainsi de se concur- rencer ? L.P.P. : Quel regard portez-vous sur la notion de “démocratie partici- pative” dont tous les candidats aux municipales se disent être les pro- moteurs ? G.G. : C’est un dispositif héri-

“Les bonnes recettes ne sont ni de droite ni de gauche.”

PONTARLIER

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Crèche “Les Ouistitis”, la nouvelle venue R espectivement pédiatre et médecin généraliste à Pon- tarlier, Malika et François Wattelier ouvriront en juin prochain une micro-crèche privée de 10 places. Elle se situera dans un espace de 125 m 2 flambant neuf au-des- sus de la boulangerie Ribeirou, à lʼentrée de Pontarlier. Quatre personnes qualifiées seront embauchées. Un accueil régulier de 6 heures à 20 heures sera proposé ainsi quʼune halte-garderie. “Ce lieu sera ouvert à tous les habitants” rapporte le docteur Fran- çois Wattelier qui prévoit par exemple la venue dʼun intervenant qui parlera anglais. Dʼautres activités seront proposées.

Quand les crèches poussent les murs PONTARLIER Petite enfance La Ville de Pontarlier crée 6 places supplémentaires à la crèche Pirouette. Un effort qui ne comble pas un déficit criant. Du coup, les privés s’en mêlent : deux structures ouvriront d’ici juin. État des lieux.

B ébé n’a pas pointé le bout de son nez qu’il faut déjà penser à son avenir entre deux biberons à chauffer, une couche à changer. Où et par qui le faire garder ? Cette question, les parents doivent très vite se la poser notamment à Pontar- lier où laVille conseille de dépo- ser un dossier de demande d’inscription en crèche dès le deuxième mois de grossesse. Angoissant ! Car même ren-

ponibles. “Plusieurs critères ren- trent en jeu observe Nathalie Bertin. Il faut d’abord avoir des mètres carrés disponibles pour créer de nouvelles places. Les 6 supplémentaires correspondent à 500 m 2 en plus et la création de deux emplois. L’autre élément réside dans notre politique. Nous souhaitons garder des crèches de taille familiale. Nous ne vou- lons pas créer des espaces avec 80 gamins” argumente l’élue.

naît, le turnover se réalisant uniquement lors de la rentrée scolaire. Pour répondre à une demande croissante, la municipalité a voté la création de 6 places sup- plémentaires à la crèche Pirouet- te d’ici le 15 mars. “Cela repré- sente environ l’accueil de 12 à 15 enfants” fait remarquer l’élue. C’est encore insuffisant pour répondre à une demande supé- rieure au nombre de places dis-

voyée rapidement, la pré-ins- cription ne garantit pas une pla- ce dans l’une des trois crèches municipales réservées aux Pon- tissaliens (1). “Il est clair que nous avons des listes d’attente, mais je ne peux pas vous don- ner de délai précis” admet Natha- lie Bertin, adjointe au maire en charge du secteur de la petite enfance. Ce cas est identique aux autres villes du Doubs.Tout dépend à quelle date votre enfant

avec une capacité de 10 places, portée elle aussi par un privé. Derrière ces créations de places, d’autres projets sont toujours dans les cartons. C’est le cas de la crèche d’entreprise esquissée par le centre hospitalier de Pon- tarlier et qui ne s’est pas concré- tisée. Finalement, le plus dur n’est pas de trouver le prénom à son enfant, mais bien une pla- ce en crèche… E.Ch. (1) : Le Multi-accueil Pirouette (41 places soit 19 enfants de 2 mois ½ et au plus tard jusqu’à 4 ans en accueil régulier, et 15 enfants de 2 mois ½ jusqu’à 6 ans en accueil occasionnel). La crèche Les P’tits Loups (22 places pour les enfants non scolarisés âgés de 2 mois ½ à 3 ans révolus) et la crèche Capu- cine (85 places pour les enfants âgés de 2 mois ½ à 4 ans).

Cette proximité avec les parents permettrait de limiter les impayés (moins de 5 %). Pour le Centre communal d’action sociale de Pontarlier (C.C.A.S.), le budget total de la petite enfan- ce s’élève à 3 055 000 euros, soit près de 60 % de son budget total. 26 employé(e)s travaillent dans les structures collectives et 24 sont assistantes maternelles. Premier privé à s’être lancé dans l’aventure en septembre der- nier, la micro-crèche “Le Petit Meix” située 9 rue Gustave-Eif- fel tourne à plein régime, preu- ve une fois encore de l’intérêt porté à ce type de structure. Elle bénéficie de 10 places. “Actuel- lement, nous sommes quasiment complets. Il ne reste que quelques créneaux” rapporte Carole Léchi- ne qui assure la gestion tech- nique et administrative. Une autre crèche dans le bâtiment “Le Millénium” ouvrira mi-mai

La crèche Pirouette a obtenu

l’autorisation pour 6 places supplémen- taires.

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L’ÉVÉNEMENT FRONTALIERS : LE PARADOXE SUISSE

Après résultats de la votation suisse du 9 février, les relations économiques entre nos deux pays peuvent-elles se dégrader ?

