Journal C'est à Dire 165 - Avril 2011

6

V A L D E M O R T E A U

Marche sportive à la sauce mortuacienne Le Nordic Walking remporte un franc succès dans le Val de Morteau où vient de se créer un club dédié exclusivement à ce loisir plus spor- tif qu’il n’y paraît. Découverte. Morteau

L es montagnes à vaches du Haut-Doubs se prê- tent tout particulière- ment bien à la pratique du ski, de la randonnée, duV.T.T. Ici, les montagnons ont toujours eu le goût de l’effort et des acti- vités de plein air. Le pays, la men- talité, toutes les conditions sem- blent donc favorables au déve- loppement de la marche sporti- ve. Appelé aussi Nordic Walking, ce sport venu du froid a vite

tains spectateurs ne se privent pas de chambrer ces drôles de marcheurs. “Eh, t’as oublié tes skis !” Votre ironie ne me touche guère disait Ionesco. En tout cas ces remarques épicées n’ont pas découragé les pratiquants mor- tuaciens. “En septembre, on a proposé des initiations au sta- de. On pensait poursuivre avec des sorties en raquettes mais la neige n’était pas au rendez- vous” , observe Bernard Baudoin, autre pratiquant. quelques jours à Paris pour suivre une formation dispensée par la Fédération Française de Marche Sportive. À lui le volet technique. Préparateur physique dans d’autres clubs du Val de Morteau, Bernard Baudoin a mis ses compétences au service de cette nouvelle race de mar- cheur. Les beaux jours se pré- cisent et chacun a des fourmis dans les jambes et les bras. “Les initiations vont reprendre tous les jeudis à partir de 18 heures Ils sont désormais 65 à adhérer au Nordic Val Walking qui a tout d’un vrai club en plei- ne éclosion. Didier Renaud est parti “L a jeune fille, sa mère et éventuellement la grand-mère si elle est fashion ” : tout le monde peut trouver son bonheur “À l’arrière des taxis” selon Maud Meuter- los, créatrice de l’enseigne à Mor- teau. Le créneau de cette bou- tique, “c’est la mode mixte pour les 25-45 ans” résume M me Meuterlos.Avec des marques qui n’étaient pas encore pré- sentes sur Morteau. Pour les hommes, c’est Diesel, Pepe Jean’s ou encore Firetrap pour les jean’s, mais aussi Boss Oran- ge ou Scotch and Soda pour le prêt-à-porter. Les femmes trou- veront leur bonheur avec les marques Cop’Copine, IKKS, America Vintage… Une ligne de chaussures et d’accessoires Ouvert depuis le 30 mars à Morteau, le magasin de prêt-à-porter “À l’arrière des taxis” offre une nouvelle gamme de prêt-à-porter et d’accessoires avec des marques inédites sur le Val de Morteau.

séduit Didier Renaud et Bernard Baudoin. Les deux sportifs du Val de Morteau n’ont pas eu beaucoup à insister pour en convaincre d’autres.

“Eh, t’as oublié tes skis !”

Le Nordic Val Walking organise des sorties dominicales circonscrites pour l’instant au Val de Morteau.

faitrices de la marche sporti- ve. C’est votre cœur qui en par- lera le mieux… Didier et Bernard n’écartent pas l’éventualité d’organiser cet automne un rassemblement local autour de la découverte de ce sport. D’ici là, ils participeront ensemble à plusieurs étapes du Tour du canton de Neuchâtel.

au stade de Morteau. On peut prêter des bâtons aux débutants” , précise Bernard Baudoin. Le club propose également des sorties dominicales dans le Val de Morteau dont la durée varie entre 1 h 30 et 3 heures Est- ce l’impression d’un loisir pas assez sportif pour les mâles, tou- jours est-il que le Nordic Wal- king conquiert d’abord la gent féminine. Méfiance, l’effort est bien réel, surtout quand la pen- te s’accentue. On ne reviendra pas sur toutes les vertus bien-

“On a fédéré un groupe depuis l’automne dernier. Au départ, il y avait beaucoup de skieurs venus tester cette technique dans le cadre de leur préparation hivernale” , explique Didier Renaud, le premier président du club Nordic Val Walking. Marcher à bonne allure avec des bâtons prête parfois à rire. Cer-

Bernard Baudoin et Didier Renaud ont lancé l’activité cet automne sur le Val de Morteau. Leur club fédère déjà 65 marcheurs sportifs.

