La Presse Pontissalienne 164 - Juin 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JUIN 2013 N° 164

IMMOBILIER

LE HAUT-DOUBS

MOINS DE TRANSACTIONS MAIS DES PRIX TOUJOURS AUSSI HAUTS GARDE CONFIANCE

LE DOSSIER en p. 21 à 29

POLITIQUE

L’ÉVÉNEMENT

p. 4

p. 6 et 7

Surfaces commerciales Pontarlier toujours plus haut L’extension de la zone des Grands-Planchants n’en finit plus. Où s’arrêtera-t-on ?

PATRICK GENRE “Le mandat de maire me plaît”

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RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

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Avis contraires autour du projet de rond-point sur la Rocade

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Printemps pluvieux, château heureux

Pessimisme Halte au discours anxiogène qui enva- hit la France. La Fédération régionale du bâtiment de Franche-Comté a sondé les Francs-Comtois : 75 % d’entre eux sont pessimistes quant à l’avenir de leur ter- ritoire ! Il est vrai qu’au regard des der- niers chiffres du chômage (près de 5 mil- lions de personnes si on compte toutes les catégories de chômeurs), il y a, a priori , de quoi désespérer. Mais les enquêtes d’opinion dont on nous abreu- ve au quotidien, sans intérêt, n’ont au final d’autre effet que de plomber enco- re un peu plus le moral déjà en berne des Français. Le chômage continue d’aug- menter ? Oui, c’est normal, et ce ne sera pas en six mois que les améliorations se feront sentir, quelque gouvernement que ce soit. Cette nouvelle culture de l’im- médiateté où un sondage chasse l’autre, et où on attend tout et tout de suite, renforce cet effet pervers et contribue à gonfler le pessimisme. Mais élargis- sons un tant soit peu l’angle de vue et tentons de positiver. Pour cela, il faut regarder du côté de ceux qui, malgré les bâtons dans les roues et les messages ambigus lancés par l’actuelle équipe au pouvoir, continuent à y croire et avan- cent. Ils sont si nombreux, ces indus- triels du Haut-Doubs qui croient encore à l’avenir de l’industrie, ces commer- çants audacieux qui dopent l’activité commerciale en continuant à investir. S’ils sont parfois inquiets par rapport aux mesures fiscales annoncées depuis quelques mois, ces entrepreneurs que nous rencontrons au quotidien dans nos reportages n’emploient jamais les mots “crise”, “découragement” ou “morosité”. Tous regardent vers l’avant avec le dyna- misme suisse pour horizon, sans avoir les yeux rivés sur l’instant et déjà pro- jetés vers un avenir qu’ils pressentent meilleur. Les entreprises continuent à investir, les industries locales cherchent ailleurs ce qu’elles ne trouvent plus ici, d’autres perspectives de développement, des marchés nouveaux. Mais on touche là au mal bien français qui consiste à vouloir que les solutions aux questions de chômage tombent toutes faites. Le redressement de l’emploi est une ques- tion qui ne concerne pas seulement un gouvernement dont on attend un peu trop, c’est un challenge collectif où cha- cun doit prendre sa part. Le mot “confian- ce” semble avoir disparu du vocabulai- re français. Nos voisins suisses ou allemands ne l’ont pas banni de leur lan- gage et on voit le résultat. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré : Morgane Bretillot. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2013 Commission paritaire : 1102I80130

plusieurs fois, tout cela contribue à renfor- cer l’attractivité des lieux. Et rien n’indique un fléchissement. On peut d’ores et déjà ajouter près de 3 000 scolaires qui seront de passage d’ici les vacances d’été. “Ils vien- nent dans le cadre de visites thématiques couplées ou pas avec une sortie nature au Gounefay. Ces formules histoire-environne- ment fonctionnent très bien” , poursuit René Émilli. Dans ces circonstances, le cap des 60 000 visiteurs annuels se précise. Un objec- tif réaliste sachant que le curseur s’était fina- lement arrêté à 58 000 visiteurs en 2012. Le château de Joux reste ainsi solidement arri- mé dans le wagon des sites touristiques à moins de 100 000 visiteurs, au pied du podium départemental occupé dans l’ordre par la Citadelle, Dinozoo et la Saline d’Arc-et- Senans.

L a crise économique et le temps maus- sade ne semblent pas décourager les visiteurs à partir à la découverte du fort de Joux. Au 23 mai, le compteur annuel affi- chait 10 555 entrées, soit une hausse de 18 % par rapport à l’an dernier. C’est tout bénéfi- ce pour le chiffre d’affaires qui bondit de 32 %, passant de 43 565 à 57 485 euros. “Joux est l’un des rares sites touristiques francs-com- tois à progresser” , souligne René Émilli, l’élu à la tête de la “commission château de Joux” à la C.C.L. Les viaducs du mois de mai ont largement profité à la forteresse de Joux qui a vu sa fréquentation progresser de 40 % du 1 er au 23 mai comparativement à l’an dernier. D’autres explications participent à cette bon- ne dynamique. Communication plus effica- ce, qualité d’accueil encore meilleure, diver- sité de l’offre qui incite les visiteurs à venir

Un nouveau rond-point permettrait aux 2 500 habitants du quartier d’accéder plus facilement à la rocade.

À Pontarlier, les réunions inter-quartiers permet- tent parfois de décou- vrir des projets avant qu’ils ne soient présentés aux élus. La dernière présentation du pôle multimodal aux habi- tants du quartier de la Cha- pelle-rue des Granges leur a permis de visualiser le pro- jet de giratoire entre la rue des Granges et la R.N. 57. Pas vraiment un scoop. Le sujet revient souvent dans les discussions. La nouveauté résidait plutôt dans la mise en plan du rond- point. De quoi susciter une réaction de Jean-Yves Bou- veret au dernier conseil, d’au- tant qu’il n’est pas vraiment favorable à ce type d’amé- nagement à cet endroit. “Cela risque d’alourdir le trafic sur la R.N. 57 surtout qu’il y a déjà le rond-point du tennis à 200 mètres de là. Je pen- se que c’est une mauvaise idée. Comme je ne crois pas du tout au contournement de Pontarlier, on doit réflé-

chir dès maintenant à l’amé- lioration de la fluidité sur la R.N. 57.” Suite à quoi Patrick Genre a jugé bon de préciser. “Cela a déjà été évoqué mais on n’avait pas l’emprise fonciè- re et ce qui a été présenté aux habitants, c’est le projet multimodal. Comme on devient propriétaire du ter- rain sur la R.N. 57, on ne va pas faire ce rond-point mais on est en capacité de le fai- re. On va le proposer aux ser- vices de l’État et du Conseil général. Les premiers contacts sont positifs.” S’il admet qu’un tel équipe- ment va forcément ralentir le trafic, le maire estime qu’il permettra aussi aux 2 500 habitants du quartier d’ac- céder plus facilement à la rocade qui constitue aujour- d’hui plutôt un obstacle quand on vit dans ce sec- teur de la ville. “Je ne vois pas pourquoi l’État refuse- rait. Je me battrai pour obte- nir ce rond-point.”

Le château de Joux va peut-être franchir le cap des 60 000 visiteurs cette année.

