La Presse Pontissalienne 168 - Octobre 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2013 N° 168 2, 50 € LES ÉLUS DU HAUT-DOUBS FACE AU CUMUL DES MANDATS

LE DOSSIER en p. 21 à 26

L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8 Le camouflet politique Voie verte : la douche froide

ÉCONOMIE

p. 44

L’absinthe Vieux Pontarlier à la conquête de l’Amérique

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013

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Haute-Foire : la barre des 20 000 visiteurs franchie

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Carrefour du Coude : les usagers sceptiques

Rétrograde En rejetant la réforme sur le non-cumul des mandats, les sénateurs français envoient un très mauvais signal aux citoyens français. Se rendent-ils vrai- ment compte ces sénateurs, barons locaux se croyant intouchables, que leur attitude ne fait que renforcer le senti- ment de rejet qui grandit de jour en jour à l’encontre de la classe politique ? Alors que la réforme promise par François Hol- lande, sans doute trop catégorique, va néanmoins dans le bon sens, ce sont ses alliés socialistes qui se rebellent, arguant, hypocrisie suprême, d’argu- ments plus fallacieux les uns que les autres. Soi-disant qu’étant représentant des maires et des collectivités ils seraient tous légitimes à gérer en même temps des mairies ou des collectivités. Soi- disant que c’est parce qu’ils sont déjà présidents d’exécutifs départementaux ou régionaux que les maires les ont crus seuls légitimes à occuper un mandat de sénateur. Tout en reconnaissant com- me l’a fait récemment le sénateur socia- liste Claude Jeannerot - l’un de ceux qui s’accrochent à l’idée de cumul - qu’il a besoin de retrouver de la respiration. Quelle hypocrisie ! Comment M. Jean- nerot qui se pose régulièrement en péda- gogue et en ennemi juré du populisme ne se rend-il pas compte que l’attitude rétrograde des sénateurs dont il est, de gauche qui plus est, n’a justement pour effet que de renforcer ce même popu- lisme ? Comment expliquer autrement cette volonté farouche de maintenir le cumul si ce n’est pour garder son petit pouvoir dans sa petite baronnie. Si on regarde de plus près les classements des cumulards de la politique, on s’aper- çoit en passant que cet attachement vis- céral aux pouvoirs multiples est un attri- but tout masculin… Les partisans du non-cumul intégral et systématique ont sans doute tort, tout comme ont tort ceux qui s’accrochent comme berniques au rocher à l’idée de l’immobilisme en la matière. Il est clair que le non-cumul que défend la loi actuelle ne favorisera pas le rapprochement des élus natio- naux et du peuple. Mais donner un tel signal rétrograde quand on est séna- teur socialiste sur une loi voulue par les socialistes donne une image bien tri- viale et étriquée des enjeux politiques où une seule impression domine : le chacun pour soi et pour ses intérêts. L’effet est dévastateur. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Archives municipales, Club des collectionnneurs du Mont d’Or, Compagnie des Chimères, Scouts. Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

L e Conseil général a décidément bien du mal à faire l’unanimité autour du lac. Si personne ne conteste l’intérêt d’amé- liorer la circulation au niveau du carre- four du Coude, des voix s’élèvent déjà pour critiquer l’aménagement actuellement en cours de réalisation au bout du lac. “Pour- quoi pas un rond-point ?” suggère un pan- neau placé avant le carrefour en question en venant de Malbuisson. Face à ce qui sem- blait être une évidence, les services du Conseil général expliquent. “La solution du giratoi- re n’a pas été retenue pour plusieurs rai- sons.” Et de mentionner en premier lieu l’em- prise foncière plus importante d’un rond-point qui déborderait alors sur des parcelles déjà urbanisées. Autre frein évoqué, les difficultés techniques d’implantation liée notamment à la pente de la R.D. 9 qui monte en direction de Saint-Antoine. “La configuration du site permettait des circulations tangentielles, sans ralentissement marqué notamment pour les sens Saint-Antoine-Malbuisson et Frasne- Labergement, facteur d’insécurité” , note le

Conseil général en jouant son dernier atout et non des moindres : celui du volet financier. Car la facture passerait de 350 000 à 500 000 euros en configuration giratoire. Toujours au plan sécuritaire, le projet en cours intègre deux plateaux ralentisseurs qui favo- risent les traversées des usagers mode doux. Avec la suppression des anciens “raccour- cis”, quelques agriculteurs s’interrogent par exemple sur les possibilités de manœuvrer facilement pour rejoindre Vaux-et- Chantegrue en venant de Malbuisson. D’autres craignent d’avoir à patienter des “plombes” derrière un tracteur ou un camion qui blo- querait l’accès aux deux voies matérialisées en venant de Vaux. “Tout le monde aurait pré- féré un rond-point” , en convient Claude Page. Le maire de Labergement-Sainte-Marie, com- mune concertée sur ce projet, reprend lui aus- si les arguments du Conseil général. “On approuve notamment les ralentisseurs. Cer- tains automobilistes roulaient vraiment trop vite en remontant sur Saint-Antoine. Il faudra voir à l’usage.”

Ambiance et affluence pour le cru 2013 de la Haute-Foire (photo D.E.R.).

2 0 016. C’est à l’unité près le nombre de visi- teurs qui ont franchi les portes de la Haute-Foire de Pontarlier cette année. C’est donc le record de la précé- dente édition qui a été bat- tu, selon les prévisions les plus optimistes de Didier Sik- kink, le nouveau directeur général de Micropolis, orga- nisateur de l’événement pon- tissalien. La satisfaction était visible du côté des profes- sionnels de la gastronomie et de l’habitat. “Micropolis est très satisfait d’avoir fran- chi le seuil des 20 000 et souhaite pouvoir renouveler l’opération en partenariat avec la Ville de Pontarlier, partenaire essentiel, qui accueille très chaleureuse-

ment l’organisation” s’est félicitée la S.E.M. Micropo- lis. Cette année, la Haute Foire proposait notamment de découvrir la ville allemande de Villingen-Schwenningen, jumelée avec Pontarlier depuis 1964. La participa- tion des amis d’outre-Rhin aura permis aux visiteurs de la Haute-Foire de découvrir le célèbre carnaval, des pro- duits uniques et le folklore dépaysant de la ville située en forêt noire. La prochaine édition de la Haute-Foire est d’ores et déjà programmée dans deux ans, du 10 au 14 septembre 2015. 8 000 m² d’exposition déjà prévus et au moins 200 exposants.

