La Presse Pontissalienne 171 - Janvier 2014

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

du 8 janvier au 11 février Soldes de qualité !

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N° 171

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

JANVIER 2014

ASSURANCE-MALADIE, IMPÔTS, PRÊTS BANCAIRES… LES FRONTALIERS SOUS PRESSION

LE DOSSIER en p. 19 à 24

ÉCONOMIE p. 28 Crise hôtelière en rive gauche du lac Absence de repreneurs, coût des remises aux normes, manque de ren- tabilité… Rien ne va plus dans les hôtels qui ferment les uns après les autres. Seule perspective : être transformés en programmes immobiliers.

L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7 Pontarlier et environs Les grands projets du prochain mandat

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Rythmes scolaires : Pontarlier ajuste le tir

Autoflagellation L’année 2014 commence comme l’avait prédit le mage François Hollande par une inversion durable de la courbe du chômage. En février, aux Jeux Olym- piques de Sotchi, les athlètes français, et notamment nos valeureux Francs- Comtois, font une moisson de médailles et permettent à la France de se his- ser sur le podium des nations. En mars prochain, tremblement de terre poli- tique à Pontarlier : la gauche fait bas- culer la ville et prend le pouvoir. En juin, comme un remake de 1998, une France black-blanc-beur unie remporte le Graal au Brésil. Cette deuxième étoi- le sur le maillot des Bleus emporte la France réconciliée dans un élan de solidarité et redonne la confiance à un pays qui redresse la tête, sort du maras- me et retrouve plusieurs points de croissance. Dans le Haut-Doubs, la bonne santé de l’emploi n’est plus due uniquement à celle de l’économie suis- se : de nombreuses manufactures vien- nent s’installer sur la bande frontaliè- re française, là où se trouvent les gisements d’emplois et la main-d’œuvre qualifiée. Dans le Nord Franche-Com- té, poussé par le succès indéniable du label Made in France, Peugeot retrou- ve toutes ses couleurs et redevient le principal constructeur français, taillant même des croupières à ses concur- rents allemands sur le marché du haut de gamme. L’année 2014 est égale- ment celle où, grâce à une politique intelligente mêlant baisse des charges et coups de pouce salariaux, avec un travail de collaboration inédit entre des syndicats constructifs et un patro- nat à l’écoute, la France redevient un des pays les plus compétitifs du mon- de. Preuve de ces brillantes perfor- mances à l’export, plusieurs pays confir- ment la commande ferme de dizaines de beaux avions Rafale, apportant au pays pour la première fois depuis qua- rante ans une balance commerciale positive. Dans les médias, la région Franche-Comté, et notamment Besan- çon, est encensée par les Jamel, Dubosc et autres Mélissa Theuriau comme l’endroit de France où on est le plus heureux. Tout cela ne serait que délires et fantasmes ? Peut-être. Mais pour qu’au moins quelques-uns de ces faits marquants de 2014 sur- viennent, il faut commencer par mettre de côté l’éternelle propension des Français au défaitisme et à l’autoflagellation. Bonne année à tous, dans l’optimisme . Jean-François Hauser Éditorial

Frasne : le coup de la vidange à 20 000 euros

les deux heures fixées initiale- ment” , confie Marie-Claude Masson, l’adjointe en charge de l’enseignement. Décision a donc été prise de rogner 5 minutes en fin de matinée et en début d’après-midi pour récupérer finalement 40minutes reportées sur le temps scolai- re du samedi. Les horaires s’établissent donc de 8 h 30 à 11 h 25 et de 13 h 25 à 16 heures du lundi au vendre- di sauf le mercredi libéré et de 8 h 30 à 11 h 10 le samedi matin.

A près avoir étudié plusieurs scénarios, la capitale du Haut-Doubs a finalement opté pour une solution offrant l’équité de traitement vis-à-vis de tous les écoliers. Les édu- cateurs sportifs de la ville qui encadrent les activités spor- tives et culturelles dans le temps scolaire continueront à inter- venir de la sorte à la prochai- ne rentrée scolaire. L’école se terminera tous les jours à 16 heures et les enfants se lèveront donc le samedi matin. Les élus en charge du dossier

avaient suivi l’avis des ensei- gnants. Dans la copie rendue à l’inspection d’académie cou- rant novembre, il était prévu seulement deux heures de cours. Cette courte plage horai- re laissait planer le risque d’un absentéisme plus marqué le samedi matin. C’est sans dou- te la remarque qui a conduit Pontarlier a corrigé le tir. “Après rencontre avec l’inspection aca- démique, il semble plus perti- nent que la matinée du same- di soit un peu plus longue que

a donc gravement porté attein- te au droit de propriété com- munal, elle est redevable d’une indemnisation au prorata du débit effectué pendant onze années.” Elle réclamait 200 000 euros à titre d’indemnisation du fait de l’atteinte à ses droits. Dans ces circonstances, il est tou- jours difficile de faire la part du vrai et du faux. Les sommes demandées sont importantes. Le tribunal a finalement tran- ché en faveur de la scierie Lorin en réduisant le préjudi- ce au montant des travaux engagés pour faire face à cet arrêt d’approvisionnement. Après la vidange de l’étang, la scierie Lorin a réalisé un forage associé à un disposi- tif de récupération des eaux en aval de la place à bois. Le tribunal n’a pas pris en comp- te l’argument de la commu- ne liée à l’atteinte au droit de propriété communal. Il rejet- te également le fait que la scierie a été prise de court par l’annonce de cette vidan- ge dont “elle a été nécessai- rement informée dès jan- vier 2010.” Affaire à suivre.

S uite au jugement rendu le 3 décembre dernier par le tribunal adminis- tratif de Besançon, la commune de Frasne a été condamnée à payer la somme de 19 729,05 euros à la scie- rie Lorin. L’affaire remonte à septembre2010quand la com- mune, à la demande des pêcheurs,faitprocéderau cura- ge et à la vidange de l’étang duMoulinen raisond’unemau- vaise qualité de l’eau et de la présence d’algues. C’est dans ce plan d’eau que s’approvisionnait la scierieLorin depuis la tempêtede1999pour arroser son stockage de grumes. Prétextant avoir étémis devant le fait accompli sans autre alternative alors qu’elle était dûment autorisée à la faire, la scierie demandait au tri- bunal que la commune lui ver- se 588 878,74 euros de dom- mages et intérêts. De son côté, la commune estimait que la scierie “n’ayant aucun titre ni droit sur les eaux de l’étang du Moulin, cette der- nière a réalisé des travaux sur des propriétés privées de la commune. La société (Lorin)

Les écoliers pontissaliens travailleront de 8h30 à 11h10 le samedi matin.

Gustave Courbet

au Panthéon ?

