Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

Le journal gratuit du Haut-Doubs

25 avril 2011 N° 165

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Horlogerie française : ces industriels qui y croient à nouveau

S O M M A I R E

Le notaire Mouchtouris blanchi. Mis en cause dans une sombre affaire de règlement de comptes entre confrères, l’ancien notaire de Morteau est lavé de tout soupçon. Mise au point. (page 2) Pétition aux Champs-Caresse. Des riverains du quartier des Champs-Caresse à Morteau s’élèvent contre le projet d’implanter des commerces dans ce lotissement résidentiel. La mairie de Morteau joue les médiateurs. (page 4) La maison de retraite de Gilley est menacée. C’est la mobilisation générale pour prolonger le sursis accordé par le Conseil général au fonctionnement de l’unité de vie. (page 5) Denis Leroux règle ses comptes. Le candidat malheureux aux cantonales du Russey revient sur son échec face à Gilles Robert. Il dénon- ce un peu de démagogie et réaffirme son implica- tion totale à la communauté de communes. (page 29) Eau non conforme aux Alliés. Le village est confronté depuis longtemps à des problèmes de qualité de l’eau du robinet. La mairie termine le diagnostic du réseau. (pages 36-37)

Le dossier en pages 19 à 24

R E T O U R S U R I N F O

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“Affaire Mouchtouris” : le notaire mis hors de cause

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Hélicoptères mystérieux : ce n’était qu’un entraînement

Renaître Ah, lʼépoque bénie où le Haut- Doubs et Besançon fournissaient 15 % de la production horlogère mondiale ! Tout le monde, ou presque, avait un emploi dans ce secteur dʼactivité et les usines regor- geaient de commandes. On ne va pas refaire lʼhistoire. Aujourdʼhui, cʼest une nouvelle génération dʼentrepreneurs qui misent sur le renouveau de lʼhorlogerie. Avec le retour chargé de symbole dʼun ate- lier dʼassemblage haut de gamme à Besançon (Louis-Leroy), lʼannonce concomitante par Breit- ling de la construction de nouveaux locaux, et plus près de chez nous lʼentreprise Péquignet qui annon- ce la création dʼune manufacture qui pourrait employer selon son dirigeant plus de 300 personnes, cʼest plus quʼun frémissement auquel on assiste. Il y a un véri- table mouvement pour tenter dʼimposer à nouveau sur le devant de la scène horlogère mondiale Besançon, le Haut-Doubs et leurs savoir-faire. Un réveil tardif ? Pas du tout. Il était sans doute néces- saire de laisser passer une géné- ration après celle qui, blessée par le drame horloger des années soixante-dix et quatre-vingt, avait fait une croix définitive sur le des- tin horloger de notre région. Cʼest donc une nouvelle race dʼindustriels qui ont décidé de prendre en main le futur horloger local. Et cette renaissance annoncée de lʼhorlogerie locale - ne nous enflam- mons pas, il ne sʼagit pour lʼinstant que de quelques nouveaux emplois -, doit cette fois dépasser le simple cadre industriel. Cʼest tout autant politiquement que ça se joue en ce moment. Quelques élus, les maires de Morteau et de Besançon notamment, ont sem- blé comprendre que même si notre région ne sera peut-être plus jamais le phare mondial de lʼhorlogerie, elle avait là une véritable carte à jouer. On sait bien sûr que si un jour lʼindustrie horlogère a une chance de renaître sur le sol franc- comtois, cʼest adossée à lʼarmada suisse. Et si Besançon et le Haut- Doubs peuvent tirer leur épingle du jeu, cʼest également en misant sur leur histoire glorieuse. Sans convoquer les fantômes dʼun pas- sé perdu, mais en sachant perti- nemment que le savoir-faire local a encore un terreau fertile ici. Quʼil faut désormais entretenir et faire pousser intelligemment. J ean-François Hauser est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Chou- let, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Avril 2011 Crédits photos : C’est à dire, Mairie des Gras, Stefano Iori, Ville de Neuchâtel, associations et organisateurs. A collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

jour, les animaux pâturent tran- quillement à l’entrée de Dam- prichard. Avec un hiver peu rigou- reux et des températures qua- si estivales en ce mois d’avril, les bovidés ont débuté leur mue. Leur pelage d’été est en passe de remplacer celui d’hiver. L’éleveur passionné attend sur- tout l’arrivée de nouveau-nés : “J’ignore quand les naissances arriveront mais j’espère d’ici quelques jours. Avant mai” dit- il. Il ignore le nombre de femelles qui pourraient mettre bas mais de belles peluches pourraient être aperçues par les touristes. L’office de tourisme de Maîche s’est associé avec l’éleveur et proposera des visites. Un cha- let et un immense “tipi” accueille- ront les badauds. L’éleveur pro- pose également à la vente des terrines à base de viande de bison et autres produits séchés. reçu aucune convocation d’aucune sorte et je poursuis, de façon tout à fait normale, mon activité professionnelle” met au point M tre Mouchtouris, victime donc, d’un perfide règlement de comptes entre notaires. Michel Mouchtouris précise néanmoins que “comme toute étude nota- riale, la mienne a subi une ins- pection annuelle le 7 décembre 2010.” Les conclusions de cet- te inspection révèlent que “la comptabilité de mon étude est suivie régulièrement et la cou- verture des fonds clients res- pectée, souligne la bonne quali- té de la rédaction des actes et de l’analyse juridique, une taxa- tion conforme au tarif, une ges- tion financière saine et pruden- te, des bureaux rénovés, une étu- de agréable et un accueil de qua- lité.” Touché dans son honneur, Michel Mouchtouris ajoute : “D’un simple conflit d’associés, il est rapidement fait une affaire qui ne repose sur rien.”