Le Conseil général avance plusieurs arguments contre l’idée d’un rond-point.

A u Conseil général, les élus de l’op- position ne se font guère d’illu- sion. Ils savent que le redécou- page des cantons prévu par la loi du 18 mai 2013 qui instaure un nouveau mode de scrutin pour l’élection des futurs conseillers départementaux, tombera d’en haut. Ils pensent qu’ils n’auront pas leur mot à dire sur la nouvelle carte can- tonale que concocte actuellement le ministère de l’Intérieur pour chacun des 101 départements français. La question des périmètres inquiète la droite départementale qui n’a pas vou- lu attendre que les services de l’État ren- cey. Le canton de Pontarlier est limité à la communauté de communes du Lar- mont. Dans les grandes lignes du pro- jet, on découvre que les cantons de Mor- teau et Montbenoît fusionnent ainsi que ceux du Russey, de Maîche et de Saint- Hippolyte. Les cantons de Pierrefontai- ne-les-Varans et de Vercel sont égale- ment regroupés, ainsi que ceux de Frasne, Levier et Mouthe. “Nous avons travaillé sur des bassins de vie et des bassins économiques cohérents” insiste Jean- François Longeot. Les élus de droite espèrent être entendus sur leurs pro- positions. La droite départementale présente sa carte cantonale dent leur copie cet automne pour pro- poser un projet de redécoupage canto- nal. “Être attentiste, ce n’est pas une méthode. Nous voulons participer et ne pas subir” annonce Jean-François Lon- geot, conseiller général du canton d’Or- nans et leader de l’opposition départe- mentale. S’il préférait à cette réforme celle du conseiller territorial de Nicolas Sarkozy qui consistait à regrouper les Départements et la Région, “ce qui nous aurait permis d’être plus efficaces dans nos politiques et de réduire le nombre d’élus” , il est obligé désormais “de fai- re avec la loi.” L’opposition vient donc de finaliser une carte cantonale qui res- pecte les principes de la réforme, à com- mencer par le critère démographique. Le groupe d’élus a souhaité conserver dans ce découpage du département en 19 cantons, une cohérence territoriale que les services de l’État pourraient négli- ger selon lui. Ainsi, sur la carte proposée par la droi- te départementale, les communes de Saône, Mamirolle, Morre, Fontain, Arguel, ou La Vèze, qui appartiennent au can- ton de Besançon-Sud sont rattachées, dans ce projet, au nouveau canton d’Or- nans élargi, au Sud, au canton d’Aman-

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L’INTERVIEW DU MOIS

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POLITIQUE

Il ne sera pas candidat aux municipales François Mandil, le temps d’une pause

L’élu pontissalien, porte-parole d‘Europe Écologie-Les Verts du Haut-Doubs ne sera pas candidat aux prochaines municipales. Un choix motivé.

L a Presse Pontissalienne : Pour- quoi ce désengagement de la vie municipale ? François Mandil : J’estime que j’ai fait ma part de boulot. Il est par- fois important de prendre du recul, de réfléchir sur le sens de son action. J’ai aussi envie de réaliser des projets personnels qui nécessitent du temps. Pour autant, je reste toujours très impliqué politiquement. L.P.P. : Allez-vous quitter la région ? F.M. : Non. Je suis et je reste Pon- tissalien tout comme je n’ai pas l’intention de quitter la scène politique locale. L.P.P. : Votre élection en 2008 restera une belle surprise ? F.M. : Le fait de créer une liste et d’obtenir un tel résultat a pro- voqué une espèce d'électrochoc. On est en train de faire notre bilan. L.P.P. : Pensez-vous avoir pesé sur les projets engagés à Pontarlier au cours de ce mandat ? F.M. : Pour l’instant, on n’a pas réussi à savoir à quel point on a pu influencer sur les actions. L.P.P. : Votre sentiment sur l’Agenda 21 à Pontarlier ? F.M. : Qu’est-ce que cela a appor- té ? Il y a eu des petites actions mais concrètement, on n’est pas encore sur la voie de l’économie énergétique. On se bat depuis des années sur la tarification incitative de l’eau. Rien n’a chan- gé. Même chose avec la valori- sation du réseau de chaleur ou la modernisation de l’éclairage public. Exemple significatif avec les illuminations de Noël où l’on

m’interroge.

L.P.P. : Et vos rapports avec les socia- listes ? F.M. : En 2008, il n’y avait déjà aucune dynamique commune. On a réussi à vivre en deux groupes en face de la majorité. Je n’ai aucun regret sur ce mode de fonctionnement qui nous a quandmême permis de travailler en bonne entente. L.P.P. :Votre sentiment sur le jugement annulant la réalisation de la Voie ver- te ? F.M. : La première réaction, c’est plutôt un soulagement. Pour nous, c’est un projet idiot, qui n’a pas de sens et coûte beau- coup trop cher. Ce qui m’irrite énormément, c’est cette insup- portable communication du Conseil général qui se veut tou- jours plus écolo que les écolos. On peut considérer que la déci- sion rendue est une vraie claque. Elle induit aussi le risque qu’il ne se passe plus rien sur le Haut- Doubs en terme d’aménagement touristique. L.P.P. : En quoi ce projet vous semble incohérent ? F.M. : On doit s’extraire du concept voie verte. On demande comme beaucoup l’aménagement d’une piste cyclable sécurisée qui fas- se le tour du lac avec des liai- sons permettant d’aller sur Métabief, Pontarlier et le Pays Horloger via la voie du train qu’il faudrait prolonger. Là, on aurait un vrai réseau cyclable qui dessert l’ensemble du Haut- Doubs. L.P.P. : Regrettez-vous aussi la fer- meture du T.G.V. Paris-Berne via Pon- tarlier ? F.M. : Bien sûr, même si on est plus axé sur le développement des T.E.R. car cela favoriserait davantage l’irrigation du terri- toire à des prix abordables. Le T.G.V. devient un produit de luxe. Faut-il toujours se dépla- cer à 300 km/h ? L.P.P. :Vous n’avez rien pu faire contre l’enneigement artificiel de la station de Métabief. Considérez-vous que c’est un échec ? F.M. : Oui clairement. C’est aus- si un échec personnel. On n’a pas pu mobiliser. Peut-être est- ce le fait qu’il n’y avait pas de nuisances directes vis-à-vis des hommes.Aujourd’hui, le mal est fait. C’est dommage car le temps nous donne souvent raison sur les enjeux environnementaux même si on reste toujours ultra- minoritaire. On avait raison par exemple sur les changements climatiques.