L e 25 novembre, Jean-Louis Simon, président de l’association “Chez Cour- bet” a écrit à François Hollan- de pour lui proposer de faire entrer au Panthéon l’illustre peintre originaire d’Ornans. On sait que le président de la Répu- blique a confié à Philippe Béla- val, président du Centre des monuments nationaux, le soin de lui soumettre une liste de per- sonnalités que la Patrie pour- rait honorer. Actuellement, 71 personnages reposent au Pan- théon dont une femme seule- ment, et un peintre, Joseph- Marie Vien. François Hollande devait faire son choix à la fin de l’année dernière, mais pour l’instant, l’identité des futurs pan- théonisés n’a pas été révélée.

“Je ne fais pas de pronostic” déclare Jean-Louis Simon qui préfère ne pas se réjouir inuti- lement sachant que le prési- dent Hollande veut privilégier l’entrée des femmes au Pan- théon. Si par bonheur Gusta- ve Courbet devait être pan- théonisé, ses cendres resteraient au cimetière d’Ornans. Son nom seul serait gravé dans le marbre. Alors qu’une telle issue ravirait les amateurs du peintre, Jean- Louis Simon estime qu’au regard de la personnalité de Courbet, ce dernier n’aurait jamais accepté les hommages

de la Nation. “Il n’aurait sans doute pas souhaité être au Pan- théon. Je rappelle qu’il avait refusé la légion d’honneur consi- dérant que l’État était incom- pétent en matière d’art. Cepen- dant, le Panthéon accueille les personnalités marquantes de leur temps. À ce titre, le génie pictural de Courbet a sa pla- ce. C’est dans cet esprit que j’ai formulé ma demande au président de la République.” Le 2 décembre, le cabinet de François Hollande a répondu par courrier à Jean-Louis Simon en lui précisant qu’il avait pris bonne note de sa demande.

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Vallée de la Brévine.

Jean-Louis Simon, président de l’association “Chez Courbet” demande la panthéonisation du peintre d’Ornans.

PUBLI-INFORMATION

Opel et Kia roulent

pour le sport local Soutien du foot et du rugby pontissalien, Belle Rive Automobiles et DSA Motors concessionnaires Opel et Kia accompagnent aussi les champions et les clubs qui défendent les couleurs du Haut-Doubs.

Thomas Rosset, kayakiste au C.K.P. de Pontarlier.

L’ origine de cette dynamique en faveur du sport remonte à 2009 quand les deux marques ont rejoint le groupe Deffeuille. Cet engagement reflète la volonté d’améliorer l’environnement au quo- tidien de jeunes athlètes de haut niveau qui s’illustrent dans des disciplines très pratiquées dans nos montagnes jurassiennes. Le ski nordique bien sûr qui nous a déjà valu tant de belles émotions aux couleurs de l’olympisme. De beaux espoirs reposent aujourd’hui sur les épaules de la fondeuse Anouk Faivre-Picon qui roule en Kia. Membre de l’équipe de France de ski de fond, la Pontissalienne fait partie des ath- lètes francs-comtois présélectionnés aux Jeux olympiques de Sotchi qui se dérouleront en février. Paradis du ski, le Haut-Doubs consti- tue également avec l’arrivée des beaux Liste des partenaires Opel et Kia : Risoux-Club Chaux Neuve : combiné, saut à ski, ski de fond Section sport-études ski nordique au lycée Xavier-Marmier C.K.P. Pontarlier : canoë-kayak Team Skiʼs Cool Asics team trail Universki Club de foot A.S. Mont dʼUsiers D.S.A. athlétisme Trail des Sangliers

Zoom Universki, les mêmes valeurs sportives et routières U niverski, représentée par Yves Blondeau et Xavier Robe, direc- teur de Belle Rive Automobiles ont signé jeudi 2 janvier un contrat de partenariat dʼune durée de deux ans renouvelable deux ans. Entourés par Fabrice Guy, Champion Olympique, des parrains et prin- cipaux acteurs Universki, Yves Blondeau comme Xavier Robe ont sou- ligné la fierté quʼils avaient à sʼassocier autour des valeurs sportives de respect, de partage, dʼexcellence, dʼamitié et de plaisir qui fondent le socle des olympiens comme le groupe Deffeuille, dont fait partie Belle Rive Automobiles. “Cʼest une journée importante, avec la conces- sion Belle Rive Automobiles nous voyons plus loin et conduisons mieux” sʼest exprimé en ces termes Yves Blondeau. “Je suis très heureux que lʼon puisse associer les deux logos Universki et Opel Rent, deux belles griffes qui sʼunissent aujourdʼhui. Le mot plaisir est important à souligner, car il nʼy a pas de sport de haut niveau sans plaisir et, cʼest ce que lʼon éprouve quand on conduit une Opel ou une Kia. Ce partenariat sʼinscrit dans la durée comme celui qui nous unit à nos autres partenaires : Groupe Orchestral Services, Comté Marcel Petite, Vitabri, Groupe Intoo, Distillerie Les Fils dʼÉmile Pernot, Géant Casino, Banque Poulaire Bourgogne Franche-Com- té, Caisse dʼÉpargne Bourgogne Franche-Comté, Imprimerie Maire, Télématique Service, Groupe Mazars, McDonaldʼs, Hôtel Ibis et la Fon- dation F.D.J. Merci à Belle Rive Automobiles de nous donner cette oppor- tunité de porter toutes ces valeurs ensemble.” “Amitié et Respect” est la devise dʼUniverski, à laquelle on pourrait ajou- ter “authenticité, esprit dʼéquipe, loyauté”. Des valeurs que nous exprimons ensemble, liées à une émotion profonde, une satisfaction de désir. Pour Xavier Robe, “cʼest un privilège dʼêtre associé au team Universki qui exalte des valeurs pleines de bon sens auxquelles nous sommes particu- lièrement attachés. Belle Rive Automobiles se définit dʼabord par un style et une inspiration, la satisfaction de nos partenaires et clients sont au cœur de nos pensées et de nos actes. Elles sʼexpriment par notre effort à aller chercher les résultats dans le respect de nos valeurs et celles des autres.”

Xavier Robe et Xavier Thévenard.

jours un terrain de jeu très apprécié des traileurs avides d’espace et de grandes échappées dans la nature jurassienne. Le trail, c’est la disci- pline qui monte. Pas un week-end sans l’organisation de plusieurs courses où se retrouvent champions et amateurs dans la plus grande convivialité. En quelques années, Xavier Thévenard a marqué de son empreinte la disci- pline en remportant quelques-unes des plus belles épreuves du calendrier international. En 2010, à tout juste 22 ans, il gagne la C.C.C. En un peu moins de 12 heures, il arrivera au bout de cette épreuve de 99 kilomètres entre Courmayeur-Champeix et Chamonix. Après cet exploit retentissant, il confir- me l’été dernier tout son potentiel par une éclatante victoire à l’Ultratrail du Mont Blanc. 168 km avalés en 20 heures 34 minutes et 57 secondes. Record battu pour le traileur longue distance qui se déplace désormais

en Kia. Belle Rive Automobiles et DSAMotors se retrouvent pleinement dans ces champions. “On a une équipe jeune et dynamique qui partage complète- ment les valeurs du sport. On suit de près les résultats de ces ambassadeurs du Haut-Doubs. C’est un beau chal- lenge d’entreprise” , confie Xavier Robe, le directeur. Pour faire un champion, il faut un club et des hommes prêts à inculquer des bases techniques et tactiques. Il faut aussi du matériel, des infrastructures et des moyens logis- tiques. Belle Rive Automobile et DSA Motors développent aussi depuis quelques années une politique de sup- port tournée vers les clubs, les teams et les structures qui participent à la promotion. “Ce soutien prend le plus souvent la forme de mise à disposition de véhicules de marques Opel et Kia, ou d’aide logistique” , précise le direc- teur.

