Journal C'est à Dire 256 - Septembre 2019

P L A T E A U D E M A Î C H E

La révision du Plan Local d’Urbanisme est engagée Maîche Le P.L.U. datait de 2008. Il fallait à la Ville un nouveau cadre de développement en accord avec les contraintes importantes des politiques publiques.

L e 27 juin dernier, le cabi- net Natura chargé des travaux de préparation présentait son étude à la population. “Il était important de fixer le cadre du développe- ment futur de la ville mais la révision de ce P.L.U. n’est pas simple” constate Régis Ligier, maire deMaîche. “En 2008, nous avions 70 hectares de zones à urbaniser et aujourd’hui nous

organismes publics. Il doit abou- tir à une forme de compromis et d’équilibre entre le dévelop- pement de la communeet la pro- tection du territoire et de ses habitants. Un diagnostic est réa- lisé : configuration physique, paysage, patrimoine, démogra- phie, logement, activités indus- trielles et commerciales,mobilité, accès au numérique, énergie et contexte intercommunal sont

remettons les compteurs à zéro dans un contexte où la volonté de l’État est de réduire drasti- quement les étalements urbains.” En effet, la surface agricole d’un département disparaît tous les 7 ans. Le P.L.U. est une planification à moyen terme (10 à 15 ans). Il s’inscrit dans un cadre régle- mentaire strict et associe les ser- vices de l’État et de nombreux

La ville de Maîche entre développement et préservation des espaces naturels.

Un Plan d’Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) est établi. Les secteurs à fort enjeu paysager comme les entrées de ville ou le centre- bourg doivent être protégés. La protection s’étend également au patrimoine de la commune et son identité urbaine. Enfin, le projet devra conforter Maîche

passés au crible. La commune de Maîche s’étend sur 1 742 hectares et compte 4 350 habitants (2019). L’objectif en 2 033 est d’atteindre 4 740 habitants,soit un besoin estimé de 160 logements. Une analyse poussée du foncier consommé et existant au sein du bâti est réalisée afin de déterminer les

dans son rôle de pôle principal du territoire. Suivra le projet de zonage (zones urbaines, zones à urba- niser, zones agricoles et zones naturelles). Un règlement spéci-

espaces résiduels et les “dents creuses” (espaces non bâtis entourés d’es- paces bâtis). 22 hectares ont été consommés ces 12 dernières années. Il s’agit d’une ligne rouge infranchissable dans le

Le P.L.U. est une planification à 10 à 15 ans.

cadre du nouveau P.L.U. La com- mune devra travailler en priorité sur les “dents creuses” (1 hec- tare), puis s’étendre sur un peu moins de 8 hectares pour le loge- ment. 10 hectares seront consa- crés aux activités économiques et 2 hectares au renforcement des services publics. Enfin la “trame verte et bleue” est étu- diée. Issue du Grenelle de l’En- vironnement, cette politique publique garantit le développe- ment de la bio-diversité et le res- pect des zones humides.

fique sera attribué à chaque type de zones. Enfin les Orientations d’aménagement et de program- mation (O.A.P.) s’ajouteront au P.L.U. Les O.A.P. expriment de manière qualitative les ambi- tions et la stratégie d’une col- lectivité territoriale en termes d’aménagement. Une enquête publique se déroulera en février et mars 2020. Si la procédure se passe correctement les élus municipaux pourront valider leur P.L.U. en mai 2020. n Ph.D.

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En bref…

l Politique Les hostilités démarrent à Villers-le-Lac en vue des prochaines municipales. Ludovic Perez, adoubé par La République En Marche, a lancé sa campagne le 28 août en présentant une partie de son équipe et ses intentions. Sa démarche intitulée “Villers-le-LacAutre- ment” a été présentée en présence de Jean-Louis Fousseret, le maire L.R.E.M. de Besançon et Alexandra Cordier, référente L.R.E.M. du Doubs. Âgé de 46 ans, ingénieur aéronautique et horloger de formation, animateur du comité L.R.E.M. du Val de Morteau et secrétaire de la M.J.C. de Villers-le-Lac, Ludovic Perez a décidé de présenter sa candidature à la mairie de Villers-le-Lac, “dans le but de proposer un projet progressiste et rassembleur” dit-il. l Semons l’espoir Les Sommets de l’Espoir 2019 organisés par l’association Semons l’Espoir ont encore permis cet été à plusieurs groupes de valides et de malades à gravir des sommets alpins au bénéfice de la recherche médicale. Un groupe d’adolescents, et un groupe d’adultes, dont 3 médecins du C.H.U. avec leurs patients ont réussi les cordées. Bravo à eux. Les Sommets de l’espoir sont coordonnés depuis leur création par le fondateur de Semons l’espoir Pierre Dornier.

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