Relations transfrontalières Après la votation en Suisse

Frontaliers, ça va aller ou bien ?

rer les conséquences, en particulier pour les travailleurs frontaliers. Il ne faut pas être devin pour comprendre que les permis seront délivrés moins facilement quoique l’intérêt global du pays pourrait limiter la limitation ! Juridiquement en tout cas, la classe politique est face à un casse-tête et voit le pays se placer en porte-à-faux vis- à-vis des accords de libre circulation des personnes qui lient la Suisse à l’Union Européenne. L’ensemble des accords bilatéraux seront forcément touchés par ricochet. Les trois ans à venir seront donc déterminants de part et d’autre de la frontière. D.A.

Les Français moquent souvent les votations de leurs voisins suisses sur des sujets qui de ce côté-ci de la frontière peuvent paraître futiles. Sauf que le 9 février dernier, ce sont notamment les travailleurs frontaliers qui étaient au centre des débats. Et ils ont voté oui…

accueillis sur le sol helvète chaque année, pas plus qu’il ne le détermine pour les travailleurs frontaliers. Rien non plus sur la désignation des auto- rités qui devront procéder à ce savant calcul. Seule certitude, les législateurs suisses ont désormais trois années devant eux pour rendre le résultat de la votation applicable dans leur droit et l’inclure dans la Constitution du pays. Aucun des acteurs économiques et politiques

S outenue par l’U.D.C., cette votation visait à remettre en cause l’accord de libre circu- lation conclu avec l’Union euro- péenne et à mettre en œuvre une politique plus stricte d’immigration. Il faut d’abord rappeler que l’immigration est une réalité impor- tante en Suisse, contrairement à l’image qu’on peut parfois s’en faire en Fran- ce : 23,2 % de la population résidente en Suisse est étrangère (contre 5,8 % en France). Mais ceci étant dit, malgré des commentaires souvent plus proches de la caricature que du droit, que signi- fie exactement le texte de cette vota- tion ? Quelles conséquences à court ou long terme pour les étrangers vivant en Suisse ou souhaitant juste venir y

et ce, en fonction des intérêts globaux de la Suisse et dans le respect du prin- cipe de préférence nationale. Un texte finalement flou d’après les juristes puisque ce principe finalement assi- milable à des quotas ne fixe pas de nombre d’étrangers susceptibles d’être

50,3 % tandis que la Suisse romande et les cantons de Bâle et Zurich la reje- taient à plus de 60 %. Il est question dans le texte de limiter l’immigration et pour cela, l’État devra fixer des pla- fonds pour la délivrance d’autorisations aux étrangers et dans le cadre de l’asile

Qu’en pensent-ils ?

suisses ne semble à ce jour en capacité demesu-

Les travailleurs suisses jugent leurs voisinsélus des champs

Magali travaille dans la restauration :

Frédéric, responsable dans une prestigieuse société horlogère :

Christophe se définit comme simple ouvrier :

principal de cette initiative est de mettre un plafond à l’immigration, ceux qui veulent s’installer… et travailler, donc comme les Italiens, les Portugais et autres l’ont fait depuis longtemps. Tout ce qui fait le tissu social de la Suisse en somme. Une balle dans le pied diront certains, avec raison. Pourquoi alors avoir accepté ? La réponse est dans un ras-le-bol général des classes moyennes qui se sentent tondus et ignorés, et donc tombent dans les bras du populisme.”

“Je ne suis pas étonné par le résultat de la votation. Le dumping salarial dû à la présence de trop nombreux frontaliers est un problème pour les travailleurs suisses. L’autre élément qui a pu déterminer certains votes est l’attitude même de ces voisins français qui parfois exaspèrent : peu d’échanges, un air de supériorité… Certains ont aussi voté oui à cause de cela ! Alors aujourd’hui, quand je vois mon patron chercher d’abord un Suisse avant d’avoir recours à un travailleur frontalier, je trouve ça normal.”

“Je crois que les frontaliers ne sont pas véritablement visés dans la votation, sinon les cantons limitrophes auraient voté oui, ce qui n’est pas le cas… On a besoin des frontaliers, il y a un véritable manque de main-d’œuvre qualifiée. Maintenant, il y a toujours la caricature qui dit qu’ils sont arrogants et ne viennent que pour le salaire… Cela concerne une minorité de frontaliers, mais comme partout, on ne parle toujours que des 5 % de gens qui sont irrespectueux et on oublie les 95 % de gens très bien. C’est humain !”

travailler la journée ? Bref, égoïstement peut-être, ce qui importe côté français, c’est de savoir si l’économie du Haut- Doubs va en souffrir avec une éventuelle limitation du nombre de permis de travail. L’initiative a été approuvée à une faible majorité de

“À mon avis, les frontaliers ne sont pas la cible de cette votation, du moins dans les esprits romands, l’exemple genevois est significatif, eux qui connaissent une poussée de populisme n’ont pourtant pas prêté oreille aux sirènes U.D.C., ils savent mieux que personne que les frontaliers font le travail que bien des Suisses se refusent à faire. Il n’en reste pas moins que le but

Beaucoup d’incertitudes sur l’application.