Un forage pour capter le gaz du sous-sol de Noiraigue

L e sous-sol du Val-de-Travers enfermerait une poche de gaz, mais “il ne s’agit pas de gaz de schiste” prévient le Conseil communal du Val-de-Travers. Le sujet est sensible, alors la muni- cipalité suisse préfère lever les malentendus concernant le projet des forages exploratoires envisagés près du village de Noiraigue. La socié- té Celtique Énergie a l’intention de réaliser dans ce périmètre un forage classique “couramment mis en œuvre pour des forages géothermiques” , mais à grande profondeur. Il s’agit en effet de percer le sol sur 2 300 mètres pour atteindre la poche de gaz. La technique utilisée est donc dif- férente de celle qui consiste à fracturer la roche pour extraire le gaz de schiste, un procédé contre lequel les écologistes sont vent debout car il pré- sente un risque pour l’environnement. Pour les forages de Noiraigue sont en phase

d’étude. Le calendrier des travaux n’est pas arrê- té. Il faut d’abord que le Conseil communal du Val-de-Travers donne son feu vert. “Pour la fin du mois de juin, on attend des expertises com- plémentaires de la part de l’entreprise. Des exper- tises que nous ferons analyser de notre côté. On veut être sûr que ces forages ne présentent aucun risque et aucune nuisance. Il ne faudrait pas exemple qu’ils mettent en péril le milieu aquifè- re” indique Christian Mermet, du service de l’ur- banisme. Même si elle fait preuve de vigilance, la commu- ne du Val-de-Travers ne cache pas son intérêt pour ce projet à une époque où flambent les prix de l’énergie. Le choix de Noiraigue est pertinent car la commune est traversée par un gazoduc. Le cas échéant, la présence de cet équipement faciliterait donc l’exploitation du gaz.

Crédits photos : La Presse Pontissalienne, M. Billerey, C.F.D., Festival Montperreux, J.-M. Gatefait, Y. Guérin, J.-M. Schmitz, O.N.F.

L’objectif est d’utiliser une technique de forage traditionnel- le pour percer le sol sur une profondeur de 2 300 mètres.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

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POLITIQUE

Le maire se représentera-t-il ? “La mission de maire me plaît toujours” Engagé dans la défense de tous les grands dossiers structurants, le maire de Pontarlier en impose et s’impose à l’échelle du Pays du Haut-Doubs. Aucun signe de lassitude n’émane de celui qui semble prendre un malin plaisir à ne pas se dévoiler sur ses ambitions municipales.

L a Presse Pontissalienne : L’avenir du Paris-Berne via Pontarlier et Neuchâ- tel semble bien compromis, quel est votre sentiment sur ce dossier ? Patrick Genre : Pour l’instant, le combat, c’est le maintien, même si l’annonce de Guillaume Pépy laisse peu d’espoir. La mobilisation sur ce dossier a prou- vé une attente forte d’un territoire. Elle contraint la S.N.C.F. et les C.F.F. et Lyria à proposer une alternative, mais on ne se contentera pas d’une seule liaison Neuchâtel-Frasne. L.P.P. : Quel intérêt d’avoir plus de liaisons si ces trains roulent à vide ? P.G. : Vu les économies induites par la suppression duT.G.V., la S.N.C.F. a lar- gement les moyens de financer seule toutes les mesures de compensation. Dans ces circonstances, on veut du “un pour un”, soit 4 correspondances par jour avec le Paris-Lausanne depuis Frasne. Ce qui nous importe avant tout, c’est de maintenir une relation entre Pontarlier et Paris, même indi- recte. Guillaume Pépy a demandé à Alain Barbey, le directeur de Lyria de travailler sur ces propositions. Il est important aussi de signaler que Pon- tarlier sera toujours mentionné sur les fiches horaires. La mise en place de ces compensations imposera éga- lement à la S.N.C.F. de rénover les quais à Frasne pour offrir de meilleures conditions d’attente aux utilisateurs de ces liaisons. L.P.P. : Quand serez-vous fixé sur ce dossier ? P.G. : On devrait avoir une réponse d’ici un mois et demi. Je regrette aussi le manque de soutien des membres du gouvernement que nous avons sollici- tés. Pierre Moscovici a bien pris acte de nos courriers. On n’a vraiment pas le sentiment d’être épaulé efficace- ment. L.P.P. : C’est encore pire pour la R.N. 57 ? P.G. : Effectivement, on nous tient tou- jours le même discours. Si en plus le droit d’option des frontaliers venait à disparaître, cela dénoterait unmanque de considération flagrant envers le Haut-Doubs. Maintenant, le chantier est lancé avec le déblocage des 300 000 euros de crédit d’études. C’est positif car il n’y avait jamais eu de vraies études. L.P.P. : Toujours dans le domaine des trans- ports, avez-vous des nouvelles desT.E.R. trans- frontaliers ? P.G. : C’est toujours aussi encourageant pour la liaison vers Vallorbe et la Val- lée de Joux. La desserte sur le Val de Travers ne décolle pas à cause des horaires inadaptés. Le Conseil régio- nal s’était fixé un délai d’une année pour faire le point. J’ai demandé qu’on poursuive l’expérience une année sup- plémentaire sur Travers en adoptant des horaires qui correspondent aux

P.G. : On s’engage sur un dispositif d’assistance à maître d’œuvre pour se faire ainsi assister par des spécialistes en B.T.P., architecture, ergonomie… Cette démarche va générer des pro- positions d’adaptation du bâtiment pour lancer les travaux avant la fin de l’année. L.P.P. : Comment s’organisera le transfert des services dans ces nouveaux locaux ? P.G. : Le Centre technique municipal et le centre technique intercommunal prendront possession des lieux au pre- mier semestre 2014. Suivront les ser- vices administratifs mutualisés. L.P.P. : Ce bâtiment, c’était vraiment une oppor- tunité à ne pas laisser passer ? P.G. : Oui. Cela va nous permettre de réaliser des économies d’échelle et de réduire le coût de fonctionnement des collectivités. On va rationaliser le fonc- tionnement des structures pour rédui- re la pression fiscale et consacrer plus d’argent à l’investissement. L.P.P. : Ce projet a aussi pour effet de retarder la réalisation du crématorium, de la piscine et de la médiathèque intercommunale ? P.G. : On a ouvert différents chantiers. La C.C.L. reste une structure de pro- jets. On a voté un certain nombre de crédits d’étude. On aura très bientôt des éléments concrets et factuels sur tous ces projets intercommunaux.Même chose au niveau de la ville avec le res- taurant municipal, le quartier des abat- toirs, la plaine ludique Pourny. Avec ou sans la maison de l’interco, il y aura des choses à faire mais on ne dépas- sera pas le budget prévu. Tout sera intégré dans un plan pluri-annuel d’investissement. L.P.P. : Êtes-vous, comme le maire de Doubs, favorable à d’éventuelles collaborations avec le privé ? P.G. : C’est une voie qu’on étudie. Sur

ouvertures des entre- prises. On sollicite aus- si la possibilité pour les frontaliers de prendre sans réservation le T.G.V. Paris-Lausanne àVallorbe en fin d’après- midi. L.P.P. : Et le covoiturage, cela avance ? P.G. : On va installer la signalétique des par- king-relais. La plate- forme de réservation fonctionne. L’affaire est lancée. L.P.P. : Quel est votre senti- ment sur les dernières auto- risations d’extension ou d’implantation commerciales

“Un plan pluri-annuel d’investis- sement.”

