La Presse Pontissalienne 143 - Septembre 2011

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin SEPTEMBRE 2011 N° 143 2, 20 € QUAND LE FRANC SUISSE VAUT DE L’OR - Les salaires des frontaliers explosent. - Les commerces du Haut-Doubs assaillis. - Frontaliers : c’est le moment d’investir !

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 à 8

POLITIQUE p.10 et 11 Patrick Genre : bilan à mi-mandat Ses adversaires jugent - parfois avec sévérité - le bilan politique du maire de Pontarlier après trois ans de man- dat. L’intéressé défend son action.

HISTOIRE Dossier p. 19 à 23 La grande saga des Italiens du Haut-Doubs

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Rédaction : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 143 - Septembre 2011

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Simplicité Quel contaste ! Tandis que le monde de la finance perd la boule, victime de ses propres turpitudes et totale- ment dévoyé de sa vocation premiè- re, d’autres tentent d’insuffler un autre élan, loin, bien loin des soubresauts de la bourse et du cannibalisme des spéculateurs. On a assisté en même temps que se déréglaient les marchés financiers à un élan spirituel orches- tré pourtant par un vieil homme contes- té mais qui, paradoxalement, a éveillé chez des millions de jeunes une fer- veur spirituelle hors normes. Les Jour- nées Mondiales de la Jeunesse qui se sont déroulées à Madrid ont empor- té même le scepticisme de ceux qui, contestataires idéologiques, se sont ridiculisés en tentant de ridiculiser ces jeunes du monde entier. On se trom- pe si on pense que l’élan des J.M.J. est purement catholique. En ces temps tourneboulés, cet élan est avant tout spirituel, nuance. Le message est d’autant plus fort qu’il est véhiculé par les jeunes qui, d’ailleurs à la maniè- re de ceux que là-bas on appelle les “indignés” (et qui se sont indignés aussi contre les J.M.J.) ont certaine- ment voulu montrer que dans ce mon- de où tout va désormais trop vite, où les niveaux de vie et de revenus sont écartelés entre le trop et le rien, il émerge comme naturellement un ins- tinctif souhait de spiritualité. On a sans doute grand besoin de simple. Ainsi on repense, huit siècles plus tard, au message qu’a su faire fructifier à la seule force de sa simplicité, celui qu’on a appelé le poverello , le petit pauvre d’Assise, Saint-François. Ancien “fils à papa” de l’époque, il a pris la déci- sion ferme et cruelle de se dépouiller de tout pour porter son message à toute la région de son enfance, l’Ombrie, puis à toute l’Italie médié- vale de l’époque, et fait des émules à travers le monde grâce à ses mes- sages d’une simplicité pure qui pas- serait aujourd’hui pour de la naïveté. Loin de nous bien sûr le souci de convertir le lecteur à l’idéologie du petit pauvre d’Assise. Mais quelles leçons auraient bien à tirer de la vie simplissime de François certains des nouveaux maîtres du monde qui pré- cipitent, en sont-ils vraiment conscients, le monde à sa perte et la leur avec. Un peu de recul, et le mon- de tournera sans doute un peu mieux en cette rentrée déjà folle. J ean-François Hauser Éditorial est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Thomas Mourey. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2011 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Micropo- lis, P. Todeschini, S.A.M., F. Spagnoli, R. Tempesta, J. Varlet.

SUISSE

Banque Cantonale Neuchâteloise “Le pouvoir d’achat des travailleurs frontaliers est surfait”

Arnaud LeCoultre et Giorgio Ardia de la direction de la Banque Cantonale Neuchâteloise pointent du doigt les risques d’un franc suisse fort, tant pour la Suisse que pour les régions frontalières comme le Haut-Doubs. L a Presse Pontissalienne : Votre situation monétaire est liée selon vous à un recul de l’euro ou à un renforce- ment du franc suisse ? Arnaud LeCoultre et Giorgio Ardia : Les deux sont justes. Il y a d’un côté le franc suisse qui est une valeur refuge. Il est très demandé par les marchés inter- nationaux. De l’autre, il y a la Banque Centrale Européenne qui fait fonctionner la planche à billets pour sauver un pays comme la Grèce. Mais en contrepartie, l’euro se déprécie. L.P.P. : Beaucoup d’entreprises helvétiques qui exportent demandent à la Banque Nationale Suisse de mettre rapide- ment en place des outils afin de limiter la hausse du franc suisse défavorable au commerce extérieur. Ces outils exis- tent-ils ? A.L. et G.A. : Il y a des outils qui existent. La B.N.S. procède actuellement à l’impression de francs suisses et à la création de monnaie comptable afin d’augmenter le nombre de francs suisses en cir- culation. Ces deux leviers permettent de dimi- nuer la valeur du franc suisse sur les marchés. La B.N.S utilise cette arme actuellement. L.P.P. : La Suisse ne court-elle pas un risque en faisant fonc- tionner à son tour la planche à billets ? A.L. et G.A. : Il est évident que ce genre d’outil ne peut pas être utilisé sur le long terme car le risque est en effet d’entraîner une inflation en Suisse.

Arnaud LeCoultre,

responsable Finances et gestion des risques à la Banque Cantonale Neuchâteloise.

tant. Le taux de change resterait flottant mais dans une valeur qui fluctuerait autour de 1,35. L.P.P. : Il semble que tous les secteurs qui exportent ne vivent pas tous comme un handicap majeur l’évolution du franc suisse ? A.L. et G.A. : Les secteurs liés aux produits de luxe sont moins sensibles aux variations du taux de change. En revanche, les produits courants le sont beaucoup plus. Par exemple une montre manu- facturée, produite en petite série, se vendra tou- jours même si son prix est plus cher de 40 ou 50 %. En revanche, le taux de change est très défavo- rable pour commercialiser à l’extérieur des pro- duits de consommation courante qui sont en plus très concurrencés. Mais quoi qu’il en soit, si la situation perdure, elle finira par gripper l’industrie d’exportation dans son ensemble. L.P.P. : En revanche, la situation profite aux consommateurs suisses qui ont intérêt à consommer dans les pays de la zone euro. Ce n’est pas un hasard si dans les commerces du Haut- Doubs, on observe un retour important de la clientèle helvé- tique ? A.L. et G.A. : Les résidents suisses procèdent à tout type d’achat et le phénomène est en grande expan- sion, notamment via Internet, auprès des mar- chés européens et américains. Les types de pro- duits achetés sont très divers, comme par exemple

les produits informatiques, alimentation, voitu- re, immobilier, voyage, marché de l’art, journaux. Afin d’éviter que les consommateurs suisses aillent consommer massivement en France, il y a actuel- lement en Suisse une volonté de la part de grands groupes de faire pression sur les distributeurs afin qu’ils répercutent sur les prix les différences de change. On peut en effet s’étonner qu’en Suis- se, un produit de consommation courante, impor- té de la même manière qu’en France, soit com- mercialisé à un prix consommateur plus élevé. Cela signifie que des importateurs profitent de la situation. L.P.P. : Le taux de change est actuellement hyper-favorable aux travailleurs frontaliers. Est-ce que cela vous interpelle ? A.L. et G.A. : Il est clair que la situation du franc suisse augmente considérablement le pouvoir d’achat des travailleurs frontaliers. Ce n’est pas sans conséquence sur les territoires limitrophes comme le Haut-Doubs où les prix augmentent dans l’immobilier par exemple. Ce pouvoir d’achat est surfait par rapport aux travailleurs non-fron- taliers résidents en France. La Banque Nationa- le Suisse mène une politique qui vise à soutenir l’économie du pays, mais elle n’est pas insensible aux enjeux frontaliers. Il est très important d’être attentif à l’équilibre des régions Propos recueillis par T.C.

