La Presse Pontissalienne 172 - Février 2014

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

2, 50 €

N° 172

Mensuel d’information du Haut-Doubs

www.presse-pontissalienne.fr

FÉVRIER 2014

SPORTIFS, ENTRAÎNEURS, SUPPORTERS, TECHNICIENS… LE HAUT-DOUBS À SOTCHI

Il n’y a pas que les deux skieuses du Haut-Doubsqui sont du

voyage aux Jeux Olympiques. Au total, une bonne dizaine de représentants du Haut-Doubs défendent à leur manière nos couleurs à Sotchi.

LE DOSSIER en p. 17 à 21

POLITIQUE L’événement p. 6 et 7 Les élus ruraux et le charcutage cantonal La nouvelle carte cantonale a été validée fin janvier au Conseil géné- ral du Doubs. La fronde de la plupart des élus du Haut-Doubs res- te palpable. Quelles conséquences concrètes craignent-ils ?

SPÉCIAL TOURISTES p. 36 à 39 Animations : Le meilleur des vacances d’hiver

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 172 - Février 2014

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Des menaces pèsent sur l’hôpital de Mouthe

Bétontec : le délégué répond

Chiche ! François Hollande cherche à rationali- ser le fonctionnement de nos institu- tions. Et si nous supprimions tout bon- nement les cantons ? Chiche M. le président Jeannerot ? Non, ce n’est pas de la démagogie, bien au contraire. Allez au bout de votre logique dans la très politisée réforme de la carte cantonale que vous avez officialisée le 27 janvier dernier. Car c’est bien vous M. le pré- sident qui avez affirmé devant vos 34 collègues presque ébahis que “le can- ton n’est plus un espace de projet” et qu’aujourd’hui, ce sont les intercom- munalités, communautés de communes et communautés d’agglomération qui sont désormais les vrais espaces de pro- jets. Vous avez entièrement raison car le canton, cet anachronisme adminis- tratif, n’a en effet plus aucune raison d’être, sinon de servir de territoire d’élection à un conseiller général qu’on a depuis bien longtemps dévoyé de sa fonction première qui est d’être le repré- sentant d’une politique départementa- le tout entière, à l’image d’un député qui est non pas le représentant de sa circonscription mais d’abord le faiseur de lois nationales. Votre prédécesseur déjà, feu Claude Girard, affirmait il y a douze ans que les élus cantonaux doi- vent d’abord s’atteler aux dossiers dépar- tementaux en dépassant une étroite vision de cantonniers. Alors plutôt que de servir une tambouille électorale indi- geste, une nouvelle usine à gaz née dans les cerveaux fertiles et si abscons de tel énarque, l’État devrait aller au bout de sa logique de rationalisation. Au moment où le président Hollande se creuse la tête à la recherche de solu- tions pour rendre le millefeuilles insti- tutionnel plus digeste, la solution trou- vée dans ce redécoupage cantonal ne fait qu’alourdir la sauce. Imaginons un seul instant, dans la droite ligne de votre affirmation M. le président Jeannerot, qu’on transfère aux présidents de com- munautés de communes le pouvoir qu’ont actuellement les conseillers géné- raux. Tout le monde s’accorde à dire que les territoires des intercommunali- tés collent beaucoup mieux à la réalité du terrain que les cantons aux contours parfois étranges, et encore plus demain. Estimons que les communautés de com- munes soient les nouveaux cantons. Dans ce cas, ne supprimons pas les Départements comme pourraient le sug- gérer tel démagogue, mais supprimons les cantons et faisons des intercom- munalités le socle d’un Conseil général qui retrouvera en cette hypothèse moder- nité, lisibilité et efficacité. Jean-François Hauser Éditorial

blissements de petite taille” assure la F.H.F. Franche-Comté. Avec sept lits de S.S.R. qui sont une étape pour un patient préalable à son retour à domi- cile, et six lits de médecine, le service serait directement menacé. Leur fonctionnement représente un budget d’1,8 million d’euros par an à l’hôpital de Pontarlier. “Si le S.S.R. est viable, nous avons de la peine à trouver l’équilibre financier pour les lits de médecine” concède Olivier Volle. Mais selon lui, la réalité comp- table de cette situation ne justifie pas une fer- meture qui produirait “des effets de cascades. Si on fermait la partie sanitaire de l’hôpital de Mouthe on générerait d’autres coûts ailleurs. Par exemple, si actuellement un résident de l’E.H.P.A.D. a besoin d’un soin la nuit, on fait appel directement à l’infirmière de soin de médecine. Il y a une synergie entre l’E.H.P.A.D. et le pôle sanitaire qui n’existerait plus” et qu’il faudrait compenser. Dans le cadre de la révision du S.R.O.S. - S.S.R., l’hôpital de Pontarlier va donc faire des propositions à l’Agence Régionale de Santé pour le maintien des lits sanitaires de l’hôpital de Mouthe auquel est adossée la maison médi- cale. Une des options envisagées est de rem- placer les lits de médecine coûteux financiè- rement par des lits de soin de suite, ce qui porterait à 13 le nombre de lits de S.S.R. Ce service serait ainsi plus étoffé, mais sa capa- cité serait encore inférieure aux ratios indiqués dans le rapport. C’est l’Agence Régionale de Santé qui tranchera. Elle devrait rendre sa déci- sion dans les prochains mois.

U n récent rapport commandé par l’Agence Régionale de Santé s’interroge sur l’opportunité de maintenir les services de soins de suite dans les hôpitaux locaux qui ont peu de lit. L’hôpital de Mouthe est dans les premiers concernés. Le sort de l’hôpital de Mouthe n’est pas encore scellé. “Notre objectif est bien de le maintenir” insis- te Olivier Volle, directeur des hôpitaux de Pon- tarlier et Mouthe depuis la fusion des deux éta- blissements le 1 er janvier 2013. Ce n’est pas sur l’avenir de l’E.H.P.A.D. (57 résidents) que pèsent les menaces, mais sur le maintien des sept lits de soins de suite et les six lits de méde- cine que compte l’hôpital de Mouthe. En effet, un récent rapport commandé par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre de la révision du schéma régional d’organisation

Les conditions de travail chez Bétontec seraient plus éprouvantes que ne le prétend le directeur Julien Lasserre.

aux dires de son patron. “Ici, l’équivalent d’un Ouvrier Spé- cialisé touche entre 1 300 et 1 400 euros bruts.” Avec objectivité, il reconnaît des points positifs à son supé- rieur, le seul par exemple à avoir fait l’effort d’investir dans un vestiaire où le personnel puisse au moins s’asseoir. “On réclamait cela depuis des années.” Un moindre mal. Mais Claude Brughera n’admet pas les critiques émises vis-à-vis de la pro- tection du salarié en France. “Quand on travaille dans un pays, on doit respecter les droits et les acquis dont béné- ficient les salariés. En Fran- ce aussi on peut être construc- tif en terme d’avancées sociales et la protection des délégués syndicaux, c’est jus- tifié.” Claude Brughera trou- ve aussi que la marge de négociation s’est réduite avec l’arrivée du nouveau direc- teur. “Un salarié qui se sent mieux dans son environne- ment de travail, c’est aussi un salarié plus productif et moins absent. Chacun peut tirer pro- fit du dialogue social.”