Xavier Thévenard, traileur au long cours Le dernier vainqueur de l’Ultra trail du Mont Blanc a choisi un véhicule Kia qu’il utilise dans tous ces déplacements. Confidences.

vais pouvoir réduire un peu mon temps de travail dès la fin de l’hiver et me don- ner des périodes de liberté pour les courses et les enga- gements média. J’aurai plus de temps pour me reposer car se lever tous les jours à 5 heures du matin pour aller courir, cela finit par fatiguer. Cette semaine, je participe aux Étoiles du Sport à La Plagne. Comment vous entraînez-vous en saison hivernale ? L’hiver, c’est du ski à 80 %. J’alterne classique et skate et je change de site. Je fais aussi beaucoup de rando nordique et de télé- mark. Le choix de l’un ou l’autre se fait en fonction

de la neige. Je garde une ou deux séances de cour- se à pied par semaine, pour ne pas oublier le geste. Quels sont vos prochains objec- tifs ? Cet hiver, je vais faire les principales courses du Mas- sif Jurassien de ski de fond, mais sans réel objectif. Mes principaux rendez-vous en trail seront le Champion- nat du Monde de Sky Run- ning Ultra à Chamonix en juin, la T.D.S. à Chamonix en août et le G.R. Réunion en octobre. Il y aura aussi d’autres courses de pré- paration, je serais par exemple au Trail des Forts de Besançon ainsi qu’à la Transjutrail.

E n quoi ce partenariat avec Kia vous est utile ? Avec mon calendrier de courses, les stages et les sol- licitations médias, je me déplace beaucoup. Ce par- tenariat me permet de tou- jours avoir un véhicule en parfait état, avec du confort et de la sécurité. J’économise ainsi beaucoup d’énergie. Quels sont vos engagements vis- à-vis de ce nouveau partenai- re ? Rouler exclusivement en Kia, ce qui est le cas,

puisque Kia Pontarlier est aussi le partenaire auto- mobile de mon équipe, le Team Asics Trail. Rencon- trer périodiquement les salariés du groupe, animer des séances de Trail et par- ticiper à quelques confé- rences. Qu’est-ce qui a changé dans votre vie sportive depuis la vic- toire à l’U.T.B.M. ? Rien n’a vraiment chan- gé, je m’entraîne comme avant. En ce moment, je skie tous les jours mais je

Yves Blondeau, Xavier Robe et Fabrice Guy ont scellé le partenariat entre Universki et Belle Rive automobiles.

Belle Rive Automobiles - Tél. 03 81 46 26 00 ZAC des Grands Planchants - 6 rue Donnet Zedel - PONTARLIER

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

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CHIRURGIE Complet jusqu’en mars Raj Pem : “On est un peu hors norme” L’hôpital de Pontarlier n’a jamais connu une si forte activité en chirurgie orthopédique programmée avec la pose de plus de 300 prothèses. Rassurant.

L a Presse Pontissalienne : Com- ment résumer votre parcours pro- fessionnel ? Raj Pem : J’étais interne à Pon- tarlier en 1981 puis je suis retourné au C.H.U. poursuivre mon cursus en chirurgie. J’ai eu la possibilité de travailler sur Besançon mais j’ai préféré reve- nir à Pontarlier où j’exerce depuis 1991 comme praticien hospita- lier en orthopédie-traumatolo- gie. J’ai travaillé pendant près de vingt ans avec les docteurs Leclerc et Rudloft avec qui nous avons monté le niveau d’activité en viscéral comme en orthopé- die. L.P.P. : Comment a évolué l’activité dans votre service ? R.P. : On a une activité polyva- lente avec une part très impor- tante de chirurgie programmée qui représente 75%. Cette année, on a posé plus de 300 prothèses de genoux, hanches… C’est presque un record. Sur ce plan- là, on est un peu hors normes dans un hôpital comme celui de Pontarlier. On effectue égale- ment entre 250 et 300 opéra- tions du canal carpien, sans oublier la chirurgie du pied. L.P.P. : À quoi attribuez-vous ce dyna- misme ? R.P. : Cette réussite est liée à l’efficacité du service orthopé- die-traumatologie. Quand je suis arrivé à Pontarlier en 1981, on posait seulement quelques pro- thèses par an. Tout a été mis en œuvre pour suivre les besoins et les évolutions technologiques. L.P.P. : Subissez-vous une fuite de la patientèle vers Besançon ? R.P. : Non. Car on reste attrac- tif. C’est très important même

si on ne pourra jamais empêcher les gens d’aller se faire opérer ailleurs. Globalement, les gens sont fidèles. Ils ont confiance dans notre hôpital. On pose en moyen- ne six prothèses par semaine et le plan- ning est plein jus- qu’en mars. On ne pourrait d’ailleurs pas faire attendre les gens plus long- temps au risque de les voir se détour- ner de Pontarlier. L.P.P. : Vous avez aussi la chance d’avoir un outil de travail perfor- mant.

Jura pour leur présenter notre activité. L’attractivité, c’est une affaire de relationnel. Pour s’investir dans ce métier, il faut aussi savoir se rendre dispo- nible. L.P.P. :Vous n’avez jamais eu envie de poursuivre votre carrière ailleurs ? R.P. : On m’a déjà fait des pro- positions dans ce sens au C.H.U. sur Vesoul et Montbéliard. Mais je n’ai aucune raison de partir. J’ai assez d’activité ici et je m’entends très bien avec les autres chirurgiens de l’hôpital. Je me sens d’ailleurs très bien à Pontarlier. L.P.P. : Quelles sont les contraintes d’un petit hôpital pour un chirurgien ? R.P. : C’est toujours plus com- pliqué de prendre des respon- sabilités dans une petite struc- ture. Ici on ne peut pas consulter autant de praticiens que dans

“On pose en moyenne six prothèses par semaine.”

