La Presse Pontissalienne 172 - Février 2014

FRASNE- LEVIER 24

La Presse Pontissalienne n° 172 - Février 2014

LEVIER

Un investissement de 8 millions d’euros Le nouvel E.H.P.A.D. ouvrira ses portes fin 2016

Construit dans les années soixante-dix, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Levier ne répond plus aux normes. Le projet de construction d’un nouvel E.H.P.A.D. est arrêté.

P lutôt que de poursuivre la coû- teuse mise aux normes de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen- dantes construit en 1975, l’hôpital de Pontarlier, qui en a la direction, a opté pour une reconstruction. 8 millions d’euros vont être engagés dans un pro- jet qui consiste à bâtir de nouveaux locaux dans l’emprise foncière de l’actuel E.H.P.A.D. au centre de Levier. Dans l’opération, la capacité d’accueil de la structure va augmenter. Elle va passer de 49 lits aujourd’hui et autant de résidents, à 63 afin demieux répondre

“Nous sommes confrontés à des pro- blèmes de fonctionnalité du bâtiment” observe encore le directeur. Par exemple, le couloir distribue les chambres toutes situées du même côté, ce qui allonge le cheminement des résidents qui ont des moyens physiques diminués. Dans le futur E.H.P.A.D., tout sera de plain- pied. “On peut espérer que le nouveau bâtiment sera opérationnel fin 2016” précise Olivier Volle. La communauté de communes Altitu- de 800 va participer financièrement à cette opération. Elle va verser à l’E.H.P.A.D. une subvention de fonc- tionnement d’1,5 million d’euros, som- me répartie sur plusieurs années. L’établissement emploie une cinquan- taine de personnes. Par ailleurs, dans le cadre de ce pro- jet, l’établissement va faire évoluer son offre de service. “Nous avons prévu dans le bâtiment une aile qui pourrait être dédiée à l’accueil des personnes qui présentent des troubles apparentés Alz- heimer” précise Olivier Volle. En revanche, la création d’un accueil de jour n’est pas encore tranchée. Il semble que les demandes ne soient pas

à la demande. “Nous par- tons sur des chambres individuelles de 20 mètres carrés, équipées d’un cabi- net de toilette. Ce sont les standards appliqués actuellement dans les E.H.P.A.D.” annonce Oli- vier Volle, directeur de l’hôpital de Pontarlier. Ces standards ne sont pas appliqués partout dans l’actuel établissement conçu il y a quarante ans.

Troubles apparentés Alzheimer.

L’actuel E.H.P.A.D. “Fernand Michaud” sera détruit une fois que le nouveau bâtiment aura été construit.

COMMERCE

Changement de gérant

L’Auberge des Marronniers sera reprise Fermée depuis le 31 décembre, l’Auberge des Marronniers au centre de Levier a trouvé un repreneur. Un bon point pour Levier qui conserve une activité restauration sur la place centrale. L es rideaux sont tirés. Sur la porte, une simple affichette à l’attention des clients porte la mention “fermé.” Située sur la place centra- le de Levier, l’Auberge des Marronniers a cessé son activité le 31 décembre après avoir fonctionné pendant 13 ans. La raison de cette fermeture n’est pas économique selon les gérants qui ont inves- ti dans la modernisation de l’établissement pendant toute la durée où ils l’ont exploité. “Le restaurant était viable. Ces deux dernières années on faisait 40 couverts par jour. Le week-end, nous accueillons surtout des familles. Nous pouvions atteindre les 60 couverts. En 2010, nous avons quand même ressenti un fléchissement lié à la crise” observent- ils. L’auberge était ouverte 7 jours sur 7. C’est tout simplement l’envie de quitter la restauration pour se construi- re un autre avenir professionnel que les gérants ont choisi de fermer le restaurant des Marronniers. L’établissement a été mis en vente. Mais il ne restera pas porte close. Il est en cours de reprise par deux personnes qui veulent développer dans ces murs un concept de restauration différent de leurs prédéces- seurs. Cela ravit les anciens gérants. “Je suis contente que soit repris en restaurant. C’est important pour Levier. Je me dis qu’au moins nous n’aurons pas travaillé pour rien.”

suffisantes

pour

justifier

l’investissement dans ce service.

FRASNE

Une nouvelle association Du volley, pour le plaisir

Parce qu’elles aimaient ce sport pour l’avoir pratiqué dans leur enfance, elles ont déci- dé de se constituer en association et se retrouvent une fois par semaine face au filet.

De gauche à droite les deux Pascale, Leap, Stéphanie et Sonia composent le noyau fondateur du Volley Loisir Frasne.

À cinq ou six joueuses, c’est encore un peu juste pour envisager un match dans les règles de l’art. Qui ne tente rien, comme on dit, ne sau- ra jamais si son projet peut aboutir. “Les premiers entraî- nements ont débuté courant décembre” , indique Pascale Greffier qui a pris la prési- dence du Volley Loisir Fras- ne. C’est tout beau, tout neuf. La jeune association ne demande qu’à s’agrandir et tient donc à le faire savoir. Elle est née d’une certaine

nostalgie du volley scolaire et de l’envie de renouveler avec la pratique. La présidente qui s’adonne aussi au tennis en a parlé avec une autre Pas- cale. Le duo est monté au filet pour concrétiser le projet. “On ne tenait pas à devenir un club engagé dans les compétitions. Le volley, pour nous, c’est d’aborddu loisir.” D’où le choix de formaliser ledit loisir en association pour être mieux reconnue. À défaut de plage de sable fin dans le Haut-Doubs, qui dit volley, dit sport de salle.

Ne reculant devant rien, Pas- cale et Pascale ont entrepris les démarches auprès de la commune en vue d’avoir un gymnase ou un local suffi- samment vaste pour s’entraîner. “On jongle entre deux salles mais on ne s’en plaint pas. Ce n’est pas tou- jours facile de trouver des locaux associatifs.” Aujourd’hui, elles sont cinq à se retrouver en général le samedi matin dans la salle de sport de l’école primaire. Le planning n’est pas scellé dans le marbre. Il prend en

compte les obligations fami- liales et professionnelles de chacune. “On se contacte par mail pour trouver des cré- neaux communs.” Le Volley Loisir de Frasne n’est pas un groupe féministe comme on pourrait le croire. Les hommes sont aussi les bien- venus. Il n’est pas non plus restreint aux habitants de Frasne. “On a juste décidé d’accueillir les personnes à partir de 15 ans. Le montant de la cotisation est fixé à 10 euros.” Renseignements au 03 81 8973 33.

L’Auberge des Marronniers était ouverte 7 jours sur 7.

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