C ertains des propos évo- qués par Julien Las- serre, le directeur de Bétontec à Vuillecin, ont fait réagir Claude Brughera, le délégué du personnel. L’article paru en décembre dernier dressait un comparatif des différences observées entre les sites de production fran- çais et suisse du groupe L.S.R. Bétons Holding S.A. Quand le chef d’entreprise estime que les conditions de travail sont bonnes à Vuillecin, Clau- de Brughera voit rouge. “Ce n’est pas vrai. On n’offre pas de très bonnes conditions chez Bétontec. M. Lasserre se réfère peut-être aux sala- riés dans les travaux publics mais les métiers sont diffé- rents. On ne bénéficie plus du régime des “intempéries” alors qu’on travaille parfois à des températures très néga- tives en hiver.” Le délégué du personnel juge utile de pré- ciser que ces dispositions ne sont pas le fait de Julien Las- serre puisqu’elles ont été sup- primées il y a de cela plus de vingt ans. Il revient aussi sur un niveau de salaires correct

des soins - soins de suite et de réadaptation (S.R.S.O.S. - S.S.R.), préconise des seuils en deçà desquels le maintien d’un ser- vice de S.S.R. peut être remis en cause. Une approche que l’antenne régionale de la Fédé- ration Hospitalière de France (F.H.F.) a d’ailleurs vivement contestée car elle menace direc- tement la plupart des hôpitaux locaux. “Les partis pris du rap- port, rédigé par des personnes n’ayant aucune culture géria- trique, aboutissent à proposer des seuils de 30 et 60 lits, qui condamnent ipso facto les éta-

“On générerait d’autres coûts ailleurs.”

Le combat des frontaliers cristallise un certain ras-le-bol

en cause leur affiliation à la Sécurité Sociale.” Selon la C.F.D.T. de Franche- Comté, “la situation actuelle des fron- taliers ne peut perdurer. La solidarité nationale doit être l’élément constitutif de notre société. Elle permet la réduc- tion des effets des crises économiques. Selon la Constitution française, être rési- dant en France impose de cotiser à la Sécurité Sociale.” Pour le syndicat qui parle à travers la voix de son secrétai- re général régional Alain Mischler, “coti- ser en fonction de ses revenus et non pas en fonction de son état de santé, est juste et participe à la solidarité natio- nale intergénérationnelle. Cotiser à la Sécurité Sociale permet de pérenniser notre système de santé qu’eux-mêmes utilisent en cas de maladie grave, de chômage et à la retraite.” Le syndicat estime en même temps que la situation des frontaliers, “avec des déplacements longs, sur un réseau routier encombré et des transports en commun insuffi- sants, doit être améliorée.”

S i le sujet de la défense par les travailleurs frontaliers de leur droit d’option dans l’assurance- maladie fait légitimement les gros titres en ce moment, ce combat ne manque pas de provoquer quelques réactions épidermiques de la part de citoyens, voire de syndicats, pas du tout d’accord avec la cause des fron- taliers. Comme ce lecteur Jean-Paul qui a écrit à notre rédaction pour mar- quer son mécontentement. “En 2009- 2010, le taux de change était à environ 0,66 : est-ce que lorsqu’il est passé au niveau actuel, ces mêmes personnes sont allées manifester et bloquer les fron- tières ? Et quand tous ces frontaliers seront à la retraite, ils seront bien contents de rejoindre le régime général” plaide- t-il. La C.F.D.T. s’est, elle, fendue d’un com- muniqué pour dénoncer ce qu’elle appel- le “un relâchement des liens sociaux en France. Certains vont même jusqu’à remettre

est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Agence publicitaire : S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Février 2014 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, E.H.P.A.D. Doubs, F.F.S., associations et organisateurs, Frédéric Mairy.

Le combat des frontaliers n’est pas vu de la même manière par tous.

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L’INTERVIEW DU MOIS

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DIPLOMATIE

Le consul de Suisse en France “Les Suisses résidant en Franche-Comté sont toujours plus nombreux”

Consul général de Suisse en France, François Mayor défend les intérêts de ses compatriotes sur notre territoire. Basé à Lyon, il explique sa mission à l’heure où le nombre de Suisses venus s’installer en Franche-Comté augmente. Ils sont 20 870, soit 473 de plus qu’en 2012.

L a Presse Pontissalienne : Depuis sep- tembre dernier, vous êtes à la tête du Consulat général de Suisse à Lyon. Expliquez-nous votre rôle. François Mayor : Mon rôle est de défendre l’intérêt des Suisses à l’étranger. C’est beaucoup de travail car le Consulat général de Suisse à Lyon en France est le consulat qui s’occupe de la com- munauté suisse installée à l’étranger la plus importante. Concrètement, nous faisons le travail d’une mairie et nous réglons des questions administratives ou des problèmes, comme les actes d’état civil, de mariage, de décès, que nous transmettons. Nous gérons éga- lement les problèmes des Suisses de passage en France, s’ils venaient par exemple à avoir un accident, ou des personnes qui sont incarcérées dans les prisons françaises. Notre rôle est de leur assurer la protection consu- laire. Le consulat doit - aussi - faire rayonner l’image de la Suisse à

l’étranger et notamment son image culturelle avec ses quatre langues par- lées. Pour cette raison, nous allons pour la première fois organiser des manifestations culturelles qui se dérou- lent sur le territoire fran- çais.

mement bien reçu.

L.P.P. : Les accords bilatéraux ont accéléré et fluidifié les échanges entre les pays d’Europe (principalement la France) et la Suisse. Com- bien de Suisses vivent en France ? Et en Franche-Comté ? F.M. : Les derniers chiffres (décembre 2013) portent à 191 559 le nombre de Suisses vivant en France, c’est notre communauté la plus impor- tante à l’étranger. En Franche-Com- té, ils sont 20 870 à y vivre. Cela repré- sente 13 552 foyers. C’est plus qu’en 2012 car ils étaient 20 397 (473 per- sonnes en plus). C’est une évolution normale. L.P.P. : Savez-vous pourquoi les Suisses vien- nent s’installer en France ? Le disent-ils à vos services ? F.M. : Nous n’avons aucune donnée à ce sujet car c’est la liberté de chacun d’aller s’installer là où il le veut. On

“Rapporter les problèmes exprimés.”