R.P. : La rénovation du plateau technique a permis de dévelop- per l’activité chirurgicale. L’établissement abrite aujour- d’hui sept blocs opératoires dont l’obstétrique. Cet investisse- ment était totalement justifié. Dans une ville comme Pontar- lier relativement isolée des grands centres hospitaliers, c’est nécessaire d’avoir une chirur- gie tout comme une maternité. On ne doit pas perdre la trau- matologie. Il faut préserver un service de proximité. On pro- pose des consultations exter- nalisées tous les vendredis à Morteau. On a aussi récupéré une clientèle du Jura suite à la fermeture de la chirurgie à l’hôpital de Champagnole. L.P.P. : C’est une simple question d’attractivité ? R.P. : En partie, mais je suis allé à la rencontre des médecins du

un C.H.U. pour des opérations déli- cates. En vingt ans, j’ai envoyé seule- ment quatre fois des patients en traumatologie sur Besançon. L.P.P. : Qui est à la tête du pôle chirurgie à Pon- tarlier ? R.P. : On s’inscrit dans une logique de direction collé- giale avec plusieurs chefs de pôle. L.P.P. : Des soucis de recrutement face à la Suisse ? R.P. : Non, pas au départ. La Suisse recrute plutôt du

“Je n’ai aucune raison de partir.”

Mise au point chirurgicale Les rumeurs les plus inquié- tantes ont circulé suite à lʼannonce du départ de deux praticiens en chirurgie digesti- ve. “Il nʼy a aucune menace de fermeture de la chirurgie. Lʼun des deux chirurgiens en par- tance est déjà remplacé et on travaille déjà sur des pistes de recrutement pour le second” tient à préciser le directeur de lʼhôpital Olivier Volle.

Le docteur Raj Pem a largement contribué au dynamisme de la chirurgie orthopédique sur Pontarlier.

les former.

personnel qualifié comme les instrumentistes et les infirmières anesthésistes. L.P.P. : Êtes-vous déjà dans une logique de transmission du savoir ? R.P. : Tout à fait, et c’est logique quand on a 57 ans. Le service compte deux autres chirurgiens dont un intervient à mi-temps. À cela s’ajoutent deux internes. C’est un plaisir d’en avoir pour

L.P.P. : Vous semblez très attaché à la dimension humaine ? R.P. : J’apprécie toujours autant de voir les patients la veille de l’opération. Ce ne serait pas tou- jours le cas dans un grand hôpi- tal. On a beaucoup d’activité mais il faut savoir garder le côté humain. Propos recueillis par F.C.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

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“On souhaite conduire autrement les affaires de notre ville”, annonce Jean- Yves Bouvevet qui conduira une nouvelle fois la liste P.S. aux élections municipales de Pontarlier.

Municipales : le P.S. dégaine en premier POLITIQUE “Osons Pontarlier autrement”

En officialisant sa candidature le 3 décembre dernier, Jean-Yves Bouveret a lâché quelques critiques sur la majorité en place, histoire d’asseoir sa légitimité.

de la ville, créer une nouvelle dyna- mique autour de l’industrie, ne pas se contenter uniquement de la prospéri- té de l’économie commerciale. À travers les thématiques annoncées, on devine les contours d’un program- me qui sera dévoilé en janvier. “On planche sur ce dossier depuis août et on y travaille encore” , précise Jean- Yves Bouveret qui avait récolté envi- ron 25 % des voix aux dernières muni- cipales. Sur la question des alliances avec les Verts et le P.C., il confirme l’échec du rapprochement avec les pre- miers et l’absence l’union officielle avec les seconds même s’il y aura des com- munistes sur la liste P.S. Interrogé sur le projet de tunnel pontissalien qu’il avait mentionné dans le magazine L’Expansion, l’élu tient à relativiser. “On est dans l’idée d’anticiper les pro- blèmes de circulation à Pontarlier autre- ment que par une grande déviation. Patrick Genre a toujours mis en cause l’immobilisme de l’État dans ce projet. Il fuit son rôle politique. Je pense qu’on doit être capable de faire des proposi- tions à moyen et long terme et cette idée de tunnel en fait partie. L’ouvrage ferait tout au plus un kilomètre contraire- ment à ce qui était écrit.” Jean-Yves Bouveret estime que les élus de gauche ont été plutôt clair- voyants au cours des quatorze ans de

port à la transition énergétique et en matière d’économie sociale et solidai- re. On ne se résigne pas à la désin- dustrialisation même si cela nécessite une démarche active.” Autre sujet sur lequel le P.S. n’est pas en phase avec l’équipe municipale : le logement. “À Pontarlier, on n’est plus capable d’accueillir des jeunes familles. Le quartier des Épinettes ne répond pas à cet objectif.” La critique porte aussi sur les projets récurrents. “La piscine, la médiathèque, on en parle depuis des années et rien ne se concré- tise. C’est affligeant de voir les familles pontissaliennes aller se baigner à Ornans, aux Fins.” Face à la fin de l’État-providence, Jean- Yves Bouvevet estime qu’il y a enco- re des marges de manœuvre sous réser- ve d’être clair avec les contribuables. “Si un projet est vraiment intéressant, pourquoi ne pas avoir recours à l’impôt pour le financer ? À Pontarlier, le taux de réalisation des projets ne dépasse pas 50 %. LaVille ponctionne de l’argent mais ne le réinvestit pas.” La campagne est bien lancée. F.C.

mandature Genre. “Même si on nous a traités d’utopistes ou de démagogues.” Pour ce faire, il cite l’exemple de l’aménagement du quartier Berlioz avec les démolitions des tours qu’ils avaient préconisé avant tout le mon- de. “Le projet s’est finalement réalisé cinq ans plus tard. Aujourd’hui, c’est le statu quo .” Le conseiller socialiste se dit confiant pour cette nouvelle campagne. Après “Pontarlier autrement” en 2008, le slo- gan de la prochaine bataille munici- pale s’inscrit dans la continuité avec “Osons Pontarlier autrement.” Le risque d’un vote sanction avec coup de barre à droite n’inquiète pas outre mesure Jean-Yves Bouveret confiant, trop peut- être, dans la capacité de discernement des électeurs. En quoi la liste P.S. se distinguera-t- elle des orientations suivies depuis 1999 par Patrick Genre ? D’abord sur la question des mobilités. “On veut sor- tir du modèle “Tout voiture”. Patrick Genre a bien rénové la Grande rue. Le seul problème, c’est qu’il a repris un projet des années quatre-vingt-dix. Il a aussi manqué de réactivité par rap-

S ouci de renouvellement, parité, volonté de rassemblement, repré- sentativité, compétences, les mots sont sensiblement les mêmes entre la liste de Patrick Genre et celle du Par- ti Socialiste désormais engagé dans les élections municipales à Pontarlier. Au solo du maire sortant, Jean-Yves Bouveret a choisi de se présenter avec quelques colistiers. On connaissait Liliane Lucchesi et Karine Grosjean, on découvre ou redécouvre Gérard Gui-

not, Claude Debrand, Thierry Brunet. La tête de liste P.S. s’est attaché les services d’un directeur de campagne en la personne de JeanAuvillain,l’ancien directeur de cabinet de Marie-Guite Dufay. “On souhaite conduire autre- ment les affaires de notre ville, lui don- ner un nouveau souffle” , indique le can- didat socialiste en annonçant ses ambitions pour la capitale du Haut- Doubs. Offrir aux habitants un mieux vivre au quotidien,renforcer l’attractivité

Un embryon de liste a été dévoilé le mois dernier.