Toute la difficulté de la situation est de trouver un équilibre sub- til. L.P.P. : L’idée d’amarrer le franc suisse à l’euro pour éviter les fluctuations aux- quelles on assiste a été émise. Où en est-on dans cette réflexion ? A.L. et G.A. : Il semble qu’un calcul soit à l’étude pour déterminer un taux de change entre l’euro et le franc suisse qui se situe aux alentours de 1,35. L.P.P. : Le taux de change serait donc bloqué ? A.L. et G.A. : Pas exactement, puisque la Suisse a adopté depuis longtemps le taux de change flot-

“Trouver un équilibre subtil.”

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RETOUR SUR INFO

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Métabief cherche un successeur à Jean-Louis Rapy

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

gique du développement de la moyenne montagne.” Pour l’instant, nous ne savons pas si le syndicat mixte a déjà reçu des candidatures. Le sujet sera sans doute mis sur la table du pro- chain conseil d’administration prévu mi-septembre. Une séan- ce au terme de laquelle nous devrions également en savoir davantage sur les motifs du licen- ciement de Jean-Louis Rapy qui restent encore flous à ce jour.

L e syndicat mixte du Mont d’Or ne perd pas de temps. Il cherche un successeur à Jean-Louis Rapy qui vient d’être licencié après avoir dirigé la sta- tion pendant sept ans. Le recru- tement pour un nouveau direc- teur est ouvert. L’offre d’emploi

est déjà parue le 9 août sur le site “domaines-skiables.fr”. On peut y lire : “Métabief Montagnes du Jura” propriétaire et ges- tionnaire du domaine skiable de Métabief Mont d’Or, le syndicat Mixte du Mont d’Or” recrute son directeur (H/F).” La petite annon-

ce est parfaitement détaillée sur les compétences requises et les missions qu’aura à assumer le futur responsable. Il aura notam- ment à conduire “les projets de restructuration du domaine Méta- bief 2013 : neige de culture, diver- sification “été/hiver”, ambition “nature.” Un profil Bac + 5 est demandé avec une “expérience en mana- gement d’équipe” , “un sens du relationnel” et un “sens straté-

Les sangliers du Haut-Doubs “étranglés” À l’heure où s’ouvre la saison du mont d’or, Agnès Ambert, la présidente de l’association “Sangles du Haut- qu’elle estime menacée de disparition “par des sangles d’importation des pays de l’Est.” Pourtant, malgré de nombreuses réunions ont eu lieu avec les différents acteurs concernés, Agnès Ambert affir- Doubs” lance une pétition sur Internet pour tenter de sauver une profession

me que “notre métier est sciemment écar- té des marchés de production de froma- ge A.O.C.-A.O.P. mont d’or.” Elle pour- suit en expliquant qu’actuellement, les artisans sangliers francs-comtois ne peu- vent vendre leur production qu’en indexant leur tarif de vente sur celui de l’importateur. “C’est aberrant quant aux principes de base d’une A.O.C.-A.O.P.” s’insurge Agnès Ambert. Les sangliers locaux, éprouvés physi- quement par un métier usant et très pre- nant, n’ont même pas la satisfaction de vivre décemment de leur activité. La filiè- re polonaise a alimenté jusqu’à 75 % du marché des sangles dans le Haut-Doubs.

La pétition a été lancée par des fabricants de sangles désespérés.

Contact : moissasanglefrancomtois@orange.fr)

Le recrutement du remplaçant de Jean-Louis Rapy est ouvert.

Le loup pourra être abattu

D epuis vendredi 26 août, un arrêté préfectoral autorise le tir de défen- se contre le loup qui n’en finit plus de causer des dégâts et des soucis à Thierry Maire, éleveur d’ovins à Chapel- le-d’Huin. Depuis notre événement consa- cré à l’animal, le “canis lupus” a encore frappé. La dernière attaque remontant à la nuit du 26 août avec 3 brebis tuées. Son sort semble scellé. L’arrêté du préfet autorise 8 personnes à tirer l’animal, sous conditions. Il faut qu’il soit à proximité du troupeau, des enclos, et sur les terres de l’éleveur. Les tirs peu- vent avoir lieu de jour comme de nuit pen- dant une période de trois semaines à comp- ter du 26 août. Outre Thierry Maire qui est

habilité à abattre l’animal, son fils Vincent est mandaté. Viennent ensuite des membres de la société de chasse de Chapelle-d’Huin : Benoît Magnenet (vice-président), Jean Dornier, Bruno Descouvrières, Gilles Eme, Christophe Locatelli et Maxime Invernici. Chacun des tireurs se relaiera pour procé- der à un tir éventuel. Depuis le 9 juin, 13 attaques ont été réper- toriées dont 8 pour la seule exploitation de Thierry Maire. Malgré les poses d’enclos élec- trifiés, de surveillance, le loup a déjoué les pièges. Pour combien de temps encore ? Avec l’arrivée de la chasse prévue dimanche 11 septembre, l’afflux de chiens et de tra- queurs pourraient l’inciter à s’expatrier vers d’autres contrées.

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Le 29 août, le préfet et la sous-préfète de Pontarlier annoncent l’autorisation de tir de défense du loup.

PONTARLIER

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En Nouvelle-Zélande pour soutenir les Bleus Voilà quatre ans que des Pontissaliens passionnés de rugby cotisent pour se rendre en Nouvelle-Zélande assister à la Coupe du Monde. Le “Pont” à la sauce Kiwi : ambiance garantie. RUGBY 30 Pontissaliens à la Coupe du Monde

Q uatre ans qu’ils y pensent, qu’ils préparent l’événement. Le 20 septembre, la - trop - longue attente prendra fin pour 30 Pontissaliens qui monteront dans l’avion. Direction la Nouvelle-Zélan- de pour assister à la Coupe duMon- de de rugby jusqu’au 5 octobre. Quatre matches (1) au programme et trois semaines de tourisme avec une rencontre prévue avec Jonah Lomu, l’ancienne star du rugby néo-

zélandaise. Ou comment mêler passion sportive et tourisme. Après avoir cotisé 80 euros par mois depuis 2007 (soit plus de 4 000 euros au total), les 30 Pon- tissaliens amoureux de rugby ont composté leur billet après un défi lancé lors de la précédente Coupe duMonde : “Avec un autre ami, nous nous étions promis après le match France-Angleterre (la France avait perdu en demi-finale) d’assister à

Leur énergie, Baston, Ptite soif, Pétrole, Cow-boy, Maya, Toubib, Bolduch, P’tit doigt,Angel… la gar- deront pour encourager l’équipe dirigée par Marc Lièvremont, sélec- tionneur qui possède des attaches familiales dans la vallée d’Ornans. Et peut-être que “Mattos” et “Foc” (alias Cyrille Mattera et Vincent Marguet) relèveront leur défi : si la France gagne, ils promettent de traverser nus le stade. E.Ch.