L.P.P. : Peu après votre nomi- nation à la tête du Consulat, vous avez participé au Locle à une réunion transfrontaliè- re. Pour y faire quoi ? F.M. : Mon rôle est aussi de connaître les poli- tiques. J’ai notamment été reçu par le préfet de Franche-Comté à Besan- çon, ville où est en pos- te un consul honoraire. L.P.P. : Vous avez senti une bonne écoute des Français ? F.M. : Oui. J’ai été extrê-

immatriculés peuvent, s’ils se sont ins- crits au préalable, participer aux vota- tions en Suisse et ceci par correspon- dance. L.P.P. : En revanche, ils doivent changer de permis de conduire… Expliquez-nous cette originalité ? F.M. : Effectivement, les Suisses ins- tallés en France ont une année pour échanger leur permis de conduire pour qu’il soit valide. L.P.P. : Un conseil à vos ressortissants. F.M. : De s’inscrire au consulat géné- ral. Nous tenons une communication officielle qui les informe de leurs droits. L.P.P. : Vous parlez de “droits”. Combien de Suisses sont emprisonnés de ce côté de la frontière ? F.M. : Le D.F.A.E. (Département fédé- ral des affaires étrangères) ne tient pas de statistique par pays à ce sujet. Propos recueillis par E.Ch. Consul général au Consulat géné- ral de Suisse à Lyon. Entré en 1979 au service du département fédéral, il a été respectivement en poste à Franc- fort, Toronto, Ottawa, Manille, Athènes, Dublin, Bucarest, Hong-Kong, Paris, Berne, Marseille comme chef de pos- te au Consul. Identité François Mayor 61 ans.

François Mayor est le nouveau consul de Suisse en France. Il assistera le 29 mars à Villers-le-Lac à une réunion avec l’amicale des Suisses du Haut-Doubs.

n’est pas en droit de le demander.

L.P.P. : La France avait prévu pour les étran- gers résidant, quelle que soit leur nationali- té, et qui louent des biens immobiliers en Fran- ce de payer la C.S.G. et la C.R.D.S. Cette annonce (qui n’a pas été mise à exécution) a-t-elle fait peur aux Suisses installés en France ? Cer- tains ont-ils décidé de revenir ? F F.M. : Personne ne nous a dit vouloir quitter la France pour cette raison. L.P.P. : Les accords bilatéraux ont accéléré les échanges transfrontaliers. Ce qu’il manque encore dans le Haut-Doubs, ce sont des infra- structures de transport pour accompagner la mobilité des gens. La Route des Microtech- niques en est une. Avez-vous la compétence à influencer ce genre de dossier ? F.M. : Mon travail est de rapporter à mes autorités les problèmes exprimés par les différentes parties. Nos élus suisses sont présents aux réunions transfrontalières. Ils sont au courant des enjeux. L.P.P. : Les Français vont, en mars, élire leur maire. Les ressortissants suisses ont-ils le droit de vote en France ? F.M. : Non, les Suisses ne peuvent pas voter en France. Par contre, les Suisses

PONTARLIER

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Liste Patrick Genre : un parfum de victoire avant l’heure MUNICIPALES Pontarlier passionnément Le maire sortant est le premier candidat à avoir

Les noms 1 Patrick Genre 2 Marie-Claude Masson 3 René Émilli 4 Bénédicte Hérard (nouveau) 5 Bertrand Guinchard 6 Sylvie Laithier

présenté ceux qui vont l’accompagner aux municipales. Une liste dans la continuité où la surprise réside davantage dans l’annonce de ce qui pourrait s’apparenter à un conseil déjà en place. Transparence ou excès de confiance.

7 Christian Pourny 8 Isabelle Narduzzi 9 Daniel Defrasne 10 Brigitte Cortot

“U ne liste diverse, variée mais unie, pleine de com- pétences, dynamique et passionnée”, annonce un Patrick Genre plutôt confiant qui avoue travailler sur la question depuis plu- sieurs mois. 14 nouveaux noms appa- raissent sur la liste “Pontarlier, pas- sionnément !”. Soit un renouvellement de 45 % comme il l’avait précisé en dévoilant sa candidature. Hormis Béné- dicte Hérard en quatrième position, les promus figurent plutôt en second partie de tableau. Rien de surprenant dans ce classement. Cette combinai- son a pour but “d’assurer une certai- ne stabilité, d’apporter du sang neuf et des idées nouvelles.” Comme les autres listes, celle-ci se veut être la plus représentative possible des composantes de la cité pontissalienne. On y trouve des commerçants, ensei- gnants, fonctionnaires, chefs d’entreprises, ouvriers, travailleurs frontaliers, retraités… Ils ont entre 22 et 68 ans et la moyenne d’âge avoisi- ne la cinquantaine. L’U.D.I. a droit de cité même si Pierre Simon se retrou-

ve seulement au 23 ème rang comme pour- raient s’en étonner certains qui le voyaient figurer en meilleure position. “Pierre Simon est à sa place” , indique Patrick Genre en soulignant qu’il s’agit bien d’une décision partagée. Si le taux d’encartés est de 40 %, le maire se refuse d’aller plus loin dans l’identification des candidats engagés dans un parti. Ces précisions lui sem- blent inutiles et ne reflètent pas l’esprit d’ouverture qui sied à cette liste. Le maire sortant poursuit sa présentation en dévoilant carrément qui seront ses futurs adjoints et leurs champs de res-

11 Gaston Droz-Vincent 12 Fabienne Vieille-Petit 13 Jacques Prince 14 Isabelle Maya (nouveau) 15 Philippe Besson 16 Geneviève Rousseaux (nouveau) 17 Romuald Vivot (nouveau) 18 Sandrine Charron (nouveau) 19 Jean-Marc Grosjean (nouveau) 20 Nadine Courti (nouveau) 21 Xavier Garcia 22 Anne-Lise Ballyet (nouveau) 23 Pierre Simon (nouveau) 24 Danielle Thiébaud-Fonck (nouveau) 25 Philippe Jacquemet 26 Nathalie Besson (nouveau) 27 Pierre Hazelart (nouveau) 28 Béatrice Gaulard 29 Maxime Guyonnet (nouveau) 30 Odile Sauge 31 Nicolas Fontaine 32 Marie-Claude Oudot 33 Armand Rota (nouveau)

La liste “Pontarlier passionnément” a été renouvelée à 45 % avec 14 nouveaux noms.

C.C.A.S. notamment. Patrick Genre justifie le choix d’élargissement par la complexité des dossiers qui réclament de plus en plus d’expertise dans chaque domaine. Les 21 premiers noms de la liste sont les candidats potentiels à l’élection des délégués à la C.C.L. sachant que Pon- tarlier a droit à 19 postes. S’il ne juge pas nécessaire d’avoir un local de cam- pagne, la tête de liste prône d’aller un maximum à la rencontre des habitants. Une trentaine de réunions sont pro- grammées dans ce sens. “On repart de zéro avec l’étiquette de candidats et le programme sera finalisé à l’issue de ces échanges” , conclut-il en invitant les Pontissaliens, “à voter passionnément pour nous.” F.C.

adjoints, on en retrouve cinq déjà en place : Marie-Claude Masson promise à l’éducation, à la jeunesse et aux rela- tions avec les communautés étrangères, Christian Pourny au développement responsable, René Émilli à la culture et au tourisme, Daniel Defrasne serait en charge de l’urbanisme et des grands projets. Gaston Droz-Vincent conti- nuerait de s’occuper de la voirie. Trois conseillers actuels prennent du galon. À savoir Sylvie Laithier tou- jours dédiée à l’accessibilité et aux mobilités, Philippe Besson se verrait promu aux sports et Isabelle Narduz- zi deviendrait adjointe à la communi- cation et aux relations publiques. La seule innovation réside dans l’arrivée de Bénédicte Hérard qui reprendrait la gestion des affaires sociales et du

ponsabilités. Première nouveauté, cette munici- palité restreinte com- prendrait onze membres et non plus neuf. Décision a été prise de désigner deux conseillers délégués, à savoir Bertrand Guin- chard qui serait en char- ge de l’économie-commerce et agriculture et Jacques Prince préposé à la sécu- rité. Dans la liste des neuf

“Pierre Simon est sa place.”