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“C’est économiquement une véritable erreur” Ballaigues Un patron français de l’industrie suisse Leader mondial de l’industrie dentaire, l’entreprise Dentsply Maillefer est installée à Ballaigues près de Vallorbe. À sa tête, Dominique Legros, un Français comme c’est le cas pour les deux tiers du personnel.

Les patrons de l’industrie horlogère déplorent le résultat Économie Convention patronale Beaucoup d’agriculteurs

D ès le départ, la convention patronale de l’industrie hor- logère suisse a fait connaître son désaccord de voir ce pro- jet aboutir.Aujourd’hui, à leur grand regret, il va falloir composer avec les conséquences de ce vote qui laisse encore planer beaucoup d’interrogations comme l’explique le secrétaire général de cette conven- tion, François Matile. “ Ces dernières se sont inquiétés de l’impact que pouvait avoir la réforme des cantons sur l’organisation des comices. Finalement, le redécoupage ne devrait rien changer.

Dominique Legros, directeur d’une entreprise qui emploie deux tiers de frontaliers.

D ès l’annonce de cette initia- tive et de la votation, il a déci- dé de se battre, comme nombre de ses homologues patrons d’industrie, contre ce projet qui aura selon lui deux types de consé- quences : à court terme d’abord mais aussi à long terme, ce qui brouille la visibilité économique de ces décideurs bien décidés à continuer leur lobbying . “Ce choix fait par une majorité d’électeurs suisses va d’abord aboutir rapidement à la mise en place d’un nouveau système de contingentement des travailleurs frontaliers tout com- me des travailleurs venant résider ici. C’est économiquement une véritable erreur car dans l’industrie, dentaire en ce qui nous concerne, nous avons besoin de spécialistes que nous ne trou-

vons pas sur le marché du travail natio- nal.” Le recours à ces travailleurs n’est donc pas un choix qui nuit à la Suisse selon Dominique Legros mais bien au contrai- re une obligation pour que l’économie du pays puisse fonctionner.À ces effets attendus à court terme vont selon ce patron s’ajouter des conséquences tout aussi graves. “Un climat d’incertitude va s’installer, semant le doute sur toutes les activités industrielles. Or, l’économie a horreur du doute, cela va nuire au dynamisme que connaît aujourd’hui la Suisse. C’est très paradoxal d’en arriver là suite à la votation alors que le pays connaît un succès économique indéniable. Cette situation va forcé- ment semer le doute dans la tête des investisseurs.”

années, notre industrie horlogère a connu un fort développement tant en matière d’investissements que de formation, ce qui a découlé sur un grand nombre d’embauches et notamment un recours accru aux tra- vailleurs frontaliers. Cette main-d’œuvre a pour la Suisse un

Une période de flou juridique.

François Matile est secrétaire général de la convention patronale de l’industrie horlogère.

commune, des connaissances et des pratiques partagées.” Pour le responsable de la structure qui rassemble tous les industriels de l’horlogerie, la Suisse doit main- tenant faire face à une période de flou juridique avec une votation qui va à l’encontre du principe de libre circulation et va réintroduire le prin- cipe des contingentements de fron- taliers. François Matile explique : “Pour ceux déjà en place, il n’y aura aucun souci ne serait-ce que du fait de la non-rétroactivité des lois. Pour eux, les quotas ne seront pas appli- cables. Pour les autres, la votation oblige à mettre en place des quotités et des procédures que nous ne connais- sons pas aujourd’hui…Tout cela en tenant compte de ce que le texte de l’initiative appelle les intérêts éco- nomiques globaux.” Une faille peut-être qui pourrait per- mettre de ne pas entraver le recours aux travailleurs frontaliers puisque justement, les patrons suisses en sont convaincus, il en va de l’intérêt même du pays. Ce qui est aussi vrai de ce côté-ci de la frontière.

caractère historique. Normal puisque l’industrie horlogère est localisée le long de la frontière, que nous avons avec la France une culture technique

Daniel, immigré français en Suisse Réaction

I l est Français, est âgé de 35 ans et vit en Suisse avec sa petite famille. Daniel Loquet n’est donc pas un travailleur frontalier mais un immigré en terre helvétique. Une autre population visée par la votation… “Je vis à Neuchâtel depuis 17 ans. J’y suis arrivé pour travailler en tant que serveur et depuis main- tenant 5 ans j’occupe un poste de torréfacteur chez Nespresso à Avenches, une entreprise de 850 per- sonnes avec pas moins de 80 nationalités différentes. C’est évident que j’ai tout de suite trouvé ici de meilleures conditions salariales et de travail en géné- ral. Je ne fais que 8 heures par jour, ce qui est rare en Suisse et surtout je gagne trois fois le salaire que j’aurais en France. Il faut aussi souligner les condi- tions de vie et environnementales très différentes :

mon cadre de vie est agréable à la fois tout près du lac et des montagnes avec ses pistes de ski.” Est-ce que les résultats de la votation du 9 février ont changé la donne ? “Pour l’instant, je ne le res- sens pas. Pour ma part, je suis bien en Suisse. En plus, il faut savoir que les gens ici font la distinction entre les étrangers : il y a les Français, qui ne serait- ce que par la langue et le mode de vie sont proches des Romands et les autres venus des Balkans et d’Afrique envers qui ils sont beaucoup plus méfiants.” Il conclut : “Franchement, ceux qui comme moi sont installés en Suisse depuis des années n’ont aucune peur à avoir d’être expulsés. Mais bon, ils ont voté comme ça en se disant que ça allait permettre de lut- ter le contre le chômage et aussi stabiliser la lutte contre la délinquance.”