Les vingt-cinq hommes et cinq femmes âgés entre 25 et 60 ans donneront de la voix : “On a prévu une grande banderole “Le Haut- Doubs en bleu” que l’on déploiera lors du match d’ouverture Nouvel- le-Zélande-France” annonce Sébas- tien Minary, le trésorier de l’association, plus connu sous le surnom de “Bolide”. Les Pontissaliens auraient aimé embarquer leurs crampons, his- toire d’engager une partie de rug- by amicale contre les Kiwis, “mais c’est compliqué pour des questions de passage en douane. Il aurait fal- lu acheter des crampons neufs pour ne pas importer de la terre de Fran- ce” poursuit “Bolide”.

la Coupe du Monde 2011. On ne savait pas où elle avait lieu” se remémore Sébastien Paulin. Une fois la destination à l’autre bout du monde connue, Sébastien, accom- pagné de Cyrille Mattera et Sébas- tien Minary, ont créé l’association “Cap Nouvelle-Zélande”. À Pontarlier, terre d’ovalie, il ne fut pas difficile de trouver des pré- tendants. “Nous avons limité à 30 pour des raisons d’organisation et aussi éviter de nombreux désiste- ments. Nous avons organisé des évé- nements pour financer une partie du voyage comme vente de tee-shirts, soirées…” concède Sébastien Pau- lin, président de cette joyeuse trou- pe.

La troupe pontissalienne reviendra le 5 octobre de la Nouvelle- Zélande.

Cinq filles dans la mêlée…

(1) : Les matches : Nouvelle-Zélande France Nouvelle-Zélande-Canada, France-Tonga, Fidji-Samoa

L’ÉVÉNEMENT

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QUAND LE FRANC SUISSE VAUT DE L’OR Au cours de l’été, la valeur du franc suisse a bondi de telle sorte que, pour la première fois dans l’histoire de la monnaie helvétique, elle a atteint, voire dépassé durant quelques heures, la valeur de l’euro. Si bien que pour 1 F.S., on obtenait quasiment 1 euro. Même si depuis la fin de l’été la valeur du franc suisse s’est tassée, cette situation exceptionnelle n’est pas sans conséquences. D’abord sur le pouvoir d’achat des travailleurs frontaliers qui voient gongler leur salaire par le simple jeu des monnaies. Mais cette situation n’est pas forcément réjouissante pour un marché du travail qui se trouve de plus en plus déséquilibré de part et d’autre de la frontière. Le renchérissement du franc suisse a aussi pour conséqunce de dynamiser le commerce du Haut-Doubs qui voit affluer encore plus de clients suisses. Le revers de la médaille pour l’économie suisse, c’est le risque de voir ralentir son économie basée sur l’export et ses magasins se vider. La Presse Pontissalienne se penche sur les enjeux et les conséquences de cette situation exceptionnelle. Dès les années soixante Les pionniers du travail frontalier Les motivations des premiers travailleurs frontaliers n’étaient pas financières mais guidées avant tout par la possibilité d’exercer son métier tout en restant dans le Haut-Doubs.

La Suisse proche du plein-emploi GRAND ANGLE L’exemple du canton de Neuchâtel

N os voisins suisses n’en finis- sent pas de nous surprendre. Leur dette publique avoisi- ne 39 % du P.I.B., alors qu’elle atteint 85 % en Fran- ce, 120 % en Italie et 144 % en Grèce. L’économie helvétique est solide. Pour l’instant, les inquiétudes de voir les exportations s’effondrer compte tenu de la situation du franc suisse qui s’apprécie face à l’euro et au dollar, ne se vérifient pas. “L’économie suisse croît de 2,8 % cette année. Cette évo- lution résulte notamment d’une haus- se des exportations de 5,4 %” observe le Centre de recherche conjoncturel K.O.F., dans son bulletin d’analyse du mois d’août. Selon l’économiste Jean-Pierre Ghel- fi, “la résistance des exportations à la hausse du franc tient au fait que les ventes de produits suisses à l’étranger ne sont pas influencées prioritairement par le niveau de leur prix. Mais il y a des limites qui sont probablement déjà franchies. La B.N.S. (Banque Natio- Le franc suisse est fort et pourtant le rythme des exportations suisses ne s’essouffle pas. Tourné vers l’industrie horlogère, le canton de Neuchâtel tire son épingle du jeu.

Évolution du taux de chômage Juillet 2011 juillet 2010 Canton de Neuchâtel 4,5% 6,1% Arc jurassien 3,9 % 5,5 % Suisse 2,8 % 3,6 %

à 1 milliard de francs de chiffre d’affaires à la fin de l’année.” Mais dans l’immédiat, la situation “est au beau fixe” observe Gérard Geiser du service statistique du canton de Neuchâtel. Ni l’horlogerie, ni l’industrie chimique et pharmaceutique, deux piliers de l’économie neuchâteloise tournée principalement vers l’export ne semblent souffrir du franc fort. “Quand la conjoncture est bonne en Suisse, elle est encore meilleure dans le canton, et inversement. Cela est lié au poids du secteur industriel. On s’attendait à un frein sur les exporta- tions et on ne le constate pas encore” poursuit Gérard Geiser. “L’horlogerie fait preuve d’un grand optimisme” poursuit encore l’économiste Jean- Pierre Ghelfi. La Suisse paraît avoir digéré la crise. Le pays renoue avec le plein-emploi. Son taux de chômage national est sta- bilisé à 2,8 %, soit un point de moins comparé à juillet 2010. Dans les entre- prises, cela se traduit par un besoin de main-d’œuvre et en particulier de la main-d’œuvre frontalière.Au 1 er tri- mestre 2011, 8 647 frontaliers tra- vaillaient dans le canton de Neuchâ- tel, soit une progression trimestrielle de 5,2 %. Sur un an, le nombre de fron- taliers augmente de 10 % ! Beaucoup de Français tentent leur chance en Suisse, y compris des Bisontins. Ils sont doublement motivés par la pers- pective de trouver un emploi et un salaire attrayant. Si la Suisse redoute la situation de sa monnaie, les frontaliers eux s’en réjouis- sent. Ils sont les premiers à bénéfi- cier de l’appréciation du franc suisse par rapport à l’euro, les deux mon- naies ayant presque atteint la parité au milieu de l’été. Le taux de change leur est profitable. Le salaire de base de 4 000 francs suisses correspond aujourd’hui à 3 500 euros ! T.C.

nale Suisse) a fait savoir le 3 août que le franc était devenu “extrêmement sur- évalué” au point de menacer l’économie.” Le K.O.F. prévoit d’ailleurs que la for- ce de la monnaie helvétique qui est devenue une valeur-refuge avec l’or, ne finisse par gripper la mécanique du commerce extérieur. “La croissan- ce des exportations devrait ainsi s’abaisser à 3,5 % en 2012.” La B.N.S. cherche des solutions pour stabiliser la monnaie nationale afin de limiter

la portée sur l’économie de cette évolution monétaire néfaste à court terme. Selon l’industriel Nick Hayek, le patron du groupe Swatch, “une intervention de poli- tique monétaire est nécessaire et urgente.” Il redoute que le franc fort fasse perdre à l’entreprise “de 800 millions d’euros

“L’horlogerie fait preuve d’un grand optimisme.”