E n fin d’année dernière, le journal C’est à dire avait rendu visite à Jean Guillau- me, ancien agriculteur et éle- veur de montbéliardes recon- verti dans l’élevage de bisons depuis quelques mois. Objec- tif de ce passionné du Grand nord canadien : ouvrir son exploitation aux visiteurs et aux écoles et faire découvrir ces animaux à cornes. L’ouverture qui était prévue en mai au public a pris du retard. L’exploitant attend en effet le passage de la commission d’ouverture au public. Il est prévu une visite en chariot au cœur du troupeau avec com- mentaires de l’éleveur, visite du corral et des installations de contention pour la capture des animaux, dégustation sous tipi de charcuterie de bison. En attendant ces visiteurs d’un aujourd’hui installé à Nanterre (Hauts-de-Seine) avait été l’objet d’une enquête ouverte par la chambre des notaires de son département suite à une lettre de dénonciation, la justice a décidé de ne pas poursuivre. Par ordonnance du 18 février 2011, le président du Tribunal de Grande Instance de Nan- terre a purement et simplement débouté le procureur de la Répu- blique de la procédure que celui- ci avait intentée après avoir reçu une dénonciation de l’associée de M. Mouchtouris, Anne-Marie Gruel-Jacheet qui lui avait été transmise par la chambre dépar- tementale des notaires des Hauts-de-Seine. “Je n’ai donc jamais été poursuivi par la jus- tice, jamais été entendu par la chambre des notaires des Hauts- de-Seine, son président, ni a for- tiori , par la police. Je n’ai, depuis, S uite à notre article paru en janvier dernier révélant que l’ex-notaire mortuacien

taires à un prochain départ pour l’Afghanistan. Les sept hélicoptères légers “gazelle Viviane” et trois “Puma” étaient à Valdahon dans le cadre d’une manœuvre de soutien au deuxième régiment des Hus- sards d’Haguenau (2 R.H.). Hébergés temporairement au

camp pour réaliser ces manœuvres, les militaires du Hussard ont regagné l’Alsace le 7 avril. À noter que le régiment du génie de Valdahon est en opération en Côte-d’Ivoire, Afghanistan, Réunion, Polynésie. Il sera de retour au Liban en 2012.

F in mars, le bruit incessant d’hélicoptères survolant Val- dahon et la bande fronta- lière au-dessus du Val de Mor- teau a alimenté de nombreuses rumeurs. Jusqu’au 1 er avril, d’incessantes allées et venues d’hélicoptères ont alimenté les plus folles rumeurs, certains imaginant un départ massif de troupes fran- çaises vers la Libye. La nuit en vol stationnaire au- dessus de la commune des Gras dans le Val de Morteau, la jour- née aux alentours de Valdahon, dix hélicoptères appartenant au premier régiment d’hélicoptères de Phalsbourg (I.R.H.C.) ont créé un certain émoi dans le ciel du Haut-Doubs. Il ne s’agissait en réalité que d’un entraînement précise le camp du Valdahon où les engins étaient stationnés dans le but de préparer les mili-

Bientôt des bébés bisons à Damprichard

Des hélicoptères dans le ciel du Haut-Doubs ont semé le trouble au moment où la France intervenait sur le conflit armé libyen.

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Des visites de l’exploitation seront possibles à partir de juin.

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B u r e a u d ' é t u d e e t e x p o s i t i o n

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V A L D E M O R T E A U

Une pétition contre l’implantation de commerces aux Champs Caresse Le plan d’occupation des sols de Morteau autorise les aménageurs à implanter des commerces ou des activités libérales aux Champs Cares- se. Des riverains s’opposent à un tel projet. Morteau

Environnement

Après avoir supprimé provisoirement les bennes suite à des incivilités à répétition, la communauté de communes du Val de Morteau a instauré un nouveau système de collecte, avec notamment une plateforme à Grand’Combe-Chateleu. les nouvelles règles Déchets verts :

D es pneus, de la ferraille, desfenêtresetmêmedes machines à laver. La société gestionnairedes déchets verts sur le territoire de la communauté de communes duVal deMorteau(C.C.V.M.)aditstop,las- se d’avoir à trier les déchets verts des détritus indésirables qui ris- quaient de détruire les broyeuses.

lecte, fermé par des grilles en dehors des heures d’ouverture, est principalement destiné aux habitants de Montlebon, de Grand’Combe et des Gras. Il est situé au lieu-dit les Douffrans, sur la route de Cornabey. Sur- veillé pour l’instant par un employé communal les jours de semaine “et par un étudiant le

n’ont plus de benne à disposi- tion, “ils peuvent se rendre aux ateliers municipaux pendant les heures d’ouverture.” Mais ce système mis en place depuis le 1 er avril doit encore évo- luer selon la C.C.V.M. Pour l’instant, le site de Grand’Com- be n’est qu’une plateforme de stockage. À terme, il est prévu d’aménager une plateforme de broyage, “pour limiter les frais de transport notamment.” Res- te à trouver un terrain adéquat. “Cela se fera dans les trois ou quatre ans à venir.” Cette pla- teforme de broyage permettra de développer les solutions de co-compostage en lien avec le milieu agricole. En attendant, cette organisation définitive de la filière “déchets verts” sur le Val de Morteau, les habitants devront s’habituer à cette nou- velle réglementation, avec des horaires d’ouverture auxquels ils devront bien s’adapter. Tous les ans, la C.C.V.M. dépense envi- ron 100 000 euros pour la ges- tion des déchets verts. J.-F.H.

1600tonnesétaient ain- si triéestouslesans.Mais la mesure prise en août dernierparlaC.C.V.M.de supprimer les 15 bennes danslescommunesavait

samedi” , il est ouvert le lundi, le mercredi et le vendredi de 13 h 30 à 16 h 30 ainsi que le samedi de 10 heures à midi et de 13 h 30 à

Bientôt une plateforme de broyage.

fait bondir les riverains, estimant que tous payaient pour quelques “brebis galeuses”. Depuis le 1 er avril, un nouveau système est en place. “Avec la société Sapolin qui gère la col- lecte, on avait décidé provisoi- rement de mettre des bennes gar- diennées dans plusieurs com- munes avant de trouver une solu- tion définitive qui a décidé de créer une plateforme de déchets verts à Grand’Combe-Chateleu” expliquent les services de la C.C.V.M. Ce nouveau lieu de col-

17 heures. “Insuffisant” plaident déjà certains utilisateurs qui se sont cassé le nez au grillage en fin d’après-midi. “Précisons que la déchetterie des Fins est ouver- te jusqu’à 19 heures” ajoute la C.C.V.M. Pour les habitants du Bélieu, de Morteau et des Fins, la solution de la déchetterie des Fins res- te la solution la plus facile. Pour ceux des Combes, “on a signé une convention avec la déchet- terie de Gilley.” Enfin, pour les habitants de Villers-le-Lac qui

Pour l’instant, le plan d’occupation des sols n’autorise pas la construction de maisons individuelles dans la partie basse du lotissement des Champs-Caresse compte tenu de la proximité de la route.

