La Presse Pontissalienne 163 - Mai 2013

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

LIQUIDATION DERNIERS JOURS JUSQU’AU 11 MAI *

Ouvert les 8 & 9 mai

À PRIX LIQUIDATION!

Récépissé de déclaration 09/2013-02 *selon conditions en magasin

Literie GIRARD Les Grands Planchants - PONTARLIER

2, 50 €

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MAI 2013 N° 163

www.literie-girard.com

EMPLOI LE PALMARÈS DES 15 PRINCIPAUX EMPLOYEURS

LES PLUS GROS GISEMENTS D’EMPLOIS DU HAUT-DOUBS

LE DOSSIER en p. 23 à 29

PONTARLIER

L’ÉVÉNEMENT

p. 10

p. 6 à 8

Haut-Doubs, l’Eldorado de la délinquance Les vols dans les commerces et les locaux professionnels se multiplient. Vigilance…

La gauche se prépare François Mandil réclame la tête de liste

Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

2

Métabief : disparition de la boîte de nuit et avenir en suspens

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. R.N. 57 : 300 000 euros débloqués pour les études

Suspect D’apprendre que Pierre Moscovici, par- lementaire depuis près de 20 ans, plu- sieurs fois ministre et conseiller maître à la Cour des comptes possède en tout et pour tout un appartement à Montbéliard et quelque 13 000 euros sur des comptes courants (dont un est même débiteur) est très dérangeant. D’abord parce que cette information, comme pour tous les autres ministres mis à nu dans la préci- pitation, ne nous regarde pas. Ensuite, elle ne nous intéresse pas. Nous n’avons cure de savoir que Cécile Duflot possè- de une 4 L à 400 euros, que tel autre a un compte courant à découvert de 30 000 euros (Laurent Fabius…) ou qu’une autre élue possède trois kayaks en car- bone. Enfin, ce déballage peut paraître d’emblée suspect dans ce climat nau- séabond de chasse aux sorcières. Sus- pect, parce que cette déclaration de patri- moine occulte naturellement les revenus mensuels des intéressés et qu’il paraît effarant qu’en près de trente ans de car- rière, le ministre Moscovici, élite suppo- sée de la Nation, ne dispose pas plus de biens qu’un modeste “Français moyen”. Cette farce médiatico-politique n’a pour effet que de jeter l’opprobre sur toute la classe politique : un ministre est hélas disqualifié d’emblée s’il est riche, tandis qu’un ministre au capital restreint est soupçonné de cacher la vérité. Le vrai problème, c’est que dans la précipitation, on tente de panser les plaies béantes de l’affaire Cahuzac par des mesures impro- visées qui n’altèrent en rien la facilité qu’auraient les élus malhonnêtes à mas- quer la vérité sur leur patrimoine et sur- tout, qui ne moralise en rien la vie poli- tique. Les citoyens n’attendent pas de leurs élites qu’elles soient pauvres, seu- lement qu’elles soient loyales et repré- sentatives de leurs intérêts. Quand demain on obligera tous les élus, maires ruraux comme députés à dévoiler à leur tour leur patrimoine, on sera descendu bien bas dans le populisme et toutes les dérives que cette pseudo-transpa- rence comporte en germe. Commen- çons par rendre publique, par exemple, la façon dont nos députés dépensent tous les mois les 6 400 euros qu’ils per- çoivent en plus de leur salaire au titre de leurs “frais de mandat”. C’est ce gen- re de flou persistant qui donne ce sen- timent de défiance des citoyens. Pas de savoir si tel élu possède une Twingo ou tel autre une Maserati. Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Mai 2013 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Amicale, A. Courdier, Cabinet Paillard, Moissa-Gaz. Jean-François Hauser. Régie publicitaire :

L es services de l’État viennent de confir- mer le déblocage d’une enveloppe de 300 000 euros pour les premières études relatives aux futurs aménagements de la R.N. 57 au niveau de Pontarlier. Un premier début de réponse au problème récurrent d’engor- gement de cette route dans la traversée de la capitale du Haut-Doubs. Jean-Marie Car- teirac, le nouveau directeur régional de la D.R.E.A.L. (Direction Régionale de l’Environ- nement, de l’Aménagement et du Logement) de Franche-Comté confirme le déblocage récent de cette somme qui servira selon lui à “bien étudier le périmètre précis de ces per- turbations et analyser finement la situation. On va démarrer des entretiens avec les acteurs institutionnels de ce territoire afin de pouvoir établir un cahier des charges. Et le centre tech- nique d’études de Lyon étudiera la manière la plus appropriée d’améliorer la fluidité du tra-

fic dans Pontarlier ” commente le responsable qui confirme aussi que cette somme sera uti- lisée dans l’année 2013. La D.R.E.A.L. assu- re que ce n’est pas l’administration qui déci- dera seule dans son coin des actions à mettre en œuvre entre les deux entrées de Pontar- lier où se succèdent, avec les conséquences que l’on connaît depuis des années, portions à deux voies, segments à quatre voies, feux rouges et ronds-points. Cette enveloppe de 300 000 euros, que d’au- cuns jugent déjà bien insuffisante, risque de ne servir finalement qu’à confirmer ce que les usagers du Haut-Doubs savent déjà depuis des années. Et depuis, les bouchons ne font qu’empirer. Au-delà des études, quelles solu- tions concrètes seront envisagées ? Sur ce point, les services de l’État restent encore muets. On devrait en savoir un peu plus d’ici la fin de l’année.

Le Quésako : c’est terminé à Métabief. On coupe le son.

