Journal C'est à Dire 256 - Septembre 2019

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Pas de maison face à ma ferme ! Poursuivre son développement tout en préservant son patrimoine ancien, c’est le dilemme auquel est confrontée Grand’Combe-Chateleu. (page 4) La forêt du Haut-Doubs en crise. Les épisodes à répétition de forte chaleur provoquent de sérieux dégâts sur les forêts de conifères. (page 5) L’ordre du mérite pour Joseph Parrenin. L’ancien député et maire de Maîche sera décoré cet automne. Retour sur 50 ans d’engagement public. (page 31) Maîche : le groupe scolaire fait débat. Nécessaire pour ses promoteurs, trop ambitieux pour ses détracteurs : le projet de nouveau groupe scolaire suscite la controverse. (page 37)

(Dossier en pages 19 à 23)

R E T O U R S U R I N F O

Coup de balai à la M.F.R. des Fins

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Rentrée En cette rentrée, les grands de ce monde ont tenté de s’entendre à l’occasion d’un G7 il faut le dire ron- dement mené par le président Macron sur le dénouement de la crise au Moyen-Orient, la taxation des géants du numérique ou encore l’urgence écologique enAmazonie. Plus près de nous, ce sont d’autres préoccupations plus terre à terre qui occupent les esprits français en cette rentrée : évolution du système de retraite, réformes dans l’Éduca- tion nationale et risques de voir à tout moment se rallumer la mèche de la contestation sociale avec, déjà, certains leaders des gilets jaunes agitant les réseaux sociaux, prêts à en découdre, sans doute plus mus par un réflexe pavlovien de la contes- tation quemunis d’arguments solides pour nourrir le débat et faire avancer le pays. Ces mêmes gilets jaunes semblent être désormais pour le pouvoir en place la principale force d’opposition, tant les partis clas- siques sont devenus inaudibles : ni le P.-S., ni Les Républicains ne sont capables d’apporter des contre-pro- positions concrètes et crédibles. Sur le plan plus local cette fois, la rentrée s’annonce politique, avec en ligne de mire, dans à peine six mois, les élections municipales. Là encore, on pourrait assister à l’échelle locale à ce que le président Macron avait réussi à provoquer sur le plan national : le dynamitage puis la dispersion des clivages clas- siques gauche-droite dont il est vrai les citoyens semblent avoir soupé. La méthode L.R.E.M. tente de s’ins- tiller partout dans le territoire. On le voit à Besançon et plus près de nous à Pontarlier, où pour la pre- mière fois depuis vingt ans le maire divers droite se trouvera confronté à une vraie concurrence en la per- sonne du jeune macroniste Pierre Simon. Et même dans les plus petites communes comme Villers- le-Lac où là aussi, La République En Marche aligne un candidat pour tenter de bouleverser le jeu politique traditionnel. La différence que le parti présidentiel ne mesure peut- être pas, c’est que dans les com- munes, et d’autant dans les plus petites, c’est avant tout la person- nalité du maire qui compte avant sa couleur politique. L’étiquette En Marche ne sera sans doute pas, de facto, un gage de victoire et ce, quel que soit le succès de son fondateur sur le plan national. n Jean-François Hauser E-mail : redaction@publipresse.fr Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Contact commercial :Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Acollaboré à ce numéro : Ph. Duprez. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2019 Crédits photos : C’est à dire, B. Bade, B.R.C.I.E., D.R.A.C., Fanélia, Mairie de Villers-le-Lac,Ville de Morteau. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80

S uite à l’article que nous avons consacré à la situa- tion conflictuelle qui secouait la M.F.R. des Fins au début de l’été, ménage a été fait par la fédération des M.F.R. qui a peu goûté les accusations avan- cées par la présidente Muriel Voi- nesson. Elle et le trésorier provi- soire Jean-Pierre Besançon ont tout bonnement été remerciés fin juin, exclus du conseil d’adminis- tration par l’ancienne équipe de la M.F.R., soutenue par la fédé- ration régionale. “L’équipe est au désespoir car tout leur travail a été nié” se désole la présidente débarquée Muriel Voinesson. “Pour une fois que le conseil d’ad- ministration avait des vrais pro- fessionnels : un chef d’entreprise,

une secrétaire de direction, un juriste en droit social, un comp- table, des travailleurs sociaux… qui étaient appréciés par les moni- teurs, c’est désolant” ajoute-t- elle, estimant que “la rentrée risque d’être compliquée avec sans doute des arrêts-maladie ou des démis- sions” prédit-elle. L’équipe mise sur la touche prépare la prochaine assemblée générale avec une équipe de moniteurs et des nou- veaux parents d’élèves bien déci- dés à “reprendre leur place légi- time.” Voilà desmois que laMaison familiale et rurale des Fins est gan- grenée par une guerre interne entre ancienne et nouvelle équipe diri- geante. La rentrée étant là, la M.F.R. des Fins joue en cemoment son avenir. n

Élections municipales 2020 :

du mouvement à Maîche

S erge Louis et Denis Simo- nin préparent une liste pour les prochaines élec- tions qui désigneront également les futurs conseillers commu- nautaires. Serge Louis, conseiller municipal de la minorité déplore “un manque de transparence et une préparation insuffisante des dossiers. ” Dans la ligne de mire se trouve bien sûr le nouveau groupe scolaire (voir notre article en page 33). Mais il regrette éga- lement des décisions prises au niveau de la Communauté de communes : “Le dossier de la gestion de l’eau a été précipité.” Tous deux vont donc travailler à la constitution d’une liste. “Il faut 27 conseillers et respecter la parité, ce ne sera pas facile” , poursuit-il. “Notre liste est ouverte à toutes les tendances et à toutes les opinions dès lors qu’elles sont constructives.” “Cette élection revêt une impor- tance capitale car pour la pre- mière fois en mars prochain les conseillers communautaires

Denis Simonin et Serge Louis, futurs adver- saires de Régis Ligier ?

seront élus au suffrage universel en même temps que les conseil- lers communaux” , ajoute Serge Louis. Denis Simonin complète : “Les compétences de la Com- munauté de Communes sont de plus en plus étendues au détri- ment des communes.” En effet, les E.P.C.I. (Établissements Publics de Coopération Intercom- munale) comme la Communauté de Communes du Pays de Maîche ont vocation à traiter de

domaines nombreux : environ- nement, culture, jeunesse, loisirs, action sociale, amélioration et attractivité du territoire, urbanisme et vie scolaire. Denis Simonin constate que “dans nos territoires, les impôts sont élevés et le coût des services augmente.” Serge Louis conclut : “Notre objectif est de gérer en bons pères de famille et nous n’excluons pas de remet- tre en cause certaines décisions prises si c’est encore possible.” n

Un contrat de territoire pour le Pays de Maîche La présidente et des membres du conseil d’administration dénonçant les dysfonctionnements de la M.F.R. ont été débarqués.

