Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Maîche Tennis : échanges de coups entre le club et la ville Dans son petit journal, le tennis-club de Maîche adressait un smash aux élus en critiquant leur manque de communica- tion. Agacés, ces derniers ont répondu. Balle au centre.

En bref…

Exposition Goumois sʼinvite à Besançon via lʼassociation “Loisirs et tourisme” qui organise à la Banque Populaire de Besan- çon du 27 avril au 10 mai une exposition pour présenter les ressources touristiques du vallon de Goumois, en parti- culier les activités de pleine nature, les activités culturelles et la gastronomie. Immobilier Lʼagence Century 21 Avenir Immobilier a été élue “1ère agence de France” du réseau Century 21 qui compte 945 agences et plus de 6 500 col- laborateurs. La remise des prix a eu lieu le 20 mars der- nier au Palais des Festivals à Cannes. Lors de cette com- pétition, Pontarlier était en lice contre des villes dotées dʼun bassin de population beaucoup plus important telles que Paris ou Nice. Lʼenseigne dirigée par Pier- re Gelin est un acteur impor- tant de la vie économique locale puisquʼelle travaille “en partenariat avec plus de 50 entreprises situées dans le secteur pontissalien” préci- se lʼagence.

L e tennis est un sport qui se joue à deux. Quand le premier joueur décoche son service, le second répond. Parfois de volée, parfois en revers. Voilà ce qui s’est passé en tout début d’année et qui s’est poursuivi en mars entre le tennis-club de Maîche et la Ville. Depuis, tout semble rentré dans l’ordre. piquante.Deux pages durant, leT.C.Maîche dénonçait le “peu de considération” et regrettait “le manque de confiance de la ville, le manque de communication, de ne pas être avertis lorsque des travaux débu- tent, de ne pas avoir eu le chalet.” Les mots ont eu l’effet d’une balle mais “depuis, tout est rentré dans l’ordre et nous ne souhaitons plus évoquer cette polémique. Il fallait tout simplement se dire les choses” rappelle la présidente Dans son journal interne daté de janvier distribué à environ 270 licenciés, l’association enga- geait le match en adressant une lettre ouverte aux élus, assez

Florence Legros. Au mois de mars, deux pages ont permis au maire Joseph Par- renin de donner son point de vue “et rap- peler l’histoire du tennis avec la com- mune et ajouter un peu de vérité sur ce qui a été le cours de nos relations” dit-il. Le maire s’est montré étonné du ton, “laissant entendre aux électeurs que (lui)

et le conseil municipal ne sont pas à l’écoute du tennis et que cette association aux dires de sa présidente, agacerait les élus que nous sommes.” Il a rappelé les investissements : les courts

“Il n’y a plus de polémique.”

refaits à neuf en 1994, les aides finan- cières, les travaux de fonctionnement et d’investissement financés par la com- mune se montent à 726 800 euros, dont 680 000 euros pour la construction de courts couverts. Depuis 2000, 35 000 euros de subventions ont été versés au club… Une mise au point sans tie-break, sans perdant : “Tout est rentré dans l’ordre et la communication rétablie. Le club-hou- se sera refait dans les deux ans et les

Le tennis-club de Maîche devrait posséder un nouveau chalet.

courts extérieurs rénovés” explique Flo- rence Legros. La balle est au centre. Tant mieux pour le tennis qui ne cesse de prendre de l’importance sur le Plateau. Désormais, Ville et T.C. Maîche sont “sparring-partners” avec cette volonté

de poursuivre la montée en puissance, à la fois dans les effectifs et dans l’organisation événements. Le tournoi senior qui s’est déroulé du 8 au 23 avril a été un succès, place désor- mais au tournoi jeunes (17 juin au 3 juillet). Grâce à l’appui d’un entraî- neur diplômé d’État, le T.C.M. propose aux jeunes des écoles des options ten- nis. Sur le Plateau, la balle jaune devrait prendre un nouveau rebond. Domma- ge qu’il ait fallu passer par un service- volée. E.Ch.

Les Fontenelles Saint-Joseph passe la seconde générale Petite révolution scolaire sur le plateau du Russey avec l’ouverture à la rentrée prochaine de la première classe de Seconde générale. Innova- tion à mettre au crédit du lycée privé Saint-Joseph des Fontenelles.

C ette bonne nouvelle ne manque pas de sur- prendre à l’heure des fermetures de classes et des suppressions de postes. S’agit- il d’unmiracle ? Non, cette orien- tation relève plutôt du réalisme et de l’adaptation stratégique. “La réforme de la filière Bac Pro engagée depuis 2009 va se tra- duire par la suppression du

qu’à présent des filières axées autour des services à la per-

C.A.P. On a choisi de compen- ser cette évolution par l’ouverture

sonne. L’ouverture de cette classe de secon- de générale est une première sur le pla- teau de Maîche-Le Russey. Il y avait donc forcément une oppor-

de cette classe de Seconde générale” , indique Jean-Pierre Vieille, le directeur de l’établissement où sont scolarisés 125 élèves. Le lycée Saint-Joseph

Une première

BESANÇON

sur le plateau de Maîche-Le Russey.

relève du ministère de l’Agriculture. Il proposait jus-

tunité à saisir. Ce dont ne se pri- ve pas Jean-Pierre Vieille avant de songer à développer à plus long terme un cursus complet en filière générale. “On va éga- lement ouvrir deux bacs tech- nologiques. Le premier est consa- cré aux services à la personne en milieu rural. Le second a trait à l’aménagement et à la valo- risation de l’espace” , poursuit le directeur de Saint-Joseph. Le vieillissement de la population dans nos campagnes génère for- cément des emplois en lien avec la prise en charge des personnes âgées. Le projet de Parc Natu- rel Régional du Doubs, le lan- cement du syndicat mixte du Dessoubre sont autant d’autres gisements potentiels. Le pragmatisme est donc de rigueur à Saint-Joseph. C’est aussi une manière de ne pas tout attendre des instances diri- geantes. Jean-Pierre Vieille sait qu’il faudra un peu de temps avant que la classe de seconde générale de Saint-Joseph fasse le plein. “On espère démarrer avec une bonne quinzaine d’élèves. Ce qui n’est pas plus mal pour la qualité de l’encadrement” , conclut le direc- teur d’un lycée qui compte 50 % d’internes et dont l’effectif pro- vient à 70 % des communes du Pays Horloger.

Horaires d’ouverture: 7j/7 de 9h à 19h dulundi ausamedi sans interruption, le dimanche de 9h à 12h et de 14h à 19h BESANÇON

ZAC Chateaufarine 03 81 41 64 64

Avec une classe de seconde générale et bacs technologiques, Jean-Pierre Vieille sort ses atouts maîtres pour conforter l’avenir de Saint-Joseph sur son territoire

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