L’ origine du travail frontalier remonte aux années soixan- te. L’industrie suisse offrait déjà des postes techniques qui n’existaient pas forcément côté Haut-Doubs. L’attrait de l’emploi avant même la question du salaire. “À l’époque, on frôlait presque la pari- té entre les deux monnaies, mais c’était à l’époque du franc français…” , se sou-

se. Les salaires proposés étaient sen- siblement identiques, autour de 900 F.F. L’attachement au pays a été déci- sif. Peu attiré par le Pays de Montbé- liard ou la capitale franc-comtoise, Alain Marguet a finalement opté pour la Suis- se voisine. “C’était le poste le moins intéressant sur le plan financier si l’on prenait en compte les frais de dépla- cement.” Les pionniers étaient donc animés de nobles motivations. Bien leur en pris car le taux de change leur a ensuite été beaucoup plus favorable. Le sta- tut du frontalier laissait encore à dési- rer. Tout était à faire en matière de pro- tection sociale. C’est d’ailleurs ce qui a précipité la création des groupements et amicales de frontaliers pour défendre leur droit du travail. La Suisse a donc freiné à sa manière l’exode rural dans le Haut-Doubs.

vient Alain Marguet qui a effectué toute sa carrière en Suisse. Avec son diplôme de dessinateur industriel, le président de l’Amicale des Fronta- liers avait trouvé trois places : au bureau technique à Peugeot, à l’Université de Besançon et en Suis-

La parité entre les deux monnaies.

Si la Suisse redoute la situation de sa monnaie, les frontaliers eux s’en réjouissent.

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BANQUE

Des conditions très favorables Frontaliers, c’est le moment d’investir

L a Presse Pontissalienne : Com- ment se répercute l’envolée du franc suisse sur les salaires des travailleurs frontaliers ? Stéphanie Poyard : Cela représente une hausse de 25 % du pouvoir d’achat entre 2008 et 2010. Un frontalier payé 4 000 francs suisses a vu son salaire de base progresser de 2 453 euros à

Franc suisse au plus haut, taux de prêt en devises attractifs, jamais les conditions pro- posées aux frontaliers soucieux d’investir n’avaient été aussi favorables. Éclairages avec Stéphanie Poyard, conseillère Habitat au Crédit Agricole à Morteau et Pontarlier.

3 636 euros. Cela ferait presque oublier la crise de 2008-2009 d’autant plus qu’on est prati- quement reparti sur une situa- tion de plein-emploi depuis 2010. L.P.P. : Les frontaliers investissent-ils différemment ? S.P. : Pas vraiment non.Aujour-

“Les taux de prêts en devises n’ont jamais été aussi attractifs”, confie Stéphanie Poyard, conseillère habitat au Crédit Agricole.

tranchant et contrairement à ce que beaucoup pensent, la banque n’a rien à y gagner. On conseille aux clients frontaliers de ne pas bloquer le taux de change sur la totalité du salai- re (en prévision de projets à court terme) et sur une durée maximale de six mois. On res- te aussi prudent dans l’évaluation de sa capacité de remboursement. Pour effectuer le calcul du taux d’endettement, on ne se base pas sur un taux de change à 1,1 mais à 1,3. On prend ainsi une marge de pré- caution car personne aujour- d’hui n’est capable de prévoir l’évolution des taux. L.P.P. : Qu’en est-il des taux de crédit en devises ? S.P. : On a des taux qui évoluent de façon intéressante. Actuel- lement, le taux de prêt en devises avoisine 0.95 % contre 4,20 % pour les prêts fixes en euros. On parle bien sûr de prêts non capés. Le taux de “libor” (indice de référence) a varié dans un écart de 4 points depuis 10 ans. Il n’a jamais été aussi bas. L.P.P. : Tout joue donc en faveur des frontaliers ? S.P. : A la seule exception de la revente anticipée du bien. Actuellement, si l’on prend en compte l’évolution du taux de change, le capital à rembour- ser serait supérieur au mon- tant de l’emprunt initial. C’est le seul risque en sachant qu’il peut aussi évoluer dans l’autre sens. Propos recueillis par F.C.

d’hui plus qu’hier, l’objectif prin- cipal des frontaliers reste le projet immobilier. Le gain de pouvoir d’achat leur permet de concevoir des maisons plus éla- borées. Entre 2010 et 2011, on enregistre 35 % d’activité sup- plémentaire sur l’immobilier. Après l’habitat, les frontaliers investissent prioritairement dans l’automobile. L’épargne de précaution vient en troisiè- me position et ce volet n’a pas progressé de 25 %. Nous ne pouvons donc qu’inciter nos clients à se constituer un capi- tal en prévision de conditions moins favorables. L.P.P. : Cette soudaine embellie sur l’immobilier se justifie-t-elle unique- ment par le renchérissement du franc suisse face à l’euro ? S.P. : Non. D’autres facteurs interviennent. Les frontaliers ont maintenant accès aux prêts à taux zéro. Le climat de confiance qui règne dans les entreprises suisses, dans l’horlogerie notamment, encou- rage les frontaliers à investir. On observe aussi une baisse importante de l’investissement locatif mais ce constat est glo- bal et ne s’applique pas seule- ment aux frontaliers. L.P.P. : Comment réagissent les fron- taliers face à l’évolution du taux de change ? S.P. : On note toujours une for- te demande pour le blocage du taux de change sur leur salai- re. Ce contrat garantit le taux de change en sachant qu’il s’agit d’un ordre irrévocable. Bien sûr, l’opération est à double

Taux de change franc suisse /franc français (euro)

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 143 - Septembre 2011

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COMMERCE Jusqu’à quand ? Les Suisses font

leur lune de miel à Pontarlier Ils consomment fortement à Pontarlier et pas seulement dans le secteur alimentaire. À Jougne, un supermarché recherche caissières et magasiniers pour répondre à la demande.

