La Presse Pontissalienne 173 - Mars 2014

VALDAHON - VERCEL

La Presse Pontissalienne n° 173 - Mars 2014

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EN BREF

ÉDUCATION

Les élus dénoncent une inégalité

Rythmes scolaires : Vercel n’appliquera pas la réforme Une délibération a été prise par le S.I.V.O.S. pour que l’école publique de Vercel ne passe pas à 4,5 jours

Cambriolages Après une période d’accalmie faisant suite à une série d’interpellations, une nouvelle série de cambriolages a touché Valdahon. Le ou les auteurs s’en sont pris à la boulangerie située Grande Rue dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 février puis à un salon de coiffure voisin. La gendarmerie est saisie du dossier. Sports Le conseil municipal de Valdahon a validé la création d’un terrain de football synthétique longtemps réclamé par l’A.S. Plateau. C’est une bonne nouvelle pour le club. Culture Vendredi 28 mars, la navette culturelle gratuite permettra aux Valdahonais de se rendre à un ciné- concert à Besançon. à 20 heures, ils assisteront au spectacle “Les aventures extraordinaires de Mr West au pays des bolcheviks” au Théâtre Musical de Besançon. Départ à 19 heures devant la Maison des Services. Durée : 1 h 15.

A lbert Grosperrin, maire de Ver- cel et président du Syndicat Intercommunal à Vocation Sco- laire (S.I.V.O.S.), jette un pavé dans la mare. Lui et sept autres maires du Plateau (1) ont délibéré le 19 févri- er pour ne pas appliquer, à la rentrée prochaine, la réforme des rythmes sco- laires pourtant obligatoire. L’élu a fait part de ce choix au Préfet et à l’Inspecteur d’Académie. Si le président rappelle que cette déci- sion ne va pas à l’encontre “de l’enseignement privé” (N.D.L.R. : il fut directeur des Maisons familiales rurales), il juge “inégal” que le public ait reçu l’injonction de passer à un rythme de 4,5 jours par semaine avec école le mer- credi matin alors que le privé, pourtant sous contrat avec l’État, n’y est pas obligé. une “inégalité” puisque l’école du Sacré-Cœur, privée, reste à 4 jours. Actuellement, 165 enfants sont inscrits dans le publique, 196 dans le privé. d’école par semaine. Huit maires du Plateau évoquent

L’école privée du Sacré-Cœur à Vercel peut rester à 4 jours par semaine à l’inverse du public qui menace de ne pas appliquer la réforme.

Comme les autres élus de son territoire, il craint un départ des élèves vers le privé. Ils sont d’autant plus inquiets que Vercel a investi 1,27 million dans la réfection et l’agrandissement de l’école

Avant de prendre une décision, le Sacré- Cœur a réalisé une enquête auprès des parents d’élèves. Elle a révélé que 80 % d’entre eux voulaient rester à 4 jours d’école. “Si nous avions posé la même question aux parents du public, la réponse aurait été identique ! Alors pourquoi s’évertuer à vouloir appliquer une réforme refusée par les enseignants, les élus et les parents ?” demande le S.I.V.O.S. L’ultimatum est lancé. Réponse en septembre prochain. E.Ch. (1) : Les communes du S.I.V.O.S. : Adam-les-Vercel, Belmont, Bremon- dans, Chaux-les-Passavant, Eysson, Épenouse, Orsans, Vercel.

année c’était à l’école publique, à la ren- trée prochaine ce sera à l’école du Sacré- Cœur” explique-t-il. Actuellement, 165 élèves fréquentent le public, 196 le privé. 80 jeunes vercelois sont inscrits dans le privé. Pour chaque élève, la commune attribue une sub- vention (égale à celle versée aux enfants scolarisés dans le public). Ainsi, Vercel débourse 38 000 euros par an pour les élèves inscrits dans le privé. Pourrait- elle à l’avenir annuler cette aide ? “On peut mettre sur la table cet argument mais on ne le souhaite pas. On ne com- prend pas cette inégalité car le privé est aussi sous contrat avec l’État” reprend Albert Grosperrin. L’école privée que nous avons tenté de joindre n’a pas pu répondre dans les délais.

élémentaire du village inaugurée en septembre dernier. “Actuellement tout se passe très bien et il y a même un certain équili- bre entre privé et public dans la répartition des élèves rapporte le maire de Vercel. Nous avons d’excellentes relations. D’ailleurs, les réunions de rentrée se font avec tous les professeurs, du public et du privé réunis. Cette

80 % des parents des enfants du privé veulent rester à 4 jours

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