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L’ÉVÉNEMENT “CHARCUTAGE CANTONAL”…

Le projet de redécoupage cantonal validé par la majorité du Conseil général lundi 27 janvier dernier a entraîné son flot de critiques des élus ruraux.

“Et le secteur de Montbenoît, ce n’est pas montagneux peut-être ?” Rappelons que l’actuel canton de Montbenoît sera phagocyté dans un immense canton Montbéliard, le rattachement du sec- teur Entre Doubs et Barbèche àMaîche, la réunion de Franois et de Serre-les- Sapins dans le même canton et celle de Grandfontaine et Montferrand-le- Château), la réforme a été adoptée à la majorité. Au grand dam des élus d’opposition qui y sont tous allés de leur petit refrain contre cette carte can- tonale qu’ils se sont tous accordés à qualifier d’absurde. “Et dire qu’on est au pays de Descartes…” a soupiré Chris- tian Coutal en fin de séance. J.-F.H. Élus des villes contre élus des champs Débat Les conseillers généraux ruraux se font entendre Après une présentation pour le moins technocratique du nouveau redécoupage cantonal par le préfet du Doubs, le débat autour de cette question a fait apparaître deux mondes bien distincts : la ville et la campagne. Ambiance. “Alors supprimez les cantons !” qui regroupera avec Montbenoît les actuels cantons de Levier, Ornans et Amancey. Pour Claude Jeannerot, le président du Conseil général, “il n’y a pas de carte électorale idéale. Ne cher- chez pas, elle n’existe pas.” “Si, la nôtre !” rétorque Alain Marguet, le conseiller général de Montbenoît en référence à la proposition de redécoupage que la droite avait proposée à la majorité, pro- position restée lettre morte. Les réac- tions se sont faites plus virulentes en tribune quand Claude Jeannerot pose la question : “Est-ce que le canton est encore aujourd’hui un espace de pro- jet ? Vous savez bien que non. Ce sont les intercommunalités qui sont deve- nues aujourd’hui les espaces de pro- jets.” “Alors supprimez les cantons !” commente le maire de Pontarlier Patrick Genre venu lui aussi suivre les débats. Malgré les quatre amen- dements adoptés (la com- mune de Bavans réinté- grée à la communauté d’agglomération de

I ls étaient venus nombreux les maires ruraux, notamment une belle délégation d’élus saugets, assister au débat organisé au Conseil général duDoubs le 27 jan- vier dernier. Sagement installés à la tribune, ils n’ont pas manqué de réagir à la présentation par le préfet Stéphane Fratacci de ce qui sera le contour des futurs cantons – ils seront au nombre de 19 contre 35 aujourd’hui - à partir de 2015. Un des principes de la réforme est le rééquilibrage démographique afin de supprimer des aberrations comme ce rapport de 1 à 9 entre le canton d’Amancey (3 797 habitants) et celui de Pontarlier (34 216 habitants). Selon le préfet du Doubs, “chaque canton s’inscrira dans un écart de 20 % à la moyenne départementale de 27 777 habitants.” Mais déjà un canton fait exception à la règle : celui de Frasne (qui couvrira également l’actuel can- ton deMouthe) ne comptera que 19 306 habitants. Le préfet justifie cette excep- tion par “la topographie montagneuse du Haut-Doubs.” Remarque immédia- te de Christian Coutal, l’élu sauget :

Ils ont dit… Marc Pétrement, conseiller général de Baume-les-Dames : “Comment comprendre cette branche qui s’échappe du tronc et qui va jusqu’à Cussey-sur-l’Ognon, ainsi que le rejet du secteur de Clerval dans le futur canton de Baume-les-Dames ? Ce redécoupage est une négation du Doubs central que l’on bâtit depuis plus de 20 ans. Que faudra-t-il faire : recréer un nouveau pays, de nouveaux syndicats ? Ce redécoupage ne prend en compte la population que dans sa valeur numérique.”

Jean-François Longeot, conseiller général d’Ornans : “Le projet de réforme que le précédent gouvernement avait présenté proposait de baisser le nombre d’élus de 13. Là, avec 2 élus par cantons, on se retrouvera avec trois élus de plus qu’aujourd’hui. Le Conseil

Patrick Ronot, conseiller général d’Amancey :

Jean-Marie Pobelle, conseiller général de

Pierrefontaine-les-Varans : “Quel boucher technocrate a bien pu relier dans un même canton le village des Alliés et le secteur d’Ornans dont des communes sont quasiment intégrées à l’agglomération bisontine ?” Frédéric Cartier, conseiller général de Clerval : “Vous mettez en avant la parité pour justifier cette réforme en pensant peut-être que notre groupe politique est misogyne : mais proportionnellement, nous avons plus d’élues femmes que vous !”

“Et pourquoi on ne calquerait pas le nombre d’élus au nombre de votants ? Je rappelle qu’aux dernières cantonales sur Amancey, nous avons enregistré près de 85 % de participation. Dans un canton de Besançon (N.D.L.R. : Besançon-Ouest où est élu Claude Jeannerot), la participation a à peine atteint 35,02 % des voix, c’est-à-dire que le conseiller général a été élu avec à peine 1/3 des suffrages. Attention à ce que cette réforme ne se retourne pas contre ses instigateurs.”

général passe à côté de 400 000 euros d’économie par an. Par ailleurs, cette réforme menée à la hussarde est une mise à mort du tissu rural : 12 élus sur 38 seront de Besançon. Je pense qu’il faut renvoyer à leurs chères études les énarques qui ont inventé ce machin ! Vous parlez d’égalité démographique mais quand ont voit la différence entre un département du Territoire-de-Belfort et ses 137 000 habitants et les Hauts-de-Seine avec 1,5 million d’habitants, elle est où l’égalité ?”

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Une réforme qui sème la pagaille Réaction Les élus locaux L’État n’a pas mesuré les conséquences du redécoupage cantonal. L’affaire est plus complexe qu’un simple déplacement des frontières géographiques. Il en découle une série de ques- tions posées par les élus locaux et restées sans réponse.

Les comices gardent leur indépendance Agriculture Beaucoup d’agriculteurs se sont inquiétés de l’impact que pouvait avoir la réforme des cantons sur l’organisation des comices. Finalement, le redécoupage ne devrait rien changer.