D ébut avril, des habitants du lotissement des Champs-Caresse ont lancé une péti- tion “contre la construction de com- merces rue des Champs-Caresse” pré- cise le courrier transmis à la mairie de Morteau par les pétitionnaires. Le plan d’occupation des sols (P.O.S.) autorise en effet les aménageurs à destiner deux parcelles situées en bordure de la R.D. 437 à des activités commerciales ou libérales. Sur la base de ces éléments, les ser- vices de l’État ont donc instruit favorablement ce courrier. Selon nos informations, une gran- de enseigne commerciale qui cherchait à se déve- lopper sur Morteau s’est intéressée déjà à ces terrains. Pour ces habitants mécontents, une activité com- merciale est incompatible avec le caractère rési- dentiel de ce nouveau quartier. Ils organisent leur défense sur la base du règlement de lotis- sement “dans lequel il est stipulé que ce dit lotis- sement est réservé à des constructions à usage d’habitation” écrivent-ils dans leur pétition. Ils redoutent que l’implantation d’une activité le permis d’aménager. Ces surfaces sont “inconstructibles pour du logement en raison de la bande de recul de 35 mètres par rapport à la route départementale” rappelle la municipalité en réponse à

commerciale dans le prolongement de la rue des Champs-Caresse nuise à la tranquillité des rive- rains et à la sécurité des enfants. “Nous sommes aujourd’hui très inquiets d’imaginer que cet endroit protégé puisse devenir pour nos enfants un lieu de tous les dangers. Ceci d’autant plus que le centre-ville de Morteau, où certains com- merces sont vides semble beaucoup plus appro- prié” écrivent-ils encore. Annie Genevard, maire de Morteau, joue les média- teurs dans ce dossier. Elle a rencontré les amé- d’aménager des surfaces commerciales, que l’aménageur “s’est engagé à réserver ces parcelles à des services ou professions libérales installés en maisons individuelles et générant peu de trafic.” Pas de grandes enseignes commerciales donc sur ces parcelles. Annie Genevard a précisé par ailleurs par courrier, que “la ville va mettre en œuvre un P.L.U. (plan local d’urbanisme) dans lequel nous demanderons (mais sans assuran- ce de l’obtenir) que puissent se construire sur ces parcelles et de façon dérogatoire des maisons individuelles.” nageurs pour leur faire part des inquié- tudes des habitants du quartier. À la suite de cet entretien, elle a précisé aux pétitionnaires qui avaient l’intention de déposer un recours contre le permis

“Un lieu de tous les dangers.”

Le nouveau site de dépôt de Grand’Combe est fermé par une grille et surveillé par un gardien pendant les heures d’ouverture.

V A L D E M O R T E A U

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LE PETIT FRANCE TERRASSE

459 828 euros pour la deuxiè- me tranche qui se fera dans L’église de Morteau fait peau neuve Près d’1 million d’euros investis dans la rénova- tion complète de la toiture et du clocher de l’église Notre-Dame de l’Assomption à Morteau. Travaux de l’église est une solution tech- nique adoptée par les sociétés

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Haki et Pateu et Robert qui permet de mettre à l’abri des précipita- tions l’édifice. Les dernières réfections de la toiture dataient de l’après-guerre. Mais

la foulée, soit au total 953 332 euros, hono- raires de maîtrise d’œuvre compris” précise la mairie de Morteau. L’impressionnante

La partie la plus ancienne date de 1481.

N otre-Dame de l’Assomption a enta- mé son lifting . Depuis quelques jours, un impressionnant abri coiffe la toiture de l’édifice reli-

gieux et le clocher est entou- ré d’échafaudages. Au total, près d’1 million d’euros seront injec- tés dans la rénovation de l’église. “493 404 euros pour la première tranche et

AMBIANCE ESTIVALE

charpente provisoire couverte de bâches qui cache la toiture

jamais depuis l’édification de la charpente en 1747 de tels travaux de rénovation avaient été engagés. Sur le plan tech- nique, ce chantier est assez lourd car il y avait de gros pro- blèmes d’accroche de la char- pente qui appuie sur les murs extérieurs, ce qui cause un pro- blème de répartition des forces. C’est la raison pour laquelle il faut tout reprendre. La partie la plus ancienne de l’église de Morteau date de 1481, une inscription en attes- te vers l’abside. La charpente quant à elle avait été refaite suite au gigantesque incendie de 1747 qui avait totalement détruit la toiture. Le clocher, lui, date de 1518.

L’impressionnant abri posé sur le toit

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L’unité de vie fermera-t-elle ses portes ? Beaucoup s’interrogent sur l’avenir de la Com- be Fleurie, la maison de retraite de Gilley. Le Conseil général, propriétaire des lieux, a choisi de prolonger le principe de gestion jusqu’en 2013. Le temps de trouver une solution. Gilley

“L ’unité de vie ne ferme- ra pas et il n’est pas question qu’elle ferme, assène Gilbert Marguet en réponse aux rumeurs les plus sombres. Il y a des solutions pré- vues. Elle peut très bien être repri- se. On travaille actuellement sur ce dossier. Mon idée à moi serait d’en faire une structure mixte susceptible de pouvoir accueillir également des personnes âgées handicapées.” Cette alternative s’appuie sur la présence à Gil- ley du foyer de vie “Charles Péguy” ouvert aux personnes adultes handicapées. Le maire de Gilley s’exprimait au condi- tionnel dans l’attente d’une réunion sur le sujet organisée le 21 avril.Avec 15 places, l’unité de vie de Gilley manque de capa- cité d’accueil et souffre égale- ment de ne pas être médicali- sée. Elle ne dispose pas de ce fait du statut d’E.H.P.A.D. Contrairement aux 9 autres uni- tés de vie du département du Doubs qui offrent une capaci- té d’accueil de 24 places et sont aptes à la médicalisation. Toutes sont gérées par la Mutualité Française Doubs jusqu’au 31 décembre 2011.

Lors de la réunion du Conseil général le 18 avril dernier, le Département a décidé de délé- guer par affermage l’exploitation de ses 10 unités de vie. La durée de la délégation envisagée serait de 5 ans sauf pour celle de Gil- ley volontairement ramenée à 2 ans compte tenu de la situa- tion. “Il ne s’agit pas d’un sur- sis voué à l’échec mais du temps nécessaire pour envisager et étu- dier différentes hypothèses de transformation du site. Le mai- re et Jean-Marie Bart qui pré- side la commission des solida- rités au sein du Conseil général recherchent des solutions pour arriver à un taux d’occupation maximal dans un bâtiment qui conservera toujours sa desti- nation personnes âgées” , préci- se à son tour Alain Marguet. Le conseiller général du canton de Montbenoît justifie la réduc- tion de la délégation de servi- ce public à 2 ans. “C’est plus souple car si la structure de l’établissement doit être modi- fiée, il faudra repasser un mar- ché.” Les 10 délégations de ser- vice public feront l’objet d’un appel d’offres public en cours de préparation.