D epuis la mi-février, la piste de danse de la boîte de nuit Le Qué- sako à Métabief est vide, les sonos coupées. Suite au non- paiement des loyers depuis août 2012, la municipalité qui est propriétaire des murs a expulsé le gérant après une procédure judiciaire, ce même gérant qui voulait créer une boîte de nuit au centre de Pontarlier avant de lâcher l’affaire. Le préjudice est estimé à envi- ron à 15 000 euros pour la commune. Et pas sûr qu’un jour une boîte de nuit soit rou- verte ici. Les locaux pourraient servir à autre chose. “On a quelques demandes de repri- se mais pour le moment rien n’est décidé. Nous allons au

prochain conseil municipal décidé de l’avenir des lieux” explique Gérard Dèque, le maire. Pour Métabief, c’est forcément un mauvais coup pour l’animation touristique : “Nous avons les murs mais le futur repreneur devra rache- ter les fonds. Nous attendions la fin de l’exploitation pour évoquer de nouvelles pistes.” Quant à la licence, il faudra la récupérer. Si la boîte de nuit est un atout, c’est aussi une source de nuisances. “Nous avions eu par le passé des soucis sonores qui s’étaient ensui- te réglés” rapporte l’édile qui regrette que les jeunes doi- vent à l’avenir, sans doute, parcourir des kilomètres pour s’amuser.

300 000 euros pour les études. Et après ?

La réforme des scrutins municipaux est adoptée

C’ est fait. Mercredi 17 avril, les députés ont adopté définitivement le projet de loi rela- tif à l’élection des conseillers municipaux. La nouvelle réglementation qui entrera en vigueur dès 2014 modifie le scrutin et les habitudes de vote des électeurs. Désormais, le scrutin de lis- te s’appliquera à toutes les communes de plus de 1 000 habitants (contre 3 500 habitants actuel- lement). En dessous de ce seuil, le panachage est maintenu. Dans le Haut-Doubs, plusieurs communes sont concernées par cette réforme comme Jougne, Métabief, Doubs, Levier, Gilley ou Frasne. Dans toutes ces communes, les électeurs ne pourront

plus rayer des noms sur les listes ou en ajouter. Ils glisseront dans l’urne une liste complète. Un certain nombre d’élus redoutent que cette réforme soit un frein à la démocratie plutôt qu’un moteur dans les petites communes qui ont tout juste 1 000 habitants. Pour créer une émulation dans le débat, il faudrait selon eux que deux listes s’affrontent. Or, ils sont beaucoup à pen- ser que ce sera déjà difficile de composer une liste qui devra tenir compte de la parité, alors deux, ils n’y croient guère. La réforme des scru- tins s’appliquera dès les élections de 2014. Il est donc temps pour les candidats à la fonction de maire de se mettre en ordre de marche.

Le scrutin de liste s’applique désormais dans toutes les communes de plus de 1 000 habitants.

L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

4

POLITIQUE

Christian Bouday “Le Haut-Doubs ne peut pas vivre uniquement de l’Eldorado suisse” Après la station de Métabief et le tremplin de Chaux- Neuve, Christian

L a Presse Pontissalienne :Vous venez de prendre la prési- dence du nouveau syndicat mixte des zones humides du Haut-Doubs. À quoi va servir cette structure ? Christian Bouday : Je porte ce dos- sier depuis plusieurs années au titre de président de la Com- mission Locale de l’Eau. Ce nou- veau syndicat mixte réunit le Conseil général et les commu- nautés de communes Mont d’Or- Deux Lacs, C.C.L., C.F.D. (Fras- ne-Drugeon) et Montbenoît. Il a la compétence “milieux aqua- tiques” et sera chargé de toutes les problématiques de l’eau à l’échelle du bassin-versant du Haut-Doubs : rivières, lacs, zones humides, zones Natura 2000. On ne s’occupe pas des ques- tions d’eau potable et d’assainissement. Il s’agira de mettre en application les pré- conisations du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau Haut-Doubs-Haute- Loue. C’est logique de fonctionner sur ces deux bassins-versants quand on sait les nombreuses circulations souterraines qui les unissent. L.P.P. : Ce nouveau syndicat devait s’étendre au départ, de la source au Saut du Doubs, mais aujourd’hui ce linéaire est tronqué aux deux extré- mités par le refus des collectivités concernées d’adhérer. La porte leur est-elle toujours ouverte ? C.B. : Bien sûr, et c’est même sou- haitable que les communautés de communes des Hauts du Doubs et duVal deMorteau nous rejoignent dans la démarche. On peut même y associer Alti- tude 800. L.P.P. : Qui va assurer les financements de cette nouvelle structure ? C.B. : Le fonctionnement est sou- tenu par l’Agence de l’Eau à hauteur de 50 %. Le reste se Bouday vient de se voir porté à la tête du syndicat mixte des zones humides du Haut-Doubs. De larges responsabilités en termes d’aménagements touristiques et environnementaux pour le seul représentant du Conseil général dans le Haut-Doubs qui fait le point.

“Le Haut- Doubs ne doit pas refuser d’investir dans le développement touristique qui constitue une source d’emplois non

délocali- sables”, estime Christian Bouday.

du secteur, sauf pour le process de neige qui sera réalisée par une société des Alpes. Avec la conjoncture, on a bénéficié d’un rabais de 20 % sur le budget qui passe de 6,5 à 5,5 millions d’euros. L.P.P. :C’est l’outil qui va assurer l’avenir de la station ? C.B. : On devrait faire de meilleures saisons avec aumini- mun cent jours d’exploitation, de la Saint-Nicolas à la Saint- Patrick comme dit le directeur Olivier Érard. On n’y arrivera pas tout seul, sans une volonté d’investissement privée en héber- gement, en restauration… L.P.P. : Comme vous présidez égale- ment aux destinées des tremplins de Chaux-Neuve, quels sont les projets 2013 ? C.B. : On va terminer les travaux pour mettre le tremplin aux normes d’été avec un revête- ment adapté et qui permettra d’accueillir des épreuves de la coupe du Monde. L.P.P. : Et la Voie verte ? C.B. : Contrairement à ce que tout le monde pense, rappelons que je ne suis pas chargé de pilo- ter ce projet qui est géré par les services du Conseil général. Je m’y intéresse forcément en étant le seul représentant local du Département. La Voie verte