L a signature de ce contrat de territoire a eu lieu à l’A.D.A.P.E.I. de Maîche le 18 juillet dernier entre Éric Houlley, vice-président de la Région en charge des territoires et Denis Leroux, président du Pays Hor- loger. Devant les responsables politiques de la Région, du Dépar- tement et locaux, Régis Ligier, maire de Maîche et Bruno Ubbiali, directeur à l’A.D.A.P.E.I. ont pré- senté le projet. Une subvention sera accordée au nouveau groupe scolaire dans le cadre de la réno- vation énergétique des bâtiments, des modes de chauffage renou- velables et la construction de haute qualité énergétique. Éric Houlley a insisté sur “l’attache- ment de la Région à l’équilibre

des territoires et au poids de la ruralité en Franche-Comté. Nous avons déjà signé 35 contrats de ce type” , ajoute-t-il Christine Bou- quin, présidente du Département a confirmé le vif intérêt que sus- cite chez les élus ce projet de groupe scolaire favorisant l’in- clusion. “La solidarité, c’est l’A.D.N. du Département et nous travaillons en pleine complémen- tarité avec la Région. Il faut mon- trer qu’on est capable de monter des projets qui correspondent aux attentes de nos territoires” , ajoute-t-elle. Elle a conclu en pro- posant à Éric Houlley au-delà des clivages politiques de faire ensemble de ce projet de groupe scolaire inclusif un référentiel national. n

Denis Leroux, Éric

Houlley et Christine Bouquin.

V A L D E M O R T E A U

Il ne veut pas d’une maison moderne à côté de sa ferme Grand’Combe-Chateleu Construire une maison dans le périmètre immédiat de la plus ancienne ferme comtoise du village, est-ce acceptable ? Le propriétaire de la ferme s’insurge contre ce qu’il considère être une atteinte au patrimoine.

Q uand il a appris que derrière chez lui, une maison moderne de deux étages pour 8 mètres de hauteur sur sous-sol allait se construire, le sang de François Chaize n’a fait qu’un tour. “Comment une commune qui a fait les efforts pour être classée “Cités de caractère Bour- gogne-Franche-Comté” peut-elle dans le même temps laisser faire ce genre de choses ? Accorder un permis pour construire une mai- son entre la plus vieille ferme de la commune et une chapelle, c’est

tout simplement aberrant !” com- mente ce riverain qui habite cette ferme mitoyenne depuis avril 2017. Quand il s’est installé ici, les

pour un tel projet. “Si on a décidé d’acheter ici, c’est justement parce qu’on nous avait certifié que le terrain voisin ne serait jamais constructible. Hélas pour nous,

notaires de Morteau l’avaient pourtant immédiatement ras- suré en affirmant que les restrictions de l’Ar- chitecte des bâtiments de France (A.B.F.) et de

cette parcelle qui appar- tient à Pascal et Évelyne Boillod, anciennemaire de Grand’Combe, est passée constructible à la faveur de la récente révision du P.L.U.Notre

Le maire Jean-Pierre Frigo s’en remet à l’avis de l’A.B.F.

laDirection régionale des affaires culturelles (D.R.A.C.) seraient telles que ces deux instances ne donneraient jamais leur accord

voisin qui habite l’autre partie de la ferme mitoyenne est tout aussi désemparé que nous” déplore François Chaize qui estime que la décision de passer ce terrain constructible aurait été prise “en haut lieu.” Ce terrain est en passe d’être vendu au constructeur de Val- dahon Gardavaud (au prix de 85 000 euros selon nos informa- tions),lequel promoteur déposera un permis de construire. Avant cela, c’est l’actuel propriétaire qui se charge de déposer un per- mis d’aménager. C’est ce docu- ment administratif qui doit pas- ser entre les mains de l’A.B.F. L’actuel maire de Grand’Combe- Chateleu, Jean-Pierre Frigo, visi- blement embarrassé par cette affaire, n’a pas d’autre choix que

Le projet porté par l’entreprise Gardavaud prendrait place à l’arrière de la ferme de François Chaize.

de s’en remettre à l’avis de l’A.B.F. “Des dossiers comme ceux- là sont toujours délicats à gérer. Mais si l’A.B.F. donne son accord, je ne pourrai pas aller contre cet avis conforme” justifie-t-il. François Chaize qui a préparé tout un argumentaire pour plai- der sa cause, était à la fin de l’été sur le point de lancer une

pétition contre ce projet de construction. Il déplore le fait que lui-même ait dû suivre à la lettre toutes les préconisations de l’A.B.F. quand il a rénové sa ferme et que d’autre part, ce mêmeArchitecte des bâtiments de France n’ait pas les mêmes exigences esthétiques pour les abords de cette ferme.

Une fois encore, la pression fon- cière propre au Haut-Doubs ouvre la porte à un dilemme : faut-il faire des villages duHaut- Doubs des musées à ciel ouvert ou laisser la liberté de construire partout et à tout prix quitte à sacrifier une partie de l’authen- ticité de ces bourgs ? n J.-F.H.

La ferme, avec ses éléments en pierre classés aux monuments historiques, est la plus ancienne du village, elle date du XVI ème siècle.

La route à nouveau coupée pour deux mois Morteau-Montlebon Pour réaliser les travaux de fondations profondes des ouvrages d’art situés sur la R.D. 48 entre Morteau et Montlebon, la route sera encore fermée à la cir- culation pendant deux mois.

