Journal C'est à Dire 256 - Septembre 2019

É C O N O M I E

Un nouveau label qualité pour Simon Saveurs Morteau Simon Saveurs est la première enseigne du Doubs à obtenir le label Quali’Chef décerné par la très exigeante Confédération nationale des char- cutiers-traiteurs. Une fierté pour toute l’équipe.

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L a boucherie-charcuterie Simon Saveurs, instal- lée 14, rue de l’Helvétie à Morteau, a obtenu au début de l’été le prestigieux label Quali’Chef décerné par la

d’hygiène, de formation ou encore d’innovation. Une des exigences du label est notam- ment que l’artisan charcutier- traiteur garantisse la fabrica- tion de 80 % de ses produits de

Confédération nationale des charcutiers-traiteurs. Pour cela, l’enseigne a dû répondre à toutes les exigences de la pro- fession en matière de respect des savoir-faire traditionnels,

charcuterie frais vendus en bou- tique. “Ici, nous fabriquons 95 % de nos produits. Les seuls pro- duits que nous ne fabriquons pas, ce sont les salaisons qui viennent de chez Bouhéret” pré- cise Anthony Simon, le gérant du commerce mortuacien.

l’État. “C’est un argument sup- plémentaire pour séduire une nouvelle clientèle” complète le jeune gérant de 24 ans. Un an et demi après son ins- tallation à Morteau, Simon Saveurs poursuit sa croissance. L’entreprise a commencé avec

ci par exemple, nous préparons un buffet pour 3 000 personnes. Avec des produits 100 % frais, et locaux autant que possible.” Simon Saveurs travaille dans un rayon de 80 km autour de Morteau. Mariages, baptêmes, banquets…, “nous allons jusqu’à Belfort et dans le Jura.” Le plan- ning des mariages est déjà presque complet pour l’année 2020. À 24 ans, Anthony Simon est sans doute un des plus jeunes patrons bouchers-char- cutiers-traiteurs de France. Il est bien décidé à continuer à faire ses preuves avec, sans doute dans un coin de sa tête, les trois couleurs distinguant les meilleurs ouvriers de France. “C’est dans le viseur, reconnaît- il. Mais il faut rester humble et ne surtout pas brûler les étapes.” n J.-F.H.

L’obtention de ce label est évidemment “une fierté pour toute l’équipe qui donne tous les jours le meilleur d’elle-même, note Anthony Simon, mais

5 salariés et un camion frigorifique et “aujourd’hui, nous sommes 14, avec 5 camions” précise Anthony Simon. La partie prestations

Le planning 2020 des mariages est déjà presque complet…

extérieures notamment est en plein essor. “On pensait pouvoir fonctionner avec un seul traiteur les trois premières années mais nous sommes désormais deux traiteurs et un apprenti traiteur. Notre avantage par rapport à certains de nos confrères, c’est qu’on peut répondre vraiment à toutes les demandes. Ce mois-

aussi un gage de confiance vis- à-vis de la clientèle et un argu- ment de différenciation par rap- port à nos confrères.” Simon Saveurs est ainsi la 151 ème enseigne sur le plan national, la 8 ème à l’échelle de la Franche- Comté et la toute première du Doubs à décrocher cette pré- cieuse distinction validée par

L’équipe de Simon Saveurs (presque) au complet, fière de cette distinction.

Impôts “Une présence dans 37 communes du Doubs, soit 15 de plus qu’actuellement” La direction générale des finances publiques dit vouloir casser l’ancienne “mauvaise méthode.” Gilley, Le Russey, Orchamps-Vennes, Belleherbe et Sancey sont des “nouvelles communes d’implantation”.

L e maillage de la direction générale des Finances publiques (D.G.F.I.P.) est l’un des plus denses des adminis- trations d’État avec près de 3 600 points de contact pour ses usagers, particuliers, entreprises et collectivités locales, en 2019. Dans le Doubs, la Direction Départementale est présente dans 22 communes. Mais comme beau- coup d’administrations, certains cen- tres ont disparu laissant parfois les administrés reculés des grandes villes voués à leur propre sort. “Depuis 2012, près de 700 points de contacts ont été informés en amont, convient Pierre Royer, directeur départemental. Si des accueils dans d’autres lieux,mutua- lisés avec d’autres services publics étaient parfois prévus, ce n’était pas systématiquement le cas. Cette mau- vaise méthode est désormais révolue” annonce le responsable de la D.G.F.I.P. du Doubs. L’objectif est d’augmenter le nombre d’accueils de proximité de 30 % d’ici 2022. C’est un effort sans précédent et qui rompt avec la disparition pro- grammée des accueils de service public et qui font suite aux annonces du pré- sident de la République. “Cette nouvelle organisation doit favoriser la proximité avec nos concitoyens, avec au moins une structure par canton et un accès fermés (environ 18 %) et, jusqu’à présent, ces évolutions se décidaient annuellement, sans visibilité territoriale d’ensemble et sans que les élus, la population et les agents soient toujours bien

aux services publics à moins de 30 minutes maximum. Dans le Doubs, cela se traduira par une présence de la D.G.F.I.P. dans 37 communes, soit 15 de plus qu’actuellement, dont 15 de plus parmi les communes de moins de 3 500 habitants” annonce Pierre Royer. Il s’agit de tirer parti des nou- velles organisations du travail comme des nouveaux usages - notamment les démarches en ligne, la dématériali- sation, le travail à distance et le déve- loppement d’un traitement plus auto- matique de certaines tâches répétitives - pour que les fonctionnaires des impôts Les Premiers Sapins, qui font partie des nouvelles communes d’implanta- tion. Enfin, cette évolution doit éga- lement permettre d’améliorer les pres- tations offertes en matière de gestion financière et comptable des collecti- vités locales et de conseil aux élus, notamment pour les collectivités les plus petites ou les plus fragiles. À cet effet, la D.G.F.I.P. dédiera des cadres de haut niveau exclusivement affectés à cette mission et directement installés dans les territoires au plus près des élus et des collectivités. La concertation ne fait que commencer. Elle doit se dérouler jusqu’au mois d’octobre, avec les collectivités ainsi qu’avec les agents et les services de l’État. n s’organisent différemment. L’extension de l’accueil sur rendez-vous améliorera la réponse apportée aux ques- tions des contribuables dans des communes comme Saint- Hippolyte, Le Russey, Gilley,

Également du conseil aux élus.

Hypothèse d’organisation des services fiscaux.

Tout doit être tranché avant l’automne.

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