continue son chemin lentement mais sûrement. Le dossier est dans sa phase technique et fon- cière avec l’acquisition en cours de 3 hectares répartis entre une centaine de propriétaires. L.P.P. : Des nouvelles du Conifer ? C.B. : Oui. Il y a eu une avancée importante sur le dossier Coni- fer. Après avoir essayé de conven- tionner avec la commune de Montperreux, celle-ci a finale- ment accepté de vendre les ter- rains d’emprise du tracé au Conseil général. Ce qui laisse entrevoir le prolongement de la ligne en direction du château de Joux. Une bonne nouvelle et un beau cadeau d’anniversaire pour les 20 ans du Conifer qui seront célébrés cet été. On pour- suivra bien sûr ce travail d’acquisition foncière sur Oye- et-Pallet et La Cluse-et-Mijoux en espérant un jour rallier Pon- tarlier dans un sens et Méta- bief dans l’autre. L.P.P. : Avec tous ces mandats sur le Haut-Doubs, inutile de vous deman- dez si vous croyez au bien-fondé du développement touristique ? C.B. : C’est important d’investir dans ce sens même si cela néces- site de savoir faire preuve d’ouverture. Le Haut-Doubs ne peut pas vivre uniquement de l’Eldorado suisse. Propos recueillis par F.C.

tion. La station a retrouvé une équipe soudée et compétente. Je pense qu’on a trouvé la bon- ne formule de fonctionnement. L.P.P. :Vous voulez toujours mobiliser davantage les collectivités adhérentes ? C.B. : Le Conseil général sou- haiterait en effet une implica- tion financière plus forte de ces communes. D’après l’enquête de satisfaction menée cet hiver, la clientèle de la station a bien apprécié la partie neige mais pointait du doigt un manque d’animation hors neige. L.P.P. : Les grandes manœuvres ont commencé avec le chantier de neige arti- ficielle. Où en êtes- vous ?

C.B. : Avec tout ce que j’ai fait sur le Drugeon et de par mes responsabilités actuelles au Conseil général, j’apporte à la fois une vision locale et globa- le dans la connaissance des dos- siers. Ma responsabilité sera de réussir à reproduire ce qui se fait sur le Drugeon à l’échelle du bassin du Haut-Doubs et du lac Saint-Point dont l’État pro- jette de se séparer au profit d’une collectivité territoriale. Comme la Région n’est pas intéressée, ce transfert du domaine fluvial devrait revenir au Conseil géné- ral qui a déjà accepté la propo- sition. L.P.P. : Quels sont les enjeux du lac ? C.B. : Il y a la problématique de restauration du barrage et la question de remonter le niveau du lac. On pourra ainsi mieux réguler les pertes du Doubs en aval de Pontarlier. On aura d’autres dossiers à traiter : les tourbières de Malpas, les zones humides entre Oye-et-Pallet et La Cluse-et-Mijoux et le ruis- seau de la Morte. L.P.P. : En tant que président du syn- dicat mixte du Mont d’Or, quel bilan tirez-vous de la saison hivernale à Métabief ? C.B. : C’est très encourageant sur le plan financier mais égale- ment au niveau de l’état d’esprit insufflé par la nouvelle direc-

répartit entre le Conseil général pour 40 % et les communautés de communes pour 60 %. Le budget est en prépara- tion. Il sera voté en mai pour que le syndicat puisse ensuite être opé- rationnel. L.P.P. : Vous aurez du personnel ? C.B. : Les trois sala- riés de la C.F.D. qui travaillent sur le Drugeon seront probablement

“Métabief a retrouvé une équipe soudée.”

transférés au syndicat. D’autre part, le Conseil général met gra- cieusement à disposition un ingénieur, Cyril Thévenet, qui est aussi chef du service envi- ronnement au Conseil général. Il consacrera la moitié de son temps de travail à diriger les syndicats mixtes duHaut-Doubs et de la Loue. C’est le signe d’un rapprochement fort dans les objectifs entre les deux syndi- cats. Mais on n’est pas du tout dans une démarche de fusion. L.P.P. : Un élu de la C.F.D. postulait éga- lement à la présidence de ce nouveau syndicat que vous avez finalement décroché haut la main. Qu’est-ce qui a fait la différence, selon vous ?

“La Voie verte avance lentement mais sûrement.”

C.B. : Les travaux ont commencé par le décapage de la réserve col- linaire qui devrait se terminer fin mai. On est en publique sur les autres lots. Tous les travaux ont été approuvés et 7 lots mis en adju- dication. Les entreprises rete- nues sont prati- quement toutes procédure d’enquête

PONTARLIER

5

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

L’accueil ne serait pas à la hauteur de la cuisine DÉBAT Restaurant le Gounefay La restauration est de qualité. En revanche, des élus de la communauté de communes du Larmont pointent du doigt la qualité de l’accueil du restaurant du Gounefay qui trône au sommet du Larmont. Des critiques que tout le monde ne partage pas.

L ors du dernier conseil commu- nautaire de la C.C.L., le res- taurant du Gounefay a été la cible de critiques. L’attaque est venue de Marc Barraux, élu de Doubs qui a demandé un “vrai bilan” de l’établissement après une saison hiver- nale qui, à l’écouter, est sujette à cau- tion. “Quand les skieurs arrivent sur le site, les randonneurs, les gens en raquettes, ils se voient refuser l’accès au restaurant. ça m’interpelle d’autant que nous avons mis plus de 3 millions d’euros dans la structure. L’accueil n’est pas adapté à une clientèle familiale. Des gens sont insatisfaits” observe l’élu de la communauté de communes du Larmont. Ce qui irrite certains élus, ce n’est pas la qualité de la restauration qui est indéniable, mais le choix des gérants de fermer l’établissement le mardi pen-

dant la saison. “Nous avions convenu avec eux que le restaurant devait être ouvert 7 jours sur 7 pendant 4 semaines en février” remarque Nathalie Bertin, vice-présidente de la C.C.L. qui regret- te que la collectivité ait du mal de se faire entendre des res- taurateurs.

Le jour de fermeture hebdomadaire du mardi pendant la saison d’hiver a irrité des élus de la communauté de communes du Larmont.