Le porte- parole d’Europe Écologie-Les Verts souhaite

aujourd’hui prendre du recul et se dégager du temps pour mener des projets personnels. Claire Rousseau probable tête de liste des Verts S auf changement de dernière minute, la secrétaire actuelle dʼE.E.L.V. du Haut-Doubs devrait succé- der à François Mandil dans la bataille des munici- pales à Pontarlier. À 24 ans, cette jeune infirmière frontalière avait décroché près de 20 % des voix aux can- tonales de 2011 sur Mouthe. La distribution des rôles nʼest pas encore à lʼordre du jour chez les Verts du Haut-Doubs. “On ne parle pas encore de personne. Chez nous, lʼidée est de passer le relais régulièrement et de façon collective, contraire- ment à ce qui semble se dessiner avec Patrick Genre. On sait quʼon aura du soutien localement et à tous les autres échelons territoriaux. On espère décrocher au moins deux places de conseillers municipaux” , indique la probable tête de liste des Verts.

a attendu d’être obligé de passer aux leds pour agir. Il ne fallait surtout rien changer ou alors trouver une solu- tion qui préserve- rait les motifs aux- quels les habitants étaient soi-disant très attachés. Résul- tat, aujourd’hui, tout a changé et personne ne s’en plaint. L.P.P. : D’autres mau- vais souvenirs pontis- saliens ? F.M. : Oui, notam- ment cette histoire d’Haïti. J’y suis allé juste pour amélio- rer les choses et quand Patrick Gen- re vient dire que je fais de la récupé- ration politique, cela me blesse. Là aussi, je

“J’ai fait ma part de boulot.”

Europe Écologie-Les Verts du Haut- Doubs ? F.M. : Je reste porte-parole et Carole Rousseau est toujours secrétaire du groupe local. L.P.P. : Et quel sera votre rôle dans la campagne ? F.M. : Je viendrai davantage en soutien. On peaufine un pro- gramme. On va se revoir avec les socialistes pour essayer d’avancer sur les thèmes qui nous semblent incontournables. L’écologie est à mon sens en mesure de rassembler beaucoup plus que la gauche classique sur le Haut-Doubs et c’est pourquoi on pourrait revendiquer la tête de liste si on faisait liste com- mune.

L.P.P. : Quel scénario envisagez-vous dans le cas contraire ? F.M. : On étudie plusieurs scé- narios. On a la chance aussi d’avoir plus de militants et plus d’expérience qu’en 2008. Ce qui nous donne la possibilité d’avoir une liste autonome en nombre et en compétences. L.P.P. : Vous représenterez-vous un jour à une élection ? F.M. : C’est possible. Je n’ai aucun regret même si mon engage- ment politiquem’a valu un casier judiciaire. Je ne peux plus pos- tuler à aucun concours admi- nistratif. Mon poste de conseiller municipal m’a coûté ma place. Propos recueillis par F.C.

L.P.P. : Quid de vos fonctions au sein

HAUT-DOUBS

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Réserve collinaire : merveille d’intégration ou catastrophe écologique ? MÉTABIEF L’eau pour les canons à neige Alors que le chantier de la réserve qui alimentera les canons à neige est pratiquement terminé, quelques voix s’élèvent pour dénoncer, sans grand succès, l’impact environnemental du projet, son coût énergétique et son inadéquation économique.

Le collectif Mouthe-Mont d’Or dénonce le gaspillage de la ressource de la ressource en eau induit par ce projet

de retenue collinaire.

à droite qu’à gauche. À quelques semaines du début du rem- plissage programmé autour du 11 novembre, la retenue offre un visa- ge beaucoup plus avenant qu’à l’époque des premiers tirs de mine au printemps dernier. “Il faut compter 45 jours pour remplir la retenue. On pourra produi- re de façon manuelle à partir de décembre. En fonctionnement normal, on remplira principalement au prin- temps avec un complément juste avant l’hiver” , indique Olivier Érard, le direc- teur de la station de Métabief aux élus locaux invités à découvrir l’avancée des travaux. Le directeur de la station annonce éga- lement sans complexe, concernant les préconisations environnementales : “On a fait plus que ce qui nous était demandé.” De quoi devenir verts de rage. F.C.

mais on aura encore contribué à valo- riser ce lieu avec ce plan d’eau qui s’intégrera tout naturellement. À l’automne prochain, la nature aura repris ses droits. C’est une bonne nou- velle pour notre territoire” , explique Claude Jeannerot qui bénéficie sur ce projet du soutien d’une grande partie des élus du Haut-Doubs. “J’ai toujours suivi Claude Jeannerot sur l’accueil

du Conseil général. “Quels choix aber- rants que de vouloir autant investir dans des équipements pour des inté- rêts économiques très limités et à très court terme en niant les conséquences déjà perceptibles du changement cli- matique.” On passe sur l’impact environnemen- tal et le pompage dans un autre bas- sin-versant pour pointer du doigt la facture énergétique et ses répercus- sions auprès des habitants du Mont d’Or. “Le Conseil général s’excusera-t- il auprès des habitants pour la haus- se engendrée par le nouveau contrat E.D.F. rendu nécessaire par les pics de consommation durant l’hiver pour la production de neige artificielle ?” se demandent les Verts. Face à ces critiques, le président du Conseil général réagit en sens inver- se. “On entend dire qu’on a détruit le site. Non seulement on ne l’a pas détruit

F orce est de reconnaître que le projet d’enneigement artificiel de la station de Métabief est loin d’avoir suscité la même vague de protestation médiatique que la Voie Verte. Et ce n’est pas le pan- neau dressé par quelques contesta- taires lors de la dernière visite de chan- tier du président Claude Jeannerot qui va changer la donne. À l’origine de cette réaction, une dizai- ne de personnes regroupées au sein du collectif “citoyens_mouthe_montdor@yahoo.fr”, une structure quasi inconnue sur la scène médiatique. “On a commencé à se réunir à propos des gaz de schiste et du problème des abeilles. Avec cette réserve d’eau, les élus ont des objectifs qui ne sont pas les bons. On ne peut

pas penser qu’aux touristes. On dépen- se beaucoup d’argent pour le dévelop- pement de l’alpin et très peu pour le nordique. Ce projet s’appuie sur des données climatiques qui sont fausses à la base” , explique Françoise, membre du collectif, en admettant qu’il est un peu tard pour inverser la suite du pro- gramme. Cette prise de position n’est pas sans rappeler celle des Verts de Franche- Comté, les seuls qui se soient vérita- blement opposés au projet. Ils ont pro- fité de la venue de Claude Jeannerot pour constater une nouvelle fois les dégâts. Cette réserve collinaire répond selon eux à “une logique de dévelop- pement très à la mode dans les années quatre-vingt.” Et ils ne se privent pas de dénoncer la vision “courtermiste”

touristique. Je suis tout à fait en phase avec lui sur la politique neige de culture. Je suis déso- lé de voir qu’on oppo- se le développement à l’écologie alors que c’est faux” , observe Jean- Marie Saillard, le conseiller général du canton deMouthe dont les convictions poli- tiques penchent plus

Le soutien d’une grande partie des élus du Haut-Doubs.