Daniel Loquet travaille chez Nespresso à Avenches.

PONTARLIER

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ÉNERGIE Perte de recettes La taxe communale

sur l’électricité en mode clignotant Mauvaise nouvelle pour les communes qui risquent d’être privées de tout ou partie du produit de la taxe communale sur la consommation d’électricité. L’incompréhension gagne les élus.

C ette taxe rapporte annuellement 397 000 euros à la Vil- le de Pontarlier qui per- çoit 8 % des montants hors taxes de l’abonnement et de la consommation électrique des ménages. La somme reversée au budget général est la bien- venue à l’heure de la transi- tion énergétique qui oblige les

collectivités à investir lourde- ment dans la rénovation ther- mique des bâtiments. D’où l’incompréhension et la colère des élus qui pestent contre la réforme de cette taxe. Patrick Genre s’en est fait l’écho au dernier conseil municipal. “L’article 45 de la loi de finan- ce rectificative a été adopté en catimini le 19 décembre par 16

18/02/14 – Léa de Julien JOUANIN, magasinier et de Sabine BULABOIS, pâtissière. 18/02/14 – Paul de Patrice PETITQUEUX, ensei- gnant et de Marie MOUGEL, enseignante. 18/02/14 – Jules de Jean PROENÇA, ouvrier et de Maryline BELOT, aide-soignante. 18/02/14 – Jérémy de Julien DONELIAN, ingé- nieur et de Svetlana ZITNIK, comptable. 19/02/14 – Emma de Arnaud NYDEGGER, ingé- nieur et de Amandine FOURNIER, préparatrice en pharmacie. 19/02/14 – Mathéo de Pierre-Alain PETETIN, planificateur horloger et de Magali DUBAT, pro- fesseur des écoles. 19/02/14 – Loïc de Cyril RAGUIN, agriculteur et de Stéphane ASSENARD, étudiante infirmière. 20/02/14 – Emile de Yohann VALLET, chauffa- giste et de Vanessa BARBIER, auxiliaire de vie scolaire. 20/02/14 – Maé de Sébastien PAULIN, impri- meur et de Aurélie CUCHE, sans profession. 20/02/14 – Oscar de Chloé LAGUERRE, ensei- gnante. 20/02/14 – Wassim de Hafid BOUDYHY, ouvrier et de Malika SBIRI, sans profession. 21/02/14 – Axelle de Cyril ROGNON, infirmier et de Valérie CUCHE, éducatrice de jeunes enfants. 21/02/14 – Soan de Cédric MASCRET, ouvrier et de Amélie BOUVERESSE, chargée de com- munication. 22/02/14 – Aaron de Thibault DELVOYE, employé decommerceetdeSéverineLAITHIER,employée de commerce. 22/02/14 – Romane de Alexandre VIVOT, agri- culteur et de Hélène VUILLE, agricultrice. 23/02/14 – Flavien de Florian MARTIN, artisan et de Lise NOCUS, aide à domicile. 23/02/14 – Keycie de Olivier DEWEIRDER, opé- rateur et de Audrey MAGNIN, sans profession. 24/02/14 – Kélian de David MOUGIN, contrô- leur technique et de Mylène ROUSSEAU, contrô- leuse qualité. 24/02/14 – Liam de Sony OGLIOTTI, maçon et de Anaïs GUIDOTTI, étudiante. 24/02/14 – Louca de Romaric BOUCARD, ven- deur et de Chantal BELIN, aide à domicile. 26/02/14 – Nathan de Vincent BAUDIN, horlo- ger et de Marie-Jésus VALENTE, agent de sécu- rité. Pour Pontarlier, cela signifie donc une perte de recettes sup- plémentaire variant entre 397 000 et 200 000 euros. “Au mieux cela correspond à 1,8 point d’impôt. Du coup, on risque de perdre 800 000 euros si l’on ajoute la réduction de la Dota- tion générale de Fonctionne- ment. Cela devient invivable !” Surtout que l’élu pontissalien annonçait ensuite une nouvel- le coupe budgétaire avec la réduction de 20 % des subven- tions pour le Contrat Urbain de Cohésion Sociale et le Pro- gramme de Réussite Éducati- ve. “On recevra 57 900 euros contre 72 000 euros l’an der- nier” regrette Patrick Genre. L’Association des maires de France a évidemment réagi au transfert du produit de la taxe d’électricité. “Toutes les collec- tivités, quelle que soit leur taille, seront brutalement privées d’une ressource importante. Pour cer- taines la perte de cette taxe serait équivalente à la baisse de la D.G.F. (dotation générale de fonctionnement) prévue en 2014 et 2015. Des communes pour- qu’à 50 % de ce produit, ce pla- fonnement étant imposé par le gouvernement.

députés. Il impose le transfert du produit de la taxe commu- nale sur la consommation d’électricité au profit des auto- rités organisatrices de distri- bution d’électricité.” En l’occurrence, dans le Doubs, c’est le S.Y.D.E.D. (syndicat mixte d’énergies) qui pourra sur délibération unilatérale reverser aux collectivités jus-

La taxe rapport à Pontarlier 397 000 euros par an.