En bref… l Sœur Noëlle Locatelli Nous avions consacré un article, en 2014, à sœur Noëlle Locatelli qui avait voué sa vie aux pauvres et aux malades de l’hôpital d’As- hostk, en Arménie, depuis 1988. Elle avait d’ailleurs reçu la Légion d’Honneur. Elle était rentrée en France en septembre 2018 pour se faire soigner et a vécu chez sa sœur Éliane pour se reposer. Sa santé s’est dégradée et elle est décédée le 22 juillet. Ses obsèques se sont déroulées en l’église du Russey. Nos condoléances. l Morteau Cyclo Rando Samedi 14 septembre, 4 ème édition de la course Morteau Cyclo Rando à Morteau organisée par l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons I.G.P. de Franche- Comté (A2M), en partenariat avec le Tour du Doubs Cycliste et le Véloclub de Morteau-Montbenoît. Une journée sportive à vélo, à pied ou en V.T.T. Différents par- cours accessibles à tous, des enfants aux coureurs les plus aguerris : 3 boucles cyclos (12, 80 et 118 km), 2 boucles V.T.T. (35 et 50 km) et différents parcours pédestres. Inscriptions : vcmor- teaumontbenoit@orange.fr - 03 81 67 60 95 - 06 82 49 86 87.

L a route départementale entre Morteau et Mon- tlebon sera coupée à compter du 2 septem- bre pour deux mois. Cette fer- meture intervient dans le cadre de la réalisation des fondations profondes de quatre ouvrages d’art, des ponts, fragilisés par le temps et qui à terme seront reconstruits. C’est pour cette même raison que la route avait été fermée à la circulation pendant sept semaines au début de l’été.Mal- heureusement, les travaux de fondation menés à ce moment-là, forages pour y couler du béton, se sont révélés inefficaces. “La nature du sous-sol a posé des problèmes à l’entreprise man- datée. La technique utilisée n’a pas marché” remarque Thierry Maire-du-Poset, vice-président en charge des routes au Conseil départemental. L’entreprise change de méthode. qui consis- taient à effec- tuer des

La société en charge des travaux change donc de méthode pour réaliser ces fondations. On ne parle plus de forage, mais de la pose de tubes en métal de gros diamètre qui seront enfoncés dans le sol jusqu’à 30 mètres de profondeur. “Il y aura six pieux de ce type par ouvrage. L’objectif est toujours le même : stabiliser les futurs ponts” poursuit Thierry Maire-du-Poset. Ce changement de méthode a un coût qui s’ajoutera au mon- tant de l’enveloppe initiale de 2,3 millions d’euros dédiée à l’ensemble de l’aménagement de la R.D. 48. Le Département parle de quelques pourcents supplémentaires sans être plus précis. Un surcoût que la col- lectivité ne devrait pas supporter seule. “Des négociations sont en cours avec le prestataire” annonce Thierry Maire-du- Poset, puisque les études de sol préconisaient la méthode du forage. En revanche, cet imprévu dans le déroulement du chantier ne devrait pas modifier son calen-

Les travaux engagés doivent garantir à terme la sécurité des usagers motorisés, cyclistes et piétons qui circulent entre Morteau et Montlebon.

tre ouvrages d’art seront recons- truits en 2020. Dès le 2 septembre, pour une durée de deux mois, la R.D. 48 sera donc fermée à la circulation. L’accès à Montlebon se fera par Grand’Combe-Chateleu. Les

drier. L’objectif est de “réaliser les fondations avant la période hivernale afin de limiter la gêne occasionnée pour les commer- çants, les entreprises et les rive- rains” indiquent les services du Conseil départemental. Les qua-

commerçants du village devront à nouveau prendre leur mal en patience, comme les riverains de Cornabey, et les automobi- listes appelés à circuler avec prudence lorsqu’ils emprunte- ront la déviation. n

V A L D E M O R T E A U

Les communes du Haut-Doubs inquiètes Épargnées jusque-là, les forêts situées au-dessus de 800 mètres d’altitude dépérissent à cause des épisodes de chaleur, et le cours du résineux plonge. Forêt

“Le modèle économique de certaines communes remis en question” P résident des communes forestières en résineux (A.D.C.O.F.O.R.), Christian des situations économiques, avec un recensement qui nous per- mettra de flécher les aides.”

Coutal (La Longeville) ne cesse de répondre au téléphone à des maires inquiets. Le 12 septembre à Valdahon (18 h 30), il réunira les édiles du département pour faire un point sanitaire et évaluer les mesures à prendre pour pré- parer et commercialiser les bois en 2020. “Beaucoup de com- munes s’interrogent. Certaines vont perdre jusqu’à 40 % de leur budget, ce qui va mettre leur tré- sorerie en danger. C’est lemodèle économique des communes qui est remis en question. Nous sommes dans une phase d’in- connue car contrairement à la tempête de 1999, on ne connaît pas le volume de bois touché par la sécheresse. C’est une crise européenne du bois” explique le spécialiste. Des prêts-relais pourraient être proposés aux collectivités. Ils seraient fondamentaux pour atten- dre une meilleure période de vente. Le préfet doit transmettre à l’association des communes forestières un audit sur les com- munes les plus impactées. “À partir de là, nous aurons un bilan

L’épicéa scolyté se négocie à peine 20 euros du m 3 , l’épicéa sur pied peut se vendre 70 euros du m 3 , un prix trois inférieur à 1980. “Pour l’instant, on maintient les prix grâce à l’effort des com- munes. On souhaite que cet effort soit aussi partagé par les privés” espère-t-il. Que planter en rem- placement ? Pour l’heure, per- sonne ne le sait. n