NAISSANCES 08/07/11–SofiadeCarlosPEREIRASOARES,menui- sier et de Meryem LABIDEN, sans profession. 08/07/11 – Léo de Frédéric PECCAUD, électricien et de Estelle GENCE, assistante maternelle. 08/07/11 – Isaure de Lionnel PAULIN, charpentier et de Julie COURTOIS, professeur d'activité physique adaptée. 08/07/11–EvandeJohannANSERMIER,horlogeret de Laetitia ROGIE, puéricultrice. 08/07/11 – Juline de Antoine SALVI, éducateur spor- tif et de Laure CHARBERET, opticienne. 08/07/11 – Benjamin de Damien GRESSET, agricul- teuretdeDominiqueDOLE,masseurkinésithérapeute. 12/07/11 – Sabrina de Jorge DE JESUS DA COSTA, ouvrier et de Audrey BOISSE, aide à domicile. 09/07/11 – Héloïse de Hervé PONTARLIER, char- pentier et de Irène GRILLON, ingénieur. 09/07/11 - Mathis de Benoît BEZ, dessinateur proje- teur et de Estelle DUBREZ, assistante commerciale. 09/07/11 – Paul de Sylvain LECLERC, employé de banque et de Anaïs POSTY, directrice garderie. 10/07/11–FéliciadeFranckKAZANOWSKI,employé de scierie et de Marie-José LIENARD, agent des ser- vices hospitaliers. 11/07/11 – Elyne de Nicolas CLEMENT, cadre socié- tédescheminsdefersfrançaisetdeEmilieDESBOIS, aide-soignante. 09/07/11 – Ethan de Johnny DUFOUR, foreur et de Angelina COLLOMBET, sans profession. 13/07/11 – Célian de Vincent BRUTILLOT, dessina- teur industriel et de Marlène CLERC, secrétaire stan- dardiste. 13/07/11–LouisondeCyrilROBBE,agriculteuretde Angélique TROSSAT, kinésithérapeute. 14/07/11–SoandeStéphaneTHOMAS,aiderégleur et de Amandine GRINER, assistante maternelle. 14/07/11 – Luca de Olivier ILLICETO, maçon et de Elodie CHABOD, employée de commerce. 14/07/11–CalideDenisMASNADA,gérantd'entreprise et de Virginie CORNIER, magasinière. 15/07/11 – Jeanne de Alberto MALAVIA VASQUEZ, gérantdemagasinetdeStéphanieVAUCHIER,com- merçante. 15/07/11–MaeliedeDamienDREISTADT,technicien de maintenance et de Béatrice COLLOMB-REY, res- ponsable sécurité environnement. 15/07/11 – Sara de Arnaud SIMERAY, employé com- munal et de Elsa LAMOISE, vétérinaire. 16/07/11 – Maïly de Laurent JACCOUD, gérant et de Julie CHANOINE, sans profession. 16/07/11 – Nathan de Alexandre MACON, directeur de carrière et de Gaëlle DUFOUR, infirmière. 16/07/11 – Célia de Adrien MONGE-ROFFARELLO, bûcheron et de Adelaïde LAGRANGE, serveuse. 16/07/11 – Ambre de Franck GRILLON, ingénieur et de Florence PONTARLIER, secrétaire comptable. 17/07/11 – Gabin de Benjamin MEYER, fromager et de Marie-Pascale NEYER, fromagère. 17/07/11 – Giani de Patrice SALVI, microtechnicien et de Charlotte MARTINA, horlogère. 17/07/11 – Elina de Dorian KLAINGUER et de Elodie RIGOULET, contrôleuse qualité. S ymbolique mais ô combien révélateur exemple que celui relevé par l’agence de voyages Albatross Tours située à Pontarlier. Elle a vendu récemment deux “lunes de miel” à des couples suisses désireux de convoler en justes noces à l’Ile Mau- rice. Une destination de prestige, assez coûteuse, qui devrait ravir Madame… et la société vendeuse. De l’avis du responsable de l’agence de voyage, si les Suisses sont tou- jours venus consommer de ce côté de la frontière, l’augmentation est assez sensible. Où elle est la plus forte, c’est dans le secteur alimentaire. Les Pontis- saliens l’ont remarqué : parkings

bondés et file d’attente toujours plus longue sont devenus légion dans les supermarchés. “L’augmentation de l’activité a quasiment doublé” cal- cule le directeur du supermarché “Atac” à Jougne. “Surtout, on voit des Suisses venir de beaucoup plus loin, ce qui n’était pas le cas avant” concède-t-il. Les rayons “marée” et “boucherie” sont les grands gagnants et de l’avis de spécialiste, les Suisses sont moins regardants sur le prix que sur la qualité. Ils désirent par exemple des pièces de viande sans graisse. Ce regain d’activité se tra- duit par des offres d’emploi. Enco- re faut-il trouver la main-d’œuvre. Actuellement, “Atac” Jougne recherche des caissier(e)s et maga-

siniersmais ne trouve pas. Lamain- d’œuvre a jeté son dévolu de l’autre côté de la frontière. Ce constat est sensiblement le même dans le Val de Morteau. Là-bas, une enseigne aurait, samedi 28 août, réalisé un chiffre d’affaires supérieur à celui qui se réalise un vendredi avant Noël ! Difficile donc de dénicher un secteur qui ne ressente pas cet engouement, d’autant que le salai- re des frontaliers dope l’activité. Dans le secteur automobile, l’enseigne “Audi” estime à environ 10 % l’augmentation de Suisses venus acheter une automobile.Mal- gré des frais à l’export évalués à 4 %, ils économisent environ 10 % sur un prix variant entre 25 000 et

En espérant que la consommation massive des suisses ne fasse grimper le prix des articles.

60 000 euros (voire plus). “La ven- te aux Suisses représente désormais environ une dizaine de voitures par mois” calcule Fabrice Ligier, direc- teur commercial de l’enseigne alle- mande. Même les agriculteurs suisses pro- fitent du franc fort. À La Chaux- de-Gilley, Bernard Querry construit des bennes et bétaillères. Il confir- me : “Si les Suisses sont toujours venus, c’est plus euphorique en ce moment d’autant qu’ils ont chez eux des bennes plus chères (car en alu- minium)” , émet-il.

Aussi fragile soit-elle, cette haus- se de la consommation donne le sourire aux enseignes pontissa- liennes. Elles l’ont moins en Suis- se où le chiffre d’affaires de maga- sins frontaliers commeMigros recule de 6 à 8 %. Reste à espérer que les commerces français ne profitent pas de cette embellie pour augmenter le prix des étiquettes et ainsi condamner une partie de la population qui souffre, elle, du renchérissement de la vie. E.Ch.