L’ÉVÉNEMENT

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VOIE VERTE :

À la surprise générale, le tribunal administratif de Besançon a annulé l’arrêté du préfet du Doubs du 5 octobre 2011 déclarant d’utilité publique au profit du Conseil général du Doubs, l’aménagement de la voie verte du lac Saint-Point. Un échec cinglant pour le préfet et surtout pour Claude Jeannerot qui étudient chacun de leur côté la possibilité d’interjeter appel de ce jugement. Pour les opposants qui ont le triomphe modeste, c’est d’abord une juste reconnaissance des incohérences d’un projet incomplet, inadapté, coûteux et ignorant les réalités du terrain. Dossier à réactions.

LA DOUCHE FROIDE

TOURISME

Les arguments du tribunal

La Voie Verte tombe à l’eau La décision du tribunal administratif annulant l’arrêté d’utilité publique du projet de Voie verte autour du lac saint-Point a fait l’effet d’une bombe. Entre joie et consternation.

L a nouvelle est tombée le 5 sep- tembre alors que plus per- sonne n’y croyait. Elle en a surpris plus d’un et en pre- mier lieu Claude Jeannerot qui après un bref communiqué est reve- nu sur le sujet le 19 septembre der- nier lors de la visite du chantier de la réserve collinaire de Métabief. “La voie verte, elle est en panne. Le propos d’un élu, c’est de prendre en compte le réel comme il est. Nous sommes dans un pays de droit. Je n’ai pas de commen- taire à formuler sur la décision de jus- tice. La seule chose, j’observe que le tri- bunal administratif a pris une position contraire au rapport du commissaire public” , s’en étonne encore le prési- dent du Conseil général. Ce en quoi il n’a pas tort. L’annulation d’un arrêté d’utilité publique revêt un caractère tout à fait exceptionnel. Sur ce point, le tribunal estime que l’objectif sécuritaire qu’on est en droit d’attendre d’une voie ver- te n’est pas atteint. “Considérant que cet aménagement est prévu non pas en site propre mais en adaptant la circu- lation routière par des limitations de vitesse, des réductions de voie et neuf aménagements de type alternats ou écluses à circulation alternée, ainsi que par un partage de voie dans la tra-

versée des villages des Grangettes et de Saint-Point-Lac, que ces conditions d’aménagement, qui sont de nature à porter atteinte à la sécurité des usa- gers de cette infrastructure que sont les adeptes des modes de circulation doux mais également les personnes à mobilité réduite et les familles avec des enfants en bas âge, ne permettent pas de satisfaire l’objectif, pourtant assi- gné au projet, d’un aménagement d’une voie sécurisée et dédiée aux modes de circulation doux.” Denis Bauquier, le porte-parole de l’ensemble des requérants ne boude pas sa satisfaction. “Toutes ces

S’il prend acte de la décision du tribunal administratif, Claude Jeanne- rot dénonce les travers d’une minorité d’opposants à laquelle il entend bien ne pas donner raison.

remarques avaient pour- tant été faites dans le cadre de l’enquête d’utilité publique mais beaucoup n’ont pas été prises en compte. Ce projet n’avait plus rien d’une voie ver- te” , déplore celui qui poin- te du doigt un manque flagrant de concertation et un décalage complet avec les réalités du ter- rain au quotidien. Le tribunal remet aussi en cause l’évaluation des retombées économiques inhérentes au projet. “La

Le projet sera retardé.

ments de chaussée lui semble selon lui tout aussi erronée. “Pour l’instant, je réfléchis sur la suite à donner. Le projet sera retardé. Il ne faut pas don- ner autant de place à quelques pro- priétaires de quelques arpents de ter- re. Ils ne sont pas propriétaires de ce département.” De son côté, le préfet “prend acte de la décision du tribunal administratif et étudie la possibilité d’interjeter appel de ce jugement.” F.C.

a pu l’entendre ou le lire. Le coût ini- tial est de 13millions d’euros. Lamarque de fabrique du Conseil général, c’est de respecter les coûts d’objectif.” Sur le volet sécuritaire, il rétorque. “On veut nous faire croire qu’il s’agit d’un équi- pement dangereux. Est-ce inacceptable qu’on puisse ralentir la vitesse des voi- tures pour permettre aux modes doux de se déplacer ?” L’agression paysagère dénoncée avec lamise à nu des falaises et l’empilement de roche pour soutenir les élargisse-

voie telle qu’elle est projetée ne pré- sentera qu’un attrait restreint qui ne saurait dépasser le cadre départe- mental… que cette faible attractivité au regard de son coût estimé qui s’élève à 13 millions d’euros hors taxes, soit un coût d’1,1 million d’euros, est de nature à priver d’utilité publique l’opération projetée.” En réponse, Claude Jeannerot revient sur l’exagération du coût de l’équipement. “Il n’a jamais été ques- tion de 20 millions d’euros comme on

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JUGEMENT Les principaux extraits Pourquoi le tribunal a annulé l’arrêté de déclaration d’utilité publique ? À la tête de la compagnie de gendarmerie de Pontarlier depuis un an, le commandant Jean- Christophe Perrier note lui aussi une augmentation des cambriolages et encourage chacun à signaler le moindre comportement suspect au 17. Tendances.