I l suffit de lever les yeux pour constater les dégâts. Le verdoyant Haut-Doubs voit, depuis un an, appa- raître des taches marron au milieu de ses résineux. Ces arbres grillés sont légion jusqu’à 700 voire 800 mètres d’altitude. Au-dessus de Morteau, ils sont épargnés. Jusqu’à quand ? Cette mortalité exceptionnelle et rapide est due la sécheresse de 2018 qui a favorisé la proli- fération des scolytes et par là L’O.N.F. alerte sur la sécurité L’Office national des Forêts donne des conseils quant “au dépérissement des arbres”. En lien avec les communes, l’office réalise des suivis dans la pers- pective de sécuriser les secteurs les plus fréquentés. Des chutes d’arbre ou de branches peuvent survenir. Les essences touchées sont le l’épicéa, le sapin, le pin, le hêtre, le frêne. n

même, fortement éprouvée les peuplements des massifs fores- tiers. Les volumes sinistrés ont été estimés à 400 000 m 3 pour la région Franche-Comté, à com- parer aux 211 000 m 3 habituel- lement récoltés en forêt publique. Cette situation, consta- tée sur l’ensemble des massifs forestiers européens provoque l’effondrement des cours du bois d’œuvre résineux. Pontarlier, première commune forestière en résineux réagit. “Par rapport au volume initial que nous devions couper en bois vert, nous allons couper 3 530m 3 de moins, soit 5 265 m 3 contre forêt. Le principe est de ne pas apporter du volume supplémen- taire dans un marché déjà saturé. D’ordinaire, le budget “forêt” rapporte en recettes entre 210 000 et 230 000 euros à la Ville. Avec cette mesure prise pour 2019, les recettes seront amputées d’environ 30 %, soit 8 795 m 3 que nous devions mettre à la vente” indique Gaston Droz-Vincent, adjoint à Pontarlier, chargé de la

Même au-dessus du Gardot, des sapins ont séché.

des volumes de bois sinistrés, tout en régulant les cours. “C’est de la solidarité nationale” com- mente Patrick Genre, le maire. Ajouter des volumes de bois sup- plémentaires sur un marché “peu mirobolant” le déstabilise- rait d’autant. “On limite les pertes financières” poursuit l’ad- joint. De con côté, Gérard Voin- net (groupe opposition au conseil municipal) demande que l’exé- cutif prenne en compte cette amputation. Un conseil que devront prendre à la lettre les “petites” communes du Haut-Doubs qui vont perdre jusqu’à 40 % de leurs recettes. Leur équilibre financier est remis en cause. n E.Ch.

69 000 euros. “Et encore, prévient Gaston Droz-Vincent, on ne connaît pas les futurs cours du bois. Il vaut mieux reporter ces coupes de bois vert plutôt que de perdre bien plus” souligne-

t-il. Pour Pontarlier, il n’y a rien de catastro- phique en termes bud- gétaires. Mais pour d’autres communes plus

Un cours du résineux qui baisse.

petites, c’est un désastre (lire ci-contre). “Le cours du sapin lors de la dernière vente a dimi- nué de 3 euros du m 3 ” indique Xavier, membre de l’O.N.F. et également conseiller municipal de Pontarlier. Cettemesure prise en concertation avec l’Office national des forêts permet de faciliter la commercialisation

Christian Coutal, président des communes forestières, ici avec un sapin encore en bonne forme.

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V A L D E M O R T E A U

Aux grandes heures de la Nautique Morteau Le site bordant le Doubs, à proximité du camping de Morteau, n’est plus que l’ombre de lui-même. Pourrait-on voir un jour renaître les grandes heures de ce lieu aux atouts indéniables ? La mairie y réfléchit.

Au début de l’été, le magasin La Trace et d’autres partenaires ont organisé des animations

L e 5 juillet dernier, passé l’orage qui a rincé les stands, il faisait bon déambuler au bord du Doubs, pratiquer des activités nautiques telles que le kayak et le stand-up paddle, ou simple- ment faire trempette dans la rivière avec, en ligne de mire, une vue imprenable surMorteau

et son église. Le site de la Nau- tique fut en son temps, notam- ment après guerre et jusque dans les années soixante, un des “spots” les plus fréquentés des Mortuaciens en goguette, et il était notamment le mieux amé- nagé des lieux de baignade de tout leVal deMorteau avec guin- guette, balançoires et même

plongeoirs. C’est là que la jeu- nesse se défoulait aux beaux jours. Aujourd’hui, il ne reste rien, ou presque, de cette époque.Autre temps, autres mœurs, les pis- cines publiques ont pris le pas sur les baignades enmilieu natu- rel et peu à peu les infrastruc- tures de la Nautique ont été délaissées. Ne reste de ce passé qu’un hangar aux murs tagués , et les traces de l’ancien escalier d’accès à l’eau. Pourtant, comme le reconnaît lemaire deMorteau Cédric Bôle, “ce site à un réel potentiel qu’il serait dommage de négliger.” C’est la raison pour laquelle la Nautique pourrait faire l’objet dans un prochain mandat, d’un “projet de réhabi- litation dans la continuité de ce que nous avons prévu dans la plaine des loisirs côté stade” indique le maire.

nautiques sur le site.

Récemment, la Ville a racheté la maison située à l’entrée du camping dans le cadre d’un pro- jet d’agrandissement de ce der- nier, “qu’il reste à finaliser. À l’automne, nous aménagerons les abords de la nouvelle salle L’Escale et dans une projection plus lointaine, en lien avec la réhabilitation de la route Mor- teau-Montlebon, on peut tout à fait imaginer un réaménagement du site de la Nautique” poursuit Cédric Bôle. Pour en faire à nou- veau le lieu de baignade des Mortuaciens ? Si c’est encore prématuré pour l’affirmer, la mairie a bien en tête les poten- tiels qu’offre ce site. n J.-F.H.

500 francs suisses d’amende pour un détecteur de radar dans le vide-poches ! Montlebon

I l n’en revient toujours pas. Le 17 août dernier, ce conducteur domicilié à Pier- refontaine-les-Varans décide de transiter par la Suisse pour se rendre enHaute-Savoie. Il sait que les avertisseurs de C’est la (mauvaise) aven- ture arrivée à un conduc- teur de Pierrefontaine-les- Varans arrêté au Prévoux non loin du Locle.

interdits en Suisse (tout comme en Autriche, en Bosnie, en Slo- vaquie, en Turquie, ou encore à Chypre) et qu’à ce titre, il doit payer une amende de 500 C.H.F. s’il veut repartir. Ce n’est pas seulement l’utilisation de ces boîtiers ou applications qui est prohibée, mais simplement le fait d’en avoir un avec soi.Trans- porter unCoyote dans l’habitacle (même enfoui dans une valise dans le coffre), un G.P.S. de type Tom Tom ou encore un smart- phone où vous n’auriez pas

Dans les années cinquante, la Nautique était encore le rendez- vous de tous les baigneurs mor- tuaciens. Avec des équipements aquatiques dignes d’une piscine moderne d’aujourd’hui.

déconnecté l’appli type Waze par exemple, est donc passible de sanc- tions. “Je savais que l’utiliser était interdit en Suisse mais j’igno- rais que même éteint

radar sont interdits chez nos voisins. Pré- venant, il décide donc de l’éteindre et de l’en- fermer dans sa boîte à gants. Au volant de sa BMW, il est serein… Il va vite déchanter.