Albert Jeannin, le maire de Levier, redoute que sa commune soit affaiblie.

L a réforme cantonale en dis- cussion a suscité l’inquiétude chez les organisateurs de comices. Car à l’origine, ces rencontres d'éleveurs qui consacrent les plus belles vaches laitières, étaient calquées sur les frontières cantonales. Mais à partir du moment où les limites de ces circonscriptions sont modifiées comme le prévoit la réforme, l’organisation des comices devrait être, de fait, perturbée. Passé l’effet d’annonce, les choses se décantent et les inquiétudes se dissipent. Philippe Schaller, le pré- sident de la Fédération des comices

du Doubs est même rassurant. Selon lui, cette réforme ne changera rien à l’organisation actuelle des comices. Un message qu’il fera passer lors

que nous allons supprimer le nom “canton” de l’intitulé des comices” précise Philippe Schaller. Le mon- de agricole s’adapte comme il sait le faire. Le passé est plein d’exemples qui montrent que les éleveurs se sont parfois affranchis des fron- tières cantonales pour organiser les comices. “Si un élevage souhaite changer de canton pour participer à un comice, il suffira d’en discu- ter” précise encore Philippe Schal- ler. Dans le Doubs, 21 comices sont orga- nisés. Ils réunissent 600 à 700 éle- vages et environ 6 000 bêtes.

B eaucoupd’élus locaux craignent que le redécoupage des cantons sème la pagaille dans bon nombre d’organisations qu’ils s’échinent à faire fonctionner. Tous s’interrogent sur les conséquences de cette réforme que ses promoteurs n’auraient pasmesurées.Les questions tombent en cascade et les élus n’ont aucune réponse,ce qui agace desmaires comme Albert Jeannin à Levier, une commune qui fera bientôt partie du can- ton élargi d’Ornans. “Levier ne sera plus chef-lieu de canton. Quid des dotations de bourg-centre que nous percevons à ce titre ? Nous nous sommes battus égale- ment pour préserver notre bureau de Poste, notre perception, le service des routes. Quid de l’avenir de ces services à Levier une fois qu’Ornans sera bureau centralisateur ? Est-ce que nos services publics de proximité ne vont pas subir les conséquences de cette réforme qui semble avoir été imaginée uniquement à des fins électorales ? Nous sommes inquiets” dit l’élu.Face à tant d’inconnues, la communauté de communes Altitude 800 devait déposer un recours contre cette réforme. Au-delà de l’avenir des services publics, Jean-Pierre Gurtner le conseiller géné- ral U.M.P. du canton de Levier relève les incohérences territoriales d’un super- canton d’Ornans qui va s’étendre de Mérey-sous-Montrond auxAlliés enpas-

sant parAmancey,Levier et Gilley. “Sur ce canton d’Ornans, nous aurons deux députés. Annie Genevard (U.M.P.) pour la cinquième circonscription et ÉricAlau- zet (Les Verts) pour la deuxième. Com- ment cela est-il possible ? Faudra-t-il modifier les circonscriptions ? Nous aurons également deux sous-préfectures. Nous ne sommes pas non plus sur le même territoire de santé qu’Ornans” observe l’élu. Quid encore des S.C.O.T. (schémas de cohérence territoriale), des documents d’urbanismes qui s’appliquent à l’échelle d’un territoire défini. Levier va répondre aux règles du S.C.O.T. de Pontarlier qui est en cours d’élaboration. Mais le pays d’Ornans prépare égale-

de l’assemblée géné- rale du 12 mars. “Nous ne suivons pas cette réforme. Les comices sont indépendants des cantons depuis long- temps, même si à l’origine il y avait un lien. Morteau gardera son comice et Le Rus- sey le sien. La seule cho- se qui va changer est

“Supprimer le nom de “canton” de l’intitulé.”

ment un S.C.O.T. Est-ce que la réforme des can- tons peut modifier les lignes des S.C.O.T. ?Mon- sieur Gurtner suppose que oui. “Si le canton n’était pas lié auS.C.O.T., alors pourquoi le Conseil général se prononce-t-il sur ces documents d’urbanisme ?” Toutes ces questions n’ont pas enco- re trouvé de réponse auprès des services de l’État censés éclairer des élus qui jugent que la car- te cantonale a été faite en dépit du bon sens.

“Quid de l’avenir de ces services à Levier?”

L’organi- sation des comices ne devrait pas changer.

Alain Marguet se dit prêt à se présenter contre Claude Jeannerot Réaction Le conseiller général de Montbenoît, dont le canton est condamné, continue sa croisade anti-redécoupage. Il est prêt à défier le président du Conseil général.

Jean-Pierre Gurtner, conseiller général de Levier : “Nous assistons ni plus ni moins qu’à une délocalisation, la délocalisation de la communauté de communes de Montbenoît et d’Altitude 800. Cette nouvelle carte déracine l’histoire et quand on déracine l’histoire, ce sont d’autres qui vont l’écrire. Ce qui est aberrant dans

L a Presse Pontissalienne : Pour aller jusqu’au bout de la contestation, vous vous dites prêts à défier Claude Jeannerot sur son propre can- ton de Besançon en 2015 ? Alain Marguet : C’est une forme de défi que je lui lance en effet pour dire que nous les ruraux,ona certainement plus de poids qu’il ne le prétend.Ce serait unemanière de sor- tir par la grande porte, de tirer une derniè- re fois un feu d’artifice. En bon Sauget, je suis tout à fait capable de le faire. Je n’ai plus rien à perdre, j’ai 65 ans. C’est peut- êtreune façondemontrer auprésident Jean- nerot que rien n’est acquis dans la vie.

me totalitaire. Il faut m’expliquer pourquoi la Saône-et-Loire avec 550 000 habitants compte 29 cantons et le Doubs 19, pourquoi l’Allier 19 avec 342 000 habitants ?Avec cet- te réforme, le président du Conseil général a bafoué les règles élémentaires de respect et de considération pour les élus, il a fait du tripatouillage électoral.Avec cette réforme, on va faire disparaître 2 000 chefs-lieux de cantons ruraux ainsi que toute la vie admi- nistrative et associative de ceux-ci. Cette réforme est indéfendable et les électeurs sauront s’en souvenir. Recueilli par J.-F.H.

L.P.P. : Et d’ici là, quelle marge de manœuvre avez- vous ? A.M. : On s’apprête à déposer un recours devant le Conseil d’État pour contester ce projet de redécoupage.Onn’a pas l’intention de se laisser faire. L.P.P. :Avec quels arguments ? A.M. : En septembre, on a offert sur un pla- teauune séance de rattrapage au président Jeannerot qu’il n’a pas exploité. C’était une carte très cohérente, mais visiblement la démocratie participative est devenue le régi-

ce nouveau canton, c’est qu’il couvrira deux S.C.O.T. différents et qu’il s’étalera sur deux territoires de santé.”

Alain Marguet, prêt à un baroud d’honneur.