- Considérant qu’il résulte de ce qui précède, qu’en raison de ses caracté- ristiques, de ses conditions d’aménagement, lesquelles ont, au sur- plus, pour effet sur une zone de 500 mètres de porter atteinte au périmètre de l’arrêté préfectoral de protection du biotope du lac Saint-Point en date du 12 octobre 1995, et de son coût exces- sif au regard des retombées écono- miques qui peuvent être raisonnable- ment attendues, le projet de la voie verte du Lac Saint-Point ne saurait être regardé comme présentant un caractère d’utilité publique ; que par suite, M me Bich et autres (N.D.L.R. les requérants) sont fondés à demander l’annulation de l’arrêté en date du 5 octobre 2011 par lequel le préfet du Doubs a déclaré d’utilité publique l’aménagement de la voie verte du lac Saint-Point.

dans le Haut-doubs et de permettre de bénéficier des retombées économiques d’un tel investissement, sa longueur sera limitée à 11,7 km, sans possibili- té de boucler le tour du lac Saint-Point, alors même qu’il existe déjà un sentier pédestre permettant de faire le tour du lac ; que compte tenu de l’ampleur limitée du projet, la voie telle qu’elle est projetée ne présentera qu’un attrait restreint que ne saurait dépasser le cadre départemental ; qu’au surplus, la fréquentation de la voie se concen- trera, selon l’étude d’impact, sur seu- lement 110 jours par an ; que cette faible attractivité du projet, au-delà d’une clientèle de proximité, au regard de son coût estimé qui s’élève à 13 mil- lions d’euros hors taxes, soit un coût de 1,1 million d’euros au kilomètre, est de nature à priver d’utilité publique, l’opération projetée

propre, mais en adaptant la circula- tion routière par des limitations de vitesse, des réductions de voies et neuf aménagements de type alternats ou écluses à circulation alternée, ainsi que par un partage de voie dans la tra- versée des villages des Grangettes et de Saint-Point-Lac ; que ces conditions d’aménagement, qui sont de nature à porter atteinte à la sécurité des usa- gers de cette infrastructure que sont les adeptes des modes de circulation doux mais également les personnes à mobilité réduite et les familles avec des enfants en bas âge, ne permettent pas de satisfaire l’objectif, pourtant assigné, d’un aménagement d’une voie sécurisée et dédiée aux modes de cir- culation doux ; - Considérant, en second lieu, que si la réalisation de cette voie a pour objec- tif de renforcer l’attractivité touristique

“S ur les conclusions à fins d’annulation de l’arrêté du 5 octobre 2011 sans qu’il soit besoin de statuer sur les autres moyens de requête : - Considérant qu’une opération d’aménagement ne peut être légale- ment déclarée d’utilité publique que si les atteintes à la propriété privée, le coût financier et les atteintes à d’autres intérêts publics qu’elle com- porte ne sont pas excessifs eu égard à l’intérêt qu’elle présente. - Considérant, en premier lieu, que le projet contesté déclaré d’utilité publique consiste en l’aménagement d’une voie verte, spécifiquement dédiée auxmodes de déplacements doux et destinée à relier les pôles de loisirs existants autour du lac Saint-Point entre la bai-

gnade d’Oye-et-Pallet et le camping de Malbuisson et comporte l’aménagement de cinq aires d’accueil comptant 170 places de stationnement ; que cette infrastructure, large de trois mètres qui au sens des dispositions de l’article R 110-2 du code de la route, se définit comme “une route exclusivement réser- vée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers” doit être, selon l’étude d’impact, implan- tée sur la route départementale 129 ou parallèlement à cette route par l’intégration de la voie verte sur la pla- teforme routière, séparée de la circu- lation automobile par un dispositif de protection permanent composé d’une glissière basse en béton surmontée d’un garde-corps en bois ; que cet amé- nagement est prévu, non pas en site

OPPOSANTS

Un vrai décalage

“Claude Jeannerot n’a jamais pris en compte les réalités du terrain” Les opposants à la Voie Verte apprécient la décision du tribunal qui légitime

D.B. : Certains étaient directe- ment menacés par le tracé. Leurs craintes sont légitimes. Qui apprécierait de voir son jardin traversé par un aménagement public même s’il s’agit d’une voie verte ? L.P.P. : On a l’impression que vous avez réussi à rallier de plus en plus de sym- pathisants à votre cause. D.B. : On peut citer l’exemple de la commune des Grangettes qui a changé de positionnement en découvrant les incohérences du projet. Par contre, on est parti- culièrement déçu des écologistes. LesVerts ont surtout argumenté à des fins électorales mais n’ont absolument rien dit quand il a été question de couper des cen- taines d’arbres entre Oye-et- Pallet et Port-Titi. L.P.P. : En quoi cet équipement ne vous semblait pas adapté aux contraintes du Haut-Doubs ? D.B. : Claude Jeannerot n’a jamais pris en compte les réalités du terrain. Toutes les autres voies vertes prises en référence se situent entre 200 et 400 m d’altitude. Face aux dégâts de l’hiver, les services du Conseil général avaient proposé de démonter et de stocker les balus- trades. Bonne idée, mais pour les entreposer à quel endroit ? Rien n’est prévu. Idem pour la question du déneigement au printemps ou de l’évacuation

devant la sous-préfecture de Pontarlier avec plus de 200mani- festants. Des spécialistes du transport nous ont rejoints pour confirmer la dangerosité du pro- jet. Aucun des éléments n’a rete- nu l’attention du Conseil géné- ral qui nous a toujours ignorés. À partir d’octobre 2012, le col- lectif a choisi d’engager un contentieux au tribunal admi- nistratif pour annuler le carac- tère d’utilité publique et mettre fin au projet du Conseil géné- ral. L.P.P. : Vous avez souvent dénoncé l’amalgame volontairement entrete- nu autour du concept de voie verte. Qu’est ce qui vous dérange tant ? D.B. : Ce projet n’a rien d’une voie verte. Le tribunal a bien souligné qu’elle ne faisait pas le tour du lac. Comment peut- on évaluer alors des pseudo- retombées économiques. Entre- temps, les trois hôtels installés en rive gauche ont connu des difficultés. Certains ont fermé ou sont en vente. On a contes- té les traversées de village car tous les usagers se retrouvaient dans le même espace. Rappe- lons aussi qu’on a toujours pro- posé l’aménagement d’une ban- de cyclable bien intégrée. L.P.P. : Claude Jeannerot assimile les opposants à une poignée de riverains avant tout soucieux de leurs intérêts particuliers ?

leur combat. Ils ne comprendraient pas l’intérêt d’un recours. Entretien avec Denis Bauquier, porte-parole des requérants.