à Pontarlier ? P.G. : J’en suis ravi. Ma seule préoccu- pation, c’est d’équilibrer l’offre entre le centre-ville et les trois zones. Avec les C.D.A.C., les élus ont perdu tout pouvoir. Le seul moyen de contrôle pas- se maintenant par le biais des règle- ments d’urbanisme. L.P.P. : Vous n’étiez pas favorable à l’arrivée de Décathlon qui joue aujourd’hui plutôt un rôle de moteur pour les autres enseignes locales de sport. L’extension accordée à cet- te enseigne vous inquiète ? P.G. : Je ne suis pas opposé à cette exten- sion, ni à cette marque mais je reste très vigilant par rapport à l’impact à moyen et long terme. Ce serait trop fragile à mon sens de dépendre seule- ment d’activités tertiaires. L.P.P. : Le dossier de la Z.A.C. des Gravilliers semble piétiner. À quand les premiers tra- vaux ? P.G. : Ils devraient commencer fin 2013 avec une première tranche de 10 hec- tares puis une seconde de 7 hectares de l’autre côté de la Rocade. Le tout devrait être disponible fin 2014. On pourra ainsi proposer 17 hectares de Z.A.C. hors tertiaire. À noter qu’on financera les fouilles uniquement ou cela s’avère indispensable comme sur les éléments de voirie. Le coût global des fouilles s’élèverait à 2 millions d’euros qu’il faudrait répercuter sur les prix de vente. D’où cette volonté de limiter ce coût au strict nécessaire. Je tiens aussi à préserver l’emploi indus- triel sur Pontarlier en s’appuyant sur un tissu de P.M.E.-P.M.I. et en main- tenant les grandes entreprises exis- tantes. L.P.P. : Vous ne voyez pas d’interférence avec la nouvelle Z.A.C. de Bulle ? P.G. : Non, car on ne se positionne pas tout à fait sur les mêmes secteurs. L.P.P. : Les choses se précisent sur le dossier de la nouvelle maison de l’intercommunalité ?

Même s’il ne lâche rien sur les municipales 2014, Patrick Genre ne montre aucun signe de lassitude. Le vrai suspense sera peut-être de savoir avec quelle équipe il partira en campagne ?

s’orienterait plutôt vers une formule mixte qui correspondrait aux carac- téristiques d’une intercommunalité comme la nôtre avec de gros écarts de taille entre les communes. Cette déci- sion sera aussi annoncée avant la fin de l’année. L.P.P. : Le S.C.O.T. (schéma de cohérence ter- ritoriale), c’est pour bientôt ? P.G. : On en est seulement à l’amorce d’une démarche. On entre dans la pha- se administrative qui aboutira à l’arrêté du périmètre par le préfet. Il faudra ensuite poser les grands axes. Cela signifie encore trois ans de procédure. On peut opter pour un S.C.O.T. à géo- métrie variable, très contraignant ou avec des orientations plus globales. L.P.P. : Cet outil d’aménagement n’arrivera-t- il pas trop tard ? P.G. : Ce n’est jamais trop tard pour essayer. D’autant plus qu’on sera ame- né de plus en plus à traiter des pro- blématiques à des échelles territoriales qui dépassent largement le cadre inter- communal. Je pense qu’on n’a guère d’autres choix que d’aller vers les regrou- pements. Cela ne signifie pas la mort des communes mais elles auront des missions différentes. L.P.P. : L’hôpital semble éprouver des difficul- tés à trouver un nouveau directeur, que se passe-t-il ? P.G. : On est dans une procédure longue et compliquée par le départ précipité de l’ancienne directrice. C’est mal- heureusement un élément néfaste à la mise en place du centre hospitalier intercommunal. Dommage que cela se produise maintenant.

L.P.P. :Arrivez-vous à assumer tous vos enga- gements ? La charge n’est pas trop lourde ? P.G. : Ce n’est pas àmoi de le dire. J’essaie d’être présent dans tous ces engage- ments. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir établir un équilibre entre toutes ces activités. Tant que je peux conti- nuer, je le ferai. L.P.P. : Êtes-vous prêt pour une nouvelle can- didature aux prochaines municipales ? P.G. : A chaque jour suffit sa peine. Ma priorité, ce sont les dossiers. Cela prend beaucoup de temps. Le temps viendra où je me prononcerai. Je reste humble. On verra le moment venu. L.P.P. : Le “job”semble vous plaire… P.G. : La mission de maire me plaît tou- jours autant. Pontarlier reste une vil- le à taille humaine. On a eu la possi- bilité d’ouvrir et de gérer des dossiers très structurants. On tire des ensei- gnements de chaque expérience Et à la Région, j’ai appris le fonctionnement d’une grande collectivité. L.P.P. : Cette proximité frontalière est rassu- rante ? P.G. : On ne va pas se plaindre de l’opulence économique qu’elle procu- re tout en restant très vigilant car on est dans une situation qui peut deve- nir fragile du jour au lendemain. L.P.P. : La dernière question concerne le pro- jet de crèche inter-entreprises ? Où en est- il ? P.G. : Il est toujours en réflexion. Cet équipement est un besoin exprimé par toutes les entreprises locales. Des pro- positions vont aboutir tout prochai- nement. Propos recueillis par F.C.

le dossier de la maison Chevalier, on cherche un ou deux partenaires. Ce type de rapprochement conforte les projets et optimise la répartition des financements sous réserve de s’engager dans un partenariat cohérent avec la finalité de l’équipement public. L.P.P. : On n’entend plus par- ler de la redevance incitative intercommunale ? P.G. : C’est un dossier très complexe. On est tous d’accord pour réduire la production d’ordures ménagères et faire en sorte de changer les habi- tudes. Mais par quels moyens : redevance ou taxe incitative ? On

“À chaque jour suffit sa peine.”

PONTARLIER

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La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

“Je veux relever le pari pour Sandrine” MÉMOIRE Une histoire de cœur Nadine Faivre a démissionné des fonctions qu’elle occupait dans une société pontissalienne pour reprendre l’entreprise de sa sœur aînée, Sandrine, décédée début mai.