Le restaurant le Gounefay n’est pas celui de la C.C.L. et les restaurateurs ne sont pas salariés de la collectivité. Ils ont été retenus pour faire vivre le restaurant pour quatre ans (renouve- lables) parmi sept candidats à la sui- te d’un appel d’offres. “Nous sommes une société privée. J’ai des droits et des obligations vis-à-vis de mon person- nel” rappelle Alice Carel, restauratri- ce qui est lasse de ces polémiques col- portées par certains autour de la fermeture du Gounefay. “Patrick Gen- re connaît les dates de nos vacances et les jours de fermeture. Je rappelle que nous avons fermé une semaine en jan-

gastronomique Gilles Pudlowski qui écrit sur son blog que le Gounefay pro- pose “des assiettes généreuses et solides où passe l’esprit de la région. Les prix sont raisonnables, les menus malicieux.” La qualité de la restauration ne suf- fira pas à évacuer de la table des dis- cussions la question de l’accueil et de la mise en place d’un service brasse- rie avec des tarifs plus accessibles. À la C.C.L., des élus souhaiteraient enco- re que soit réévalué le loyer du res- taurant qui est de 5 000 euros par an auquel s’ajoute une part variable indexée sur le chiffre d’affaires. T.C.

vier. Nous avons pris une semaine en avril et nous en prendrons deux autres en novembre. Le mardi est le jour de fermeture hebdomadaire. Je dois me justifier à longueur d’année pour des gens qui ne mettent jamais les pieds chez moi” peste Alice Carel. Ceux qui font l’effort de monter au Gounefay pour se restaurer ne sont en général pas déçus. “Il n’y a pas de pro- blème. Nous avons été très bien accueillis” reconnaît un couple de sexa- génaires pontissaliens croisé sur le site un mercredi, et qui a pris le temps de réserver. En début d’année, le res- taurant a reçu les éloges du critique

“Des droits et des obligations.”

Patrick Genre, le prési- dent de la communau- té de communes a annoncé qu’un bilan allait être fait avec les gérants, en rappelant toutefois que la collec- tivité ne peut pas tout exiger d’eux. “Nous ne pouvons pas faire ce que nous voulons. Nous sommes dans le cadre d’une concession doma- niale” dit-il.

L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

6

LE HAUT-DOUBS : NOUVEL ELDORADO DES CAMBRIOLEURS Pas une semaine sans apprendre l’annonce de nouveaux vols dans les commerces ou les bâtiments industriels. Sans oublier les cambriolages chez les particuliers qui n’alimentent pas toujours la rubrique des faits divers. Que se passe-t-il donc dans notre Haut-Doubs jusqu’à présent si tranquille ? La situation n’est pas encore celle d’une grande ville mais la richesse frontalière attise les convoitises. L’insouciance des locaux favorise aussi cette recrudescence d’actes délictueux. La prévention, la vigilance : il va falloir s’y mettre.

SÉCURITÉ

Recrudescence de la délinquance

Pas de répit pour les cambrioleurs La hausse des cambriolages enregistrée en 2012 sur la circonscription de Pontarlier-Doubs se poursuit au premier trimestre 2013. Prévention, solidarité et réflexe du “17” sont les trois priorités des autorités.

Joël Delacour (à gauche) est venu prodiguer quelques conseils de bon sens pour se prémunir des cambriolages en hausse constante sur la circonscription de police de Pontarlier.

L es rubriques “faits divers” rela- tent de plus en plus souvent des cambriolages sur Pontar- lier et le Haut-Doubs. “La situa- tion s’est amplifiée. Heureusement, par rapport à cette recrudescence, on n’a pas encore à déplorer des actes de vio- lence. On a l’impression qu’on assèche les quartiers les uns après les autres. Même s’il ne faut pas non plus noircir le tableau” , évoque Patrick Genre lors de la réunion publique organisée le 13 avril dernier à la demande de la police. Conscient de la nécessité de faire évo- luer les habitudes dans ce Haut-Doubs longtemps épargné, le maire a logi- quement approuvé cette rencontre. Dommage que le public n’ait pas répon- du massivement présent. “Pontarlier enregistre aussi une augmentation des cambriolages qui est le fait d’une délin- quance itinérante et locale” , confirme la sous-préfère Laura Reynaud pré- sente aux côtés du maire et du com- mandant Joël Delacour à la tête du commissariat de Pontarlier. La montée en puissance des cambrio- lages sur la circonscription se carac- térise par un élargissement de la zone où ont lieu ces actes délictueux. La “razzia” a débuté en fin d’année 2012 sur Doubs. Elle se propage mainte- nant au centre-ville, au Toulombief et sur le quartier Chapelle-Charpillot. “Les faits se produisent plutôt en jour- née en ville et de nuit sur les autres secteurs. En étudiant le mode opéra- toire, on pense qu’il y a deux équipes. L’une spécialisée sur l’argent, les bijoux. l’autre serait plus généraliste” , estime le commandant Delacour en précisant

qu’actuellement “la principale pro- blématique concerne les cambriolages des maisons d’habitation principale.” Référent sûreté dans ces affectations précédentes, ce policier connaît bien la manière dont opère le cambrioleur. Un comportement de prédation basé sur une analyse avertie des risques et des dangers avant de prendre la déci- sion ou pas du passage à l’acte. D’où l’intérêt de l’en dissuader en adoptant quelques réflexes de bon sens. Fini les clés sous le paillasson ou dans le pot de fleur. On range l’échelle posée dans le jardin. On ne laisse plus les portes ouvertes quand on quitte son logis pour sortir le chien ou acheter la baguette du matin. Un démarcheur qui entre au domicile ne doit jamais rester seul dans une pièce. Stop aux messageries téléphoniques annonçant votre absen- ce sur plusieurs jours. Le cambrioleur tire aus- si profit de

seniors. “Ayez le bon réflexe du “17” face à des comportements, des situa- tions suspects. Ce n’est pas de la déla- tion mais du civisme. Nous sommes à votre disposition 24 heures/24.” Sur Pontarlier et Doubs, le délai moyen d’intervention des forces de l’ordre est de 5 minutes et 8 secondes. Le com- mandant Delacour recommande de photographier les objets de valeur et de noter les numéros de série des appa- reils photo, vidéo, hi-fi… Il insiste aus- si sur le fait de toujours déposer plain- te même si cela peut sembler parfois inutile. “Porter plainte, c’est déclencher une enquête de police qui va permettre de procéder à toutes sortes de croise- ments d’informations. Lors d’une per- quisition, si l’on n’est pas capable de raccrocher les objets volés à une plain- te, on n’a pas le droit de s’en emparer. Tous les biens dérobés ne sont pas retrouvés mais on élucide plus de 50 % des plaintes déposées au commissariat de Pontarlier.” Ces réflexes de bon sens peuvent être efficacement complétés par toutes sortes d’équipements : alarmes, détec- teurs de présence, domotique… La délinquance n’a pas un profil type. Mieux vaut aussi se méfier des pré- jugés hâtifs. On trouve des brebis galeuses dans toutes les communau- tés. F.C.