L a Presse Pontissalienne :Que vous inspire ce jugement ? Denis Bauquier : On est d’abord content d’avoir été entendus. On a beaucoup insisté sur ces dépassements de coûts. Ce pro- jet a été pensé il y a dix ans. La conjoncture n’est plus la même. Plus la voie verte se réduit en distance, plus elle coûte cher. Depuis qu’elle se limite à la rive gauche, elle concentre les pro- blèmes. Il était prévu d’aménager neuf alternats. Imaginez les pro- blèmes de circulation. Certains aménagements nous semblent disproportionnés comme ces talus de 7 à 8 mètres de haut. Cela aurait indéniablement apporté des surprises sur le plan financier. L.P.P. : L’annulation de l’arrêté d’utilité publique vous semble donc logique ? D.B. : Elle reflète un manque criant de concertation. Quand le rapport d’enquête publique a été publié, la contestation sem- blait légitime et normale. Très peu de maires ont réagi. On a émis des observations sur les alternats, la gêne occasionnée

“Il convient d’arrêter quand il est encore temps”, estime Denis Bauquier qui ne voit pas pourquoi le Conseil général ne reconnaîtrait pas ses erreurs.

vis-à-vis de la profession agri- cole…Aucune de ces remarques n’a été prise en compte. À l’époque, Claude Jeannerot annonçait qu’il ne passera pas en force puis, ils n’ont plus écou- té personne. Je pense que c’est là qu’il y a eu rupture de dia- logue. Le printemps 2011 marque le début de la contes- tation. Les agriculteurs se sont mobilisés. Les associations du tour du lac ont constitué un col- lectif. On a demandé des audiences au préfet et au Conseil général. Ces requêtes ont mis des mois à aboutir. Le Conseil général nous a reçus en juin mais on était déjà dans la logique du dialogue de sourds.On consta- te aujourd’hui que le tribunal a légitimé la plupart de nos argu- ments. L.P.P. : Comment s’est organisée cet- te résistance ? D.B. : On est allé manifester à Besançon. Le préfet de l’époque a lui-même reconnu le problè- me avec les alternats en pro- posant d’en supprimer quelques- uns. Il y a eu ensuite l’action

des feuilles mortes à l’automne dans la traversée du bois de Port-Titi car le socle en béton empêche le passage d’engins. On a même fait un constat d’huissier pour valider ces pro- blèmes. L.P.P. : Pourquoi les alternats vous déplaisent tant ? D.B. : Ils ne sont d’aucune utili- té en rive gauche. Le Conseil général n’a pas tenu compte de l’expérimentationmenée à Saint- Point qui a été retoquée à l’unanimité par le conseil muni- cipal. Dire qu’ils avaient même prévu des alternats de 80 m de long.Une vraie aberration quand on sait l’intensité des brouillards matinaux autour du lac. L.P.P. : Pensez-vous que le Conseil général va faire appel ? D.B. : Il doit réaliser qu’il s’est trompé ou les contribuables n’y comprendraient plus rien.Àmon

sens, il convient d’arrêter quand il est encore temps. En cas de recours, on ne voit pas comment la chambre d’appel de Nancy pourrait remettre en cause le verdict du tribunal de Besan- çon. L.P.P. : Les échéances politiques peu- vent jouer en votre faveur ? D.B. : Sans entrer dans ce débat, je pense que les élus, quel que soit leur niveau, même s’ils sont légitimés par le bulletin de vote doivent aussi savoir écouter. Je voulais signaler qu’on conteste rarement les projets du Conseil général. Je trouve même qu’ils sont plutôt bons sauf là avec ce projet qui s’avérait tout de sui- te aberrant et mal posé. L.P.P. : Finalement, vous vous êtes plu- tôt bien débrouillés ? D.B. : Disons qu’on est devenu crédibles. Propos recueillis par F.C.

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 168 - Octobre 2013

8

SOCIAL

Un dispositif médico-social La santé d’abord Ouvert depuis mai dernier près de l’accueil de nuit, le dispositif “Lits-Halte-Soins-Santé” ou L.H.S.S. propose une prise en charge médico-sociale aux plus démunis.

NAISSANCES 08/08/13 – Isahé de Adrien NICOD, charpentier et de Delphine GAUME, directrice périscolaire. 23/08/13–ArmanddeSamuelPOURCELOT,plom- bierchauffagisteetdeEliseBOLLE-REDDAT,secré- taire. 24/08/13 - Auguste de Emilien DUPREY, ébéniste et de Marie-Line CONTENSUZAS, secrétaire. 24/08/13 – Antoine de Jérôme BIXEL, pharmacien et de Sophie LUGNIER, pharmacien. 25/08/13–ZoédeBrunoROY,gardeforestieretde Marie FEUVRIER, chef de projet. 25/08/13 – Néo de Jean-Christophe COQUART, chef de secteur logistique et de Jessie GUEZET, chef d'équipe. 25/08/13 – Élina de David GROSS, ouvrier char- pentier et de Virginie CASSARD, opératrice en hor- logerie. 26/08/13 – Maël de Mathieu LAMBERT, opérateur sur commande numérique et de Elodie COCHU, sans profession. 26/08/13 – Chloé de Stéphane BOBILLIER-CHAU- MON, cuisinier et de Murielle RICHOZ, sans pro- fession. 27/08/13 – Lucas de Emmanuel DORNIER, techni- cien forestier et de Solène ARIOLI, infirmière. 27/08/13 – Lorine de Thierry PARIS, agriculteur et de Aurélie BOURDIN, adjoint administratif. 27/08/13 – Lucien de Sylvain LARIT, technicien de production et de Marion JUHE, enseignante. 28/08/13 – Emile de Raphaël BAUDURET, électri- cien et de Mary FLORIN, aide médico-psycholo- gique. 28/08/13 – Alycia de Georges FOURNIER, stagiai- re en formation professionnelle et de Murielle RICHARD, sans profession. 28/08/13 – Eva de Sylvain CHARTON, ingénieur et de Béatrice LEFRANÇOIS, employée en fromage- rie. 28/08/13 – Sofia de Mabrouk ABAÏDÏ, ouvrier et de Rachida DERBAL, ouvrière en fromagerie. P ontarlier n’est pas seu- lement une place for- te commerciale à fort pouvoir d’achat. Elle abrite aussi des per- sonnes sans chez soi ou mal logées, sujettes à des problèmes de santé comme tout un cha- cun. Hors hospitalisation, le par- cours de soins s’avère parfois très complexe quand les condi- tions d’hébergement sont pré- caires. “On a senti le besoin de mettre en place une prise en char- ge sanitaire adaptée à ces publics” , explique Séverine Guyon, chef de service du pôle hébergement-logement de l’A.D.A.S.E.A. en charge du L.H.S.S. Ce dispositif national intègre environ 1 170 lits en France dont quatre sur Pontarlier. Il est financé par l’A.R.S. (Agen- ce régionale de santé). “La Vil- le de Pontarlier facilite et met en place l’accompagnement social” , observe Nathalie Ber- tin, l’adjointe responsable du C.C.A.S. Le L.H.S.S. est adossé au Centre d’Hébergement et de Réinser- tion Sociale. Il comprend éga- lement une salle de conviviali- té destinée notamment aux repas. Ouvert toute l’année, cet établissement permet d’assurer une prise en charge médico- sociale des plus démunis. “La