I l y a un an, La Presse Pontissa- lienne rencontrait Sandrine Faivre. La jeune femme de 38 ans souffrait d’un cancer. Dans un témoignage pudique et sans tabous, elle nous avait fait part de ses doutes, de ses espoirs, mais aussi des failles du système social qui compliquent la prise en charge à domicile des patients souffrant d’une pathologie lourde. Des carences qui ont conduit Sandrine Faivre à quitter son appartement où elle vivait seule pour s’installer chez ses parents afin de faire face aux dif- ficultés quotidiennes.Au terme de cet- te première rencontre, la jeune fem- me avait émis le souhait de reprendre contact avec nous le jour où son état de santé lui permettrait de regagner son domicile et de réactiver l’entreprise d’aide à la personne qu’elle avait créée trois mois avant de tomber malade. Ainsi, le 6 février, nous recevions de sa part un message plein d’espoir. “Depuis la fin de l’année, j’ai pu ren- ter quelques semaines chez moi avec un dispositif adapté” écrivait-elle. Le

répit n’aura été que de courte durée. Le 3 mai, à 6 h 35, elle s’est éteinte au domicile de ses parents, entourée de ses proches. C’est le volontarisme et la détermi- nation de Sandrine qui pousse aujour- d’hui sa sœur Nadine à donner une suite à l’histoire. À 36 ans, elle a déci- dé de faire vivre l’entreprise de son aînée qui avait dû la mettre en som- meil pour raison de santé. “Cette pro-

cédure peut durer deux ans maximum. Ce délai légal arrivait à échéan- ce en août 2013. Dès le mois de janvier, San- drine a voulu réactiver sa société. Elle m’a dit : “Tu es capable de prendre des responsa- bilités administratives et de gérer” raconte Nadi- ne Faivre. Banco ! Les deux sœurs ont travaillé ensemble pour réveiller l’entreprise “Au service de la personne” qui l’est

A 36 ans, Nadine Faivre met désormais toute son énergie pour développer l’entreprise de service à la personne.

L’entreprise recherche du personnel.

d’infirmière. “Au service de la person- ne” rayonne sur Pontarlier et les envi- rons. Alors que Nadine Faivre accom- pagne ses premiers clients, elle cherche en même temps des bureaux pour ins- taller l’entreprise qui porte dans son A.D.N. le souvenir de Sandrine. T.C.

ne en perte d’autonomie, la prépara- tion de repas, les courses, le ménage, ou encore l’organisation de promena- de. Les services sont vastes et s’adressent tant aux personnes âgées qu’aux malades ou aux familles. “L’entreprise a un agrément qualité à respecter. Je recherche donc du per- sonnel diplômé ou qui peut faire valoir des années d’expérience dans le domai- ne” précise Nadine Faivre. Le diplôme adapté est celui d’auxiliaire de vie sociale, celui d’aide-soignante ou

officiellement depuis le 15 avril. Nadi- ne Faivre y occupe la fonction de res- ponsable administrative. Désormais, elle met toute son énergie à dévelop- per cette société. Pour cela, elle n’a pas hésité à démissionner de son C.D.I. chez Jurafiltration. “Pour moi, c’est un vrai pari. Je veux le relever pour San- drine” confie Nadine Faivre. L’entrepreneuse recrute des collabo- rateurs compétents remplir des mis- sions d’aide aussi diverses que le lever, le coucher ou la toilette d’une person-

Renseignements : “Au service de la personne” Tél. : 07 86 05 58 17

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

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10 000 MÈTRES CARRÉS SUPPLÉMENTAIRES DANS LE COMMERCE LOCAL

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Quand la France compte ses chômeurs, le bassin de vie pontis- salien compte les mètres carrés commerciaux. Ce drôle de jeu dure depuis une bonne dizaine d’années et rien n’indique que la partie soit achevée. Le seul frein sera peut-être ordre foncier. Toutes les zones sont pleines. Pas sûr que la volonté politique soit d’en ouvrir de nouvelles. Tous projets confondus, cette nouvelle vague totalise près de 10 000 m 2 sans compter le projet Leclerc à Hou- taud qui devrait tôt ou tard aboutir.

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COMMERCE

7 000 m 2 supplémentaires

Les zones montent en gamme Nouvelles enseignes, nouveaux projets, extension, transfert… L’actualité commercia- le est toujours aussi riche et diversifiée sur la zone pontissalienne. Arrêt sur image.

T ous les regards convergent actuellement vers la zone des Grands-Planchants où l’on voit émerger un nouvel espa- ce commercial en lieu et pla- ce du site occupé précédemment par l’entreprise Streit Technologies. Sépric Réalisations, la société qui pilote le projet, a fait table rase du passé.Après avoir déboursé 2,26 millions d’euros dans l’acquisition de cette parcelle de 15 000 m 2 , elle a démoli le bâtiment industriel et construit à la place un nouvel ensemble d’une surface de

5 590 m 2 . “C’est un concept assez nova- teur sur le plan architectural. Le prin- cipe étant d’offrir un espace moderne, aéré et chaleureux où les gens puissent se balader à pied. On privilégie des matériaux assez typiques de la région comme la pierre ou le bois” , indique le promoteur. Assez curieusement, ce projet est pas- sé deux fois en C.D.A.C. (commission départementale d’aménagement com- mercial). Des changements sont inter- venus. La première version intégrait une surface alimentaire de 600m 2 mais

cette option a été abandonnée. D’où le second passage en commission qui prend en compte cette évolution. Qui seront les occupants de cet ensemble commercial ? Le transfert d’Intersport est annoncé sur une sur- face de 1 850 m 2 . Autre mouvement interne avec le déménagement de Chausséa.Au rayon nouveautés,Norau- to viendra s’implanter dans le Haut- Doubs.Tout comme les deux enseignes de vêtements : C & A et Tape à l’œil. Il reste encore une petite cellule à vali- der.

Zoom Denis Gérôme : “On sera aux taquets”

Aussi attractive que soit la zone fron- talière sur le plan commercial, le rem- plissage ne s’est pas fait d’un simple claquement de doigts. Le promoteur tient à rester réaliste. “On a beaucoup travaillé sur ce dossier. C’était un peu Pour autant, Denis Gérôme reste pru- dent. “Tous projets confondus, cela repré- sente près de 10 000 m 2 supplémen- L e président de la Fédération Com- merces Grand Pontarlier apprécie comme il se doit cette effervescence commerciale. “Décathlon continue à atti- rer beaucoup de monde sans étouffer les autres magasins de sport. Le com- merce au centre-ville est toujours aus- si attractif. On ne peut que se féliciter de ce dynamisme global” dit-il.

l’extension de Décathlon. L’enseigne multisport va investir dans 1 000 m 2 supplémentaires. Un an après l’arrivée de l’ogre, chacun serait plutôt heureux de cet agrandissement. “On a constaté que tous les autres magasins de sport ont vu leur chiffre d’affaires progresser. Avec Sport 2000, il y a même une nou- velle enseigne implantée sur la zone de Doubs. C’est peut-être nous qui sommes les plus pénalisés dans cette histoire. Depuis que nous sommes sur Pontar- lier, Décathlon Besançon accuse une baisse de chiffre d’affaires de l’ordre de 10 %” , confie Jean-Baptiste Bonnafous, le directeur régional de DécathlonBour- gogne-Franche-Comté. Deux autres projets vont aussi concré- tiser aux Grands-Planchants, à savoir l’extension de City Avenue et l’arrivée de Courtepaille. F.C. taires. Après cela, je pense quʼon sera aux taquets. Cette vitalité reste quand même très tributaire du franc suisse qui tendrait à sʼémousser. Si lʼhorlogerie résiste à la crise, ce nʼest pas forcément le cas des autres branches dʼactivité. On sʼinquiète aussi de la disparition du droit dʼoption pour les frontaliers. La Fédération est dʼailleurs solidaire des frontaliers sur cette question. Mieux vaut donc rester prudent et ne pas faire nʼimporte quoi.”