Renseignements : 03 81 67 24 46 03 81 67 20 97

Morteau Cours de physique dans la stratosphère

l’intérieur” , note Paul. Comme lui, une quinzaine d’élèves de la classe de 2 de 8 participent au projet baptisé “À travers les nuages”. L’opération est menée en partenariat avec le Centre National d’Études Spatiales. Tout se passe en sciences de Laboratoire. Dès la rentrée, les aérostiers en herbe ont eu droit à quelques cours théoriques et expériences pour acquérir les notions de phy- sique utiles au projet. “On a réalisé ensuite une maquette en carton” , indique Deryanur, élè- ve préposée à la communica- tion. Les séances de travaux pratiques ont pris une tournu- re plus concrète à partir de jan- vier. “À l’intérieur de la nacelle, on a installé un caméscope, un G.P.S., des capteurs de pression et de température” , précise Paul, sans oublier de mentionner le petit cactus. Histoire de voir à un ballon gonflé d’hélium lors du lancement prévu courant mai. Le lâcher sera d’ailleurs effectué par l’aérotechnicien du Pavillon des Sciences à Mont- béliard. “C’est le seul habilité à ce type d’action qui nécessite un certain nombre d’autorisations” , indique Emma- nuel Bournez, le professeur mor- tuacien qui encadre le groupe. Le ballon est sa nacelle devraient grimper progressivement jus- qu’à 30 000 m. L’ascension va durer 2 h 30. Elle s'achèvera par l’éclatement du ballon d’hélium. La nacelle va forcément redes- cendre et son parachute s’ouvrira à 5 000 m. Un petit cactus à l’intérieur. comment il se comporte dans la stratosphère. La nacelle et son chargement seront arrimés

Des élèves de seconde au lycée de Morteau fabriquent un ballon-sonde qui sera prochainement envoyé dans l’espace. Application de haut vol.

Publi-information “À l’arrière des taxis”

rajeunit la mode

L a motivation est toujours au rendez-vous dans ce genre de projet technique, original et surtout très concret. Ce genre d’expérience change de la théoriemême si l’un n’empêche pas l’autre. En tout cas, on sent un réel intérêt des élèves quand il s’agit de fabriquer la nacelle

qui transportera les instruments de mesure à 30 000 mètres d’altitude. Avec beaucoup d’application, ils découpent dans une couvertu- re de survie les pièces qui recou- vriront les 20 faces de la nacel- le en polystyrène. “Cette enve- loppe protégera ce qu’il y a à

Maud Meuterlos (à gauche), a créé l’enseigne “À l’arrière des taxis”. À droite, Marie-Hélène, la responsable du magasin mortuacien.

vient compléter l’offre de ce magasin où vous serez accueilli par Marie-Hélène. “Nous sommes particulièrement satis- faits des toutes premières semaines d’ouverture, nous avons déjà des clients très fidèles” com- mente Maud Meuterlos qui a mis un soin particulier à la déco- ration du magasin. Au fond de la boutique, le coin “cabines” est rehaussé par un élégant petit salon où les clientes peuvent discuter et prendre un café en toute tranquillité. “C’est une boutique conceptuelle où on a vraiment voulu insister sur le côté convivial, avec le conseil aux clients qui tient une place très

HORAIRES D’OUVERTURE : Lundi 14 h - 18 h Du mardi au vendredi 9 h 30 - 12 h et 14 h - 19 h Samedi 9 h 30 - 19 h À côté de la collection printemps- été qui a déjà séduit une large clientèle, “À l’arrière des taxis” propose aussi un aperçu de sa collection automne-hiver, avec notamment l’arrivée des marques IKKS hommes et Desi- gual. importante.” La décoration à elle seule vaut en effet le coup d’œil. “À l’arrière des taxis” existe déjà à Pontarlier depuis 2006 (70, rue de la République). Maud Meuterlos a voulu donner à la boutique mortuacienne le même esprit qu’elle a su apporter à Pontarlier où de nombreuses clientes du Haut-Doubs horlo- ger se rendaient déjà.

3, rue de la Gare 25500 MORTEAU Tél. : 03 81 67 61 87

15 lycéens mortuaciens participent à ce projet “À travers les nuages”.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online