Après trois mois d’existence, le L.H.S.S. de Pontarlier affiche souvent complet. La qualité de la prise en charge et la moder- nité des équipements expli- quent sans doute cette fré- quentation. Nicole Picart, la présidente de l’A.D.A.S.E.A. et Séverine Guyon, la directrice du pôle héber- gement dans l’une des quatre chambres du L.H.S.S. Pontissalien.

durée d’accueil est fixée à un mois renouvelable si le besoin s’en fait sentir. On en profite pour établir un bilan de santé et on essaie de construire avec la per- sonne un projet d’hébergement plus stable” , poursuit Séverine Guyon. La gestion au quotidien du L.H.S.S. mobilise plusieurs per- sonnes : aides médico-psycho- logiques, travailleur social, agent d’entretien, sans oublier la sur- veillance de nuit assurée par les veilleurs du C.H.R.S. “On travaille avec un médecin réfé- rent, à savoir le docteur Stumpf et un cabinet infirmier.”

L’hébergement d’urgence à Pontarlier Plusieurs solutions sont proposées sur Pontarlier : Centre dʼhébergement et de réinsertion sociale ou C.H.R.S. Logements à destination de femmes battues Structure dʼhébergement à long terme qui reçoit des personnes sur plusieurs mois Résidence sociale dans la rue Jeanne dʼArc avec 16 logements Location au coup par coup suivant les besoins de logements aux bailleurs sociaux “On peut aussi intervenir sur des questions spécifiques par exemple en lien avec les expulsions. Dans ce cas, on est mandaté par le Conseil général”, précise Séverine Guyon.

État civil de septembre 2013

07/09/2013–EnoradeDavidBOURDIN,technicien de maintenance et de Mylene CUINET, infirmière libérale. 06/09/2013–EmiledeStéphaneBARTHOD-MALAT, pharmacien et de Sophie MARGUET, enseignante. 07/09/2013 – Gabriel de Michaël DOLE, ouvrier du bâtimentetdestravauxpublicsetdeVanessaPASZ- KO, employée hôtellerie. 08/09/2013 – Jana de Matthieu HILT, technicien de laboratoire et de Nathalie JACQUES, technicienne de laboratoire. 09/09/2013 – Chloé de Julien BOILLOD, opérateur pharmaceutiqueetdeBarbaraGASPERI,sanspro- fession. 09/09/2013–CamilledeXavierJEANGIRARD,chauf- feur et de Charline ROUGET, sans profession. 09/09/2013 – Tahir de Benjamin USLU, régleur et de Yasemin GEDIK, sans profession. 10/09/2013 – Adam de Mehdi SAOUD, technicien de maintenance et de Emna MELIANI, sans pro- fession. 11/09/2013 – Anna de Baptiste HUOT, commercial et de Léna MAILLARDET, esthéticienne. 11/09/2013 – Charly de Bruno MYOTTE-DUQUET, opérateur régleur et de Marion GEOFFROY, agent administratif. 11/09/2013 – Assia de Adel MARAGHNI, plieur sur commande et de Amina MARRI, sans profession. 12/09/2013 – Valentin de Julien MASSON, agricul- teur et de Caroline PETETIN, agent de condition- nement. 12/09/2013 – Manon de Sébastien VERTICELLI, bûcheron débardeur et de Nathalie GUINCHARD, factrice. 12/09/2013–CharlydeJonathanMICHAUD,menui- sier et de Elodie LECOULTRE, secrétaire. 12/09/13 – Mouhamed de Bara DIOP, chauffeur et de Ndeye Aissatou DIOP, sans profession. 13/09/13–MaëldeClémentPAULIN,agentd'entretien et de Pauline HUNOT, assistante maternelle. 13/09/13 – Océane de Jonathan VIEILLE, employé communaletdeEmmanuelleCHEVENEMENT,assis- tante administrative. 14/09/13 – Romane de Grégory CHARMIER, infor- maticien et de Sarah BRIAND, enseignante.

15/09/13 – Louis de Cédric DUBOZ, peintre et de Pauline VERNEREY, aide soignante. 15/09/13 – Louise de Julien CORDIER, maraîcher et de Cyrielle LOUVRIER, sans profession. 15/09/13 – Eliot de Romuald TRIBOULIN, agent méthodes et Charlène GUYON, spécialiste éduca- tion clinique. 16/09/13 – Naël de Laurent HENRIET, commercial et de Emilie CHATELAIN, aide-soignante. 16/09/13 – Nathan de Yannick ULDRY, opérateur defabricationetdeAmandineMILLIERE,aidesocio- éducatrice. 17/09/13 – Matthieu de Thibaut JACQUET, ingé- nieur et de Gabrielle DOMINIQUE, ingénieur quali- té. 18/09/13 – Louna de Nicolas MORGE, technicien et de Pamela FEIGNIER, sans profession. 18/09/13 – Stéphane de Bertrand DORNIER, agri- culteur et de Christelle FERREUX, agricultrice. 18/09/13–MaëvadeRaviJEANNERET-GRIS,com- missionnaire et de Katia BURON, horlogère. 19/09/13 – Jeanne de Damien N'GUYEN, respon- sable qualité matériel médical et de Emilie SAUVA- GE, infirmière. 19/09/13 – Cataleya de Alexis MARQUES, maître d'hôtel et de Lauriane NABIÇA, hôtesse de caisse. 19/09/13 – Mathias de Jérôme BRUN, pépiniériste et de Manuela BERGER, vendeuse. MARIAGES 14/09/2013–MichaëlROLLAND,micromécanicien et Jessica SAPONE, technicienne qualité. 21/09/13 – Sylvain LECLERC, employé de banque etAnaïsPOSTY,directricecentred'accueiletdeloi- sirs. DÉCÈS 25/08/13 – Nadine BROUSSIN, 51 ans, sans pro- fession, domiciliée à Gevresin (Doubs) épouse de Bernard TOURNIER. 26/08/13 – Fernande PERRIN, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Raymond DORNIER. 31/08/13–ClaudeLAMBERT,75ans,retraité,domi- cilié à Pontarlier (Doubs), époux de Geneviève PAILLARD.