PONTARLIER

8

La Presse Pontissalienne n° 172 - Février 2014

TRAVAUX

Urbanisme et environnement

Pontarlier assume ses lignes bétonnées La Ville devrait abattre les arbres enracinés sur la

O n aime. Ou pas. Pontarlier, capitale du Haut-Doubs et son image verte serait-elle écornée ? La Ville projette de couper six arbres de la place Saint-Bénigne à Pontarlier dans le cadre de la rénovation du centre-vil- le. Ces orientations ont été données en réunion de commission. Le chan- tier, qui rappelons-le, n’est pas enco- re validé par les élus, pourrait démar- rer avant l’été. Environ 1,8 million

d’euros seront investis dans cet espa- ce, soit un tiers de l’investissement total de la Ville en 2014. Les marron- niers, pour certains malades, comme les arbres de la place d’Arçon l’étaient, laisseront donc place à un autre uni- vers : minéral celui-là.

place Saint-Bénigne dans le cadre de la rénovation du centre. Un choix d’urbanisme où le piéton et le cycliste gagneront en espace. Une ville “aseptisée” pour d’autres.

Un choix assumé : “Si vous interrogez 1 000 personnes sur cette question, vous aurez toutes les visions” commente Daniel Defrasne, adjoint chargé de l’urbanisme, qui répond à certaines critiques, notamment

rue de Besançon, c’est en raison du réseau d’assainissement passant sous la route. Au-delà de la verdure, Pontarlier assu- me un choix d’urbanisme porté par un cabinet d’architecture depuis le début dumandat : “Les arbres ont leurs avan- tages, leurs inconvénients. Ils sont aus- si le refuge des mégots et des canettes. C’est aussi un problème pour le sta- tionnement, le déneigement.” Bref, c’est moins contraignant. C’est aussi une nouvelle ouverture de la ville “en faveur des piétons et des cyclistes, reprend Daniel Defrasne. Ce qui satisfait à Pon- tarlier, c’est la largeur des trottoirs. Il y a des réalités à prendre en compte.” L’église Saint-Bénigne pourra, à ter- me, bénéficier d’un parvis digne de ce nom. La rue sera mise à sens unique. Moderne et authentique. Accessible et ouverte. Voilà la touche du nouveau Pontarlier. On aime. Ou on n’aime pas. E.Ch.

celles d’Europe Écologie- Les Verts qui s’émeut du devenir de la place Saint- Bénigne et de son aspect “aseptisé”. C’est en tout cas le commentaire du conseiller municipal d’opposition Samuel Feu- vrier : “Il faut plus d’espaces verts” dit-il. Que les Verts se rassu- rent : les arbres coupés seront en partie replan- tés sans toutefois que l’on sache le nombre exact.

“Une ville aseptisée” selon Les Verts.

Les arbres de la place Saint- Bénigne pourraient disparaître

“Tout le monde s’accorde à dire que la place d’Arçon est une réussite. Les arbres de la place Saint-Bénigne ne sont pas en bonne santé et ils pourraient ne pas résister aux travaux. Et, il y aura tou- jours de la verdure grâce à des bacs” fait remarquer Daniel Defrasne. Il y a aussi un côté pratique : si la Ville n’a pas replanté d’arbres dans l’axe de la

dans le cadre du réaména- gement du centre-ville.

État civil de janvier 2014

18/01/14 – Armand de Jean-Baptiste VOIRIN, infor- maticienetdeCélineTRIBOULET,secrétaired’accueil. 20/01/14 – Mael de Julien BILLION, éducateur sportif et de Jennifer LENOURY, opératrice en horlogerie. 19/01/14 – Margot de Anthony COMTE, conducteur d’engins et de Amélie FEUCHOT, aide-soignante. 19/01/14 – Elsa de Jérôme COURLET, chauffeur poids lourds et de Aurélie FAIVRE, enseignante. 20/01/14 – Imane de Yassir CHTIOUI, micromécani- cien et de Rajae GOURARI, assistante maternelle. 20/01/14–EmiliendeChristopheBULLE,électricien et de Sophie VIEILLE-PETIT, professeur des écoles. 20/01/14–LoudeMarcVOJINOVITCH,chefdechan- tier et de Alizée GEAY, opératrice en horlogerie. 20/01/14 – Li de Hugues MUSSARD, commercial et de Marion SEMIN, rédacteur. 21/01/14 – Héloïse de Arnaud FUCHS, hydraulicien et de Nadège PILLET, militaire. 21/01/14–ChlorisdeFrédéricVIEILLE,machinisteet de Séverine MARGUIER, responsable après-vente. 22/01/14 – Ketlyne de Laurent HUGUET, employé administratif et de Sabrina PAGNIER, secrétaire. 22/01/14–AlideTurhanPOLAT,fromageretdeMih- rican TEREKEME, sans profession. 22/01/14 – Loan de Benoit BUZZONI, sans profes- sion et de Belinda BOTET, agent technique. 22/01/14–TiméodeJonathanCORTES,agenttélé- phonique et de Muriel VON BERGEN, agent télé- phonique. 23/01/14–JuliandeVincentJEANNIN,agent métho- de et de Emily DARTOIS, assistante sociale. 23/01/14–AbbydeYoannANDRÉ,chefd'équipeet de Ludivine LACOSTE, responsable logistique. 24/01/14 – Bastien de Sébastien PERRIN, ouvrier et de Marilyne BENOIT, responsable animalerie. 17/01/14–MargauxdeAlexandreVILLET,entraîneur sportif et de Sophie DASTUGUE, cadre. 18/01/14 – Aurel de Benoit COEURDEVEY, opéra- teur en horlogerie et de Stéphanie REUFLY, horlo- gère. 18/01/14 – Léa de Samuel FERNANDEZ, éducateur et de Charlène HAUPTMANN, éducatrice. 18/01/14 – Camille de Stéphane VIONNET, chauf- feur et de Julia PARIS, puéricultrice. 18/01/14–JuliandeMickaëlEDME,technicienetde Sophie BARILLOT, ouvrière. 18/01/14–TimothéedePierre-YvesDAMASd’ANLEZY, musher et de Florence BEREZIAT, vendeuse. 18/01/14 – Ana de Frédéric MANCHE, menuisier et de Corinne CASTIÇO, éducatrice. 18/01/14 – Armand de Jean-Baptiste VOIRIN, infor- maticienetdeCélineTRIBOULET,secrétaired’accueil. 20/01/14 – Mael de Julien BILLION, éducateur spor- tif et de Jennifer LENOURY, opératrice en horlo- gerie.