12/02/14 – Marie-Estelle GIGON, 73 ans, retrai- tée commerçante, domiciliée à Damprichard (Doubs), épouse de Léon TARBY. 13/02/14 – Jean-Michel GOBLET, 50 ans, sans profession, domicilié à Levier (Doubs), céliba- taire. 13/02/14 – Marie MEULLE, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges ANDRÉ. 14/02/14 – Michel NICOD, 76 ans, retraité chauf- feur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Lucie SALVI. 17/02/14 – Jacqueline TAILBUIS, 64 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Philippe GIROD. 17/02/14 – Frédéric CHAUVIN, 44 ans, agent de méthode, domicilié à Doubs (Doubs), pacsé avec Isabelle POURCHET. 19/02/14 – Marie CUINET, 91 ans, retraitée, domiciliée à Dompierre les Tilleuls (Doubs), épou- se de Marc VIEILLE. 21/02/14 – Edgar PERRET-GENTIL, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Lucie GLORIOD. 22/02/14 – Renée VERMOT-DESROCHES, 83 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire. 23/02/14 – Jean MARTIN, 83 ans, retraité, domi- cilié à Labergement -Sainte- Marie (Doubs), époux de Yvonne LORIN. 23/02/14–MarcelleFRACHEBOIS,94ans,retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Louis GNECCHI. 23/02/14 – Maurice LAITHIER, 88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Thérè- se JEANNIN. 23/02/14 – Françoise ROY, 55 ans, femme de ménage, domiciliée à Avoudrey (Doubs) épou- se de André NELUBOW. 23/02/14 – Taous OUDJANI, 84 ans, retraitée, domiciliéé à Pontarlier (Doubs), veuve de Hou- cine AÏDOUD. 25/02/14 – Claude POURCHET, 81 ans, retrai- té, domicilié à les Fins (Doubs). 25/02/14 – Yvonne MOREL, 88 ans, retraitée, domiciliée à Sirod (Jura), veuve de Ulrich BUR- RI. 23/02/14 – André GUET, 64 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs),veufdeSimoneGOGUE- LY. 26/02/14 – Pierre CHIARETTA, 58 ans, régleur, domicilié à Morteau (Doubs), célibataire. déclaré que “le gouvernement était prêt à retravailler avec l’ensemble des élus locaux et des associations pour réviser les conditions dans lesquelles cet- te taxe pourra effectivement être versée aux communes.” De son côté l’association des maires de France se dit prête à déposer une proposition de loi au Par- lement visant à “sanctuariser” la perception de la taxe com- munale sur la consommation finale d’électricité par les com- munes et les communautés. F.C.

raient ainsi se retrouver en situa- tion de déséquilibre budgétai- re structurel.” À l’échelle natio- nale, cela représente une perte

Le risque est toujours réel pour les communes de se voir priver du produit de la taxe sur l’électricité.

de 400 millions d’euros. Les efforts de l’A.M.F. sem- blent avoir été entendus. Le 26 février, lors de la séance des ques- tions au Gouver- nement, laministre déléguée à la décen- tralisation, Anne- Marie Escoffier a

“Cela devient invi- vable !”

État civil de février 2014

26/02/14 – Jules de Anthony ENGGIST, sans profession et de Nadège POUX, sans profes- sion. 27/02/14 – Fatih de Hilal KARAPINAR, plaquis- te et de Serpil AYKOSE, sans profession. 28/02/14 – Eléna de Stéphane BECQUET, bou- langer et de Sabine PINAULT, agent de service. 26/02/14 – Izia de Malik MEKDADE, infirmier et de Armelle DAVID, infirmière. MARIAGES 22/02/14 – Matthieu HILT, technicien de labo- ratoire et Nathalie JACQUES, technicienne de laboratoire. DÉCÈS 04/01/2014 - Fabien HANGUENOT, 40 Ans, Domicilié à Frasne. 31/01/14 – Claude GABRY, 55 ans, magasinier, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Ray- monde PASTEUR. 31/01/14 – Gérard BROTTET, 59 ans, techni- cien en ventilation, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Sylvette MARTIN. 03/02/14 – Suzanne RAGUIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Rochejean (Doubs) épouse de Louis VAUCHY. 04/02/14 – Eric HEINRICH, 56 ans, cuisinier, domicilié à Les Fins (Doubs). 05/02/14 – Janine BERTHET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Censeau (Jura) veuve de Charles VAUCHEZ. 05/02/14 – Marie-Thérèse VOITURET, 74 ans, retraitée, domiciliée à Chenevrey (Haute-Saô- ne) épouse de Bernard COLARD. 03/02/14 – Pierre SALMIN, 29 ans, éducateur sportif, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibatai- re. 05/02/14 – Paulette BOURGEOIS, 93 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Guy PONÇOT. 10/02/14 – Emile PROST, 91 ans, retraité, domi- cilié à Arc-Sous-Montenot (Doubs), époux de Marie-Louise MASSON. 10/02/14 – Janine FERREUX, 77 ans, retraitée, domiciliée à Longevilles Mont d’Or (Doubs), veu- ve de Joseph VANNOD. 12/02/14 – Auguste GUINCHARD, 78 ans, retrai- té, domicilié à Rantechaux (Doubs), époux de Colette FAIVRE.