État-civil de juillet-août 2011

02/08/11 – RENOUD Jean-Marie, 63 ans, retraité, domiciliéàVillers-le-Lac,épouxdeGenevièveLIGIER 03/08/11–PETITEGeorgette,93ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Pierre FAIVRE 04/08/11 – MICHAUD-FIDEY Janine, 82 ans, direc- triced'écoleretraitée,domiciliéeàPontarlier(Doubs), épouse de Denis JACQUES 05/08/11 – ROBERT Geneviève, 65 ans, retraitée, domiciliée à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) 05/08/11–VUILLEMINPierre,74ans,boucherretrai- té,domiciliéàLesFins,épouxdeSimoneGOURDOL 05/08/11–GARNIERPierrette,92ans, retraitée,domi- ciliée à Levier (Doubs), veuve de André GUIGNARD. 06/08/11–BENOITMauricette,66ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 06/08/11–OFFREDIGuglielmina,79ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Antonio SALVI. 07/08/11–SERRETTESimone,67ans,retraitée,domi- ciliée à Censeau (Jura), épouse de Roland JEANNIN. 08/08/11–ARNOULDPatricia,61ans,retraitée,domi- ciliée à Gilley (Doubs), épouse de Claude DARE. 09/08/11 – GODOT Joseph, 77 ans, retraité, domici- lié à Villers-Le-Lac, époux de Lisiane BINETRUY. 11/08/11 – RICHARD Gabriel, 8O ans, agriculteur retraité, domicilié à Dompierre-les-Tilleuls, époux de Marie MALFROY. 13/08/11 – HINGRAY Ghislaine, 59 ans, employée de commerce, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épou- se de Francis BONCZAK. 14/08/11 – JACQUEMET Christian, 65 ans, photo- graphe,domiciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeAnnie PARRIAUX. 15/08/11 – GNECCHI Jean-Louis, 65 ans, retraité NESTLÉ, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claude GALLAT. 15/08/11 – MONNIN Emile, 99 ans, retraité Electrici- té de France, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Berthe VOIROL. 17/08/11 – LOYE Colette, 85 ans, retraitée, domici- liée à Morteau (Doubs), épouse de Georges FUSSY. 18/08/11–LAMBERTAndrée,80ans,retraitée,domi- ciliée à Gilley (Doubs), veuve de Dorino CASARIL. 19/08/11 – HARDY Henri, 8O ans, retraité, domicilié àAvoudrey(Doubs),épouxdeChristianeBOURLEAU. 20/08/11 – TISSOT Henri, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie CORDIER. 13/08/11 – HINGRAY Ghislaine, 59 ans, employée de commerce, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épou- se de Francis BONCZAK. 14/08/11 – JACQUEMET Christian, 65 ans, photo- graphe,domiciliéàPontarlier(Doubs)épouxdeAnnie PARRIAUX. 15/08/11 – GNECCHI Jean-Louis, 65 ans, retraité NESTLÉ, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claude GALLAT. 15/08/11 – MONNIN Emile, 99 ans, retraité Electrici- té de France, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Berthe VOIROL. 17/08/11 – LOYE Colette, 85 ans, retraitée, domici- liée à Morteau (Doubs), épouse de Georges FUSSY. 18/08/11–LAMBERTAndrée,80ans,retraitée,domi- ciliée à Gilley (Doubs), veuve de Dorino CASARIL. 19/08/11 – HARDY Henri, 8O ans, retraité, domicilié àAvoudrey(Doubs),épouxdeChristianeBOURLEAU. 20/08/11 – TISSOT Henri, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie CORDIER.

13/08/11– Lolade ThomasGUYOT, contrôleur tech- nique et de Elodie BREGAND, secrétaire. 13/08/11 – Almédérine de Frédéric GODERIS, opé- rateuretdeHonorineFOURQUENAY,assistantesécu- rité environnement. 13/08/11 – Erwan de Julien BARBARIN, horloger et de Justine JUNOD, horlogère. 14/08/11 – Mikail de Fevzi KILIÇ, polisseur et de Eli- se SÜRMELI, horlogère. 15/08/11 – Laureen de Florent ELME, gestionnaire et de Emmanuelle JEUNET, aide-soignante. 15/08/11 – Eva de Gabriel NAGENRANFT, menuisier et de Charline HENRIET, sans profession. 16/08/11 – Robinde Aurélien CHARITE, responsable de vente et de Maryline BATISTA, opératrice en hor- logerie. 16/08/11–DoriandeFlorentBONNEFOY,agriculteur et de Emmanuelle SAILLARD, coiffeuse. 18/08/11 – Mélodie de Ahmet KUTLU, restaurateur et de Isabelle DOGAN, vendeuse. 18/08/11 – Leeroy de Vincent BINETRUY, polisseur en horlogerie et de Sonia METAIS, dessinatrice en génie climatique. 17/08/11 – Keryan de Daniel HUGON, magasinier et de Laetitia LAMY-ROUSSEAU, horlogère. 17/08/11–KenzodeAlexandreCOUSIN,contremaître et de Stéphanie POCHOLLE, opératrice. 19/08/11 – Maély de Fabien DEBENEST, aide-soi- gnant et de Laetitia SIREDEY, assistante maternelle. 19/08/11 – Raphaël de Sébastien DELACROIX, pro- fesseur des écoles et de Anne-Lyse DREZET, pro- fesseur des écoles. 18/08/11 – Antonin de Michaël PESEUX, technicien métrologue et de Carole FUMEY, secrétaire. MARIAGES 08/07/11–SofiadeCarlosPEREIRASOARES,menui- sier et de Meryem LABIDEN, sans profession. 23/07/11 – Nicolas DURAFFOURG-BETTEMBOST, responsable qualité et Valérie GACHOD, infirmière. 20/08/11 – Arnaud GUINCHARD, dépanneur chauf- fagiste et Caroline FUSILLIER, secrétaire. DÉCÈS 13/07/11–AlexandreKISTER,89ans,retraité,domici- liéàMouthe(Doubs),épouxdeChristianePRINTEMPS. 14/07/11 – Christian SOBEZAK, 58 ans, pré-retraité, domicilié à Hauterive-La-Fresse (Doubs), époux de Marie LOCATELLI. 15/07/11–BernadettePERRIN,99ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Camille PÊPE. 17/07/11–MarieSOBRISTZ,82ans,sansprofession, domiciliée à Chaon, épouse de André CLAUDET. 22/07/11–SuzanneBERTIN,76ans,retraitée,domi- ciliéeàPontarlier(Doubs),veuvedeCamilleLAITHIER. 22/07/11 – Ezio VISENTINI, 84 ans, retraité, domici- lié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette PECCLET. 23/07/11–Marie-MadeleineMAILLARD,64ans,retrai- tée, domiciliée à Le Russey, épouse de Jean-Marie FEUVRIER 23/07/11–PaulCARTRON,87ans,retraité,domiciliéà Aspach(HautRhin),épouxdeMarietteHABERMACHER 24/07/11–FernandLOCATELLI,84ans,retraité,domi- cilié à Doubs (Doubs), époux de Marie LANQUETIN 29/07/11 – Jean-Baptiste CHUARD, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Yvette JOLY 30/07/11 – BAVEREL Marie-Thérèse, 84 ans, retrai- tée, domiciliée à Ville-du-Pont (Doubs), épouse de Ferdinand RUFENACHT