Zoom L’opération Tranquillité Vacances

M is en place depuis une dizaine dʼannées, ce dispositif de surveillance des habitations se limitait au départ aux vacances scolaires avant de sʼétendre sur lʼannée complète à partir de 2009. “Les personnes nous signalent leur absen- ce. Les brigades effectuent ensuite des contrôles de jour comme de nuit qui sont mentionnés sur les actes de passage quʼelles déposent dans les boîtes aux

lettres. Ces brigades nous permettent de passer à des heures aléatoires à des endroits où lʼon ne sʼarrête pas habi- tuellement. Cʼest rassurant pour les rive- rains, et dissuasif. Aucune maison pla- cée sous ce dispositif à Pontarlier nʼa encore été cambriolée. Précisons éga- lement que nous ne sommes pas une société de gardiennage” , souligne le commandant Delacour.

l’individualisation de la société. Il se cache der- rière les haies qu’on a plantées pour ne plus voir ses voisins. Il joue de l’indifférence des uns envers les autres. La pré- vention, c’est peut-être l’occasion de renouer le dialogue avec le voisi- nage, d’être plus vigilant vis-à-vis des personnes âgées toujours plus vul- nérables aux escroque- ries. LaVille prévoit d’ailleurs d’organiser des réunions spécifiques vis-à-vis des

“Pas de la délation, mais du civisme.”

Les policiers et gendarmes interviennent toute l’année dans le cadre des

opérations tranquillité vacances.

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

Vendred 24 ma À 19H00 À M O R T E A U

7

ZONE GENDARMERIE Des secteurs plus touchés que d’autres “L’effet frontalier attise les convoitises” À la tête de la compagnie de gendarmerie de Pontarlier depuis un an, le commandant Jean- Christophe Perrier note lui aussi une augmentation des cambriolages et encourage chacun à signaler le moindre comportement suspect au 17. Tendances.

R E N C O N T R E AV E C Pet From célèbre auteur américain

Consult notr stoc sur www.placedeslibrairies.fr

HORAIRES D’OUVERTURE : DU MARDI AU VENDREDI de 9H à 12H et de 14H à 19H LE SAMEDI de 9H à 12H et de 14H à 18H Fermeture les 8,9 mai

15 rue Pasteur 25500 MORTEAU TÉL 03 81 67 39 39 librairieles3souhaits@orange.fr

L a Presse Pontissalienne : Que repré- sente la compagnie de Pontarlier en hommes et en brigades ? Commandant Perrier : Elle comprend 109 hommes répartis en 11 brigades : Le Russey, Morteau, Montbenoît, Pierre- fontaine-les-Varans, Orchamps- Vennnes, Levier, Frasne, Pontarlier, Les Hôpitaux-Neufs et Mouthe. À cela s’ajoute le Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie de Mouthe (P.S.I.G.) qui intervient sur toute la compagnie et s’occupe notam- ment des vols de voitures. L.P.P. :Avec cette couverture, quel est le délai d’intervention moyen sur la compagnie ? C.P. : Moins de 20 minutes. L.P.P. : Quel bilan peut-on tirer de l’année 2012 sur le plan des cambriolages en zone gen- darmerie ? C.P. : L’activité est globalement en haus- se avec une augmentation des cam- briolages en résidences principales, une stabilité en résidences secondaires et une baisse dans les locaux indus- triels. L’activité était encore assez for- te au dernier trimestre 2012. On a mené en fin d’année une opération judiciaire sur Valdahon avec interpel- lation des auteurs. L.P.P. : Qu’elle est la tendance au premier tri- mestre 2013 ? C.P. : On observe une reprise des cam- briolages dans les locaux commerciaux. On est sensiblement au même niveau d’activité sur les résidences principales et secondaires qu’en 2012. L.P.P. : Toute la compagnie est visée par ces cambriolages ?

C.P. : Certains secteurs sont plus tou- chés que d’autres. Je pense aux Hôpi- taux, à Valdahon et Morteau. L.P.P. :A-t-on une idée du profil des auteurs ? C.P. : Ces cambriolages sont le fait d’une délinquance de passage et locale. Ils agissent de jour comme de nuit. L.P.P. : Beaucoup de vols de métaux ou sur les chantiers ? C.P. : Il y en a, mais pas énormément. Par contre, le préjudice est vite impor- tant. L.P.P. : Comment s’organisent les enquêtes dans la compagnie de Pontarlier ? C.P. : Chaque brigade est autonome avec un référent cambriolage. Il y a aussi une brigade de recherche rattachée à la compagnie qui intervient assez logi- quement dans la résolution des affaires. Dès qu’un événement nous est signa- lé au 17, tout une organisation se met en place par le biais du centre d’opération et de renseignements de gendarmerie, le C.O.R.G., basé à Besan- çon. On adapte les patrouilles et les renforts, le but étant d’être réactif et performant. L.P.P. : Quelle est votre perception de la situa- tion sur le Haut-Doubs ? C.P. : On est dans une région où l’effet frontalier attise les convoitises. C’est un aspect à prendre en compte. Les cambriolages sont en recrudescence mais on n’est pas encore dans une logique de banalisation du phénomè- ne. On sent également que les gens commencent à prendre conscience. On ne le répétera jamais assez mais il ne faut surtout pas hésiter à signaler