NAISSANCES 31/01/14 – Henri de Sébastien JOUNIAUX, cui- sinier et de Anaïs DROMBY, conseillère Pôle Emploi. 31/01/14 – Thiméo de Thibaut STALLIN, agent de sécurité et de Hélène ALABOUVETTE, assis- tante maternelle. 01/02/14 – Adem de Driss EL MACHHOUR, élec- tromécanicien et de Imen MEGDICHE, com- merciale. 01/02/14 – Ophélie de Franck TOURNIER, agri- culteur et de Gaëlle LAISSUE, infirmière. 01/02/14 – Timéo de Arnaud DUPUIS, carros- sier et de Alexandra VIENNET, horticultrice. 31/01/14 – Norah de Benjamin BASSO, sans profession et de Maud SAUNIER, assistante sociale. 02/02/14 – Romane de Cédric MAINIER, agri- culteur et de Maïté NICOD, assistante de direc- tion. 02/02/14 – Aaron de Rodrigue FARINA, gérant de bar et de Virginie LECLERC, assistante de direction. 02/02/14 – Néo de François VUILLEMIN, agri- culteur et de Marie GIRARDET, assistante export. 02/02/14 – Eléa de Stéphane BARROCA, com- mercial et de Lucie HEDUY, opératrice de fabri- cation. 03/02/14 – Aude de Pierre-Alain BILLET, artisan électricien et de Sophie MOUTARD, professeur des écoles. 03/02/14 – Lana de Julien MOREL, aide méca- nicien et de Sabrina COQUELIN, ouvrière. 03/02/14 – Loan de Stéphane GRANDVUILLE- MIN, chauffeur livreur et de Virginie COURAULT, assistante commerciale. 03/02/14 – Mathieu de Cédric COCCO, usineur etdeAlexandraBILLOTTET,employéedebureau. 04/02/14 – Calista de Yoann GUERIN, cadre et deAurorePOUPIN-GARCIASERRANO,employée de banque. 05/02/14–AgathedeSébastienGRILLON,ensei- gnant et de Stéphanie BEZ, infirmière. 05/02/14 – Laly de Nicolas MEERSCHMAN, édu- cateur spécialisé et de Audrey BONDUELLE, sans profession.

05/02/14 – Angelina-Marie de Philippe DOS REIS, opérateur régleur et de Maria PEDRO, sans profession. 05/02/14 – Léo de Mickaël BRÉGRAND, ingé- nieur biomédical et de Laetitia PERRIN, pro- fesseur des écoles. 03/02/14 – Sophie de Edwin CASARES MOJI- CA, concierge et de Minako HASHIMOTO, sans profession. 07/02/14 – Lola de Philippe PARROD, chef de ligne en horlogerie et de Estelle JACQUET, édu- catrice petite enfance. 07/02/14 – Armand de Thomas BARBIER, agri- culteur et de Bérangère MARTIN, salariée agri- cole. 08/02/14 – Zoé de Hugues DREZET, garagiste et de Sandra JOBARD, responsable de maga- sin. 09/02/14 – Clémence de Nicolas MARMET, chef de projet et de Céline LOUVET, employée logis- tique. 08/02/14–LyloudeLucSOLAVAGGIONE,micro- mécanicien et de Isabelle DECHAUX, horlogè- re. 09/02/14 – Alban de David VUILLAU- ME, agriculteur et de Marina MUSY, professeur des écoles. 09/02/14 – Emmy de Mathieu COLIN, électro- plaste et de Elsa MAHON, vendeuse. 10/02/14 – Camille de Nicolas LEPINE, agricul- teur et de Aurélie BAVEREL, adjoint adminis- tratif. 11/02/14 – Kenzo de Raphaël DORNIER, char- cutier et de Cynthia PUY DE BOIS, sans pro- fession. 10/02/14 – Amaury de Raphael BERTIN, bijou- tier et de Marie POURCHET, infirmière. 11/02/14 – Léna de Ludovic MARTIN, manœuvre en bâtiment et de Emilie SIMON, assistante maternelle. 11/02/14 – Gaëlle de Steven FELIX, maçon et de Jessica TRENTIN, sans profession. 12/02/14 – Célia de Yann BROCARD, chef d’équipe et de Maryline FAIVRE, employée de banque. 12/02/14 – Chloé de Frédéric MORETTI, ingé- nieur et de Céline JANTET, ingénieur.