L’unité de vie de Gilley fonctionnera quoiqu’il advienne jusqu’en 2013.

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V A L D E M O R T E A U

Marche sportive à la sauce mortuacienne Le Nordic Walking remporte un franc succès dans le Val de Morteau où vient de se créer un club dédié exclusivement à ce loisir plus spor- tif qu’il n’y paraît. Découverte. Morteau

L es montagnes à vaches du Haut-Doubs se prê- tent tout particulière- ment bien à la pratique du ski, de la randonnée, duV.T.T. Ici, les montagnons ont toujours eu le goût de l’effort et des acti- vités de plein air. Le pays, la men- talité, toutes les conditions sem- blent donc favorables au déve- loppement de la marche sporti- ve. Appelé aussi Nordic Walking, ce sport venu du froid a vite

tains spectateurs ne se privent pas de chambrer ces drôles de marcheurs. “Eh, t’as oublié tes skis !” Votre ironie ne me touche guère disait Ionesco. En tout cas ces remarques épicées n’ont pas découragé les pratiquants mor- tuaciens. “En septembre, on a proposé des initiations au sta- de. On pensait poursuivre avec des sorties en raquettes mais la neige n’était pas au rendez- vous” , observe Bernard Baudoin, autre pratiquant. quelques jours à Paris pour suivre une formation dispensée par la Fédération Française de Marche Sportive. À lui le volet technique. Préparateur physique dans d’autres clubs du Val de Morteau, Bernard Baudoin a mis ses compétences au service de cette nouvelle race de mar- cheur. Les beaux jours se pré- cisent et chacun a des fourmis dans les jambes et les bras. “Les initiations vont reprendre tous les jeudis à partir de 18 heures Ils sont désormais 65 à adhérer au Nordic Val Walking qui a tout d’un vrai club en plei- ne éclosion. Didier Renaud est parti “L a jeune fille, sa mère et éventuellement la grand-mère si elle est fashion ” : tout le monde peut trouver son bonheur “À l’arrière des taxis” selon Maud Meuter- los, créatrice de l’enseigne à Mor- teau. Le créneau de cette bou- tique, “c’est la mode mixte pour les 25-45 ans” résume M me Meuterlos.Avec des marques qui n’étaient pas encore pré- sentes sur Morteau. Pour les hommes, c’est Diesel, Pepe Jean’s ou encore Firetrap pour les jean’s, mais aussi Boss Oran- ge ou Scotch and Soda pour le prêt-à-porter. Les femmes trou- veront leur bonheur avec les marques Cop’Copine, IKKS, America Vintage… Une ligne de chaussures et d’accessoires Ouvert depuis le 30 mars à Morteau, le magasin de prêt-à-porter “À l’arrière des taxis” offre une nouvelle gamme de prêt-à-porter et d’accessoires avec des marques inédites sur le Val de Morteau.

séduit Didier Renaud et Bernard Baudoin. Les deux sportifs du Val de Morteau n’ont pas eu beaucoup à insister pour en convaincre d’autres.

“Eh, t’as oublié tes skis !”

Le Nordic Val Walking organise des sorties dominicales circonscrites pour l’instant au Val de Morteau.

faitrices de la marche sporti- ve. C’est votre cœur qui en par- lera le mieux… Didier et Bernard n’écartent pas l’éventualité d’organiser cet automne un rassemblement local autour de la découverte de ce sport. D’ici là, ils participeront ensemble à plusieurs étapes du Tour du canton de Neuchâtel.

au stade de Morteau. On peut prêter des bâtons aux débutants” , précise Bernard Baudoin. Le club propose également des sorties dominicales dans le Val de Morteau dont la durée varie entre 1 h 30 et 3 heures Est- ce l’impression d’un loisir pas assez sportif pour les mâles, tou- jours est-il que le Nordic Wal- king conquiert d’abord la gent féminine. Méfiance, l’effort est bien réel, surtout quand la pen- te s’accentue. On ne reviendra pas sur toutes les vertus bien-

“On a fédéré un groupe depuis l’automne dernier. Au départ, il y avait beaucoup de skieurs venus tester cette technique dans le cadre de leur préparation hivernale” , explique Didier Renaud, le premier président du club Nordic Val Walking. Marcher à bonne allure avec des bâtons prête parfois à rire. Cer-

Bernard Baudoin et Didier Renaud ont lancé l’activité cet automne sur le Val de Morteau. Leur club fédère déjà 65 marcheurs sportifs.

Renseignements : 03 81 67 24 46 03 81 67 20 97

Morteau Cours de physique dans la stratosphère

l’intérieur” , note Paul. Comme lui, une quinzaine d’élèves de la classe de 2 de 8 participent au projet baptisé “À travers les nuages”. L’opération est menée en partenariat avec le Centre National d’Études Spatiales. Tout se passe en sciences de Laboratoire. Dès la rentrée, les aérostiers en herbe ont eu droit à quelques cours théoriques et expériences pour acquérir les notions de phy- sique utiles au projet. “On a réalisé ensuite une maquette en carton” , indique Deryanur, élè- ve préposée à la communica- tion. Les séances de travaux pratiques ont pris une tournu- re plus concrète à partir de jan- vier. “À l’intérieur de la nacelle, on a installé un caméscope, un G.P.S., des capteurs de pression et de température” , précise Paul, sans oublier de mentionner le petit cactus. Histoire de voir à un ballon gonflé d’hélium lors du lancement prévu courant mai. Le lâcher sera d’ailleurs effectué par l’aérotechnicien du Pavillon des Sciences à Mont- béliard. “C’est le seul habilité à ce type d’action qui nécessite un certain nombre d’autorisations” , indique Emma- nuel Bournez, le professeur mor- tuacien qui encadre le groupe. Le ballon est sa nacelle devraient grimper progressivement jus- qu’à 30 000 m. L’ascension va durer 2 h 30. Elle s'achèvera par l’éclatement du ballon d’hélium. La nacelle va forcément redes- cendre et son parachute s’ouvrira à 5 000 m. Un petit cactus à l’intérieur. comment il se comporte dans la stratosphère. La nacelle et son chargement seront arrimés

Des élèves de seconde au lycée de Morteau fabriquent un ballon-sonde qui sera prochainement envoyé dans l’espace. Application de haut vol.