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L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

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Groupement de moyens techniques ambulanciers

C.C.L. : 10 PROJETS À LA UNE Plusieurs projets structurants devraient se concrétiser dans les années à venir. Nombre d’entre eux comme la piscine, la média- thèque, le pôle funéraire ou encore le château de Joux dépas- sent largement le cadre de la C.C.L. La commission prospective mise en place depuis quelques années pour établir le diagnostic des besoins en terme d’équipements et de services a rendu sa copie. Au final, c’est près de 50 millions d’euros d’investissement qu’il faudra, restrictions budgétaires obligent, planifier probable- ment sur deux, voire trois mandats. Aperçu de la feuille de route.

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INVESTISSEMENT

50 millions d’euros

La C.C.L. prospecte pour l’avenir Une dizaine de projets à vocation intercommunale a été présentée aux élus lors du dernier conseil communautaire dans le cadre d’une étude prospection. Parmi eux : la construction d’un centre nautique, la médiathèque ou la création de micro-crèches. Autant de pistes à concrétiser ou à écarter dans le cadre d’un prochain mandat.

L ors du dernier conseil com- munautaire, les élus de la com- munauté de communes du Lar- mont (C.C.L.) ont parlé d’avenir. Patrick Genre, le président de l’assemblée a présenté les résultats de l’étude prospective regroupant une dizaine de projets, dans divers domaines (économie, petite enfance, culture). S’ils ont été sélectionnés, c’est parce qu’ils présentent un intérêt à plus ou moins long terme.Mais comme l’indique l’intitulé de l’étude, il s’agit bien de prospection, de pistes à approfondir dans des secteurs où la commission en charge de ce travail a déterminé des besoins, et pas du programme détaillé du prochain conseil commu- nautaire qui prendra ses quartiers au lendemain des élections municipales de mars. D’ailleurs, rien n’est arrêté. “C’est une aide à la décision offerte aux futurs élus de la C.C.L.” insiste Patrick Genre, le maire de Pontarlier. L’élu fait preuve d’une certaine habi- leté à présenter ce travail de pros- pection, qui a les contours d’un plan d’action, juste avant les élections.Alors

que son mandat arrive à échéance, il nous dit qu’il quitte la maison C.C.L. en laissant sur la table une série de projets qui font sens, et libre à ses suc- cesseurs de travailler pour leur don- ner corps. En même temps, on sait que Patrick Genre est candidat à sa suc- cession, qu’il a de fortes chances d’être réélu et d’être le futur président de la communauté de communes du Lar- mont. On peut donc imaginer qu’il sera

Le conseil communautaire sortant met sur la table une dizaine de projets à réaliser.

le prochain chef d’orchestre de ces grands chantiers qu’il juge “struc- turants pour la C.C.L.” À sa façon, il donne un cap.Mais l’élu ne veut pas rentrer dans ce type de considérations préélecto- rales. Ces projets sont des propositions qu’il ne s’agit pas de défendre dans l’immédiat. Le moment du débat viendra avec le prochain exécutif. “Je ne veux prendre position ni pour un projet ni pour l’autre. Je répondrai si je

“Nous donnons tous les éléments de décision.”

on y trouve les coûts par exemple, pour permettre à chacun de se faire une idée et finalement de commencer à réfléchir. “Nous donnons tous les élé- ments de décision. Nos chiffres ne sont pas erronés” précise Patrick Genre. Le montant global d’investissement pour tous ces projets est de 50 millions d’euros. La somme ne serait pas sup- portée intégralement par la C.C.L. Chacun de ces projets est subven- tionnable à des échelles diverses. Au final, la communauté de communes du Larmont espère 50 % d’aides. T.C.

funéraire qui risque, s’il devait se concrétiser, d’être un peu redondant avec le funérarium privé qui a ouvert ses portes à Pontarlier. Lamédiathèque est aussi au programme. Ce plan est sans surprise. En revanche, on peut penser que ces projets dont on parle pour certains depuis longtemps devraient se concrétiser lors du pro- chain mandat. La commission prospection composée d’élus appuyés par les services de la Ville et de la C.C.L. n’est pas entrée dans les détails de chaque projet, mais la trame est suffisamment détaillée,

suis élu” explique Patrick Genre qui se défend de botter en touche. Chaque chose en son temps. Parmi ces grands chantiers, on retrou- ve la maison de l’intercommunalité dans l’ancien bâtiment Sbarro pro- priété de la C.C.L. depuis 2012. Il y a aussi la construction d’un centre nau- tique complémentaire de celui de Mal- buisson, la création de micro-crèches, la poursuite de l’aménagement de la zone des Gravilliers, la rénovation du château de Joux, le devenir de l’hôtel d’entreprises de la Belle-Vie à Hou- taud, ou encore la création d’un pôle

7 La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

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15 millions d’euros Une nouvelle piscine intercommunale

À défaut de savoir quand on pourra piquer une tête dans ces nouveaux bassins, on connaît mainte- nant les contours de ce pro- jet attendu et maintes fois débattu. Pas besoin de son- dage pour savoir que la pis- cine actuelle ne répond plus aux attentes sociétales. La fréquentation du “tout public” est en baisse constante, les familles préfèrent pousser jusqu’aux Fins ou à Ornans pour profiter d’installations modernes et surtout beau- coup plus ludiques. Après quarante ans d’existence, l’équipement est à bout de souffle. Il s’avère particulièrement énergivo- re. Son coût de fonctionne- ment s’élève à près de 740 000 euros. Après visites et études, la commission

La piscine actuelle ne répond aux attentes du public à la recherche d’activités ludiques.

tifs. Le futur centre nautique cou- vrira 3 335 m 2 dont 1 400 m 2 dédiés aux espaces de plein air. Il représente un inves- tissement de 15 millions d’euros pour la C.C.L. qui pourrait toucher la moitié en aides et subventions. Son déficit annuel est évalué à 576 000 euros en se basant sur un objectif de fréquen-

intercommunale chargée de piloter la réflexion sur ce sujet a finalement opté pour une reconstruction à neuf sur un autre site. Pas idiot quand on sait ce que cela coûte de refaire du neuf avec de l’ancien. D’autant plus que l’ancien bâtiment trou- vera toujours une destina- tion dans une ville en manque de locaux associa-

tation de 30 000 à 45 000 entrées “public” par an. Entre la définition du pro- gramme et la livraison des travaux, comptez au moins cinq ans. Patience donc, car rien n’indique que cet équi- pement soit retenu comme une priorité des élus qui seront aux commandes de la C.C.L. après les munici- pales.