12/02/14 – Antoine de Nicolas SIMON, contrô- leur qualité et de Géraldine PY, horlogère. 13/02/14 – Mehdi de El-Yacine CHABANE, élec- tricien et de Séverine SUCH, assistante mater- nelle. 12/02/14 – Mayann de Alexandre DUTARD, ser- veur et de Lucile COURVOISIER, auxiliaire de puériculture. 14/02/14 – Jasmin de Eddy TISSERAND, menui- sier et de Jennie HADDAD, monitrice éducatrice. 14/02/14 – Martin de Sylvain DROZ-BARTHO- LET, ouvrier et de Marie BALOSSI, aide médi- co-psychologique. 13/02/14 – Marius de Rudy LECLAIR, horloger et de Elsa MOLÉ, horlogère. 14/02/14 – Aarone de Pedro OBOVA DA COS- TA, horloger et de Emerance TSHITENGA, infir- mière. 13/02/14 – Margo de Jean-Paul JUBIN, ouvrier et de Elodie DROZ-GREY, horlogère. 14/02/14 – Gaël de Benoit ARNAUD, dessina- teur industriel et de Jessica MARTINENGHI, dessinatrice industrielle. 14/02/14 – Kenjy de François TRUTTMANN, opérateur en horlogerie et de Cindy SIEBERT, opératrice en horlogerie. 15/02/14 – Romane de Julien MULLER, chef d’atelier et de Marie DALLERY, opératrice. 15/02/14 – Semih de Alpay AYDIN, plaquiste et de Tülay KARDES, assistante de gestion. 15/02/14 – Lilou de Julien ECAR- NOT, pâtissier et de Silvia PENA VENTURA, ven- deuse. 16/02/14 – Melisa de Cebrail OZEN, maçon et de Keziban GEDIK, sans profession. 14/02/14 – Lina de Amandine PIZZOLI, ouvriè- re. 16/02/14 – Loan de Fabien SCHMIDT, vendeur et de Marilène DELACROIX, monitrice éduca- trice. 17/02/14 – Hugo de Gilles BOLLE-REDDAT, enseignant et de Maud WYRWAS, enseignan- te. 17/02/14 – Emma de Sergio NOGUEIRA, infor- maticien et de Patricia OTT, animatrice. 17/02/14 – Charly de Vincent PERRIN, conseiller en personnel et de Amandine FICHET, chargée de méthodes.

PONTARLIER

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ENSEIGNEMENT Pôle hôtellerie-restauration La bûche au Pont Les futurs pâtissiers en formation au lycée professionnel Toussaint- Louverture rivaliseront d’imagination le 20 mars prochain dans le cadre d’un concours parrainé par la distillerie Guy. Exercice de style.

L es six élèves de la section pâtisserie auront l’insigne honneur de préparer une bûche à base de liqueur de sapin. Le breuvage étant four- ni par la maison Guy qui “spon- sorise” là son premier concours pâtissier. “Chacun devra pré- parer deux verrines” , complète Daniel Bully, le chef des travaux du pôle hôtellerie-restauration. Ce concours se tiendra en pré- sence des grands chefs du sec- teur. De quoi mettre davanta- ge la pression sur les épaules des jeunes. Pour la bonne cau- se car ils auront à gérer toutes sortes de stress dans leurs car- rières qu’on leur souhaite longue et épanouie. Plébiscité par tous les profes- sionnels, ce C.A.P. pâtisserie est accessible uniquement aux jeunes déjà titulaires d’un C.A.P. cuisine ou service. “Une belle réussite avec des débouchés assu- rés” , concède Damien Péchard. Le proviseur de l’établissement ne désespère pas d’aboutir sur le projet d’ouverture d’une sec- tion Bac pro en boulangerie- pâtisserie. Attendu par la pro- fession, ce dossier a essuyé un

premier revers. Question de moyens sans doute en sachant qu’il concerne 15 boulangers et 15 pâtissiers. “Cette démarche est très fédératrice. On sait qu’on peut compter sur le soutien de la Région et du rectorat” , pour- suit le proviseur qui compte bien représenter une nouvelle mou- ture du projet. Tous les indicateurs sont au vert. Avec son pôle hôtellerie- restauration refait à neuf, le lycée professionnel dispose d’un outil de formation de premier plan. Probablement, sans équi- valent en Franche-Comté. Le pôle compte aujourd’hui 120 élèves scolarisés en C.A.P. et

Ces installations confortent une dynamique de pôle de plus en plus ouverte sur l’extérieur. Les futurs cuisiniers et serveurs de Toussaint-Louverture multi- plient les exercices pratiques. L’an dernier, ils ont assuré le service restauration au congrès national des Jeunes Agricul- teurs qui s’était tenu à Pontar- lier. Dans quelques semaines, ils seront à nouveau sur le pont pour recevoir les officiels qui participeront au congrès natio- nal des producteurs laitiers orga- nisé à Pontarlier les 19 et 20 mars. Le 23 janvier dernier, deux élèves du lycée professionnel :Thomas Chaillou et Thomas David ont remporté à Besançon le concours de recettes “Le meilleur dumont d’or 2014”. Prometteur. Le pôle hôtellerie- restauration du lycée Toussaint-Louverture se distingue par son dynamis- me et ses résultats.

FROMAGE

Tension chez les fournisseurs

Mont d’or : une saison au mauvais goût de sangles La fromagerie Badoz remporte comme l’an dernier le 27 ème concours interprofessionnel du Mont d’Or où brillait par son absence la fromagerie des Fourgs en rupture de sangles.