Publi-information “À l’arrière des taxis”

rajeunit la mode

L a motivation est toujours au rendez-vous dans ce genre de projet technique, original et surtout très concret. Ce genre d’expérience change de la théoriemême si l’un n’empêche pas l’autre. En tout cas, on sent un réel intérêt des élèves quand il s’agit de fabriquer la nacelle

qui transportera les instruments de mesure à 30 000 mètres d’altitude. Avec beaucoup d’application, ils découpent dans une couvertu- re de survie les pièces qui recou- vriront les 20 faces de la nacel- le en polystyrène. “Cette enve- loppe protégera ce qu’il y a à

Maud Meuterlos (à gauche), a créé l’enseigne “À l’arrière des taxis”. À droite, Marie-Hélène, la responsable du magasin mortuacien.

vient compléter l’offre de ce magasin où vous serez accueilli par Marie-Hélène. “Nous sommes particulièrement satis- faits des toutes premières semaines d’ouverture, nous avons déjà des clients très fidèles” com- mente Maud Meuterlos qui a mis un soin particulier à la déco- ration du magasin. Au fond de la boutique, le coin “cabines” est rehaussé par un élégant petit salon où les clientes peuvent discuter et prendre un café en toute tranquillité. “C’est une boutique conceptuelle où on a vraiment voulu insister sur le côté convivial, avec le conseil aux clients qui tient une place très

HORAIRES D’OUVERTURE : Lundi 14 h - 18 h Du mardi au vendredi 9 h 30 - 12 h et 14 h - 19 h Samedi 9 h 30 - 19 h À côté de la collection printemps- été qui a déjà séduit une large clientèle, “À l’arrière des taxis” propose aussi un aperçu de sa collection automne-hiver, avec notamment l’arrivée des marques IKKS hommes et Desi- gual. importante.” La décoration à elle seule vaut en effet le coup d’œil. “À l’arrière des taxis” existe déjà à Pontarlier depuis 2006 (70, rue de la République). Maud Meuterlos a voulu donner à la boutique mortuacienne le même esprit qu’elle a su apporter à Pontarlier où de nombreuses clientes du Haut-Doubs horlo- ger se rendaient déjà.

3, rue de la Gare 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 61 87

15 lycéens mortuaciens participent à ce projet “À travers les nuages”.

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V A L D E M O R T E A U

En bref…

Teddy démarre fort Le jeune pilote des Gras Teddy Villeau a terminé 4 ème de la première manche du 600 cm 3 Power Cup. Il ne comp- te pas s’arrêter en si bon- ne route. Les Gras

Sang Dimanche 22 mai, “Le Doubs en Marche pour du Sang Neuf”, manifestation organisée par lʼAmicale des Donneurs de Sang du Plateau du Russey. Départ à partir de 9 heures de la Salle des Fêtes du Rus- sey. Inscriptions sur place. 3 circuits proposés : un circuit “poussette” de 4 km, 1 circuit de 11 km et 1 de 21 km. Tee- shirts offerts aux participants. Ravitaillement et points de vue le long des circuits. Repas à la salle des fêtes. Vers 15 h 30, animation avec une chorale dʼhommes “les Marchands du Bonheur”. Remise des coupes à 17 h Rens. au 03 81 43 77 11. Formation Devenez animateur de randon- née pédestre. Plusieurs stages sont organisés dans les diffé- rents massifs par la Fédération Française du Milieu Monta- gnard, en vue du brevet fédé- ral dʼaccompagnateur de ran- donnée pédestre. Cette forma- tion permet de préparer des randonnées pédestres en mon- tagne et de les conduire en sécurité hors des sentiers bat- tus, tout en respectant lʼenvironnement. Elle sʼadresse aux animateurs des associa- tions et des collectivités, mais aussi à toute personne qui sou- haite approfondir ses connais- sances à titre personnel. Dates et lieux des stages au 04 78 39 49 08

L icencié au moto-club de Trévillers,TeddyVilleau est engagé au champion- nat de France 600 Powercup. La saison vient de débuter pour le pilote de 24 ans qui a terminé 4 ème sur le circuit de Magny-Cours le week-end du 17 avril. La saison dernière, Teddy avait accroché la 21 ème place au général sur 80 pilotes. Il espère faire mieux cette année. En tout cas, c’est bien parti : “J’ai plus d’expérience, j’ai la même moto que l’année derniè- re. Je connais donc les réglages” dit-il. À lui donc de confirmer avec sa Yamaha R6 floquée du numéro 12. Avec Jean-Luc son papa et son petit frère David, il se prépa- re pour les 6 prochaines courses qui le feront parcourir la Fran- ce entière (Nîmes, Alès, Vigeant, Le Mans). Il se rendra au cir- cuit de Bresse, anneau qu’il connaît bien : “C’est là-bas que

Teddy Villeau aidé par son frère David pour la mécanique.

soutiennent le pilote. Après trois années de compétition, le jeu- ne homme espère jouer les trouble-fête dans ce champion- nat relevé.

je m’entraîne. Je vais y aller pour marquer des points. Mon objectif serait de terminer 10 ème d’ici la fin de saison… Pourquoi pas encore mieux.” Au final, une qualification pour participer aux 24 heures du Mans est en jeu. À l’heure où le prix du carbu- rant ne cesse d’augmenter, le budget pour participer à ce gen- re de championnat est à la haus- se : “À l’année, j’utilise 25 trains de pneus sans compter qu’il faut 30 litres d’essence pour rouler un week-end et l’essence pour se rendre sur les circuits” dit-il. Heureusement, six sponsors du Val de Morteau et des environs

Les Gras Scolaire et périscolaire Le dynamisme démographique des Gras se traduit par l’ouverture d’une quatrième classe à l’école et la mise en place d’un servi- ce d’accueil périscolaire à la rentrée prochaine.

A vec Orchamps- Vennes, la commu- ne des Gras est une des seules du Haut- Doubs où les parents se sont réjouis à la découverte de la carte scolai- re 2011. Dans la commune de 850 habitants, l’école verra l’ouverture d’une qua- trième classe à la ren- trée prochaine. “À la ren- trée prochaine, on comp- tera 86 élèves, un effec- tif en constante augmen- tation, note Marie Garnache-Barthod, l’adjointe en charge des affaires scolaires. Ce qui justifie la création de cet- te nouvelle classe. Nous sommes en train d’étudier avec le corps enseignant les hypothèses de répartition.” Cette bonne nou- velle entraîne quelques aména- gements comme la rénovation de l’ancien secrétariat de mai-

rie qui était occupé depuis 2006 par le vidéo-club, lequel démé- nage à la cure. “Parallèlement, on continue le programme de rénovation : après la rénovation des deux salles de classe et de la salle informatique, on refait à neuf la troisième classe.” L’école des Gras est composée