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PETITE ENFANCE Un projet pour trois micro-crèches

CULTURE Ouverture horizon 2018 Maison Chevalier : un chantier à 16 millions d’euros

P armi les chantiers proposés par la com- mission prospective, il y a celui de la petite enfan- ce. Le dynamisme démo- graphique de la bande fron- talière met en exergue les tensions dans les modes de garde des jeunes enfants. Pour répondre à la deman- de des familles, la commis- sion propose de créer trois micro-crèches sur le terri- toire de la communauté de communes du Larmont en trouvant “l’équilibre à l’Est et à l’Ouest de la C.C.L.” disent les rapporteurs. L’objectif serait de créer trois

établissements d’une capa- cité de dix places chacun. Ces micro-crèches seraient soit construites, soit amé- nagées dans un espace réno- vé. La différence est le coût de l’investissement qui avoi- sinerait les 350 000 euros dans le cas d’une construc- tion neuve et 100 000 euros s’il s’agit d’une rénovation. Ces équipements seront com- plémentaires “à l’offre exis- tante sur le territoire com- munautaire, sans concurrencer les structures en place.” Chaque infra- structure emploiera de 2 à 4 personnes.

C omme pour la piscine Georges-Cuinet, la biblio- thèque municipale ouver-

Avec un tel équipement au centre- ville, c’est 25 % d’attractivité supplémentaire garantie en se basant sur l’exemple de Lons- le-Saunier. Sauf qu’il faudra investir 16 millions d’euros pour mener à bien ce chantier. Avec les aides, il resterait 10,6 mil- lions d’euros à la charge de la C.C.L. L’ensemble médiathèque- archive mobiliserait une ving- taine de salariés à temps plein. Au final, cela représenterait un déficit de fonctionnement rési- duel annuel estimé de 381 000 euros. Si le projet est validé en 2014, l’ouverture du pôle se fera en 2018. À l’instar de la piscine, ce projet pourrait faire l’objet d’un portage public- privé où la collectivité rembourse l’investisseur sous forme de loyers.

velles technologies. Ce qui n’empêche de proposer un pro- gramme d’animations riche et diversifié. En terme de chiffres, l’établissement fédère 5 183 abon- nés actifs pour 87 000 emprunts dont 25 % de population inter- communale. Ce qui laisse d’ailleurs deviner tout l’intérêt d’initier une dynamique à l’échelle de la C.C.L. La remarque vaut aussi pour les archives qui ont perdu 20 % de fréquentation depuis la déloca- lisation à la Belle Vie suite à l’incendie des casernes Marguet. D’où l’idée de tout centraliser à la maison Chevalier qui pour- rait abriter des salles d’accueil, d’exposition, de conférences et d’autres services sociaux ou admi- nistratifs. Sans oublier le splen- dide parc attenant.

te en 1972 n’a guère évolué dans l’agencement de ses locaux ou dans son offre d’accès aux nou-

La C.C.L. devra débourser au bas mot 10 millions d’euros pour transformer la maison Chevalier en médiathèque moderne. Chère culture.

A vec l’augmentation démographique et l’évolution sociétale en matière de crémation, le Haut-Doubs aurait tout intérêt à avoir un pôle funéraire adap- té aux besoins locaux. L’offre actuelle vient d’évoluer avec la création d’un funérarium privé à Pontarlier. Ce chan- gement ne remet pas en cause semble-t-il, le projet d’une structure intercommunale qui après discussion, verrait le jour aux Marneaux, lieu propice au recueillement. D’une surface globale de 1 800 m 2 , ce projet de funéra- rium-crématorium intégrerait des parties communes : salle de cérémonie, locaux administratifs et techniques. Coût de l’équipement estimé à 3,87 millions d’euros. Il pourrait voir le jour en 2017. Sa mise en service impli- querait de faire évoluer la régie actuelle. Quant au mon- tage, la C.C.L. supporterait l’investissement et le loue- rait à la société gestionnaire ou inversement. FUNÉRAIRE 3,87 millions d’euros Le funérarium- crématorium près du cimetière des Marneaux

BÂTIMENT PUBLIC

8 millions d’euros

L’intercommunalité sous le même toit

L es élus de la C.C.L. n’ont pas eu besoin de débattre des années pour acquérir le bâtiment Sbarro. Preuve qu’on peut aller vite quand la volonté politique est là. Plutôt que de voir l’offre commerciale s’amplifier de 5 000m 2 supplémentaires com- me cela était prévu initialement, les élus ont préféré négocier l’achat d’un bâtiment qui permettra de regrouper tous les services de la C.C.L. en y ajoutant aussi ceux du Centre Technique Municipal de Pontarlier. Et de libérer ainsi d’autres locaux qui pourraient être mis en vente ou loués. Ce qui facilite- rait l’amortissement d’un projet à 8 millions d’euros en y incluant 3,5 millions d’euros afférents à l’acquisition du bien. Après des travaux d’adaptation et d’étanchéité, les services concernés pour- raient prendre occupation des lieux au pre- mier trimestre 2015.

Sur l’acquisition de l’ancien bâtiment Sbarro, la C.C.L. a fait preuve d’une réactivité qu’on ne lui soupçonnait pas…

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 171 - Janvier 2014

EN BREF

MUSIQUE

Un nouvel album pour le chanteur des Spiders

Gilles Petitjean dans les bacs 24 ans après le tube “Les Nuits sans soleil” vendu à 800 000 exemplaires, Gilles Petitjean sort un album rock et pop qu’il a façonné, écrit et produit. Parmi les 12 titres, votre oreille trouvera son compte. Le chanteur participera à la tournée “années 80 live” en 2014.

Cancer Le 5 décembre dernier, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté a signé une convention avec la Ligue nationale contre le cancer. Pour plus de rens. : 03 81 38 58 57. Magazine La Région Franche- Comté a décidé de diviser par deux le nombre de parutions de son magazine “Franche-Comté, le Mag” distribué dans tous les foyers francs- comtois. Économie réalisée : 330 000 euros. Courbet L’exposition consacrée à Hector Hanoteau, un paysagiste ami de Courbet, est visible au Hanoteau (1823-1890), peintre paysagiste, fut à son époque un artiste renommé, influent auprès de ses pairs. Une quarantaine d’œuvres invitant à découvrir ou redécouvrir ce peintre aujourd’hui méconnu, qui partageait avec Gustave Courbet un même engouement pour la peinture de paysage, est exposée. musée Courbet à Ornans jusqu’au 21 avril. Hector