En cours de construction, le futur ensemble commercial de la rue Pierre- Déchanet inaugurera un concept original à la pointe de l’innovation commerciale.

plus facile avec ceux qui feront l’objet d’un trans- fert car ils connaissent déjà le marché. Pour les autres, il a fallu convaincre enmettant en avant le dynamisme du secteur et son potentiel” , note le promoteur qui table sur une livraison du chantier d’ici la fin de l’année pour une inau- guration en 2014. À l’ordre du jour de la C.D.A.C. du 14 mai der- nier figure également

Un nouvel ensemble d’une surface de 5 590 m 2 .

La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

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SPORT

Plus de confort, plus de choix Décathlon tient sa promesse L’enseigne dispose d’une possibilité d’extension de 1 000 m 2 qu’elle mettra à profit pour élargir son offre multisports et améliorer l’organisation du magasin.

L a dynamique commerciale du Haut-Doubs échappe encore aux lois du marketing . Chez Décath- lon, les stratèges du développement de l’enseigne avaient bien compris l’intérêt de s’implanter sur le secteur. Ils n’ont jamais lâché le morceau et ont finalement obtenu gain de cause après avoir attendu des années. Ils ont été un peu plus prudents, trop peut- être, dans le calibrage du magasin réa- lisé sur 2 000 m 2 . Preuve s’il en est que l’exemple du Haut-Doubs fait encore figure d’exception dans les études de marché. “À la base, on devait partir sur 3 000 m 2 mais il y a eu des blocages internes liés à la difficulté de mesurer le potentiel. Avec cette extension, on

revient à la case départ” , observe Jean- Baptiste Bonnafous, le directeur régio- nal de l’enseigne enBourgogne-Franche- Comté. Ce besoin est confirmé par l’enquête clientèle qui fait ressortir l’insatisfaction sur la disponibilité des produits, une offre pas assez étoffée et le temps d’attente en caisse. “On stagnerait en restant sur le même format. Ce n’est pas facile d’exploiter un magasin très saisonnier sur une si petite surface. Le personnel est souvent mobilisé par les mises en rayon, ce qui l’empêche de se mettre davantage au service de la clien- tèle.” Difficile aussi sur 2 000 m 2 de tenir toutes les promesses “Décathlon, pour

tous les sports.” “On est contraint de couper l’offre vélo en hiver au profit du ski. C’est problématique dans le sens où l’on a aussi une demande en vélo junior pour Noël” , explique Jean-Vic- tor Vernier, la direction du magasin de Doubs. Même frustration au rayon pêche et chasse et sur l’espace réser- vé aux sports collectifs. Ce qui n’a pas empêché le magasin de faire une très bonne saison hivernale avec des four- nisseurs souvent en rupture de stock. “Cet hiver était un peu trop long” , nuan- ce le commerçant en faisant sans dou- te allusion aux activités printanières qui ont eu du mal à décoller. Les vélos et autres rollers ont eu bien des diffi- cultés à mettre le nez dehors en ce printemps sans soleil. Le projet d’extension n’est pas encore finalisé dans les moindres détails. Il se fera du côté de Villaverde. “Des recours sont encore possibles par rap- port à la C.D.A.C. Aucune date de tra- vaux n’a été fixée” , précise Jean-Bap- tiste Bonnafous. Le chantier se fera probablement en 2014. Le bâtiment sera plus confortable pour les clients et le personnel avec des allées plus larges, un nombre de caisses supérieur à aujourd’hui. L’augmentation de volu- me offrira une meilleure disponibilité produit. Elle permettra aussi d’aménager un espace cabines digne de ce nom. L’extension intègre aussi à l’extérieur une tranche supplémen- taire de places de stationnement.

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Le magasin de Doubs s’avère déjà trop petit en conviennent Jean-Baptiste Bonnafous, le responsable régional de l’enseigne et Jean-Victor Vernier, le directeur du site de Doubs.

COMMERCE

Pontarlier, terre fertile

Pourquoi sont-ils si bons ? Implantées à Pontarlier, les enseignes franchisées de restauration, automobile ou sport, font souvent pâlir les magasins du même type installés dans d’autres régions. Un phénomène pontissalien ?

Audi, la marque aux anneaux qui ne connaît pas la crise à Pontarlier.

C’ est un phénomène pure- ment pontissalien. On connaissait la capitale du Haut-Doubs et ses sur- faces commerciales dignes d’une vil- le de 120 000 habitants. Ce que l’on sait moins, c’est qu’une partie des enseignes installées ici font partie des meilleurs points de vente de l’Est voire de la France entière. Dans son magasin situé au centre-ville, Fran- çois Pernet des cycles dumême nom s’impose comme l’un des meilleurs vendeurs nationaux de la marque de vélo Scott. Des vélos de qualité, plutôt haut de gamme. Créée en 1926 par son grand-père Jules, l’enseigne profite du pouvoir d’achat frontalier. Il n’est pas rare qu’un acheteur débourse plus de 5 000 euros pour se faire plaisir avec un beau vélo de course ou un V.T.T. “Nous avons eu deux très bonnes années en termes de chiffre. On sent néanmoins une baisse cette année de 15 %” dit le spécialiste vélo. Autre magasin, même réussite. L’enseigne McDonald’s à Pontarlier, très bien placée devant la rocade, fait mieux que ses voisins montbé- liardais et belfortain. Les consom- mateurs consomment plus : en moyenne le panier est de 17 euros à Pontarlier, chiffre moins élevé à Besançon par exemple et dans

l’ensemble du Grand Est avoue un des responsables de l’enseigne. Niveau automobile, Audi surfe sur le succès de la marque. “Nous avons un contexte privilégié. Les résultats se maintiennent par rapport à 2012. Il faut par exemple six mois de délais pour la nouvelle Audi A3 sportback ou le Q5” témoigne Fabrice Ligier, responsable de l’enseigne pontissa- lienne qui emploie 37 personnes. Les commerçants émettent beau- coup de réserves quant à l’idée de se comparer aux autres. La peur de passer pour des orgueilleux à qui tout sourit. Il n’empêche, les maga- sins spécialisés progressent forte- ment. Le pouvoir d’achat des Pontissaliens et la venue des chalands suisses y

“Si on marche bien, c’est aussi le service que nous assurons auprès de nos clients”

sont pour beaucoup. Pour la rareté du pro- duit, pour le prestige, pour la technicité ou sim- plement pour l’emplacement, le “suc- cès” Made in Pontarlier ne se dément pas. La preuve, Intersport crée son nouveau magasin de 1 850 m 2 et Décath- lon va s’agrandir, un an et demi après sa construction. E.Ch.

Un panier moyen plus élevé.

témoigne François Pernet, des cycles

Pernet, créés il y a 126 ans.

8 ÉVÉNEMENT PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 164 - Juin 2013

ÉDUCATION

Pontarlier à l’heure du bac

Daniel Boissenin, chef d’établisse- ment aux Augustins (privé), espère un millésime aussi bon qu’en 2012 où 100 % des élèves ont décroché leur bac.

Pontarlier équipé du système anti-fraude pour le bac Les sous-doués n’ont qu’à bien se tenir. Le lycée Xavier-Marmier qui organise les épreuves du bac a reçu un appareil visant à épingler les élèves qui utiliseront leur téléphone. L’année dernière, deux tricheurs ont été épinglés. Combien cette année ?