05/09/13–PierreAMMERICH,92ans,retraité,domi- ciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeAndréeIMBERT. 06/09/13 – Christiane ZBINDEN, 69 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Nicolo LEVANTO. 07/09/2013–RenéSASSARD,86ans,retraité,domi- cilié à Métabief (Doubs), époux de Marthe PAR- RIAUX. 06/09/2013 – Pierre SAILLARD, 67 ans, retraité, domiciliéàSombacour(Doubs),épouxdeFrançoi- se PERRIN. 06/09/2013 – Robert SCALABRINO, 72 ans, retrai- té, domicilié à Saint Gorgon-Main (Doubs), époux de Odette FAIVRE. 09/09/2013 – Geneviève JAMPEN, 90 ans, retrai- tée,domiciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeJacques SERRA. 11/09/2013 – Octave PAVIA, 79 ans, retraité, domi- ciliéàPontarlier(Doubs),veufdeLydieCORNADO. 14/09/13 – Pierre CHOUET, 88 ans, retraité, domi- cilié à La Rivière Drugeon (Doubs) époux de Chris- tiane BRESSAND. 15/09/13–NicoleMICHAUD,81ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs)épouxdeGeorgesDENI- SET. 16/09/13–MarcelleCHAMBELLAND,84ans,retrai- tée,domiciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeMaur- cie CHAMBELLAND. 15/09/13 – Jean-Pierre DACLIN, 66 ans, retraité, domicilié à Foncine-le-Bas (Jura). 16/09/13 – Christian JACQUET, 56 ans, ouvrier, domiciliéàLaChaux(Doubs)épouxdeSylvieDARÉ. 15/09/13 – Christianne DEMANET, 85 ans, retrai- tée, domiciliée à Montperreux (Doubs) épouse de Jean PIGEON. 14/09/13 – Cyril CLAEYS, 34 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 18/09/13 – Jean-Max DESCOURVIERES, 57 ans, gardin, domicilié à Goux-les-Usiers (Doubs) époux de Chantal TOSI. 17/09/13–Marie-BernardFOURNIER,59ans,maga- sinier, domicilié à Pontarlier (Doubs). 20/09/13 – Marie POURCHET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Arçon (Doubs) célibataire.

28/08/13 – William de Adrien LUTZ, dessinateur charpentieretdeJenniferGERBER,assistantemater- nelle. 28/08/13 – Alizée de Lionel GASNER, boulanger et de Charlotte GIORGIANI, opératrice. 28/08/13 – Angel de Didier LIMONGI, chauffeur et de Laurence GRAPPE, relaxologue. 28/08/13 – Poyraz de Ahmed SARAR, chauffagis- te et de Hilal YENICE, sans profession. 28/08/13–NoahdeAlexandreDUFOUR,ingénieur et de Corina RUSNAC, ingénieur. 29/08/13 – Lina de Florent RAVAT, ingénieur et de Isabelle MARANDET, ingénieur. 29/08/13 – Elisa de Nicolas ROSSIER, agent de maintenance et de Laetitia VITTVER, conseillère en économie sociale et familiale. 29/08/13 – Clara de Thibault PONTHIEUX, intéri- maire et de Elodie PARNET, sans profession. 30/08/13–HugodeRichardKRUTTLI,menuisieret de Marie-Claude SCHNEIDER, chargée de déve- loppement des ressources humaines. 01/09/13 – Théo de Stéphane REVIL-SIGNORAT, aide-mécanicien et de Julie DORNIER, sans pro- fession. 01/09/13 – Liam de Dimitri HEFFNER, polisseur et deDeborahPELLATON,employéederestauration. 02/09/13 – Agathe de Thomas LESAGE, livreur et de Cynthia LANDRY, employée de bureau. 02/09/13 – Lucien de Sylvain CHABOD, agriculteur et de Aline HENRIET, infirmière. 02/09/13 – Thibault de Christophe LIENHART, chef de rayon et de Audrey JACQUET, employée com- merciale. 02/09/13 – Corentin de Etienne CHARBERET, opti- cien et moniteur de ski et Blandine CLÉMENT, pro- fesseur d'éducation physique adaptée. 02/09/13–LaurynedeFlorianPOURCELOT,employé de banque et de Coralyne BURGUNDER, ouvrière. 02/09/13–Emma etNoémiedeThomasREYNARD, menuisier agenceur et de Aline MARGUET, comp- table.

02/09/13–MathéodeAurélienGUICHARDON,tech- nologue et de Graziella DEFFEUILLIER, sans pro- fession. 03/09/13 – Giulia de Jonathan RIFFLART, magasi- nier cariste et de Angèle BONNET, assistante res- sources humaines. 04/09/13 – Lucas de Nicolas ORDONEZ, commer- çant et de Sandrine COQUET, directrice adjointe. 01/09/13 – Leandro de Nicolas BRANDAO, ouvrier et de Aurélie GRARE, technicienne. 04/09/13 – Adèle de Bastien POURCHET, mécani- cien et de Valérie FAIVRE, horlogère. 04/09/13 – Marc et Raphaël de Matthieu DUPONT, gendarmeetdePhilomèneDESCOURVIÈRES,gen- darme. 05/09/13 – Justin de Cyril OUDOT, fromager et de SophieVERNEREY,animatricemusico-thérapeute. 04/09/13–InèsdeEdouardGIANOLIO,monteuren pneumatique et de Sarah TOSELLI, agent des ser- vices hospitaliers. 05/09/13 – Lucas de Cyril CLOCHEY, opérateur technique et de Magalie VERNIER, animatrice de jeunes enfants. 05/09/13 – Mehdi de Abdelrazik KADDOUR, opé- rateur sur machine et de Catherine TOULET, édu- catrice spécialisée. 05/09/13–AymendeMohamed-AliGSOUMA,mani- pulateurradioetdeAïchaABDELKADER,sanspro- fession. 06/09/13 – Camille de Clément REMONNAY, tech- nico commercial et de Laure BOITEUX, architecte. 06/09/13 – Ambroise de Jonathan BERTOLI, infir- mier et de marie-Anne BRISARD, infirmière. 06/09/2013 – Louka de Jonathan BELOT, frigoriste et de Elsa BAILLY, assistante de gestion. 07/09/2013 – Mathis de Jérémie MERLET, décolle- teur et de Sokha IV, décolleteur. 07/09/2013 – Robin de David VOUILLOT, employé etdeGaëlleBARTHOD-MICHEL,conseillèreenéco- nomie sociale et familiale.

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