C ertes, Gilles a mis du temps. 11 ans après un album solo et 24 ans après le tube français “Les nuits sans soleil” vendu à 800 000 exemplaires et long- temps pointé à la 7 ème place du Top 50, l’ancien chanteur du groupe Ivanov a confectionné un nouvel album, chez lui, à Doubs. Après avoir pris du recul, il sort donc “Ivanovlechanteur.com”, un album de chanson française pop et rock. “Je n’ai jamais cessé d’écrire depuis 2002,

te modeste : “C’est un produit présen- table” explique l’homme qui à défaut d’avoir pris quelques cheveux blancs a gardé sa passion des premiers jours. “J’ai tout fait de A à Z pour avoir le maxi- mum de qualité. Disons que ce disque m’a coûté du temps.” Le son, parfait, l’atteste.Titré “Ivanovlechanteur”, l’album est composé de 12 chansons. 45 minutes de découverte avec une reprise des fameuses “Nuits sans soleil”, un titre qu’il a voulu plus “émotionnel.” S’il dit préférer la scène au studio d’enregistrement, le chanteur-guitaris- te a dû passer de longues heures pour mettre au point cet album. Il a égale- ment développé lui-même le clip. Son actualité ne s’arrête pas là : en 2014, le musicien pontissalien sera en concert avec son ami Gilles le faucheur à Mor- teau le 22 février. Ils (re)joueront, à deux, les titres des Spiders, son groupe de bal, sans batteur. Un échauffement avant la tournée des années quatre-vingts live.

j’ai besoin de ça. Mais lorsque je sors un C.D., je prends le temps pour fai- re quelque chose de bien et arriver jusqu’à la perfec- tion. Mais si une chanson est bonne, elle est bonne” dit le chanteur. S’il écrit encore pour d’autres artistes, Gilles s’est offert son disque. Et il en est fier même s’il res-

À Morteau le 22 février.

Gilles Petitjean, le chanteur de Doubs et des ex-Spiders, sort un album.

Gilles Petitjean a en effet été sélection- né pour participer à cette aventure qui regroupe toutes les stars de ces années-

là. Ce qui ne l’empêchera pas de conti- nuer les spectacles en direction des enfants et d’autres manifestations.

État civil de décembre 2013

08/12/13 – René CLERC, 87 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Simonne PETITJEAN. 10/12/13 –CécilePOULAIN, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Noël LANGLOIS. 15/12/13 – Jeanne BRUN, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veu- ve de Gabriel SIMON. 16/12/13 – Laurent TAMBORINI, 93 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Monique CHAUVIN. 16/12/13 – Claude BAUDUIN, 74 ans, retraité, domicilié àMorteau (Doubs), veuf de Monique DELAPORTE. 17/12/13 – Marcelle PONNAZ, 94 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Pierre SANDOZ. 19/12/13 – Michel TCHORNY, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Fernande COLIN. 20/12/13 – Karine STEHLIN, 70 ans, retrai- tée, domiciliée à Bulle (Doubs), épouse de Roger FAIVRE. 19/12/13 – Claude PERRET, 89 ans, ingé- nieur retraité, domicilié à Labergement- Sainte-Marie (Doubs), époux de Annik LION. 22/12/13 –Gérard JAVAUX, 66 ans, retrai- té, domicilié à Granges Narboz (Doubs), époux de Jacqueline DALA POZZA. 22/12/13 – Denise FERREUX, 76 ans, retraitée, domiciliée à les Fourgs (Doubs), veuve de Hubert GENRE-JAZELET. 23/12/13–GillesBASSAND,68ans,retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Bianca CONVERTINO. 23/12/13 – Antonia VOLPE, 86 ans, retrai- tée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veu- ve de Tommaso ZITO. 23/12/13 – Anne-Marie GREMEAU, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Spartaco PLACUZZI. 24/12/13 – Raymond-Albert BRIDE, 98 ans, retraité, domicilié à Pignans (Var). 25/12/13 – Christian OUDOTTE, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), 27/12/13 – Albert CARETTI, 83 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Laure GUILLEMIN.

24/12/13 – Elio de Yohann PENSABENE, régleur et de Lucie MAILLET, infirmière. 25/12/13 – Lenaëlle de Alain COINTE, cuisinier et de Caroline BILGER, agent hospitalier. 25/12/13 – Marc de Benoît CHARRIER, technicien de fabrication et de Virginie KUNEKI, spécialiste qualité. 25/12/13 – Léanne de Anthony BARDEY, ouvrier mécanicien et de Leslie-Anne JOURNOT, aide-soignante. 26/12/13 – Martin de Benoît LHOMME, garde forestier et de Ludivine FAIVRE, Chanteuse. 26/12/13 – Louka de Nicolas KNOEPFEL, arboriste grimpeur et deCatherineCHAU- VIN, auxiliaire de vie scolaire. 26/12/13 – Typhaine de Franck KAZA- NOWSKI,chauffeurroutieretdeMarie-José LIENARD, agent des services hospitaliers. 26/12/13 – Théo de Nicolas HOULMANN, dessinateur et de Marion NICOLET, des- sinatrice. MARIAGES 21/12/13 – Mutlu SAKAR, opérateur de production et Seher TUGRUL, opératri- ce de fabrication. DÉCÈS 01/12/13 – Marie-Laure DENISET, 44 ans, professeur, domiciliée à Saint-Laurent-en- Grandvaux (Jura), célibataire. 02/12/13–BernardDENISET,66ans,retrai- tédesPostesetTélécommunications,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette GUYON. 02/12/13 – Jacques DEBRUILLE, 68 ans, retraité,domiciliéàNods(Doubs),épouxde Jeannine LAMBERT. 03/12/13–JacquesTISSOT,88ans,retrai- té, domicilié à La Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuf de Jeannine FAIVRE. 03/12/13 – Guy FUMEY, 89 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Georgette SÉFÉRIAN. 04/12/13 –Michel FAIVRE, 69 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 06/12/13 – Matteo ILLICETO, 61 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.

SARD, assistante administrative. 18/12/13–LinedeBertrandGUINCHARD, chef d'entreprise et de Amélie BERTIN, commerçante. 19/12/13 – Marek de Grégory DAME, assistant logistique et deMaïlys GUYOT, professeur. 19/12/13 – Ilan de Shenasi LURI, agent de sécurité et de Maghali JEAN AIMEE, sans profession. 19/12/13 – Jules deCyril RICHARD, agent commercial et de Coralie DELAVENNE, aide-soignante. 19/12/13 – Mathilde de Jean-Philippe DELACROIX,agriculteuretdeCindyMAR- GUIER, éducatrice de jeunes enfants. 19/12/13–GermaindeChristopheCOUR- LET, ouvrier et de Aurélie BELOT, secré- taire comptable. 20/12/13 – Zakaria de Krim SADAOUI, peintre en bâtiment et de Karima IHAD- DADENE, comptable. 20/12/13–LiliadeChamsseddineALOUA- NI, sans profession et de Nelly GRIES- BACHER, infirmière. 20/12/13–LyloodeMelvinCAILLET,agent territorial et de Emilie DUMONT, sans pro- fession. 21/12/13 – Isaac de Andrison BALASU- BRAMANIAM, comptable et de Mokhta- ria BOUKRAA DJELLOUL SAIAH, gou- vernante. 22/12/13 – Manon de Christophe TSAT- SAS, technicien de production et de Julie BELHADJ, opératrice. 22/12/13 – Lana de Mathieu LAMBERT, ordonnanceur et de Carla DA SILVA, res- ponsable de développement. 23/12/13 – Louis de Quentin CARDOT, kinésithérapeute et de Aude BAWEJSKI, kinésithérapeute. 23/12/13 – Iyad de Houssam EL MASRI, formateur et de Jihane HILAL, assistan- te maternelle. 23/12/13 – Haroune de Mouloud HAM- ZA,magasinieretdeFatima-ZohraBELOU- NIS, sans profession. 23/12/13 – Anthony de Sébastien KARST, menuisier poseur et de Sophie GER- MANN, vendeuse.