“Je savais que c’était

interdit, c’est pour ça qu’il était éteint…”

Aujourd’hui, les bâtiments ne sont plus exploités. Des animations ponctuelles font encore vivre le site quelques jours par an.

on peut avoir une amende, répète le conducteur. J’ai payé l’amende mais je voulais partager mon expérience…pour que cela n’ar- rive pas à d’autres !” En sus de l’amende particuliè- rement élevée, c’est ni plus ni moins la saisie puis la destruc- tion de l’appareil ou de votre smartphone, qui vous attend… Vous voilà prévenus. n E.Ch.

À 11 h 25, un agent de la douane volante suisse l’arrête à hauteur du Prévoux sur la commune du Locle. Il scrute le véhicule et demande au conducteur d’ouvrir son vide-poches : à l’intérieur se trouve le détecteur de radar de la marque Coyote, éteint. Le douanier, peut-être un peu zélé, lui explique que tous les aver- tisseurs radars sont strictement

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V A L D E M O R T E A U

dans la nature, l’équilibre grâce à ses doigts. Ce jour-là, nous l’avons rencontré au-dessus du hameau des Che- L’empileur de cailloux et son art éphémère Morteau Ce Mortuacien réalise des performances avec des pierres remises dans leur état naturel l’œuvre une fois photo- graphiée. Son but : ne pas laisser de traces. technique, artistique. “Il faut trouver le point d’accroche : une fois que l’on entend le clic, c’est bon, ça tient” vulgarise-t-il. Sur

R endus populaires durant la sécheresse 2018, les “cairns”, ou amas artificiel de pierres pour marquer un endroit spécifique, sont apparus au grand jour dans le lit du Doubs au niveau d’Entreroches alors à sec. Pour “L’Empileur de cailloux mortuacien”, ce souvenir n’est

le papier, cela paraît simple. Dans la réalité, c’est plus complexe. Son autre spot préféré est la cascade des Chau- dières aux Gras : “C’est

zières aux Fins sur une butte dominant le Val de Morteau. “Je recherche toujours l’en- droit où il y aura de la bonne lumière pour

“Je recherche la lumière pour la belle photo.”

pas celui qui résume sa passion : “Mon but à moi est de ne pas laisser de trace dans la nature” dit-il.À 27 ans, ce jeune homme qui souhaite rester anonyme est devenu un expert dans “l’empi- lage de cailloux”. Il a participé cet été à un grand rassemble- ment dans la baie de Morlaix avec d’autres passionnés fran- çais. Son inspiration, il la trouve

prendre la photo” dit l’artiste. Les pierres se trouvent facile- ment. Il les saisit une à une dans ses mains et ressent leurs carac- téristiques pour tenter de les positionner correctement. C’est

un passe-temps créatif que je pratique depuis mai 2017. J’ai commencé à regarder quelques vidéos puis je me suis lancé” raconte l’artiste qui ne gagne rien de ces créations, sinon une forme d’accomplissement. Dès qu’il a réussi à empiler - parfois une dizaine de pierres -, “l’em- pileur” immortalise le moment puis partage l’image sur les réseaux sociaux notamment pour valoriser cette région qu’il aime. Parfois, les passants s’ar- rêtent : ils contemplent ou s’in- terrogent. C’est du land’art. n E.Ch. Une séance d’une heure au- dessus du Val de Morteau pour faire naître cette compo- sition. L’artiste est de dos. Il préfère demeurer anonyme. I l y a belle lurette que les douaniers français ne vivent plus à la douane du Gardot à Montlebon. Les douaniers suisses ont aban- donné leur poste seulement le 1 er janvier 2015. Désaffecté, le bâtiment français de 71 m² environ (hors garage) édifié en 1965, d’une contenance de 614 m 2 avait été racheté par la commune de Montlebon en 2004 sous la mandature d’Al- bert Rognon dans l’objectif d’y implanter un chalet d’accueil pour le ski. Il a servi essentiel- lement de stockage depuis. La désaffecté, racheté en 2004 par Montlebon puis par la communauté de com- munes, est vendu à un habi- tant du village.

Une création en juillet au pied du Saut du Doubs (photo L’empileur mortuacien).

Montlebon L’ancienne douane du Gardot vendue 50 000 euros Le poste-frontière français

Cyclisme Un arrière-goût de Tour de France Le Tour du Doubs cycliste est la seule course professionnelle de la région. L’occasion d’approcher de près les coureurs au départ de Morteau.

À Morteau, dimanche 15 septembre, les cou- reurs cyclistes profes- sionnels et leurs bus investis- sent le centre-ville. Course qui prépare les championnats du Monde ou les dernières course de l’année, le Tour du Doubs est promis à un costaud. Les cuisses des cyclistes pro- fessionnels imbibées d’huile

chauffante vont affronter les 189 km du Tour du Doubs, la

club de Morteau-Montbenoît et le Vélo-club de Pontarlier.

seule épreuve inscrite au calendrier de l’Union Cycliste Internationale (U.C.I.) du département depuis 21 éditions. À la baguette de cet événe- ment comptant pour la

L’épreuve rassemblera 120 coureurs représen- tant une dizaine de nations dont les meil- leures équipes françaises comme AG2R-La Mon- diale, Cofidis, F.D.J.-Grou-

Départ fictif au champ de foire.

