La Presse Pontissalienne 172 - Février 2014

PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n° 172 - Février 2014

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SANTÉ

525 000 euros Hôpital à vendre Le centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté a mis en vente l’hôpital Sainte-Barbe de Nozeroy qui n’abrite plus aucun patient depuis la construction d’un nouvel établissement à l’entrée du bourg médiéval.

Le bâtiment a été largement rénové au cours des quinze dernières années.

Un déficit annoncé de 700 000 euros

A près des années difficiles, le Centre hospitalier intercom- munal de Haute-Comté retrou- ve une certaine santé financière com- me lʼa annoncé son directeur Olivier Volle lors de la cérémonie des vœux.

M odernité oblige, le bien a été mis en vente sur le site “Le bon coin”. His- toire peut-être, si ce n’est de faire le buzz , au moins de toucher le plus large public pos- sible. “À 525 000 euros, un bâtiment de 2 500 m 2 habitables avec une toitu- re neuve et tout équipé en double vitra- ge, c’est une affaire” , estime Mickaël Morisseau entre autres directeur finan- cier du centre hospitalier intercom- munal de Haute-Comté qui regroupe autour de l’hôpital de Pontarlier les hôpitaux locaux de Mouthe, Nozeroy et l’E.H.P.A.D. de Levier. La mise à prix de ce bâtiment est infé- rieure à l’estimation des Domaines. Un choix volontaire et justifié dans le sens où l’acquéreur devra forcément investir dans l’aménagement des lieux. “C’est un très beau bâtiment qui com- prend une partie très ancienne corres- pondant à l’hospice créé au XV ème siècle par Louise de Savoie. À cet ensemble classé s’ajoute une extension réalisée

“Lʼannée 2013 est conforme aux pré- visions. On est sur un déficit annoncé de 700 000 euros avec une renégo- ciation des emprunts passés. 6 millions dʼeuros ont été investis en matériel et en travaux au cours de lʼannée écou- lée. La trésorerie est maintenant res- taurée, ce qui évite dʼemprunter pour payer les salaires. La situation finan- cière sʼaméliore mais cʼest encore insuf- fisant pour rattraper les déficits accu- mulés.” Le directeur est aussi revenu sur la per- te de 3 millions dʼeuros induite par la fin du droit dʼoption. Un effort quʼil esti- me insurmontable sans aide et recherche de source dʼéconomie dans le fonc- tionnement du C.H.I.C.H.

en 1985” , explique Pascal Ramboz, le maire de la bourgade convaincu que le projet peut retenir l’attention d’un promoteur immobilier. “On manque de logements à Nozeroy.” Cette commune attire de plus en plus de frontaliers car elle présente l’avantage d’être située à seulement 10 km de Mouthe. Ce qui la rapproche d’autant des entreprises de la vallée

de Joux et évite en passant les bou- chons du poste-frontière de la Ferriè- re et de Pontarlier. Nozeroy, c’est aus- si toute une offre de services, un collège et des petits commerces. L’hôpital Sain- te-Barbe n’est désormais d’aucune uti- lité pour son propriétaire, le centre hospitalier intercommunal de Haute- Comté qui compte bien profiter de l’opération pour renflouer ses caisses.

LES FOURGS Pas d’interdiction légale Le village plongé dans l’obscurité totale Les élus des Fourgs étudient depuis longtemps l’intérêt de suspendre l’éclairage public de minuit à cinq heures. Quand l’écologie éclaire l’économie.

“Six millions d’euros ont été investis en 2013”, souligne Olivier Volle.

Q uand on voit certains monu- ments aux morts éclairés tou- te la nuit, on peut légitime- ment s’interroger sur l’intérêt de la chose.Abstraction faite du devoir de mémoire qui n’a pas forcément besoin d’être mis en lumière quand tout le monde dort, rien ne justifie ces dispositifs. Surtout en temps de res- trictions budgétaires quand les col- lectivités cherchent à faire des éco- nomies de fonctionnement par tous les moyens. C’est ce type de raisonnement qui pousse le conseil municipal des Fourgs à envisager l’extinction des feux de minuit à cinq heures sur l’ensemble du territoire communal, y compris sur les écarts des Granges-Bailly, Haute- Joux, les Petits Fourgs et les Granges- Berrard. “On a un réseau assez ancien donc plutôt énergivore. Les élus réflé-

chissent depuis long- temps à cette mesure. Aujourd’hui, la décision est validée par 13 des 14 conseillers. On a encore besoin de vérifier s’il n’y a pas d’obstacle régle- mentaire” , observe Phi- lippe Aymonier. Pour le maire, ce projet, s’il voit le jour, n’aura pas d’incidence sur l’accidentologie prati-

publ presse communication globale

Économiser près de 4 000 euros.

choisi pour une publicité de

quement inexistante aux Fourgs. “On estime que cela nous permettra d’économiser près de 4 000 euros. C’est surtout le volet économique qui nous motive même si on se réjouit aussi que cela aille dans le sens du développe- ment durable” admet en toute hon- nêteté un maire qui ne postulera pas à sa propre succession.

Éric Niedergang, directeur informatique de Publipresse/360HD

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Philippe Aymonier ne voit pas aucu- ne contre- indication à fermer l’éclairage public de minuit à cinq heures.

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Eric TOURNOUX - 03 81 67 90 80 eric.tournoux@groupe-publipresse.com www.groupe-publipresse.com

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