19/01/14 – Margot de Anthony COMTE, conducteur d’engins et de Amélie FEUCHOT, aide-soignante. 19/01/14 – Elsa de Jérôme COURLET, chauffeur poids lourds et de Aurélie FAIVRE, enseignante. 20/01/14 – Imane de Yassir CHTIOUI, micromécani- cien et de Rajae GOURARI, assistante maternelle. 20/01/14–EmiliendeChristopheBULLE,électricien et de Sophie VIEILLE-PETIT, professeur des écoles. 20/01/14–LoudeMarcVOJINOVITCH,chefdechan- tier et de Alizée GEAY, opératrice en horlogerie. 20/01/14 – Li de Hugues MUSSARD, commercial et de Marion SEMIN, rédacteur. 21/01/14 – Héloïse de Arnaud FUCHS, hydraulicien et de Nadège PILLET, militaire. 21/01/14 – Chloris de Frédéric VIEILLE, machi- niste et de Séverine MARGUIER, responsable après-vente. 22/01/14 – Ketlyne de Laurent HUGUET, employé administratif et de Sabrina PAGNIER, secrétaire. 22/01/14–AlideTurhanPOLAT,fromageretdeMih- rican TEREKEME, sans profession. 22/01/14 – Loan de Benoit BUZZONI, sans profes- sion et de Belinda BOTET, agent technique. 22/01/14–TiméodeJonathanCORTES,agenttélé- phonique et de Muriel VON BERGEN, agent télé- phonique. 23/01/14–JuliandeVincentJEANNIN,agent métho- de et de Emily DARTOIS, assistante sociale. 23/01/14–AbbydeYoannANDRÉ,chefd'équipeet de Ludivine LACOSTE, responsable logistique. 24/01/14 – Bastien de Sébastien PERRIN, ouvrier et de Marilyne BENOIT, responsable animalerie. 24/01/14 – Gaétane de Sébastien BOLE, directeur et de Eugénie VERDOT, assistante maternelle. DÉCÈS 25/12/13 – Christian OUDOTTE, 66 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 27/12/13 – Albert CARETTI, 83 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Laure GUILLEMIN. 31/12/13 – Gabriel VUILLAUME, 89 ans, retraité, domicilié à Bouverans (Doubs) célibataire. 03/01/14 – Camille JUSSEAUME, 84 ans, retraitée, domiciliée à les Hôpitaux-Neufs (Doubs) épouse de Roger DUBOIS. 03/01/14 – Michel JACQUET, 69 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs). 01/01/14 – Jean-Yves PRADIER, 54 ans, sans pro- fession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 06/01/14 – Isabelle HOCHEPIED, 52 ans, sans pro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 08/01/14 – Maurice BERTIN, 79 ans, retraité, domi- cilié à Gilley (Doubs), époux de Pierrette CHABOD. 08/01/14–GeorgesMARMIER,89ans,retraité,domi- cilié à Frasne (Doubs), veuf de Paule MARMIER.

10/01/14 – Stéphanie BERNE, 39 ans, secrétaire, domiciliée à Bians-les-Usiers (Doubs), célibataire. 12/01/14 – Rémy ROCHAT, 67 ans, retraité, domi- cilié à Montperreux (Doubs), époux de Françoise WARIDEL. 16/01/14 – Ginette SCHNEIDER, 75 ans, retraitée, domiciliée à Damprichard (Doubs), épouse de Fran- cis DESNEULIN. 17/01/14–SimonePARNET,70ans,retraitée,domi- ciliée à Frasne (Doubs), épouse de Louis GODIN. 17/01/14 – Alice CALVOZ, 86 ans, retraitée, domici- liée à Villes (Ain), épouse de Louis DURET. 17/01/14 – Eugénie VERGUET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Chaffois (Doubs), épouse de Louis VUITTENEZ. 17/01/14 – Thérèse CAIREY-REMONNAY, 84 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Germain BERROD. 18/01/14 – Italo LANCIA, 85 ans, retraité, domicilié à Sombacour (Doubs), époux de Yvonne SIÈVERT. 21/01/14 – Norbert OUDOT, 78 ans, retraité, domi- ciliéàMorteau(Doubs),veufdeHélèneHUOT-SOU- DAIN. 21/01/14 – Simone MAIRE, 93 ans, retraitée, domi- ciliée à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), veuve de Gustave LÉTOUBLON. 21/01/14 – André BILLET, 83 ans, retraité, domicilié àSaint-Antoine(Doubs),épouxdeYvetteFOUQUET. 22/01/14–Jean-ClaudeROUSSELET,79ans,retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Denise MOUGE. 21/01/14–MoniqueMESSIN,78ans,retraitée,domi- ciliée à Valdahon (Doubs), veuve de Marc CLERC. 17/01/14 – Eugénie VERGUET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Chaffois (Doubs), épouse de Louis VUITTENEZ. 17/01/14 – Thérèse CAIREY-REMONNAY, 84 ans, retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon (Doubs), veuve de Germain BERROD. 18/01/14 – Italo LANCIA, 85 ans, retraité, domicilié à Sombacour (Doubs), époux de Yvonne SIÈVERT. 21/01/14 – Norbert OUDOT, 78 ans, retraité, domi- ciliéàMorteau(Doubs),veufdeHélèneHUOT-SOU- DAIN. 21/01/14 – Simone MAIRE, 93 ans, retraitée, domi- ciliée à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), veuve de Gustave LÉTOUBLON. 21/01/14 – André BILLET, 83 ans, retraité, domicilié àSaint-Antoine(Doubs),épouxdeYvetteFOUQUET. 22/01/14–Jean-ClaudeROUSSELET,79ans,retrai- té, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Denise MOUGE. 21/01/14–MoniqueMESSIN,78ans,retraitée,domi- ciliée à Valdahon (Doubs), veuve de Marc CLERC.

NAISSANCES 27/12/13 – Stella de Gautier SCHALLER, ouvrier et de Fanny BOILLOT, ouvrière. 27/12/13 – Gabriel de Alexandre DUFFET, automa- ticien et de Angélique BARTHOD, infirmière. 27/12/13–EmydeChristopheMARTIN,chefdepro- jet et de Amélie BARILLOT, chef de projet. 28/12/13 – Emy de Fabrice DUBOIS, cadre com- mercial et de Fabienne LECOQ, assistante mater- nelle. 28/12/13 – Léna de Samuel PARENT, ouvrier agro- alimentaireetdeJoanneFLATTOT,ouvrièreagro-ali- mentaire. 28/12/13 – Coline de Martial BAVEREL , boulanger et de Stéphanie SANDOZ, pâtissière. 29/12/13–KiliandeNicolasRACLE,technicienélec- troménager et de Halima BOUSLAH, contrôleuse qualité. 30/12/13 – Lyna de Fabien MICHAUX, chimiste et de Sarah ROSSETTI, professeur des écoles. 30/12/13 – Clément de Vivien BADOS, directeur de bowling et de Charline BOITEUX, ouvrière. 31/12/13 – Hanna de Damien BAVEREL, menuisier et de Lucie BULLE, assistante maternelle. 31/12/13 – Léa de Nicolas BETTINELLI, boucher et de Sarah MIDEZ, vendeuse. 31/12/13–TiliodeMarvinMOREY,mécanicienetde Charlotte BAILLY, coiffeuse. 01/01/14–AbigaïldeLudovicBLOT,technicienqua- lité fournisseur et de Stéphanie GENEVAZ, contrô- leuse de connecteurs. 01/01/14 – Louise de Alexandre MACON, directeur de carrière et de Gaëlle DUFOUR, infirmière. 01/01/14 – Zilan de Zeynel DÜZGÜN, technicien de construction et de Lucie AKGUL, horlogère. 01/01/14 – Lola de Jérôme BONNET, boulanger et de Julie COULET, pâtissière. 02/01/13–NolhandeOlivierPAQUETTE,agriculteur et de Tiphanie GRILLON, sans profession. 02/01/14 – Lola de Eric BENCETTI, gendarme et de Cécile BOUCHER, chef d’équipe. 02/01/14 – Medine de Yusuf KONUKÇU, sans pro- fession et de Nuriye ÖZEN, vendeuse. 02/01/14 – Elouann de Julien COMPAGNON, opé- rateursurtouretdeJenniferCHAPELLE,aideàdomi- cile. 03/01/14–MilandeSalvatoreNATALE,maçonetde Fatima KHMAISSE, infirmière. 03/01/14 – Léandre de Olivier GOUY, cadre com- mercial et de Roxanne FRANCKHAUSER, secrétai- re médicale.

