Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

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V A L D E M O R T E A U

Morteau

L’école Pergaud fête ses cinquante ans En un demi-siècle, l’école de Morteau a déjà accueilli des cen- taines d’élèves et des dizaines d’enseignants. Le 17 juin, ils sont tous invités à se retrouver pour fêter cet anniversaire.

L e 17 juin, l’école Per- gaud fêtera son cin- quantième anniversai- re. Pendant un demi- siècle, elle a accueilli sur ses bancs des générations d’élèves, de la maternelle au primaire. Beaucoup d’enseignants ont tenu la craie devant ces tableaux noirs pour apprendre à lire et à écrire à tous ces gamins. Sou- venirs, souvenirs… Instituteurs et anciens élèves sont invités à se retrouver dans quelques semaines dans l’enceinte de cet établissement que l’on appelle communément “l’école du Tré- pied” en référence au quartier où elle est implantée. Pour pré- parer cet événement, un appel est lancé à tous ceux qui ont fré-

de 1962 à 1989. À l’époque, les effectifs ne cessent de croître et ce nouvel équipement est le bien- venu pour accueillir les élèves. “De 1946 à 1962, le nombre d’habitants est passé à Morteau de 4 283 à 5 419, soit une aug-

quenté les lieux et qui détien- draient des photos et des docu- ments, qui peuvent agrémenter une exposition retraçant ce demi- siècle d’histoire indissociable de celle de Morteau. Pour faire face à l’évolution démo-

Les élèves de CM2 lors d’une rencontre sportive en 1981.

mentation de 26 %” pré- cise l’instituteur à la retraite qui fut également conseiller municipal. La croissance démographique

graphique galopante de la ville où l’industrie horlo- gère est en plein essor, Paul Nappez et son conseil municipal décident en

“Plus de 1 100 élèves.”

Si le docteur Paul Nappez était favorable à ce projet, il était moins enthousiaste à l’idée de baptiser l’établissement scolai- re du nom de l’auteur franc-com- tois Louis Pergaud. “Je ne don- nerai pas à une école de ma vil- le le nom de celui qui ramené la vérole à Landresse” aurait-il sou- tenu pendant longtemps avant de se plier au souhait des ensei- gnants (entre autres) de nom- mer ainsi la nouvelle école. Cette anecdote en est une par- mi d’autres puisée dans l’histoire de ce lieu. Sûr que les anciens élèves et les enseignants qui sont passés ici en auront d’autres à se raconter le 17 juin lors du cinquantième anniversaire. La grande famille de l’école Per- gaud compte sur vous. Pour lʼexposition, les photos relatives à lʼécole Pergaud sont à remettre à Éric Thié- baud, le directeur de lʼétablissement scolaire, ou au service communication de la mairie de Morteau. Men- tionner au dos de la photo la classe et lʼannée, le nom et lʼadresse du déposant. Tous les documents seront ensui- te rendus à leur propriétaire. Renseignements au 03 81 67 01 31

se poursuivra jusqu’en 1968, date à laquelle la ville compte 6 396 habitants contre 5 419 six ans plus tôt. “Nous avons dénom- bré plus de 1 100 élèves à Mor- teau, dans les années 60-70, classes de primaire et mater- nelle confondues. Depuis, les effec- tifs ont baissé de 30 à 40 %.”

séance du 28 mai 1959 d’acquérir un terrain de 9 485 m 2 pour construire une nouvelle école. “C’est à la rentrée de l’année sco- laire 1961-1962 que la premiè- re classe, le cours préparatoire de Madame Laclef, a ouvert” se sou- vient Denis Roy qui a lui même enseigné dans cet établissement

Classe de maternelle animée par Mesdames Salvi et Guignot.

Classe de cours préparatoire de Madame Herrgot.

Classe de CM2 de l’année scolaire 1971-1972.

Le jeune instituteur Denis Roy vient de prendre ses fonc- tions à l’école Pergaud au début des années soixante.

Classe de CM1-CM2 de l’année scolaire 1979-1980, animée par André Hoffmann.

Juin 1976, l’équipe du Trépied remporte la coupe Magister.

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