3 00 élèves du lycée Xavier-Mar- mier et 85 du lycée des Augus- tins de Pontarlier vont passer, à partir de lundi 17 juin, l’un des examens les plus importants de leur vie : le bac. Symbole du passage de la vie de lycéen à celui d’étudiant, l’épreuve va nouer plus d’un estomac et donner des idées à ceux qui n’ont pas “bachoté”. “L’année dernière, deux cas de triche avec des téléphones por- tables ont été découverts, rappelle Martine Dupont, proviseure du lycée Xavier-Marmier. Les deux élèves ont été suspendus.” Si les Pontissaliens sont plutôt bons élèves avec 100 % de réussite pour les lycéens des Augustins (seulement un élève est allé au rattrapage) et un très bon 94 % pour Xavier-Marmier, l’administration n’a cette année, pas badiné sur les moyens. L’académie de Besançon vient d’envoyer un détec-

teur de portable à l’établissement. Son coût : 370 euros. “On demandait bien aux élèves de mettre leur sac dans un coin de la salle en y mettant leur portable coupé. Mais certains élèves en possèdent plusieurs et en gardaient avec eux. Ils seront prévenus du sys-

lycée privé des Augustins seront éga- lement de la partie. L’établissement privé qui a construit son nouvel inter- nat possède aujourd’hui une renom- mée qui dépasse les frontières. Outre ses excellents résultats, il offre de conditions d’accueil dignes des meilleurs établissements. Une pres- tation qui a un coût, certes, mais qui ne freine pas les parents. À la ren- trée prochaine, “un Japonais dont le père va travailler à Belfort, un Rus- se, et un ressortissant d’Arabie-Saou- dite, viendront étudier ici” annonce Daniel Boissenin, chef d’établissement coordinateur aux Augustins. Si le lycée privé dit ne pas faire une fixa- tion sur les résultats aux examens, il demeure intransigeant avec la dis- cipline. Un élève vient d’être renvoyé pour avoir dégradé sa chambre à l’internat. La réussite a un prix. E.Ch.

tème que l’on mettra en marche. Il détectera les portables allumés” témoigne la proviseu- re. Mis à part s’inspirer des sous-doués, il semble difficile de fai- re confiance à son smartphone pour se remémorer la définition des fonctions loga- rithmes ou rappeler la notion de primitive. Outre le détecteur, 139 enseignants seront sur le qui-vive. Ceux du

Les Augustins attirent le monde entier.

Proviseure du lycée Xavier- Marmier, Martine Dupont a reçu un équipement “anti- triche” délivré par l’académie. Son prix : 370 euros.

État civil de mai 2013

DÉCÈS 19/04/13 – Michel VIENNET, 78 ans, retraité, domicilié à Nods (Doubs), célibataire. 22/04/13 – Marguerite BÉJANIN, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Georges MARESCHAL. 22/04/13 – Mujo PRCANOVIC, 78 ans, retraité démé- nageur, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Mev- la KASUMOVIC. 24/04/13 – Charles GIBILINI, 70 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Emilie CANZEK. 24/04/13 – Rémi FAIVRE, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier(Doubs),épouxdeMarcelleDROZ-VINCENT. 29/04/13 – Michel CÔTE, 85 ans, commerçant retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Margueri- te PLUMASSON. 10/04/13–JacquesCOURBET,62ans,agentEmmaüs, domicilié à Pontarlier (Doubs). 02/05/13 – Emile VERMOT-GAUCHY, 85 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), veuf de Julie BONNET. 03/05/13 – Sandrine FAIVRE, 38 ans, auxiliaire de vie, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 03/05/13 – Lucien GUYON-GELLIN, 89 ans, retraité, domicilié à Mouthe (Doubs), célibataire. 06/05/13 – Louis ROBBE, 83 ans, retraité, domcilié à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs) époux de Josiane DEVIE. 05/05/13 – Gérard MOTTET, 63 ans, retraité, domicilié àFrambouhans(Doubs)épouxdeFrançoiseRUFFIEUX. 09/05/13–MarcelleLAMBERT,92ans,retraitée,domi- ciliée à Frasne (Doubs) veuve de Joseph VANTHIER. 09/05/13–ChristianBOUTEILLE,69ans,retraité,domi- cilié à Les Fins (Doubs) époux de Evelyne BESSOT. 09/05/13 – Charles RENAUD, 83 ans, retraité, domici- lié à Narbier (Doubs) époux de Marie RONDOT. 11/05/13–ClaudineBOURNEZ,61ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Pierre FEREGUTTI. 12/05/13 – Louis LHOMME, 73 ans, retraité, domicilié à Bief du Fourg (Jura). 11/05/13 – Gérard COTE-DERNIER, 61 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Marie-Chris- tine CONRAD. 13/05/13 – Colette VANIN, 75 ans, retraitée, domiciliée à Bians-Les-Usiers(Doubs),épousedeRaymondMOYSE. 15/05/13 – Claudine THOUVEREZ, 63 ans, sans pro- fession, domiciliée à Boujailles (Doubs), célibataire. 19/05/13 – Gilles JALLON, 57 ans, sans profession, domicilié à Houtaud (Doubs) époux de Chantale VOI- SARD. 07/05/13 – Murielle CARTIER, 43 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuf de Lionel VIEY. 22/05/13 – Claudine PLASSAIS, 48 ans, adjoint admi- nistratif, domiciliée à Morteau (Doubs). 23/05/13 – Michel TOURNIER, 73 ans, retraité PTT, domicilié à Doubs (Doubs) époux de Gisèle ROUSSET.