03/01/14 – Mathéo de Nicolas THIOLLET, technico commercial et de Adeline VIEY, chargée de com- munication. 03/01/14 – Eléa de Anthony BARTHOD-MICHEL, décolleteur et de Sandy BECKER, agent des ser- vices hospitaliers. 04/01/14–ElsadeSamuelLONCHAMP,chefd’atelier et de Emeline GAUME, puéricultrice. 04/01/14 – Agathe de Charles CLAUDET, sapeur- pompier et de Adeline BOUVERET, infirmière. 04/01/14 – Léa de Nicolas MYOTTE, mécanicien outilleur et de Charline VIENNET, hôtesse de caisse. 04/01/14 – Nolan de Sylvain CARREZ, agriculteur et de Lucyle MONNIER, agent de remplacement agri- cole. 05/01/14 – Alice de Benjamin TRANCHARD, maga- sinier et de Elise BÉDOURET, ouvrière. 05/01/14 – Benjamin de Ludovic BRETILLOT, chef d’équipeetdeVirginieROUSSELOT,ouvrièreagroa- limentaire. 05/01/14 – Zoé de Mickaël PASTEUR, électricien et de Solène BERTHOD, assistante sociale. 05/01/14 – Rose de Ludovic LEVEXIER, charpentier et de Jennifer PROST, coiffeuse. 06/01/14 – Nolhan de Sébastien GUILLIEN, gérant de salle de sports et de Gaëlle DORIER, comptable. 06/01/14–TaïnadeAdrienMANTEZ,préparateurde matériel sportif et de Gaëlle CUENOT, Hôtesse d’accueil. 06/01/14 – Sara de Julien MEHAY, menuisier et de Sylvaine MOREL, sans profession. 06/01/14 – Naël de Djamal N’GOME, pâtissier et de Maoulida ANDHUMATA, sans profession. 06/01/14 – Büsra de Suleyman TUGRUL, commer- çant et de Sirin ARSLAN, sans profession. 07/01/14–OriondeNathanaël-ElieDELPHIN,autoen- trepreneur et de Catherine DROMARD, vendeuse. 08/01/14 – Bastien de Jonas GRANDVOYNET, chef de projet et de Aude BOURNEZ, assistante éduca- trice. 08/01/14 – Youri de Lionel BRABANT, géologue et de Cécile HYRONDELLE, ingénieur et cadre tech- nique d’entreprise. 09/01/14 – Tuana de Shkelzen FETAHU, cuisinier et de Elmie RASHITI, sans profession. 09/01/14 – Alizée de Louis SANTROT, cadre dans l’industrieetdeJulieMÉMETEAU,cadredansl’industrie. 09/01/14 – Zima de Nicolas HENRIET, ingénieur en électronique et de Renate ALGPEUS, aide soignan- te. 09/01/14 – Sullyvan de Alexandre NEFF, horloger et de Vannessa ANCEL, horlogère.

10/01/14–MalodeSébastienBERSOT,chefd’équipe et de Ophélie ROCHAT, coordinatrice. 10/01/14–KyledeJean-BaptisteTEYSSIÈRES,équi- pier en restauration et de Deborah MANGEMATIN, équipière en restauration. 10/01/14–LyviadeSébastienDESPREZ,électricien et de Cynthia TYRODE, infirmière. 11/01/14–RubendeSylvainROUX,éducateurspor- tif et de Sabrina HAMDI, horlogère. 12/01/14–RomydeDamienMARION,sapeur-pom- pier et de Céline MASNADA, sapeur-pompier. 12/01/14 – Aubin de Bruno BILLOD-LAILLET, agri- culteur et de Marielle DELACROIX, comptable. 12/01/14 – Suzanne de Jean-Charles BINETRUY, hydrogéologue et de Béatrice POPOT, artisan. 13/01/14–Bahiran-TeddydeSandrineGUILLEMAIN, assistante. 13/01/14 – Mahé de Nicolas CUINET, sans profes- sion et de Olivia MARIANNE, vendeuse en boulan- gerie. 13/01/14–CassandradePhilippeMOULLING,infor- maticien et de Magalie GEHL, sans profession. 13/01/14 – Arthur de Renaud BOUHELIER, presta- taire de services et de Jackie LAURENCE, profes- seur des écoles. 13/01/14 – Oscar de Sylvain FAIVRE, mécanicien et de Amélie PASSARD, attachée commerciale. 14/01/14 – Nathan de Franck COLONELLO, agent démolisseuretdeValérieGAUTHÉ,assistantemater- nelle. 16/01/14–EmilydeLouisBATISTA,verrieretdeHana- ne ZIRAR, sans profession. 16/01/14–LiamdeNicolasLEMONNIER,barmanet de Marie BOURGEOIS, barmaid. 16/01/14–HanendeGhaziDKHIL,maçonetdeSyl- vie CHAUVON, sans profession. 17/01/14 – Lorena de Cedric ROGER, magasinier et de Karine LECOMTE, ouvrière agricole. 17/01/14–MargauxdeAlexandreVILLET,entraîneur sportif et de Sophie DASTUGUE, cadre. 18/01/14–AureldeBenoitCOEURDEVEY,opérateur en horlogerie et de Stéphanie REUFLY, horlogère. 18/01/14 – Léa de Samuel FERNANDEZ, éducateur et de Charlène HAUPTMANN, éducatrice. 18/01/14 – Camille de Stéphane VIONNET, chauf- feur et de Julia PARIS, puéricultrice. 18/01/14–JuliandeMickaëlEDME,technicienetde Sophie BARILLOT, ouvrière. 18/01/14–TimothéedePierre-YvesDAMASd’ANLEZY, musher et de Florence BEREZIAT, vendeuse. 18/01/14 – Ana de Frédéric MANCHE, menuisier et de Corinne CASTIÇO, éducatrice.

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