Zoom Bientôt l’accueil périscolaire S uite à une enquête réa- lisée auprès des familles en novembre dernier, la muni- cipalité des Gras a décidé de mettre en place à partir de la rentrée prochaine un servi- ce dʼaccueil périscolaire. Une réunion sʼest tenue en mai- rie le 14 avril dernier qui a permis de mieux cerner les besoins. “Une quarantaine de familles se sont déclaré inté- ressées commente Marie Gar- nache-Barthod. Si nous met- tons en place ce service, ce nʼest pas pour concurrencer les nounous mais pour appor- ter une offre complémentai- re aux familles.” Les horaires de ce futur ser- vice seraient les suivants : le matin de 6 h 45 à 8 h 30, le midi de 11 h 30 à 13 h 30, et le soir de 16 h 30 à 18 h 15. “Nous réfléchissons également à assurer un accueil pendant les vacances (une semaine en février, à Pâques, et deux ou trois semaines en juillet).” Pour assurer ce service, une personne sera embauchée par la commune. Pour les familles, ce nouveau service sera payant, “mais pour que cela ne coûte pas plus cher que la cantine, on baissera le prix des repas et le coût de la gar- de sera déductible des impôts à hauteur de 40 ou 50 %.”

Publi-information Martine Dubois fête ses trente ans d’activité La commerçante de Morteau est une des dernières dans le Haut-Doubs à exercer l’activité de pressing. La passion des textiles et le contact avec la clientèle sont les deux éléments qu’elle apprécie dans son métier. S i c’était à refaire, Martine Dubois ten- terait l’aventure à nouveau. C’est tou- jours avec le même plaisir qu’elle accueille ses clients dans son pres- sing et cela depuis trente ans ! Un anni- versaire qu’elle s’apprête à fêter en orga- nisant une opération commerciale. Du 3 au 14 mai, elle propose des réductions de prix sur le nettoyage des pantalons (4,90 PRESSING Martine Dubois NETTOYAGE À SEC, BLANCHISSERIE de 6,80 euros). “J’ai commencé exactement le 2 mai 1981 à Villers-le-Lac. J’y suis resté huit ans. Ensuite, je me suis installée à Morteau” raconte celle qui a débuté sa carrière dans la comptabilité avant de changer de profes- sion et par passion du repassage. Son pres- sing se trouve rue de la Chaussée. Aujour- euros au lieu de 5,80 euros), des vestes (6,30 euros au lieu de 7,40 euros), des che- mises (3,70 euros au lieu de 4,30 euros) et des jupes simples (5,70 euros au lieu Des vêtements impeccables.

de doubles et triples niveaux : petite et moyenne section de maternelle ensemble, grande section de maternelle avec C.P. et

“On comptera 86 élèves.”

C.E.1 le matin (avec les petits l’après-midi) et C.E.2, C.M.1 et C.M.2 ensemble. “Nous aurons quatre classes d’une vingtaine d’élèves, c’est une excellente nou- velle pour le village” qui pour- suit sa croissance démogra- phique. La commune des Gras comptait 654 habitants en 1999, puis 731 en 2007. Elle dépasse aujourd’hui les 850 âmes.

12, rue de la Chaussée 25500 MORTEAU 03 81 67 37 51 Experte, elle lave et repasse tous les vête- ments dans son pressing. Il n’y a que la blan- chisserie, les cuirs et les tapis dont elle sous- traite le nettoyage. Une fois prêtes, toutes les tenues qui sont passées entre ses mains attendent leur propriétaires sur un cintre, impeccables… certaines depuis longtemps. d’hui, elle est une des dernières dans le Haut- Doubs à exercer cette profession. Les taches sur les vêtements n’ont plus de secret pour elle. “Avec l’expérience, on finit par connaître les textures et la manière de les traiter.” Martine Dubois arrive à faire des petits miracles en nettoyant les tenues que ses clients lui confient. “Si j’ai un conseil à donner, c’est qu’il ne faut pas tenter de trai- ter les taches avant de me déposer un habit. C’est plus difficile ensuite de garantir leur enlèvement.” Pour fêter cet anniversaire, Martine Dubois propose des réductions de prix du 3 au 14 mai sur le nettoyage d’un certain nombre de vêtement.

Une réunion qui s’est tenue le 14 avril a permis de mesurer les besoins en terme d’accueil périscolaire.

Nouveau !

Imp. Chopard - MAÎCHE - 03 81 64 08 19

Au coin du bois ...... Mancenans-Lizerne 03 81 64 00 55 Au p’tit Gourmet........................... Maîche 03 81 64 10 36 Boucherie Jacoulot-Boissenot ..... Maîche 03 81 64 06 72 D’une maison à l’autre.................. Maîche 03 81 67 23 18 Fiximage ...................................... Maîche 03 81 64 09 54 Franche Comté Boissons ............. Maîche 03 81 64 20 20 Garage Binetruy ................ Charquemont 03 81 68 26 06 Garage Binetruy ........................... Maîche 03 81 64 03 66 Imprimerie Chopard...................... Maîche 03 81 64 08 19 La Liberté Snack Bar ......... Charquemont 03 81 68 26 47 L’ Encrier ...................................... Maîche 03 81 64 12 81 Louvet Sport 2000........................ Maîche 03 81 64 05 92 Méladéco..................................... Maîche 03 81 43 85 23 Optique Mainier ........................... Maîche 03 81 64 05 33 Pizzeria Au Vieux Venise............... Maîche 03 81 64 14 95 PPA ....................................... Montandon 03 81 96 52 92 Pro et Cie ..................................... Maîche 03 81 64 04 40 Vert’ige......................................... Maîche 03 81 64 01 74 Vins Narbey ................................. Maîche 03 81 64 22 78 Wear Planet ................................. Maîche 03 81 64 05 32 Liste des magasins participants

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V A L D E M O R T E A U

La Maison Familiale de Vercel vous invite le 7 MAI 2011 DE 9H À 18H Pour sa “fête de l’élevage” Comice, mini-ferme, marché paysan et artisanal, démonstration de chien de troupeau… Pour ses portes ouvertes

