La Presse Pontissalienne 143 - Septembre 2011

ÉCONOMIE

La Presse Pontissalienne n° 143 - Septembre 2011

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MALBUISSON Des chalets de plus en plus luxueux Le camping monte en gamme À Malbuisson, les frères Paillard diversifient leur politique d’investissement vers les habitations légères de loisirs. Ils ont reçu un prêt d’honneur du Conseil général.

L e parc de mobile-homes , chalets et autres hébergements locatifs du camping de Malbuisson affiche complet tout l’été. On ne peut guère en dire autant des empla- cements de tentes et caravanes. Le cli- ché médiatique du camping plein com- me un œuf semble exagéré. C’est peut-être vrai sur la Côte d’Azur. Les vacanciers des temps modernes sont moins enclins à affronter les caprices climatiques du Haut-Doubs dans des conditions sommaires. D’où cette per- te d’attractivité du camping à la bon- ne franquette avec gouttières incor- porées et matelas gonflables. “On s’est engagé dans la démarche des habitations légères de loisirs il y a 20 ans. Ce volet d’activité s’inscrit dans le cadre de la société Paillard Locaho- me S.N.C.” , note Christian Paillard. Le parc locatif comprenait au départ uni- quement des mobile-homes de diffé- rentes tailles. Il s’est étendu par la sui- te aux chalets. “On s’oriente plutôt vers des produits haut de gamme.” Le coût n’est plus le même. La rentabilité non plus. Locahome englobe une cinquantaine

d’Habitations Légères de Loisirs. Sans comp- ter les mobile-homes des privés en quantité non négligeable sur le camping. Les chalets les plus luxueux se louent jusqu’à 100 euros la nuit en haute saison. Certains sont spécialement dédiés aux personnes handicapées. “On a sol- licité un prêt d’honneur pour se diversifier davantage encore. Le coup de pouce du

Jusqu’à 100 euros la nuit en haute saison.

“On s’oriente plutôt vers des produits haut de gamme”, note Christian Paillard devant la dernière génération de chalets locatifs installés au camping de Malbuisson.

Conseil général est toujours appré- ciable” , note l’exploitant qui ne comp- te pas s’arrêter en si bon chemin. L’offre locative va s’amplifier au cam- ping de Malbuisson. On n’échappe pas aux réalités économiques. Après les efforts consentis dans la piscine, Phi- lippe et Christian Paillard optimisent le niveau d’hébergement. Un élan de modernité presque incontournable à l’heure où 90 % des réservations s’effectuent en ligne.

CULTURE Le carton du musée Courbet à Ornans 31 407 visiteurs ont rendu visite à Courbet La réouverture du musée Courbet dope l’activité touristique à Ornans. Concernant les 20 tableaux manquants, le comité “d’étic” veut les récupérer. Il menace de mener une action en justice contre l’Institut.

MÉTABIEF

Soutien du Conseil général

La Fermette,

une autre idée du terroir Philippe Champreux a repris

C e cuisinier au long cours cherchait à se poser depuis quelque temps. Si possible dans le Haut-Doubs, à Malbuisson ou Métabief. Pontarlier ne l’intéressait pas. “L’offre en restauration est trop dense et les prix sont trop élevés dans la capitale Haut-Doubs” , pen- se ce natif de Bannans qui a fait ses gammes au restaurant du Commerce tenu par la famil- le Guinard. Pour une première installation, Philippe Cham- preux joue la prudence. Pas question d’avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est clair, il veut d’abord expérimenter ses capacités à gérer seul un restaurant. Son sang n’a fait qu’un tour en passant devant la pancarte “pas-de- porte à vendre” accrochée à la vitrine de la Fermette. Du sur-mesure. Ni trop grand, ni trop cher. 26 places, donc relativement facile à maîtriser par un seul homme. “L’intérieur était encore en bon état” , poursuit le jeune res- taurateur qui a juste procédé à un léger rafraî- chissement des murs. Sans oublier de renou- veler une partie du mobilier. Histoire de mettre toutes les chances de son côté, il sollicite les conseils de l’agence écono- mique du Doubs, à savoir Développement 25. “C’est comme ça que j’ai pu obtenir un prêt d’honneur de 8 000 euros remboursable sur 3 ans” , explique Philippe Champreux ravi du coup de pouce. Son restaurant fonctionne depuis le 21 mai. On y déguste midi et soir une cuisine de ter- cette affaire avec l’objectif d’en faire un restaurant où il fait bon déguster une cuisine de pays qui sorte des sentiers battus.

L e coup de pinceau de Gus- tave Courbet a effacé et (re)donné des couleurs à la ville d’Ornans, déprimée par l’interdiction de pêcher suite à la pollution de la Loue. Depuis l’ouverture du flambant neuf musée Courbet (2 juillet), Ornans sourit. Et revit. Grâce à une campagne de communi- cation menée à l’échelon local, départemental, national et international, le Conseil géné- ral a attiré 31 407 visiteurs (chiffre comptabilisé mercredi 24 août). “On ne s’attendait sans doute pas à un tel engouement”

avoue la conservatrice adjoin- te dumusée. Les Doubistes sont les premiers à s’être appropriés le lieu. Viennent ensuite les Francs-Comtois. “Nous avons reçu dernièrement une journa- liste japonaise qui présentera le musée dans des revues spé- cialisées dans son pays” explique le musée qui est ouvert tous les jours sauf le mardi. L’office de tourisme du Pays d’Ornans Loue-Lison confirme cette embellie : “On note une progression de l’activité de 27 % en juillet et de 20 % en août. Cela a profité aux hôteliers et

maison d’hôtes. Beaucoup de réservations de dernière minu- te et de courte durée ont été enre- gistrées. Les sites ont affiché jusqu’à 100 % de présence” annonce Annabelle Vida, res- ponsable de l’Office. Ces bons chiffres ravissent l’association “Chez Courbet” et son président Jean-Louis Simon. Il a milité pour la réfec- tion du musée mais demeure amer. Savoir que 20 tableaux de Courbet (propriété de l’Institut) demeurent “stockés” dans une cave l’agace : “Nous allons demander au président du Conseil général qu’il mène une action en justice pour que l’Institut restitue les 20 œuvres. S’il ne le fait pas, le comité “d’étic” (“expression de la tolé- rance, des idées et du civisme”) le fera.” Sur les 26 tableaux propriétés de l’Institut, 6 ont été prêtés et 20 demeurent “cachés”. E.Ch. Musée Courbet à Ornans ouvert tous les jours de 10 h à 18 h jusqu’en septembre sauf le mardi www.musee-courbet.fr

Philippe Champreux propose une cuisine de terroir qui laisse la place à l’originalité.

roir agrémentée d’une petite note découver- te. “J’aime bien surprendre”, sourit le maître des lieux qui n’hésite pas à proposer, par exemple, du poisson, une marmite du pêcheur. Il officie pour l’instant seul en cuisine et au service. Le recrutement d’un saisonnier est envisagé cet hiver. Sans crier victoire, le restaurateur semble assez satisfait de l’évolution des choses. D’autant plus qu’il partait avec un léger handicap, à savoir redorer la réputation d’une affaire qui ne fut pas toujours au sommet de sa forme. F.C.

Outre les œuvres, le visiteur peut admirer la Loue depuis le musée (crédit photo Jack Varlet).

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