chaque situation, chaque comporte- ment suspect. On a aussi besoin des gens pour avoir des résultats. L.P.P. : De par votre expérience, quels sont les bons réflexes à adopter ? C.P. : C’est toujours une affaire de vigi- lance et de bon sens. Fermer les portes à clé quand on quitte son domicile. Retirer les clés des voitures. Fermer les ouvrants. Ne pas laisser les bijoux en évidence. Tout doit être entrepris pour ne pas faciliter la tâche aux cam- brioleurs. On compte aussi sur la soli- darité du voisinage. L.P.P. : Pouvez-vous faire de la prévention ? C.P. : Bien sûr. Pour les entreprises, on a un référent sûreté qu’on peut solli- citer sur demande pour des conseils ou un diagnostic. L.P.P. : Le dispositif Tranquillité vacances s’applique-t-il en zone gendarmerie ? C.P. : Bien sûr et toute l’année. Jusqu’à présent, on ne déplore pas de cam- briolages sur les résidences ayant béné- ficié de ce type de surveillance. L.P.P. :Travaillez-vous régulièrement avec vos homologues helvétiques ? C.P. : On effectue toujours des contrôles anti-délinquance avec des patrouilles communes. Rien n’interdit mainte- nant de passer la frontière. Les bri- gades de Morteau et des Hôpitaux- Neufs se réunissent régulièrement avec les gendarmes suisses. On va mettre en place des patrouilles fran-

“La moyenne d’intervention est inférieure à 20 minutes au niveau de la compagnie de Pontarlier”, annonce le commandant Perrier.

co-suisses associant le P.S.I.G. de Mouthe avec des garde-frontières des cantons de Vaud et Neuchâtel. La col- laboration monte en puissance. On organise aussi de temps en temps des opérations “bouclage de frontière” qui sont pilotées au niveau du groupe- ment de gendarmerie.

L.P.P. : Quelle serait votre conclusion ? C.P. : Il n’y a pas encore matière à s’affoler. Les cambriolages augmen- tent et sont aussi bien le fait de délin- quants de passage que de locaux. La vigilance doit entrer dans nos habi- tudes quotidiennes. Propos recueillis par F.C.

VALDAHON

La population en renfort

Valdahon fait confiance au contrat local de sécurité Face aux incivilités et aux vols grandissants et sous l’autorité du préfet, Valdahon nomme 10 personnes habilitées à remonter les informations relatives à des délits ou des actes malveillants.

plupart mineurs) a “mis un coup d’arrêt aux cambriolages” témoigne l’édile valdahonnais. Dix personnes font partie intégrante du contrat local. On retrouve cinq élus, la directrice du centre communal d’action sociale, le policier municipal, le président des commerçants et le vice-président de la communauté de communes. D’ici la fin de l’année, la ville va se doter de caméras de vidéo- surveillance. Elles seront déjà dispo- sées, peut-être à l’été, place du géné- ral De Gaulle. Et vers la fin de l’année à proximité du collège.

S urtout, ne dites pas que le contrat local de sécurité prône la déla- tion. Léon Bessot, maire de Val- dahon, s’emporte à l’évocation de ce terme. Le contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance signée entre la sous-préfecture, le tribunal de Besançon et la mairie de Valdahon doit donner pouvoir à des civils afin qu’ils remontent les informations liées à des méfaits aux autorités compé- Valdahon veut prévenir la délinquance en se dotant de nouveaux moyens de lutte estime Léon Bessot, le maire (photo archive L.P.P.).

tentes. “Rien à voir avec de la déla- tion, dit Léon Bessot. Récemment, j’ai reçu la mère d’un jeune homme qui avait voulait allumer un feu qui aurait pu conduire à un incendie. On le connaît. Après convocation, je lui ai dit que l’on pourrait ficher son enfant, après aval du procureur général de la République, s’il continuait.” Il peut y avoir une inscription au casier judi- ciaire. À Valdahon, une forme de psychose est née, relative aux très nombreux cambriolages depuis plusieurs mois. Les habitants sont donc appelés à transmettre des informations à la gen- darmerie afin qu’elle enquête. Le coup de filet en début d’année avec l’arrestation de neuf personnes (la

Pendant ce temps, une société de sécurité privée continuera à faire des rondes dans les rues à l’instar des élus de per- manence et un emploi sera créé durant l’été pour occu- per les jeunes à des pra- tiques sportives.Valdahon met toutes les chances de son côté pour protéger, ou rassurer sa population.

Rappel à l’ordre, fichage.

8 ÉVÉNEMENT L’ÉVÉNEMENT

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

de l’Intérieur… Drôle de concep- tion de la transparence dont le ministre Manuel Valls lui-même se disait pourtant le garant… Hélas pour le Haut-Doubs, l’année 2013 a démarré sur les chapeaux de roue en matière de cambrio- lages. Au premier trimestre 2013, “on a dénombré 41 cambriolages Un sujet sensible Les derniers chiffres du Haut-Doubs Après une année 2012 où le nombre de cambriolages a subi une augmentation de 80 % dans le Haut- Doubs, comment a démarré l’année 2013 ? STATISTIQUES

TÉMOIGNAGES La porte au pied-de-biche Les locaux commerciaux, cible des cambrioleurs Depuis le début du mois avril, les cambriolages d’entreprises se multiplient dans le Doubs. Le secteur de Morteau est principalement touché. Les salaisons Renaudot et Huot Sports ont été visés.

de Pontarlier ont dénombré 6 cam- briolages, contre 10 sur le mois d’avril en 2012. Ce léger fléchis- sement va-t-il se confirmer ? “Il est hélas trop tôt pour confirmer que la tendance s’inverse” consta- te les autorités préfectorales. Rappelons que pour l’année 2012, le fait majeur était déjà la forte recrudescence des cambriolages. En ville, avec une hausse de 80 % par rapport à l’année précédente. En zone gendarmerie, c’est-à-dire toutes les communes du Haut- Doubs hormis Pontarlier et Doubs, la tendance à la hausse était éga- lement constatée, même si elle n’atteignait pas 80 % comme en ville. À noter enfin que les pas- sages à l’acte étaient de plus en plus le fait de personnes qui n’avaient pas forcément d’antécédent judiciaire. J.-F.H.