03/08/11 – Louane de Julien BARTHELET, mécani- ciendépanneuretdeVictoriaLONCHAMPT,vendeuse 04/08/11 – Timéo de Stéphane CARRAT, pâtissier et de Estelle HOGNON, éducatrice 04/08/11 – Muhammed de Yalçin ÖZKARACA, sans profession et de Raziye KOC, sans profession 04/08/11 – Lyla de Jean-David GRÉA, artisan et de Marie LÉONARD, infirmière libérale 04/08/11 – Shadé de Hector BENOIT, peintre indus- triel et de Elise-Joelle TCHOKOMAKOUA, étudiante 04/08/11 – Maxime de Alexandre BAILLIEU, électri- cien et de Céline VANDEN ABEELE, agent terrritorial spécialisé des écoles maternelles 04/08/11 – Julia de Nicolas PERNET, agriculteur et de Séverine FAURE, préparatrice en pharmacie 04/08/11 – Léon de Benjamin MARTINELLI, anten- niste et de Anne DEMATTE, infirmière 04/08/11 – Jules de Julien MAIRE, mécanicien et de Claire VUILLEMIN, professeur de danse 05/08/11–Jùly-AnnadeJérômeVITTE,chefcuisinier et de Aurélie WALTZER, commerciale 05/08/11 – Apolline de Loïc BOUVERET, technicien d'ordonnancement et de Anne-Laure COLOMBO, aide-soignante 05/08/11 – Anaëlle de Lionel SYLARD, électricien et de Céline MARGUET, conseillère économie sociale et familiale. 07/08/11 – Calysta de Johann LOUBRY, mécanicien de précision et de Amandine WURTZ, fleuriste. 07/08/11 – Jules-Marin de Jean-Mathieu CIRESA, canalisateur et de Aurélie OGIER, assistante ges- tionnaire de copropriété. 08/08/11 – Maya de Mathieu POÊTE, ouvrier et de Alexandra FOLTZER, vendeuse. 05/08/11 – Lana de Sébastien VERSTAEVEL, char- pentier et de Estelle LAFERRIERE, caissière. 07/08/11 – Camille de Laurent BERGUERAND, édu- cateur spécialisé et de Sandrine JACINTO NUNES, éducatrice spécialisée. 07/08/11 – Edris de François ANSELMO, garde fron- tièreetdeKarineDUBOURG,contrôleurdesdouanes. 06/08/11–LoladeCédricROYER,agentpostaletde Caroline GOELLER, vendeuse. 08/08/11 – Mathéo de Alain GRAND, technicien en fromagerieetdeChristelleLEGROS,technicienneen analyses sensorielles. 09/08/11 - Mathilde de Jean-Baptiste GUION, ingé- nieur et de Hélène CAYET, ortophoniste. 10/08/11 – Léonie de Thomas SPRUNCK, opérateur et de Mathilde CHOUX, technicienne en laboratoire. 10/08/11–CamilledeJérômeVERMOT,jardinierpay- sagiste et de Elise JOUILLEROT, esthéticienne. 10/08/11–MartindeJulienDUPREZ,technicienqua- lité et de Emilie VERDOT, assistante commerciale. 10/08/11–QuentindeMickaëlGRAS,chauffeurlivreur et de Caroline MAZARD, aide infirmière. 10/08/11–NoadeBenjaminJEANDENANS,designer lunette et Sandrine BOUVERET, employée logistique. 12/08/11 – Malone de Jérôme JACQUES, carriste et de Sophie MONNIER, sans profession. 12/08/11–AnouckdeJean-MarcGROSJEAN,contrac- tuel fonction publique territoriale et de Alexia BER- TOD, professeur. 12/08/11 – Chloé de Richard KRUTTLI, conducteur de travaux et de Marie-Claude SCHNEIDER, res- ponsable des ressources humaines. 12/08/11–RaphaëldeJérômeBRUN,pépinieristeet de Manuela BERGER, vendeuse.

26/07/11 – Séan de Julien LECOCQ, torréfacteur et de Isabelle BOBEK, sans profession 26/07/11 – Gabriel de Cédric CATTET, agriculteur et de Aline CUCHE, éducatrice vie scolaire 26/07/11 – Marco de Ludovic PAQUETTE, assistant technique et de Angélique SAUGE, vendeuse 27/07/11 – Ysalis de Philippe CHARLES, régleur et de Estelle MAUCHAUSSAT, opératrice 27/07/11 – Lutfiye de Mehmet AKPINAR, serrurier et de Raziye CEYLAN, femme de ménage 27/07/11 – Lola de David VERSTAEVEL, intérimaire et de Angélique RAVESSOUD, assistante maternelle 28/07/11 – Lupicine de Benoît THORAX, ingénieur bio- médicaletdeMarjorieMYOTTE-DUQUET,sage-femme 28/07/11 – Clément de Charles CLAUDET, sapeur pompier et de Adeline BOUVERET, infirmière 29/07/11–SayandeVirgileGUY,agentd'exploitation et de Sandra BERGER, ouvrière 29/07/11 – Axel de Fabien DEVAUX, informaticien et de Anabel ABRATE, opticienne 28/07/11–CyliadeElodieARNOUX,sansprofession 29/07/11 – Noah de Nadège PHILIPPON, employée de salle blanche 30/07/11–AlexandredePhilippeMARECHAL,gestion- naire comptable et de Tatiana IVCHENKO, infirmière 30/07/11–HayrunnisadeMikailÖZEN,opérateursur machine et de Hatice ALPAYDIN, sans profession 30/07/11 – Lucie de Cyril LAVIGNE, horloger et de Sofia ANTUNES DOS SANTOS, économiste 30/07/11 – Leelou de Ludwick BROCAIL, agent de service et de Martine BOUHELIER, agent de service 30/07/11 – Enzo de Michaël BASSI, responsable ser- vice après vente et de Alexandra JACQUIN, infirmière 31/07/11 – Salaheddine de Mohamed-Ali GSOUMA, manipulateur radio et de Aïcha ABDELKADER, sans profession 31/07/11 – Léo de Lionel HUMBERT, responsable d'atelieretdeAgnèsTOURNY,conseillèreemploifor- mation 31/07/11 – Quentin de Nicolas CHAGROT, chauffeur et de Marilyne GERMAIN, assistante administrative 28/07/11 – Nolan de Gwendoline BARTHOD-TON- NOT, sans profession 01/08/11 – Zeynep sena de Ismet KARAKURT, polis- seur et de Sultan CETINKAYA, sans profession 01/08/11 – Benoit de Richard SAPIN, carreleur et de Julie LANÇON, aide à domicile 03/0/11 – Fatima de Hassan KNOUZ, agent forestier et de Aïcha OUHNINE, sans profession 01/08/11 – Timéo de Vincent JEANNOT, employé et de Gaëlle FERREUX, employée en fromagerie 01/08/11 – Yasin de Emrah ATAM, sans profession et de Dilek YILDIZ, employée de nettoyage 01/08/11 – Ellynn de Hermann YAPI, aide soignant et de Séverine JACQUET, manager 02/08/11 – Roméo de Nicolas GUY, chauffeur poids lourds et de Gaëlle ISABEY, aide soignante 02/08/11 – Malone de Emmanuel JEANNIN, ouvrier et de Maryline CONVERSET, ouvrière 02/08/11 – Ellie de Jérôme DAVID, maçon et de Emi- lie ROTA, conseillère de clientèle 03/08/11 – Margaux de Jérémy LATOUR, électricien etdeChristelleLAURENT,aidemédico-psychologique