pama,Wanty-Group Gobert. Les équipes seront présentées à la salle des fêtes de Morteau à 10 h 45. Le départ fictif est pro- grammé à 11 h 45 sur le parking du Champ de Foire à Morteau pour un départ réel aux Fins (lieu-dit les Usines). Les cyclistes prendront la direc- tion de La Chenalotte, Char- quemont, descendront à Laval- le-Prieuré, remonteront à Vennes, puis le col du Tounet et celui de La Chaux pour bas- culer vers Arc-sous-Cicon, Ran- techaux, la vallée de la Loue via Lavans-Vuillafans et une remontée vers Septfontaine. Sur le plateau, direction Chaf- fois, un passage par Pontarlier pour prendre la direction d’Oye- et-Pallet avant le juge de paix : la montée du Larmont. Après la descente, l’arrivée sera jugée à Pontarlier après 16 h 15 rue de la République. n

Coupe de France, Jean-Louis Perrin accompagné par le Vélo-

La douane du Gardot (au fond de l’image à droite), désaf- fectée, vendue 50 000 euros à un habitant de Montlebon.

réalisation à proximité du bâtiment 4 saisons du Gardot rend caduc cet

leurs été soulevée lors du conseil communautaire de mars der- nier par un élu de la commu- nauté de communes. Le prési- dent Binétruy avait alors émis deux réponses : “Soit le proprié- taire rénovera le lieu pour de l’habitation, soit pour y installer une vente des produits de la ferme.” À noter qu’il n’est pas possible pour son propriétaire d’étendre la construction au- delà du bâti existant car les ter- rains sont situés en zone agri- cole. L’ex-douane est promise à une nouvelle vie… n E.Ch.

bâtiment à 48 000 euros, avec une marge de négociation de 10 %. L’acquéreur est un habi- tant de Montlebon qui réside à proximité. Il remporte l’achat avec son offre à 50 000 euros, les frais en sus. Ce dernier n’a pas souhaité apparaître car la signature devant notaire devait se réaliser à l’heure où nous bouclions ces lignes. Le nouvel acquéreur a un projet pour ce lieu situé à près de 1 100 mètres d’altitude, idéalement placé à proximité de la Suisse et du Gardot. La question du devenir de cet espace avait d’ail-

Un projet de reconversion.

objectif, d’où la cession de ce bâtiment par la communauté de communes du Val de Mor- teau qui avait racheté le bâti- ment. Deux riverains se sont portés candidats à cette acquisition, et ont fait une offre, l’une à 40 000 euros et l’autre à 50 000 euros. L’avis du service des Domaines, en date du 21 janvier 2019, a estimé ce

Thibaut Pinot (Groupama-F.D.J.) avait participé en 2017 au Tour du Doubs. Son équipe l’a mis remplaçant sur la liste des engagés. Sera-t-il au départ à Morteau ? (photo B. Bade).

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Une ouverture sur les bassins Villers-le-Lac Les opérations de déboisement côté français et d’élagage côté suisse des bassins du Doubs offrent une nouvelle vision des gorges.

La falaise déboisée au début de l’été (photo

Le bois coupé était ensuite acheminé jusqu’à Chaillexon par une barge.

L a frontière fictive qui partage le Doubs entre France et Suisse n’a jamais été aussi visible dans les bassins. Au début de l’été, Français et Suisses ont mené une opération conjointe “de mise en valeur” des falaises. Le chantier piloté côté français par la communauté de com- munes duVal de Morteau a uti- lisé la technique du déboisement. Une des falaises est désormais

Commune de Villers- le-Lac).

entièrement nue. Côté suisse, les coupes de bois ont été plus disparates… parce que les ser-

15 juin dernier afin de ne pas perturber la nidification des oiseaux. Les bois coupés ont été

déposés sur une barge avant d’être achemi- nés jusqu’au port de Chaillexon. Les touristes en balade à pied ou en bateau ont pu appré-

vices environnemen- taux helvètes ont refusé les coupes à blanc. Étu- diés en commun avec les Suisses, ces travaux d’aménagements des bassins du Doubs

Le chantier a repris après la nidification des oiseaux

Une nouvelle vision pour les touristes.

avaient été arrêtés pour cause de sécheresse en 2018 avant d’être repris côté français le

cier ce nouveau paysage des bas- sins qui vont - bientôt - se parer de couleurs automnales. n

En bref… l Marche nordique La 8 ème Escapade, une mani- festation de Marche nordique organisée par l’association Nor- dic Val Walking, aura lieu cette année aux Combes le dimanche 22 septembre. Trois parcours sont proposés : 8, 12 et 18 km, dont un en marche nordique chrono. Cette édition sera au profit de l’association “Pour Louis 1 000 foie merci” à laquelle une partie du bénéfice sera reversée. Rendez-vous aux Combes à partir de 8 heures, échauffement com- mun, buvette, repas et inscrip- tions à Nordic Val Walking, 6 B, rue du Crêt Barré à Noël- Cerneux avant le 13 septembre pour les repas. Renseigne- ments : Contact : http://nordic- valwalking.wix.com/nvwm ou Nordicvalwalking@hotmail.fr, ou Bernard Baudoin au 06 75 97 04 89. l Trail Le Trail des Échelles de la Mort aura lieu le 8 septembre. Les organisateurs fêtent cette année la 10 ème édition de ce Trail nature, avec à la clé, un nou- veau parcours sur le 12 km. Plus d’informations en contac- tant vincent.perrot- audet@varoenergy.com

Les seniors de Morteau chouchoutés Morteau La Ville de Morteau propose à ses 1 200 ressortissants âgés de 65 ans et plus un guide pratique et une carte avantages seniors avec à la clé, des réductions auprès d’une trentaine de commerçants et associations locales.