20/05/13 – Georges de Georges BONNET, boucher- charcutier traiteur et de Sophie ROLLET, marketing manager. 20/05/13–AiddeMuharremSALIHU,ouvrieretdeLul- jeta RAMADANI, infirmière. 20/05/13 – Maëlys de Antoine CHABOD, mécanicien et de Séverine PARDONCHE, infirmière. 21/05/13 – Alice de Florent BALANCHE, chef de pro- jet et de Aurélie COUTAL, clerc de notaire. 21/05/13 – Lisa de Frédéric MARAUX, ingénieur en sécurité informatique et de Sophie PETETIN, profes- seur des écoles. 21/05/13 – Lilas de Damien LACROIX, administrateur de biens et de Laure PERCHAT, professeur des écoles. 22/05/13 – Feyzagül de Haci ARSLAN, employé pos- tal et de Fatma YURDAKAN, sans profession. 22/05/13 – Devrim de Güven GÖMEK, logisticien et de Nugün DIZMAN, hôtesse de l'air. 22/05/13–NoédePierre-AlainHADJEB,chargéd'affaires et de Jessica POULTAIT, sans profession. 22/05/13 – Eliott de Julien JACQUET-PIERROULET, technicien de maintenance et de Aurélia PERRIN, ser- tisseuse. 22/05/13 – Manoé de Anthony DAVID, mécanicien et de Aurélie NICOD, adjoint administratif. 23/05/13 – Ambre de Mickaël MENNEGUIN, prépara- teurmaintenanceetdeSonjaVACELET,assitantemater- nelle. 23/05/13–NinodeGaylordVIKY,chimisteetdeMathil- de VERTICELLI, préparatrice en pharmacie. 23/05/13 – Ulysse de Joseph VURPILLAT, agriculteur et de Hélène CHABOD, chef de publicité. 23/05/13 – Merlin de Vincent SCHMITT, praticien en médecinechinoiseetdeAxelleROCOULET,professeur de danse. 23/05/13–TifainedeFrédéricMORA-CORRAL,méca- nicienagricoleetdeNoémieBERTIN,opératriceenhor- logerie. 24/05/13–ThaïsdeCharlesBENOIT-PEQUIGNET,cadre entreprise privée et de Eline MARANDET, cadre ban- caire. MARIAGES 04/05/13 – Jean-Baptiste RIGAUD, informaticien et de Marion BRISCHOUX, clerc de notaire. 18/05/13 – Emrah AKCAY, opérateur de production et Sibel BOR, assistante d'exploitation. 18/05/13 – David TOURNIER, ouvrier et Aurore WAR- LET, hôtesse de caisse. 18/05/13–RémiGASPAR,agentd'exploitationentrans- port et Hulya TUGRUL, opératrice en instrumentation médicale. 18/05/13 – Philippe GAIFFE, menuisier et Nathalie ANDRÉ, assistante maternelle. 25/05/13 – Muhammet YILDIRIM, opérateur et Eda ÖZBAY, opératrice. 25/05/13 – Mustafa AKÇAY, boucher et Mine AKKUS, opératrice.

14/05/13 – Alyx de Yannick MYOTTE-DUQUET, opéra- teur sur machine à bois et de Laetitia TAILLARD, cui- sinière. 14/05/13 – Lucile de Thomas SORDEL, ingénieur qua- lité et de Anne FORNÈS, ingénieur qualité en industrie pharmaceutique. 14/05/13–SoadeFrédéricGRILLET,artisanetdeIngrid SOLDAVINI, secrétaire. 14/05/13–AlixdeRudolfCUIJPERS,responsablecom- mercial et de Aurore NOEL, assistante administration des ventes. 15/05/13 – Lilya de Sébastien PIGANIOL, agent SNCF et de Delphine DUVAL, professeur des écoles. 15/05/13 – Gabrielle de Sylvain TROUTET, fromager et de Julie BRENET, sans profession. 16/05/13 – Lucille de Benoit CUCHE, agriculteur et de Nathalie ROYET, formatrice. 16/05/13 – Antoine de Yasin BALYEMEZ, ouvrier et de Nadegül ERDOGAN, sans profession. 16/05/13 – Adrien de Mathieu GUINCHARD, horloger et de Rachel GIRARD, responsable achats. 16/05/13–CinnadeNicolasMANGENOT,menuisieret de Mélanie FERNANDES, préparatrice en pharmacie. 17/05/13 - Kenan de Ersin UCKUN, technicien auto- mobile et de Gwendoline ZILLI, sans profession. 17/05/13 – Samuel de Xavier DAVID, ouvrier qualifié et de Anne-Laure NAGAMA, opératrice dentaire. 17/05/13 – Asmin de Fikret AKBAL, opérateur et de Sibel ESKIN, sans profession. 18/05/13–ÉlisedeSébastienMATHIEU,enseignantet de Anne CHEVALLOT, technicienne qualité. 16/05/13 – Lucas de Fabio MARQUES DE SA, méca- nicien régleur et de Isabelle RAMALHO, opératrice en horlogerie. 18/05/13 – Andrea de Mathieu VUILLAUME, technico commercial et de Sonia MAGNIN, responsable admi- nistrative. 18/05/13 – Maëly de Jérôme BOUANCHAUD, machi- niste et de Laetitia HERBLOT, responsable de rayon. 18/05/13–ConstancedeDimitriCOULOUVRAT,biblio- thécaire et de Christelle BESNARD, animatrice relais assistante maternelle. 20/05/13 – Paul de Charles RONZI, responsable pro- duction et de Marie BREFFA, médecin. 18/05/13–TomdeJulienFERRANDO,technicienélec- tro-ménager et de Alice JACQUIN, employée de fabri- cation. 18/05/13 – Mathis de Julien LIEBAUX, électricien et de Adeline RENARD, employée en pâtisserie. 18/05/13–LuciedeDavidBRAUD,fromageretdeAuré- lie PAGNIEZ, salariée agricole. 19/05/13 – Adib de Mohamed NADJAÏ, magasinier et de Fatima BOUZIDA, assistante maternelle. 19/05/13 – Séraphin de Stéphane BINETRUY, mécani- cien horloger, et de Mathilde MICHEL, rédactrice. 19/05/13 – Casey de Charles MASNADA, ouvrier et de Nadia BOUGEROL, sans profession. 20/05/13 – Nathan de Didier DUCROCQ, électricien et de Géraldine DÉFOSSÉ, sans profession.

05/05/13 – Maxence de Vivien JOLY, chef d'équipe et de Audrey GREINER, aide soignante. 06/05/13 – Eda de Mehmet AKPINAR, menuisier et de Raziye CEYLAN, femme de ménage. 06/05/13 – Clara de Anthony VASTEL, ingénieur et de Laurianne RURE, assistante commerciale. 06/05/13–ManondeAdrienBROT,conducteurd'engins et de Maud LAMY, aide médico-psychologique. 07/05/13 – Lolan de Ludwick BROCAIL, agent de ser- vice et de Martine BOUHELIER, agent de service. 06/05/13 – Thibaud de Nicolas SIRON, réalisateur et de Marie BELUCHE, infirmière. 06/05/13–MuhammeddeÖzkanBICEN,technicienet de Aliye KARABACAK, assistante maternelle agréée. 07/05/13 – Jade de Arnaud HAREL, magasinier et de Sylvie GIRARDOT, magasinière. 07/05/13 – Léon de Sébastien TAILLARD, agriculteur et de Marie ANDRÉ, horlogère. 07/05/13 – Maxence de Cyril GENEVOIS, chargé de sécuritéetdeMaggy-KettyBOVESSE,agentd'expédition. 07/05/13 – Lise de Stéphane MARTELET, commercial et de Aline GRENARD, chargée d'étude. 07/05/13 – Céleste de Jean-François LAUSECKER, ingénieur agro-alimentaire et de Charlotte CZORNY, infirmière. 07/05/13–LisondeFerjeuxMONNIN,agriculteuretde Karine PERRIN, agent de production. 08/05/13 – Mathéo de Alexandre DÉBOIS, scieur et de Anne-Claire GIRARD, chauffeur routier. 09/05/13 – Tayronn de Pierrick CHAPUIS, boulanger et de Victoria VIDELA, sans profession. 09/05/13–QuentindeJéromeGRANDVUILLEMIN,arti- sanplaquisteetdeAnne-LaureNICOD,assistantequa- lité. 10/05/13 – Selen de Emrah ATAM, maçon et de Dilek YILDIZ, employée de nettoyage. 10/05/13 – Nolan de Sandra SCHWOERER, sans pro- fession. 11/05/13 – Emma de Vincent TREBOS, vendeur et de Nathalie VALLET, sans profession. 11/05/13 – Lilou de Antoine SALVI, éducateur sportif et de Laure CHARBERET, opticienne. 11/05/13–NoémiedeLudovicLAURENT,chefdechan- tier et de Vanessa HINDERSCHID, aide médico-psy- chologique. 11/05/13 – Emma de Rémi BONNET, chef de projet et de Pauline GARRELOU, horlogère. 13/05/13–LéonydeDanielGRANDCLÉMENT-GONET, ingénieur informaticien et de Mélanie LALLEMAND, ingénieur chimiste. 13/05/13 – Ewen de Johan GUILLARD, horloger et de Céline GUYON-GELLIN, horlogère. 13/05/13 – Manoé de Damien JANIER, machiniste et de Mélanie DIVORNE, employée logistique.

