La Presse Pontissalienne 172 - Février 2014

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 172 - Février 2014

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TRADITION

L’attachement des anciens La météo à l’ancienne Pour certains Pontissaliens, faire une Grande rue sans jeter un coup d’œil à la petite station météo installée depuis des lustres face à la mairie relèverait presque d’une faute intolérable. Rituel.

C ette habitude chère aux anciens relève d’une tradition bien établie. Dans l’éducation du jeune Pontissalien, il allait de soi de s’astreindre dès l’enfance à la

lecture des deux enregistreurs mécaniques de température et de pression toujours visibles contre l’une des façades de la bibliothèque municipale. “À défaut d’être assez grand, onmon- tait sur la marche pour lire ces

informations” , explique un habi- tué qui a toujours ce réflexe météo. Difficile de savoir depuis quand cette station existe et ceux qui pourraient s’en souvenir ne sont sans doute plus de ce monde. La seule trace qui subsiste remon- te à avril 1925. Le Conseil muni- cipal de l’époque invite alors “Monsieur le Maire à faire étu- dier un projet d’acquisition et d’installation d’un baromètre enregistreur en remplacement de celui, très ancien, qui existe Gran- de rue, contre la façade de l’école communale.” (source : archives

municipales). Certains s’en servent encore pour étalonner leur propre baromètre. D’autres viennent consulter pour savoir s’il est judicieux ou pas

La consultation des deux enregistreurs fait partie d’un rituel très pontissalien.

de planter son potager. Quand les deux précé- dents appareils sont arrivés au bout du rouleau, la Ville a bien eu l’idée de les rem- placer par du matériel électro- nique sans dou- te plus perfor-

mant mais beaucoup moins expressif si l’on peut dire. C’est qu’ils y tiennent les Pontissa- liens encore amoureux des courbes sur papier millimétré. Face aux multiples réclamations, la municipalité a préféré inves- tir dans de nouveaux enregis- treurs mécaniques d’une robus- tesse à toute épreuve. Chaque lundi matin, la concier-

ge de l’hôtel de ville change les rouleaux des deux instruments. Les anciens sont conservés à la mairie.Personne n’a encoremani- festé l’envie ou le besoind’exploiter ces informations. Un jour peut- être. En attendant, si l’envie vous prend d’aller lire ces informations du temps qu’il fait, gare, vous ris- quez peut-être ne de ne plus pou- voir vous en passer.

Amoureux des courbes sur papier millimétré.

ASSOCIATION

Du bénévolat

Nos amis les promeneurs La vie au refuge de la S.P.A. n’est pas très épanouissante pour les chiens et les chats sans maître. Elle le serait davantage encore sans l’investissement des bénévoles dévoués à la cause animale.

Chaque lundi matin, Annick la concierge de l’hôtel de ville change les rouleaux des deux appareils.

P our Marie, Mireille et Alain, le même rituel se répète plu- sieurs fois par semaine. Au programme, la promenade des chiens du refuge. Des sorties calibrées en temps car ils sont assez nombreux ces toutous qui ont envie de se dégour- dir les pattes, autrement qu’en tour- nant en rond dans leur cage. Et ils le font bruyamment, à savoir à chaque fois qu’un promeneur passe devant eux en tenant en laisse un autre cani- dé à poils. Le promeneur de chiens n’a pas un profil type.Avant tout, il aime les bêtes et pour le reste c’est plutôt une affai- re de disponibilité. Les jeunes vien- nent plus nombreux le mercredi ou en week-end. L’assiduité varie aussi selon le degré d’ensoleillement. Au final, ce sont souvent les mêmes qui se coltinent les tâches ingrates. Alain intervient à la S.P.A. en tant que bénévole depuis 23 ans. “Heu- reusement qu’il y a eu Robert Brevard le fondateur et premier président de la S.P.A. à Pontarlier. On s’est battu pour concrétiser ce refuge. On a fait des pieds et des mains pour obtenir un terrain que la ville nous a finale- ment cédé” , rappelle ce retraité de la D.D.E. qui fait aussi office de famille

d’accueil pour chiens et chats. La S.P.A. manque de bras à Pontarlier com- me ailleurs. Pas seule- ment des promeneurs mais aussi des brico- leurs. “Il est prévu qu’on fasse par nous-mêmes une bonne partie de la rénovation du refuge.” Après bien des rebon- dissements, le projet est maintenant finalisé et se fera sur le même site. Le principe étant d’améliorer les condi- tions d’accueil sans aug-

publ presse communication globale

Toujours besoin de bénévoles.

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menter la capacité d’accueil. “On n’a pas vocation à s’agrandir” , observe assez logiquement Florian Ferraroli, le président de l’association. À Pontarlier, les bénévoles viennent en appui aux deux salariés perma- nents déjà bien occupés par les soins à prodiguer aux bêtes et l’entretien des lieux. Il y a toujours besoin de bénévoles. “Quatre personnes viennent le dimanche nettoyer les locaux et nour- rir les animaux.” De quoi réfléchir avant de se laisser séduire par une boule de poils à quatre pattes.

Alain, Marie et Mireille sortent les chiens de la S.P.A. plusieurs fois par semaine.

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