C’ est peut-être la seule ville de Bourgogne- Franche-Comté, sans doute aussi une des plus petites communes de France à proposer ce service innovant à destination de ses aînés : une carte avantages seniors. Conçue sur le même modèle que la carte avantages jeunes bien connue dans notre région, la carte lancée début septembre par la Ville de Mor- teau propose à tous ses déten- teurs - seuls les habitants de Morteau âgés de 65 ans et plus peuvent y prétendre - tout une série de réductions et d’avan-

native, elle est en vente 10 euros au C.C.A.S. Elle a vraiment été conçue pour que tous les Mor- tuaciens seniors puissent s’épa- nouir dans tous les domaines, qu’il soit culturel, sportif, social ou commercial” observe David Huot-Marchand, l’adjoint mor- tuacien aux affaires sociales et cheville ouvrière de ce dispositif piloté par le C.C.A.S. de laVille. Cette carte avantages seniors est doublée de l’édition d’un livret d’une cinquantaine de pages intitulé “Être senior à Morteau” dans lequel sont com- pilées des informations pra- tiques sur la vie quotidienne au travers de différentes rubriques : s’informer et faire valoir ses droits, être aidé à domicile, pren- dre soin de santé, se déplacer, se loger, etc. “Ce livret a été envoyé aux 1 200 seniors de la ville, il est également disponible au C.C.A.S. pour ceux qui ne l’auraient pas reçu” ajoute le maire Cédric Bôle qui se félicite de voir que “Morteau s’est fixé comme priorité d’être en avance sur cette thématique. Cette nou- velle action s’inscrit dans la

tages auprès des commer- çants, arti- sans ou asso- ciations de la

Morteau, st “ville amie des aînés”.

Élus mortuaciens et directrice du C.C.A.S. ont présenté ce nouveau dispositif le 19 août dernier en mairie.

d’isolement” ajoute la députée Annie Genevard qui avait initié au cours du précédent mandat cette démarche de labellisation. Pour l’instant, cette carte de réductions et d’avantages est réservée aux seules personnes de 65 ans et plus pouvant jus- tifier d’un domicile à Morteau. L’extension aux autres com-

munes du Val de Morteau ne serait envisageable que si le C.C.A.S. était intercommunal, ce qui n’est pas encore à l’ordre du jour.Mais si le succès du dis- positif est au rendez-vous, il donnera peut-être des idées à d’autres communes du Haut- Doubs. n J.-F.H.

continuité du label “Ville amie des aînés” que nous a attribué l’Organisation mondiale de la santé en 2018. Nous nous atta- chons à inclure dans chacune de nos réflexions le regard de nos aînés.” “Les aînés ont en effet droit à un regard plus particulier encore car certains sont dans une situation de fragilité ou

ville. Exemple : - 50% sur l’achat d’unemonture et de deux verres optiques chez Tip T’Optic, 10 % de réduction à la boucherie Simon Saveurs ou encore 50 % de baisse sur le prix d’un des soins visage proposés par Éva- sion Beauté (Aromatic Guinot 1 heure). “Cette carte est nomi-

V A L D E M O R T E A U

La “colo” du Barboux s’ouvre à l’inclusion Le lieu s’est donné les moyens d’accueillir 8 enfants en situation de handicap physique ou mental en compagnie de 50 autres colons. Une première qui en appelle d’autres. Le Barboux

D u 19 au 25 août, la colonie du Barboux a accueilli pour la première fois des enfants en situation de handicap phy-

sique ou mental (autisme, retard men- tal…) dans son centre surplombant les bassins du Doubs. Parmi les 50 enfants venus de la région parisienne, de Stras-

Élise Locatelli, directrice de la colonie du Barboux à l’origine de l’inclusion d’enfants handicapés.

bourg, de la région, 8 ont pu se joindre aux différentes activités adaptées à leur handicap. Randonnée, cheval, pis- cine, création de cabanes, kayak, accro- branches…, chacun des gamins a profité

vu que cette population subissait. On nous a envoyé par le passé des personnes handicapées sans que nous soyons pré- venus. Cela devenait chaotique. Nous n’étions pas préparés” raconte la direc- trice.

bien passé. Mieux, on se rend compte que les autres enfants ne font même pas différence. La différence, ce sont les adultes qui la font” poursuit-elle. Il faut dire également que l’encadrement était à la hauteur avec 12 animateurs dont 3 spécialement formés pour enca- drer ces garçons et filles. “Lorsque l’on travaille avec des professionnelles, ça marche” conclut la représentante de la colonie, une institution qui a fêté ses 80 ans le 31 août dernier. L’opération inclusion devrait être reconduite l’an prochain. n E.Ch.

du séjour. De véritables vacances en somme. “Nous étions partis du constat qu’il fallait faire quelque chose en matière d’inclusion et nous

Trois éducateurs supplémentaires.

Grâce à des partenariats noués avec l’A.D.A.P.E.I. du Doubs et l’Association des paralysés de France, la colo-

nie duBarboux s’est dit prête à accueillir ces enfants afin qu’ils puissent partager avec les autres des journées d’activités. Trois jeunes filles de l’I.M.E. de Maîche ont participé au séjour. “Tout s’est très

avons voulu travailler sur le handicap” raconte Élise Locatelli, directrice de la “colo” du Barboux, qui a suivi une for- mation autour de l’inclusion. “C’est un sujet qui me touche aussi parce que j’ai

Les enfants font finalement peu de différence entre eux.

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V A L D E M O R T E A U

La station d’épuration devrait accueillir les eaux usées des Brenets Villers-le-Lac Ce projet transfrontalier, en cours d’étude, éviterait à la commune suisse de réinvestir lourdement dans une nouvelle station d’épuration pour remplacer l’ancienne, vétuste.

leur demande auprès de la France lancée en septem- bre 2017. Une canalisation sous le Doubs serait suffisante pour conduire les effluents des 1 000 Brenassiers. “Le canton de Neu- châtel nous a dit que ce raccor- dement vers la France était fai- sable. Nous n’avons pas tout à

tal” poursuit l’édile de Villers. La station deVillers-le-Lac créée en 1983 (au niveau de la route menant à Chaillexon) possède la capacité d’accueillir des effluents supplémentaires et les traiter. Elle doit toutefois remet- tre aux normes quelques équi- pements comme la nécessité de