Bac pro cuisine ou service. Soit 25 % de l’effectif de l’établissement. “Les nouveaux locaux nous permettront d’accueillir des groupes de 15 élèves au lieu de 12 actuel- lement” , précise Daniel Bully qui a mis toute son expé- rience dans cette rénovation.

Des débouchés assurés.

S ans rester dans les annales, cette saison du mont d’or s’inscrit dans la continuité des années pré- cédentes. “Avec la douceur de janvier, on enregistre un léger recul des ventes. Mais la sai- son devrait se terminer en légè- re croissance” , commente Jean- Michel Beuque qui préside une filière dont les volumes augmentent de 2 à 3 % chaque année. La diversité des goûts et des couleurs semblait être de mise pour ce 27 ème concours interprofessionnel organisé à Houtaud. “En ce qui concer- ne la présentation et la cou- leur, on passe du tout blanc au tout orangé. On a égale- ment eu pas mal de difficul- tés à séparer les choses sur le plan des goûts et des couleurs. On reste toujours sur un niveau d’excellence important. Le classement s’est avéré assez facile à établir” , observe Éric Notz, habituellement direc- teur du centre technique des fromages comtois qui avait l’honneur de diriger le jury d’un jour. Pour le tiercé gagnant, il fal- lait miser sur la fromagerie Philippe, la coopérative des Monts-de-Joux et la froma- gerie Badoz en pole-position. “Ce trophée récompense un

travail d’équipe. Je remercie mes parents qui nous ont appris à faire les choses bien sans jamais s’en satisfaire. On en a bavé cette année. Longue vie à Badoz, longue vie à la filièremont d’or” , décla- rait ravi Vincent Badoz. La bonne santé du mont d’or est à l’image des autresA.O.C. fromagères jurassiennes. “Une agriculture sur son petit nua- ge. C’est plutôt bon signe. On vit dans une région qui a su garder sa population agrico- le. La réussite est quandmême liée à la notion de filière. On a beaucoup de comté et du morbier et du mont d’or qui ne demandent qu’à se déve- lopper” , rajoute Daniel Prieur qui préside aux destinées de la chambre départementale d’agriculture. Outre la rela- tive douceur climatique obser- vée tout l’hiver, la campagne 2013-2014 a subi des aléas inhabituels d’approvisionnement en sangles. “On n’en a jamais manqué autant depuis que je fabrique ce fromage” , indique un opérateur de la filière. Pour Michel Beuque, il s’agit d’un mauvais concours de cir- constances. “L’évolution rend le tirage des sangles plus com- plexe. Le sanglier a du mal à

intervenir sur des coupes qu’on lui refuse sur fond de sécuri- té. On cherche des solutions. Il y a des clarifications éta- blir et chaque opérateur de la filière appro doit faire des efforts : propriétaires, O.N.F., exploitants et clients.” La pénurie s’est fait sentir chez tous les fournisseurs du Jura et d’ailleurs. Faute d’avoir des sangles à sa disposition, la fromagerie des Fourgs a dû suspendre sa fabrication plu- sieurs fois et n’a pu partici- per au concours interprofes- sionnel. Certains le déplorent et remettent en cause la soli- darité entre transformateurs. Ils suggèrent aussi l’idée de proposer aux jeunes une for- mation de sangliers. Le métier n’est certes pas de tout repos mais peut être générateur d’emplois non délocalisables. Sous réserve qu’on leur lais- se le droit et le temps de lever les sangles. Le classement : 1 : Fromagerie Badoz 2 : Les Monts-de-Joux 3 : Fromagerie Philippe 4 : Fromagerie Napiot 5 : Fromagerie des Longevilles-Mont-dʼOr

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ECOLE maternelle et primaire Accueil périscolaire (matin et soir) Demi-pension Langues vivantes dès la maternelle PORTES OUVERTES Vendredi 14 mars 2014 de 16h30 à 19h15 www.ecpontarlier.fr

chorale – théâtre – ateliers éducatifs option bilangue allemand / anglais Classe Européenne anglais *** LYCEE : série L/ES/S Classe à horaire aménagé Section Europe Anglais/Physique Options : musique – EPS arts plastiques - latin - italien 3 - chinois ***

SAINT-BENIGNE 1, rue Chanoine-Prenel 03 81 39 16 37 LYCEE PROFESSIONNEL - 3 e prepa-pro *** Après la 3 e - BAC PRO S.E.N.

LV1 : anglais / allemand LV2 : allemand / anglais espagnol / italien

Externat / Demi-pension / Internat PORTES OUVERTES Vendredi 14 mars 2014 de 17h à 20h Samedi 15 mars 2014 de 9h à 12h www.ecpontarlier.fr

(Systèmes Electroniques Numériques) option : ASI (alarme sécurité Incendie) option : (électrodomestique) option : TR (télécom Réseaux) - BAC PRO Sécurité - prévention PORTES OUVERTES Vendredi 4 avril 2014 de 16h à 20h Samedi 5 avril 2014 de 9h à 12h Externat / Demi-pension / Internat www.ecpontarlier.fr

Visite de notre nouvel internat

Le jury a récompensé la fromagerie Badoz pour la deuxième année consécutive.

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