L a compagnie de gendarmerie de Pontarlier observe une augmen- tation au premier trimestre 2013 des cambriolages de locaux indus- triels et commerciaux. Avec Les Hôpi- taux-Neufs et Valdahon, Morteau fait partie des secteurs les plus touchés. Début avril, aux Fins, deux entreprises ont été cambriolées. Des individus se sont intro- duits dans le magasin Huot Sports après avoir forcé deux portes et un rideau de fer. En quelques minutes, ils ont enlevé près de 400 pièces (jeans, blousons, t- shirts…), des vêtements de marque prin- cipalement, avant de prendre la fuite. Les deux alarmes qui ont fonctionné ne les ont pas repoussées. Un coup dur pour la direction du magasin qui, malgré le préjudice en cours d’estimation, a tout mis en œuvre pour continuer d’accueillir la clientèle dans les meilleures condi- tions. “On ne sait pas franchement quoi dire, ou quoi faire face à ces actes. La zone s’agrandit, Lidl va ouvrir ses portes. Le mieux serait peut-être d’envisager de confier la sécurité de la zone d’activité à une entreprise de sécurité qui surveille- rait le site la nuit” propose la direction d’Huot Sports qui renforcera encore son dispositif de sécurité. Ce cambriolage est le deuxième pour ce commerce. Le pre- mier a eu lieu en septembre 2011. Les malfrats avaient découpé un trou dans le mur du magasin pour s’introduire à l’intérieur. Ils avaient emporté des paires de chaussures. Un peu plus loin, route de Maîche, ce sont les salaisons Renaudot qui ont été visi-

tées dans la nuit du 3 au 4 avril. “Ils ont forcé la porte au pied-de-biche. Ils ont pris le fond de caisse et quelques jambons” déplore Philippe Renaudot. Cela fait beau- coup pour quelques centaines d’euros. “C’est la première fois qu’on se fait cam- brioler depuis que nous sommes aux Fins. C’était déjà arrivé quand nous étions au Barboux. On nous avait volé le camion” ajoute-t-il. Prévoyant, le salaisonnier avait mis son nouveau bâtiment sous sur- veillance vidéo en plus des alarmes. “Sur les images, on voit la voiture, et claire- ment trois individus entrer dans le maga- sin” dit-il. Philippe Renaudot qui a por- té plainte a confié l’ensemble des vidéos à la gendarmerie pour qu’elle puisse les exploiter. “Au regard des éléments, j’ai bon espoir que l’enquête aboutisse.” D’après la gendarmerie, ces actes de délin- quance peuvent être le fait d’individus

dans le Haut-Doubs, contre 23 à la même période de 2012” confie la préfecture du Doubs. C’est enco- re une augmentation de plus de 80 % alors que 2012 avait déjà vu le nombre de cam- briolages exploser. Petite consolation néanmoins, depuis le début du mois d’avril, les forces de l’ordre de la circonscription

“Contre 23 à la même période de 2012.”

D ifficile de connaître les vrais chiffres de la délin- quance si on n’insiste pas un peu auprès des services de la préfecture. Ce genre d’informations, sensible, ne filtrent pas si facilement. Aussi étonnant que cela puisse paraître, la pré- fecture du Doubs ne communique pas sans le feu vert du ministère

originaires du Haut-Doubs comme de bandes organi- sées venues d’autres régions. Début avril, des cambrioleurs ont sévi ailleurs dans le départe- ment. Le bureau de tabac de Nancray a été défoncé à la voiture-bélier. Le res- taurant de la zone d’activité de Mamirolle a également été visité ainsi qu’un bureau de tabac et des boutiques du centre commercial àArc- et-Senans. L’épicerie de Chantrans a été cambrio- lée à son tour.

“Bon espoir que l’enquête aboutisse.”

De janvier à fin mars, 41 cambrio- lages ont été dénom- brés dans le Haut- Doubs.

État civil d’avril 2013

07/04/13 – Enzo de Sébastien QUERUEL, facteur et de Mélanie BROUILLARD, secrétaire. 08/04/13 – Pierre de Jérémy LONCHAMPT, agri- culteuretdeGaëllePARRIAUX,opératriceenhor- logerie. 09/04/13 – Hugo de Jérôme GRESSET, commer- çant et de Amélie DEVAUX, esthéticienne. 09/04/13–JuliettedeDavidBASSET,concepteur decuisinesetdeSabrinaANDRÉ,spécialistepac- kaging. 10/04/13–AlizéedeNicolasBAVEREL,menuisier et de Marie-Ange COUR, infirmière. 10/04/13 – Kyan de Jérôme REGAZZACCI STE- PHANOPOLI, décolleteur et de Caroline TRAPET, assistante maternelle. 10/04/13 – Léo de Maxime CUNIN, vendeur et de Marion ROUSSEAU, éducatrice. 11/04/13–CharlottedeAntoineMORILHAT,ingé- nieur et de Céline ROMAIN, assistante de labora- toire. 10/04/13 – Melih de Memis OZEN, maçon et de Kader ARI, sans profession. 11/04/13–ZoédeArnaudBONVALOT,boulanger patissier et de Magalie SEIGNE, comptable. 11/04/13–YaëlledeFabienDEBENEST,aide-soi- gnant et de Laetitia SIREDEY, assistante mater- nelle. 11/04/13 – Clara de Eric VUILLEMIN, régleur en horlogerie,etdeSophieBOURRICAUD,sanspro- fession. 12/04/13–TimotédeDavidDEVILLERS,horloger et de Fany BELIN, aide-soignante. 12/04/13–AdamdeAdnaneBENALI,magasinier et de Sabrina LEJRI, conseillère clientèle. 13/04/13 – Valentin de Kirk BLANDFORD, ensei- gnant et de Virginie HAASZ, enseignante. 13/04/13–ArthurdeAlexisMANAIGO,enseignant et de Emilie SIMON, maître nageur. 14/04/13 – Félicien de Matthieu TISSOT, maçon et de Isaline COTTON, enseignante. 15/04/13 – Esia de Emmanuel LACROIX, ouvrier et de Ghizlane ABOUDATE, infirmière. 15/04/13 – Louis de Aurélien TRULLARD, spécia- liste qualité et de Madeleine ALBERTINI, spécia- liste qualité.