Emploi La Suisse tire le taux de chômage du Haut-Doubs vers le bas

JOURNÉE PORTES OUVERTES! Buvette et restauration sur place

A près deux années très difficiles, l’emploi inté- rim renoue avec la croissance. Ce marché qui avait plongé de 35 % à 40 % ces deux dernières années retrou- ve une activité bientôt comparable à celle de 2007. “Nous ne sommes pas encore revenus à des valeurs d’avant crise, mais nous y serons rapidement” observe Raphaël Lucas, directeur des agences Randstad de Morteau, Pontar- lier et Maîche. L’activité économique repart dans les entreprises du Haut- Doubs mais de manière inéga- le en fonction de secteurs. L’embellie est plus marquée dans l’industrie que dans le bâtiment. “Nous sommes très sollicités dans ces phases de réembauche. Beau- coup de P.M.E. qui s’étaient sépa- rés d’emplois à responsabilité pendant la crise, recrutent à nou- veau des techniciens, des respon- sables de ressources humaines, des commerciaux” poursuit Raphaël Lucas. Les sociétés qui profitent d’une amélioration de la conjoncture ont actuellement un carnet de commandes char- gé, mais elles ont toujours une lisibilité à court terme. “Ce qui a changé avec la crise, c’est que les prix ont dégringolé dans l’industrie. Comme les prix sont bas, les sociétés ont plus de mal à asseoir leur rentabilité. Comp- te tenu de ce facteur, même s’il y a des besoins, elles hésitent à La reprise de l’activité dans les entreprises helvétiques génère à nouveau des ten- sions sur le marché de l’emploi en France. Le taux de chômage baisse, mais les entreprises du Haut- Doubs sont à nouveau confrontées à une fuite de la main-d’œuvre de l’autre côté de la frontière.

• Formations 4 ème – 3 ème de l’enseignement agricole

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Etablissement privé sous contrat avec le Ministère de l’Agriculture Antenne duCFA des Maisons Familiales Rurales de Franche-Comté

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Tél.: 03 81 56 39 40 e-mail : mfr.vercel@mfr.asso.fr www.mfr-vercel.com.fr

Des salariés qui ont un C.D.I. en France sont prêts à quitter leur poste pour partir en Suisse, même s’ils doivent être intérimaires.

Les cyclistes de l’espoir Cyril Billod, un jeune habitant du Val de Morteau, va parti- ciper au projet “Roulons pour l’espoir”. Un défi cycliste original organisé au profit de l’association Semons l’Espoir. Grand’Combe-Chateleu

Bazin. “En traversant la Fran- ce à vélo, nous voulons rouler pour ceux qui ne peuvent pas ou plus pédaler normalement, notamment à cause de la mala- die. Soutenir les enfants hospi- talisés dans le service du doc- teur Plouvier sera notre force tout au long du parcours” , explique ce religieux plein de ressource. Déjà une belle aven- ture sportive. Restait ensuite à conceptuali- ser un système de collecte de dons. D’où l’idée d’appliquer le principe de vendre des kilo- mètres au profit de l’association Semons l’Espoir. 17 cyclistes, soit 17 000 km à proposer sur la base de 0,50 euro par km. En sachant que la souscription minimale s’élève à 5 euros. Si tout est vendu, c’est 16 500 euros recueillis. Une faible part ser- vira à couvrir les frais logis- tiques pratiquement réduits au fonctionnement du véhicule sui- veur. Le reste, soit l’essentiel, confortera le budget de construc- tion de la Maison des familles à l’hôpital Minjoz. Un fameux challenge pour Cyril qui trou- ve là un moyen pratique, convi- vial et utile pour se rapprocher de Madrid.

climat de confiance et un taux de change qui n’a jamais été aussi avantageux pour les tra- vailleurs frontaliers sont les deux facteurs responsables de nouvelles tensions sur le mar- ché de l’emploi français. Comme avant la crise, des entre- prises tricolores ne peuvent que déplorer le départ de leurs col- laborateurs pour la Suisse, moti- vés par une meilleure rémuné-

embaucher, voire à prendre des intérimaires.” Selon Pôle Emploi, le taux de chômage qui avait atteint les 10 % au quatrième trimestre 2009, s’est établi à 8 % à la fin de l’année 2010 sur le bassin d’emploi de Morteau. Depuis, il ne cesse de décroître. “Par com- paraison, les dernières données dont nous disposons nous mon- trent que le taux de chômage est

R oulez jeunesse, roulez utile, roulez pour l’espoir. Cyril Billod projette de participer cet été aux Journées Mondiales de la Jeunesse qui se déroule- ront à Madrid du 16 au 21 août. Pour s’y rendre et donner du sens à son engagement, il a choi- si de s’associer au défi “Roulons

pour l’espoir”. Avec 16 autres jeunes franc- comtois, il va effectuer Besan- çon-Lourdes en vélo. Soit un trajet de 1 000 km à parcou- rir en 10 jours, du 31 juillet au 10 août. À l’initiative de ce pro- jet, un jeune prêtre bisontin, ingénieur en mécanique et pas- sionné de sport : Christophe

ration. “80 % des per- sonnes qui partent en Suisse prennent des postes d’intérimaires. Le recrutement se fait beaucoup sur des postes peu qualifiés. On obser- ve que des gens qui ont

de 9 % en Franche- Comté et de 9,2 % en France” expliquent les services de Pôle Emploi. La baisse du chômage est donc plus marquée dans le Haut-Doubs qu’ailleurs. Mais nous

Taux de chômage de 8 %.

Habitant à Grand’Combe- Chateleu, Cyril Billod se prépare en perspective de

ne sommes pas encore revenus au niveau de 2007 quand ce taux se situait autour de 5 %. Ce redressement de la situation dans la région de Morteau est lié principale à la reprise de l’économie suisse. La plupart des indicateurs sont au vert de l’autre côté de la frontière, où les entreprises font à nouveau appel à la main-d’œuvre fron- talière. C’est notamment vrai pour l’industrie horlogère. Un

un C.D.I. à Morteau dans le sec- teur du commerce par exemple, quittent leur emploi pour aller prendre un poste d’intérimaire en suisse en production” com- mente Raphaël Lucas. Malgré ce contexte propre à la zone fron- talière, les agences comme Rand- stad déploient tous les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises locales, quel que soit leur domaine d’activité.

son fameux défi estival.

CARTE DE PRINTEMPS

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V A L D E M O R T E A U

Travail frontalier Consensus autour du libre choix de l’assurance-maladie Cette épée de Damoclès menace clairement le sort des frontaliers, surtout ceux qui seraient en mauvaise santé. Bonjour l’addition.

Morteau Alain Marguet va plaider la cause des frontaliers à Paris

C’ est à dire : Quel était l’objectif de ce rendez-vous à Bercy ? Alain Marguet (président de l’Amicale des Frontaliers) : Nous sommes allés à Bercy pour renégocier la taxation par l’État du deuxième pilier qui n’est autre que la Président de l’Amicale des Frontaliers, Alain Marguet est allé défendre les retraités travaillant en Suisse au minis- tère du Budget à Paris. Objectif : évi- ter une trop forte imposition du capi- tal complémentaire versé aux tra- vailleurs en fin d’activité.