NAISSANCES 20/04/13 – Jordan de Victorien VUITTENEZ, mécani- cien et de Valérie LEFORT, technicienne chauffagiste. 22/04/13 – Nathan de Romain AUBAS, ingénieur et de Angélique SCHMITT, vendeuse à domicile. 21/04/13 – Julie de Regis FRESARD, directeur logis- tique et de Natacha CONTOZ, opératrice de produc- tion. 21/04/13 – Gabriel de David D'HAESE, ouvrier et de Aurélie MOLLÉ, chef d'équipe. 21/04/13 – Alya de Mehmet CEYLAN, électricien et de Gülden FENER, sans profession. 22/04/13 – Juliette de Thomas BINETRUY, chauffeur routier et de Emilie PROST, comptable. 22/04/13 – Sacha de Christian DORNIER, agriculteur et de Lucie MATHIEU, aide soignante. 23/04/13–VictoiredeFlorentCOMTE,mécanicienpoids lourds et de Laura FAVERGEAT, agent de service en logistique. 23/04/13–SiméondeEmmanuelCOURVOISIER,ingé- nieur et de Laëtitia CORLOSQUET, infirmière. 22/04/13–JulesdeJulienJACOULOT,mécanicienagri- cole et de Nadia PAGNOT, caissière. 23/04/13 – Evan de Jérome PIERLUIGI, technicien de maintenance et de Catherine MICHEL, gouvernante. 23/04/13–ElwëdeLoïcPRÉTOT,géomètreetdeCélia CHEY, auxiliaire de puériculture. 24/04/13 – Baptiste de Philippe GIROD, agriculteur et de Mathilde GARNIRON, agricultrice. 24/04/13 – Louis de Thibaut FERREUX, plâtrier-peintre et de Sabine FAIVRE, secrétaire. 24/04/13–EllisdeCédricCOTTIN,ingénieuretdeFan- ny PASCALE, conseillère en tourisme. 25/04/13 – Paul de Pierre-André ROBBE, commerçant et de Nathalie GRITTI, coiffeuse. 23/04/13 – Lucien de Julien GRENOT, étudiant en sois infirmiers et de Estelle PATTON, infirmière. 25/04/13–LoudeJérômeSAGUIN,responsablelogis- tique et de Séverine ANDRÉ, employée en horlogerie. 25/04/13–AugustinedeClémentDROZ-VINCENT,chef de cave et de Marie CHAGUE, employée de cave d'affinage. 26/04/13 – Angéline de Sylvain BOURGEOIS, agricul- teur et de Elisabeth ROCHE, préparatrice en pharma- cie. 6/04/13 – Enzo de Didier LABORDÈRE, horloger et de Alicia COLLOT, ouvrière horlogère. 26/04/13 – Élodie de Quentin DUMOND, électricien et de Gaëlle DESCHENAUX, sans profession. 26/04/13 – Svenn de Thomas PEIGNÉ, horloger et de Nadège ROZAT, horlogère. 27/04/13–ThomasdePierre-AntoineRENAUD,employé agricole et de Marlène JEANTET, sans profession. 27/04/13 – Hugo de Marian DESCOURVIERES, ingé- nieur travaux et de Laetitia DEFRASNE, diététicienne.

28/04/13 – Ewenn de Antony BILLOD-MOREL, opéra- teur et de Déborah FERMEAUX, technicien méthode. 26/04/13 – Lorenzo de Christopher SANTOS, régleur leader et de Sonia ALVES MACEDO, régleuse en hor- logerie. 26/04/13 – Arthur de Guillaume TROUTTET, ordon- nanceur et de Jessie VONIN, professeur des écoles. 28/04/13 – Mathéo de Sébastien LADRAT, gardien de la paix et de Christelle BEZ, secrétaire médicale. 29/04/13 – Charly de Stéphane MIDALI, charpentier menuisier et de Caroline JEANNERET, infirmière. 29/04/13 – Kyara de Benjamin BOBILLIER, menuisier et de Marine LOUVRIER, secrétaire comptable. 30/04/13 – Nahil de Xavier MARÉCHAL, technicien de maintenance et de Ouahiba BENALLOU, opératrice. 30/04/13 – Talya de Yonus CEYLAN, plombier chauf- fagiste et de Amandine REMETTER, sans profession. 30/04/13 – Noëllie de Samuel MARGUET, menuisier et de Amandine DESCOURVIÈRES, assistante achat. 30/04/13 – Alexia de Julien MONGE-ROFFARELLO, bûcheron et de Aurélie TRUCHE, préparatrice en phar- macie. 01/05/13 – Rebecca de Nicolas JOUAUX, ambulancier et de Alexia VIREULLE, serveuse. 01/05/13–DaphnédeDavidVALLOIS,chercheuretde Aurélie MIGNARDOT, professeur des écoles. 02/05/13 – Edgar de Stéphane CHANEY, cadre com- mercial et de Karen FORT, professeur des écoles. 02/05/13 – Anaëlle de David ALPY, agriculteur et de Anne-Sophie LANAUD, professeur des écoles. 30/04/13–LéhannadeJulienBOILLOT,saisonnierfro- magerie et de Aurélie DROZ-BARTHOLET, sans pro- fession. 02/05/13 – Elie de Pierrick SIMON, employé commu- nal et de Jessica JEANROY, téléphoniste. 02/05/13 – Hanaé de Christophe BAILLY, bûcheron et de Laëtitia MAGNET, horlogère. 30/04/13 – Alicia de Anthony LARCHER, compagnon et de Virginie BORJON, agent de maîtrise. 03/05/13 – Julie de Laurent BERGUERAND, éducateur et de Sandrine JACINTO NUNES, éducatrice spéciali- sée. 04/05/13 – Gabin de Nicolas ARTIGA, électricien et de Lydie JACQUES, secrétaire. 04/05/13 – Sacha de Florian JEANPERRIN, cuisinier et de Laure ITZSTEIN, sans profession. 06/05/13 – Lilou de Samuel PAWLIK, ouvrier en horlo- gerie et de Élodie GIOVANNINI, sans profession. 04/05/13 – Lina de Guillaume FYOT, agent de métho- de et de Laure GIOTTO, ouvrière horlogère. 05/05/13 – Suzie de Wilfried BAUDUIN, technicien et de Isabelle BRUCHON, professeur de physique. 05/05/13 – Yann de Nicolas BINETRUY, employé de banque et de Elodie VERNEREY, psychomotricienne.

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