17/07/11 – Chayma de Abdelkader SAYLOU, techni- cien et de Nadia BOUZINE, sans profession. 17/07/11–ThaïsdeLaurentBADOZ,logisticienetde Aurélie SCHAUB, humanitaire responsable achat. 17/07/11 – Eloïse de Philippe GIROD, agriculteur et de Mathilde GARNIRON, couturière. 17/07/11 – Candice de Patrick MARGUIER, agricul- teur et de Sylvie BOURDENET, agricultrice. 18/07/11 – Shad de Cédric LEVILLY, horloger et de Tiphaine GADAT, horlogère. 18/07/11 – Timéo de Yannick MUNIER, magasinier vendeur et de Carole ROY, hôtesse de caisse. 18/07/11 – Guillaume de Pierre-Henri CUENOT, des- sinateurconstructeuretdeVéroniqueVITTORI,secré- taire de mairie. 18/07/11 – Cloé de Marc BOURDIN, électricien et de Florence BLESSIG, fonctionnaire de police. 20/07/11–MéloédeSébastienPANISSET,menuisier et de Laétitia RÉMY, horlogère. 19/07/11–RosedeFabriceVILLIER,techniciensupé- rieur et de Evelyne MATHIS, infirmière. 20/07/11 – Cloé de Vincent BOBILLLIER-MONNOT, employédecommuneetElodieDREZET,comptable. 20/07/11 – Armand de Patrick DODANE, agriculteur et de Mathilde BOLARD, agricultrice. 20/07/11–JeannedeHervéGEORGEL,mécanicienen travaux publics et de Anne MAIRE, hôtesse de caisse. 20/07/11 – Kenzo de Jérôme FOLTÊTE, ouvrier et de Nathalie HUMBERT, sans profession. 20/07/11 – Lino de Cédric RETACCHI, régleur et de Julie CERBE, assistante d'éducation. 21/07/11 – Adonis de Fabien DROZ-VINCENT, com- mercial et de Christelle DELACROIX, professeur 21/07/11 – Malou de Nicolas MONNIER, professeur des écoles et de Mickaelle SALVI, infirmière. 21/07/11–LyziedeGaétanBARDEY,gérantdesocié- té et de Delphine OGUERO, horlogère. 22/07/11–JannahdeMadjiSIRAT,techniciendemain- tenance et Emmanuelle ROCHA, aide soignante 22/07/11 – Zafaelle de Patrick LEMOINE, surveillant en collège et Myriam CHATELAIN, femme de ménage 22/07/11 – Abygaël de Yoann BOURAHLA, forgeron et de Sabrina GREGORIO, vendeuse 23/07/11 – Jade de Christian BONNET, commerçant et de Dorine BRIGNON, serveuse 24/07/11 – Théo de Nicolas CREVOISIER, ingénieur et de Vanessa LOURENÇO, sans profession 24/07/11 – Sofiane de Monier ZEBIRI, comptable et de Sonia LAZEREGUE, manipulateur en radio 24/07/11 – Murat de Hayati KOÇAK, informaticien et de Zübeyde ÖZEN, ouvrière 24/07/11–EmmadeFabriceJOURDAN,responsable logistique et de Mary-Jane LIM FOONG, vendeuse 25/07/11 – Evy de Alexis ROLAND, employé en fro- magerie et de Martine ROZ, responsable de condi- tionnement 25/07/11 – Jessie de Yannick MOUGENEL , chef de file et de Christine VIRY, secrétaire 25/07/11–TimothédeJohanVUILLEMIN,technicien en électronique et de Isabelle CUENOT, monitrice d'atelier 26/07/11 – Baptiste de Patrick CLAUDET, électricien et de Valérie FOURNIER, esthéticienne

PUBLI-INFORMATION

Val Confort Énergie : la solution bois et granulés bois près de chez vous Cette société des Fins spécialisée dans les poêles à granulés bois de la marque autrichienne Rika vient d’ouvrir un second hall d’exposition sur la zone d’Houtaud, face au magasin Leclerc. La force du “Made in Austria”.

L e bois énergie a toujours le vent en poupe sur le Haut-Doubs.YannickGué- rard qui a créé en 2006 Val Confort Énergie compte bien profiter de cet engouement. “On souhaitait se développer sur le secteur de Pontarlier” , annonce le gérant. Pas facile

l’enseigne des Fins ouvre son second point de vente le 10 juin dernier. Avec la création de deux emplois à la clef. Gisèle la secrétaire-vendeuse et Chris- tophe le technico commercial de Pontarlier vous accueillent maintenant à Houtaud. “Val Confort Énergie est spécialisée

de trouver l’emplacement adé- quat qui soit visible, assez vas- te et facile d’accès. Quand l’opportunité d’un local de 300 m 2 se libère sur la zone commerciale d’Houtaud, Yan- nick Guérard n’hésite pas long- temps. Le temps de quelques travaux de rénovation et

te pas au simple acte d’achat. Elle intègre le conseil, les devis, la visite technique sur les lieux. “On propose la meilleure solu- tion avant d’assurer aussi la pose” , poursuit Yannick Gué- rard en soulignant que le bois reste toujours 3 à 4 fois moins cher que les énergies fossiles. Un espace détente et bien être dédié au spa est également pro- posé en exposition àHoutaud. Toute la gamme de poêles Rika est présentée dans le hall d’exposition d’Houtaud.

dans la distribution et la pose de poêles à bois et granulés bois. On travaille exclusivement avec la marque autrichienne Rika.” Pour ceux qui l’auraient oublié, ce type d’équipement est tou-

confort sans ventilateur, ni souf- flerie. Ils ont développé le prin- cipe du chauffage haute tem- pérature à effet pyrolyse.” Silence, haut rendement et sans rejet nocif. Grâce à ces

jours éligible au crédit d’impôt. Jusqu’à 36 % dans les cas les plus favorables en sachant qu’il s’applique hors pose et hors accessoires.

caractéristiques, le concept répond aux normes B.B.C. L’autre intérêt de la marque Rika réside dans une offre d’appareils par-

Rika pour ne pas se trom- per.

Christophe, technico commercial

du secteur Pon- tarlier en com- pagnie

Avec plus 50 ans d’expérience, le fabricant autrichien reste le leader européen dans le chauf- fage bois. “Ils sont les seuls à proposer une technique de

ticulièrement étoffée. Tous les modèles sont présents dans le vaste hall d’exposition d’Houtaud. La prestation de Val Confort Énergie ne se limi-

de Gisèle, secrétaire- vendeuse et Yannick Guérard, gérant de Val Confort Énergie.

Val Confort Énergie

Ouvert du mardi au samedi : 10 h - 12 h et 14 h - 19 h

9 ZA Les Prés Mouchets 25500 LES FINS Tél. : 03 81 67 74 02

(face à Leclerc) 25300 HOUTAUD Tél. : 03 81 69 85 27

www.valconfortenergie.fr - e-mail : contact@valconfortenergie.fr

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