11/12/13 – Etienne de Fabian LAMY, mon- teur en service après-vente et de Claire ARIOLI, infirmière. 11/12/13 – Stanislas de Jérôme HEINZ, conducteur machines et de Anaïs VIEN- NET, horlogère. 12/12/13 – Louise de Adrien GERMAIN, commercial et de Edwige BOURGEOIS, assistante commerciale. 12/12/13 – Elia de Frédéric TOURNOUX, ouvriermécanicienetdeSandraREGNIER, paysagiste. 12/12/13 – Méline de Thomas FORES- TIER, éducateur spécialisé et de Audrey BADAROUX, directrice sportive. 12/12/13 – Jayden de AlexandreMAIRE, opérateur et deMericaNYAMWENA, sans profession. 13/12/13 – Hümeyra de Savas CEYLAN, ouvrier et de OzlemÇEKEREK, sans pro- fession. 14/12/13 – Anouk de Xavier CORBET, animateur et de Hermine COUDRIN, ven- deuse. 15/12/13 – Julia de Anthony GIRARDIN, directeur et de Nathalie RAMQAJ, labo- rantine. 15/12/13–JimmydePierreFETTIG,méca- nicien et de Sylvia FLAGET, assistante de vie aux familles. 17/12/13 – Durak-Ali de Ramazan ÇEKE- REK, agent de sécurité et deHilal KOÇAK, sans profession. 17/12/13 – Maëlys de Loïc COMPARET, facteur et de Chloé MOMBAILLY, hôtes- se de caisse. 17/12/13 – Elyssa de Florent ROGER, étancheur et de Julie GARNIER, ouvriè- re en industrie. 18/12/13 – Eda de Serkan DEGERLI, ouvrier en scierie et de Jessica DURAK, opératrice. 18/12/13 – Marion et Rachel de Thierry MARADAN, responsable de production et de Aurore UGOLINI, infirmière. 18/12/13 – Fantine de Florent BOILLON, agent des méthodes et de Elodie CAS-

NAISSANCES 02/12/13–MariloudeSébastienRENARD, technicien environnement et de Emilie GEORGER, formatrice. 30/11/13 – Rudy de Lilian BULLE, chauf- feur livreur et de Sabrina BADOZ, secré- taire comptable. 01/12/13 – Amélie de Pascal TESSITO- RE, vendeur et de Euridice MARQUES DA SILVA FIGUEIRAS PICO, caissière. 29/11/13 – Gabriel de Ludovic PRU- D'HOMME,chauffagisteetdeLucieSUVO- VA, employée de bureau. 02/12/13 – Ugo de Jérome PEYLABOUD, régleur et de Justine POÊTE, coiffeuse. 02/12/13 – Louna de Jérémie MALLA- MACI, technicien et de Maud DALL'AR- MI, opératrice en horlogerie. 02/12/13 – Léna de Samuel FEUVRIER, enseignant et de Mélanie LONCHAMPT, guichetière. 03/12/13 – Ambre de Marc GODIN, sans profession et de Adeline DROZ-BAR- THOLET, aide à domicile. 04/12/13 – Zachary de Benjamin PER- NODET, chef de rayon et de Fabienne GUÉRAUD, employée de commerce. 04/12/13 – Gabriel de Cyril DIDIER, tech- nicienmaintenance chauffage et de Auré- lia LEININGER, opératrice horlogère. 04/12/13 – Célia de Sébastien BELKES- SA, ouvrier et deMélanieDUPREY, ouvriè- re. 04/12/13 – Maxence de Fabien HUM- BERT, conseiller en prévention et de Eli- sia FRESARD, opératrice de production. 05/12/13 – Esila de Kenan YILDIRIM, ouvrier et de Züleyha ÖZKAPLAN, assis- tante de laboratoire. 05/12/13 – Alexandre de Emmanuel WAL- CH, agent de sécurité et de Laure MAR- TI-NOGUERE, vendeuse. 05/12/13 – Anaïs de Cédric TAMISIER, contremaître en chimie et de Lucy LAYAZ, technicienne en chimie. 06/12/13 –Nolan de YannGÉRARD, caris- te et de Coralie BOILLOD, vendeuse.

08/12/13 – Théo de Fabrice HASELVAN- DER, technicien et de Nathalie DUSCH, ingénieur. 06/12/13 – Benjamin de Stéphane VIS- SE, opérateur et de Emilie PIERART, coif- feuse. 06/12/13 – Maxence deMathieuMAIRE, électricien et de Gaëlle BIGOT, auxiliaire de vie. 07/12/13 – Rose de Sébastien PIQUARD, gérant de société de transport et de Pau- le VOYNNET, collaboratrice d’agence. 08/12/13 – Huseyin de Ali ESEN, polis- seur et de Serife KURUM, sans profes- sion. 08/12/13 – Lino de Rodrigue SIMON, enseignant et de Lise PRINCE, éducatri- ce spécialisée. 08/12/13–ThéodeThomasRABA,régleur et de Jennifer VIEILLE, agent des ser- vices hospitaliers. 08/12/13 – Elias de Xavier MARCHAND, responsable atelier et de Aurélie VIENOT, ouvrière horlogère. 09/12/13 – Norah de Miguel DA SILVA, aide-soignant et de Fabienne BUISSART, professeur des écoles. 09/12/13 – Wyatt de Gérôme JOUGLET, opérateur sur presse et de Paméla GUILLAUME, assistante maternelle. 09/12/13 – Ethan de Maxime THOMAS, chauffagiste et de Déborah MASSART, secrétaire comptable. 10/12/13 – Timéo de Romain DUBIEF, employé commercial et de Laura SIRON, horlogère. 10/12/13 – Ernest de Thomas JACQUE- MIN, dirigeant d’entreprise communica- tion et de Clémence VUILLEMIN, assis- tante administrative. 10/12/13 – Benjamin de Pierre ORTELLI, chef de projet et de Angélique JOURNOT, assistante export. 10/12/13 – Rose de Mickael CHOPARD- DIT-JEAN, éducateur sportif et deMarie- Camille MAINY, professeur.

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