A vec la fiscalité et le second pilier, l’évolution de la cou- verture maladie inquiè- te les frontaliers. Le sujet figu- rait d’ailleurs à l’ordre du jour des assemblées locales organi- sées actuellement par l’Amicale des frontaliers le long de la ban- de frontalière. “Grâce à un amen- dement de Bernard Accoyer, pré- sident de l’Assemblée nationa- le et député-maire d’Annecy, nous avons obtenu en 2008 la pro- longation jusqu’en 2014 du libre choix de la couverture mala- die privée, rappelle Michel Riviè- re, l’un des membres de l’Amicale. Aujourd’hui on a la ferme résolution de solliciter le soutien de nos élus pour nous aider à préserver ce libre choix.” Le scénario prévu après 2014 n’est guère réjouissant. Le fron- talier pourra souscrire à l’assurance-maladie obligatoi- re en Suisse. Ce qui signifie que les employeurs suisses conser- veront seulement les travailleurs en bonne santé. Les cas les plus lourds reviendront forcément en France car l’assurance suis-

se obligatoire autorise un licen- ciement après 6 mois de prise en charge. L’alternative C.M.U. est tout aussi dure à avaler. Un travailleur frontalier de 38 ans qui touche de 48 816 euros de salaire annuel règle actuelle- ment environ 1 414,68 euros par an en assurance-maladie. La note s’élèverait à 2 650 euros par an s’il passait sous le régi- me de la C.M.U. en sachant qu’il s’agit d’une couverture à 70 %. Pour aller à 100 %, il faudrait rajouter 465 euros. Ce qui fait au final un différentiel de 3 115 euros entre deux solutions équivalentes. On comprend un peu mieux les craintes et la volonté des diri- geants de l’Amicale de défendre coûte que coûte le libre choix. Toute autre issue serait d’ailleurs fatale à la plupart des mutuelles. L’Amicale des fron- taliers pourra déjà compter sur le soutien de Patrick Genre, le maire de Pontarlier qui était présent le 19 avril à l’assemblée locale organisée dans la capi- tale de Haut-Doubs.

retraite complémentaire des salariés français en Suisse. Nous voulons que le minis- tère revienne à la case départ sur le taux que nous avions négocié en 2008 avec Mon- sieur Bonnart (l’ancien conseiller en charge de la Poli-

“Entre 200 000 et 300 000 C.H.F.”

Alain Marguet (Amicale des frontaliers) en présence de l’attachée parlementaire au Palais Bourbon le 14 avril dernier.

sons d’être inquiets ? A.M. : Oui. Ceux qui veulent rapatrier leur capital pour construire ou pour leur retrai- te seront taxés. Càd : Pouvez-nous nous évaluer à com- bien peut se chiffrer ce capital ? A.M. : Tout dépend du nombre d’années travaillées et du salaire mais il peut se monter entre 200 000 et 300 000 C.H.F. Nous conseillons d’attendre pour le retrait du capital du deuxième pilier. Propos recueillis par E.Ch.

Càd : De combien et quand ? A.M. : La France prend l’exemple de l’Europe qui taxe à 7 % le transfert de capitaux. Si c’est le cas, ce n’est pas intéressant pour les frontaliers qui se retrouvent dans le cas de figure d’une imposition à la source. Nous nous retrouverons proches de l’imposition qui est faite à Neuchâtel et Genève (envi- ron 6,76 %). La réponse interviendra pro- bablement en juin ou octobre.

tique fiscale), confirmé par Éric Woerth, qui était de 0,04 % par an sur 15 ans pour un capital de 300 000 euros pour un couple. Càd : Avez-vous été entendu ? A.M. : Les taux devraient augmenter. Actuel- lement, Blaise-Philippe Chaumont, Conseiller en charge de la Politique fisca- le que nous avons rencontré, travaille avec son équipe sur trois options pour une taxa- tion du 2 ème pilier en France plus raison- nable.

Càd : Les frontaliers ont donc des rai-

“VÉLO & OXYGEN” rouvre ses portes à Valentin

PUBLI-INFORMATION

La référence du cyclisme dans le Grand Besançon expose près de 300 modèles de vélos de route, V.T.T., tricycles, tandems et trottinettes dans un espace flambant neuf. Le magasin assure réparation et service après-vente.

Franck Bouveret, le gérant, dispose d’un espace neuf, aéré.

“V élo & Oxygen” Besançon est de nouveau en selle depuis le mardi 15 mars. Détruit par un incendie criminel il y a quelques mois, le célèbre magasin de vente et de réparation de cycles retrouve son emplacement tra- ditionnel, au cœur de l’espace commer- cial de Valentin. Démoli puis reconstruit, il offre au client un nouvel espace, plus lumineux, plus spacieux. “Nous avons voulu un nouvel agencement avec un espace plus vaste où nous pouvons exposer 300 modèles de vélos de route, V.T.T., tandem, tri- cycles, trottinettes et vélos pour les tout- petits” annonce Franck Bouveret, le gérant, heureux de disposer d’un espa- ce neuf à l’adresse historique. Cela fait trente ans en effet que l’enseigne ven- dait ou réparait des deux-roues (non motorisées) dans la zone commerciale de Valentin. Au rez-de-chaussée, les cyclistes trou- veront la ligne “accessoires” avec casques, lunettes, chaussures et ligne de vête- ments femme et homme. Espace diététique et exposition de vélos neufs des marques Gitane, Gitane Défi- nitive, Bianchi, Puch, Peugeot-cycles, Cannondale, Scott et Look, disposés dans l’aile droite du magasin. À l’étage, V.T.T. et vélos pour enfants sont mis en valeur dans une ambiance lumineuse et cha-

Les derniers modèles de route sont exposés.

leureuse à la fois. “Notre gamme de prix démarre pour les petits budgets. Nos prestations s’étendent jusqu’aux vélos créés à la carte” annonce le patron qui tient à assurer un service après-vente de qualité. Franck Bouveret vend également des vélos à assistance électrique (de 1 000 à 4 000 euros) et deux mécaniciens répa- rent les montures (sans rendez-vous). À l’approche des beaux jours, les amou- reux de la petite reine ont trouvé le bon compagnon d’échappée…

L’enseigne retrouve la zone de Valentin.

“VÉLO & OXYGEN” 9, route de Châtillon - Espace Valentin - BESANÇON

OUVERTURE DU MAGASIN (à partir du 21 mars) le lundide 14 h à 19 h du mardiau samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h

03 81 47 26 86 E-mail : velo-oxygene25@orange.fra

Deux mécaniciens pour réparer et bichonner les vélos.

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