C’ est du bon sens, “un signe fort des intérêts que nous avons en commun” évoque Dominique Mollier, maire de Villers-le-Lac. Avec la commu- nauté de communes du Val de Morteau compétente enmatière d’assainissement, les autorités françaises ont répondu positi- vement à la demande des Bre- nets, en Suisse voisine, pour se raccorder à la station d’épura- tion de Villers-le-Lac afin de traiter les eaux usées de ses habitants. Une étude menée par un cabinet privé est en cours. Le raccordement, s’il devait se faire, est envisagé pour 2025. Tout cela ne se fera pas sans contrepartie : les Suisses paie- ront les travaux, reste à savoir dans quelle proportion. “Nous avons tous à y gagner : eux d’un point de vue financier, et nous d’un point de vue environnemen-

couvrir ses bassins. Celle des Brenets mise en fonction en 1967 est à bout de souffle. Il n’est pas rare lors de périodes d’orage que cette dernière ne fasse plus son travail si bien

fait les mêmes normes. L’étude va nous dire ce qu’il faudra aménager pour respecter les normes suisses. Nous avons fait un gros tra- vail sur le séparatif des eaux de pluie et des

La question des normes suisses et françaises à peaufiner.

que des eaux usées non traitées se retrouvent dans le ruisseau de la Rançonnière (au niveau des Pargots). C’est peu ragoû- tant. Les Suisses ne démentent pas les problèmes. Les autorités communales des Brenets avaient projeté dans un premier temps une connexion à la station d’épuration du Locle, mais le coût faramineux des travaux a vite refroidi les ardeurs. D’où

eaux usées. Que l’on puisse se raccorder est aussi un enjeu pour la qualité de l’eau” évoque le conseiller communal des Brenets Philippe Rouault. Suisses comme Français pour- ront s’appuyer sur une expé- rience qui fonctionne déjà : le partage de la station d’épuration du Saut du Doubs créée en 2001. Un bel exemple de coopération transfrontalière. n E.Ch.

La station d’épuration de Villers-le-Lac (ici en arrière-plan du bateau) a les capacités pour accueillir les eaux usées des Suisses.

Libérer la parole des enfants de parents séparés Morteau Un groupe d’expression sera prochainement mis en place à Morteau à destination des enfants âgés de 6 à 11 ans dont les parents sont séparés ou divorcés. L’objectif est de permettre à ces enfants d’exprimer leurs sentiments en dehors d’un contexte familial parfois difficile. Les inscriptions sont ouvertes.

En bref…

l Maîche La Ville de Maîche organise son traditionnel Forum des associations. La 11 ème édition a lieu le dimanche 8 septembre de 10 heures à 17 heures à la Salle des fêtes, rue Saint- Michel. Une vingtaine d’asso- ciations partenaires tiendront des stands d’information sur lesquels il sera possible de s’inscrire pour l’année 2019- 2020. Le tissu associatif maî- chois est riche d’environ 70 associations. La journée sera rythmée par des démonstra- tions qui auront lieu sur le site du Stade du Jay, situé à proxi- mité immédiate de la salle des fêtes. Les visiteurs du Forum desAssociations pourront par- ticiper à un jeu-concours. Chaque stand cachera un mot “concours” qui permettra de remplir la grille de mots croisés et d’être sélectionnés pour rem- porter des lots qui seront remis en fin de journée. Entrée gra- tuite, buvette et petite restau- ration. l Charquemont La petite chapelle Saint-Roch de Charquemont n’avait pas connu une telle affluence depuis longtemps. La messe célébrée le 16 août a attiré plus de 80 fidèles. Ils ont pu à cette occasion y découvrir l’ensemble des rénovations. Ardent défenseur du patri- moine de sa commune, le maire Roland Martin était pré- sent à cet événement.

U n enfant ne dit pas systématiquement ce qu’il ressent quand ses parents se sépa- rent. Libérer sa parole peut l’ai- der justement à mieux appré- hender cet événement qui bouleverse la cellule familiale. C’est précisément l’objectif du groupe d’expression qui seramis

veront à la M.J.C. pour six séances d’échange de deux heures, sans les parents. “C’est très ludique. En fonction de ce que l’on travaille, les enfants peuvent dire leurs émotions à travers des photos, des couleurs, des jeux… et confier ce qu’ils ont sur le cœur suite à la sépa- ration de leurs parents. On crée

en place à Morteau du 6 novembre au 10 décembre à l’ini- tiative du Conseil départemental et de Puzzle, un service de médiation familiale

le contexte pour qu’ils se sentent à l’aise.” Tout ce qui est dit dans le groupe, reste dans le groupe. Les encadrants accueil-

“Un retour positif sur

l’enfant et sur la communication familiale.”

situé à Montbéliard. “Cette cel- lule d’écoute existe depuis 2010, mais c’est la première fois qu’elle est mise en place à Morteau” soulignent Cécile Lintz, média- trice familiale du Puzzle, et Lau- renceAndré, infirmière du centre médico-social de Maîche. “L’in- térêt de ce groupe d’expression est de permettre aux enfants dont les parents divorcent de s’exprimer, de déposer quelque chose de lourd qu’ils portent en eux, et qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls à vivre une telle situation” ajoutent- elles. Le groupe qui sera organisé à Morteau accueillera huit enfants âgés de 6 à 11 ans. Ils se retrou-

lent les confidences des enfants. “Souvent, dans un divorce, ils se taisent pour protéger leurs parents. Notre rôle n’est pas de leur donner des conseils, mais de les aider à trouver les outils pour rendre la situation plus confortable pour eux. L’enjeu est qu’ils retrouvent la confiance et leur place d’enfant.” Par expérience, Cécile Lintz et Laurence André savent que ce n’est pas parce qu’un divorce ou une séparation se passe bien qu’il n’y a pas de souffrance chez l’enfant. Cet échange d’expé- rience au sein du groupe permet de dédramatiser une situation douloureuse, sans minimiser le ressenti des enfants.

Cécile Lintz et Laurence André estiment que ce n’est parce qu’une séparation se passe bien qu’il n’y a pas de souffrance chez l’enfant.

groupe d’expression sera orga- nisé pendant l’année. n T.C.

déjà ouvertes pour cette pre- mière session à Morteau. En fonction des retours, un autre

En fin de session, “nous avons beaucoup de retours positifs de la part des papas et des mamans que l’on convie à la dernière séance. C’est un retour positif sur l’enfant et sur la communi- cation familiale” observent Lau- rence André et Cécile Lintz. Les inscriptions sont d’ores et

Renseignements : Laurence André : 03 81 64 06 57 Cécile Lintz : 03 81 98 17 61 mail : groupeexpression@doubs.fr

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