15/04/13–LucasdeYohanLESUEURS,sanspro- fession et de Angélique PERDRIEAU, sans pro- fession. 17/04/13 – Hugo de Cédric GUEROUT, conduc- teurdetravauxetdeLaureGUILLOU,responsable sécurité environnement. 17/04/13 – Léonard de Philippe TAMIGNIAUX, ingénieur et de Anne-Karelle HOCQ, ingénieur. 17/04/13 – Elea de Nicolas MOUCHART, électri- cien et de Hélène BOURDIN, infirmière libérale. 17/04/13 – Mia de Steven DUFOUR, cariste et de Elodie TONDU, coiffeuse. 18/04/13–NinadeChristopheJEANNEROT,chef d'entreprise et de Alexandra HÊME, agent admi- nistratif. 18/04/13–SalomédeLaurentFRIEH,cadreetde Catherine JAILLANT, ingénieur. 18/04/13 – Lou de Romain BARBIER, maréchal- ferrant et de Elodie DEMEESTER, opératrice hor- logère. MARIAGES 06/04/13 – Raphael DORNIER, charcutier et Cyn- thia PUY DE BOIS, sans profession. 13/04/13 – Ramzi DOUKRI, entrepreneur et Amel MAOUI, vendeuse retoucheuse. 20/04/13 – Georges DIMA, ouvrier polyvalent et Monique KROLIKOWSKI, ouvrière polyvalente. DÉCÈS 24/03/13 – Jacques FAIVRE, 88 ans, retraité fac- teur,domiciliéàPontarlier(Doubs),épouxdeMau- ricette SEROZ. 22/03/13 – Claudine HADORN, 77 ans, retraitée, domiciliée à Chaux Neuve (Doubs), célibataire. 25/03/13 – Madeleine BÉPOIX, 67 ans, retraitée, domiciliée à Arc-Sous-Cicon (Doubs), veuve de Maurice CHABOD. 26/03/13 –Arlette FRIGO,64 ans, retraitée, domi- ciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Christian ROBERT. 26/03/13–HenriJOURNOT,90ans,retraité,domi- cilié à Noël Cerneux (Doubs), époux de Renée DÉJARDIN

27/03/13 – Henri BRISCHOUX, 77 ans, commer- çant retraité, domicilié à Bulle (Doubs), époux de Suzanne CHAUVIN. 27/03/13–MarieVERMOT-DESROCHES,94ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Alfred BÔLE-RICHARD. 28/03/13 – Bernard SCHMAUCH, 53 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs). 30/03/13 – Pierre AESCHLIMANN, 80 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie- Louise BROZETTI. 04/04/13 – Alexandre CUPILLARD, 82 ans, retrai- té, domicilié à Montblebon (Doubs), veuf de Clau- dine VOYNNET. 03/04/13 – Pascale DUBOIS, 56 ans, aide-soi- gnante, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 04/04/13 – Bernard TAMBORINI, 82 ans, retraité, domicilié à Jougne (Doubs) veuf de Carmen SAL- VI. 05/04/13 – Maurice MOURAUX, 86 ans, retraité, domicilié à Saint-Point-Lac (Doubs) époux de Gabrielle MONNOT. 07/04/13–RenéTAILLARD,83ans,retraité, domi- cilié à Villers-le-Lac (Doubs) époux de Jacqueline PARISOT. 07/04/13 – Henri HÉLIOT, 78 ans, retraité, domi- cilié à Les Fins (Doubs) veuf de Lucienne FEUR- TET. 09/04/13 – Pierre VUILLEMIN, 70 ans, retraité, domicilié à Bonnétage (Doubs). 09/04/13 – Gabriel PROPONNET, 87 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Michelle RAMEL. 10/04/13–JoselyneBRASSART,59ans,sanspro- fession, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 10/04/13–SilvetteVALADE,78ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 12/04/13 – Madeleine DECHAUX, 83 ans, retrai- tée, domiciliée à Villers-le-Lac (Doubs) veuve de Gaston PUGIN. 14/04/13–PierreBAUDOIN,94ans,retraité,domi- cilié à Rantechaux (Doubs), époux de Yolande JOUANNIN. 17/04/13 – Jean KIBLER, 80 ans, retraité, domici- lié à Vuillafans (Doubs), époux de Marie MAGNE- NET.

NAISSANCES 21/03/13 – Rayan de Thibaut GALMICHE opéra- teur et de Kelly GUIGNET, sans profession. 22/03/13 – Léo de Nicolas MORETTI, boulanger et de Anne SMIGIELSKI, fromagère. 23/03/13 – Neil de Romain LEBLANC, ingénieur biomédical et de Saroja HORREE, ingénieur bio- médical. 23/03/13–MaëlyadeJulienBUEB,charpentieret de Blandine CATHENOZ, opératrice en horloge- rie. 23/03/13 – Adem de Mustafa ARSLAN, ouvrier et de Yeter ÖZEN Yeter, saisonnière. 23/03/13–LéodeClémentBURVILLE,technicien de maintenance et de Stéphanie FAZLIU, assis- tante maternelle. 24/03/13 – Timothé de Grégory PARISOT, char- pentier et de Julie FOURNIER, opératrice en hor- logerie. 25/03/13 – Dante de Walter BOURGLAN, métal- lier soudeur et de Djamila TAHRI-BOUKOUBLI, sans profession. 25/03/13 – Aël de David CALLIER, électroméca- nicien et de Christelle BRUAND, sans profession. 26/03/13 – Lucas de Thomas GUYON, respon- sabledeproductionetdeAgnèsBIGEARD,assis- tante administrative. 27/03/13 – Maya de Bernard FAYARD, veilleur de nuit et de Perrine GAEL, aide médico-psycholo- gique. 26/03/13–JoséphindeJean-FrançoisBRUCHON, vétérinaire et de Alexandra SOLY, vétérinaire. 27/03/13 – Cali de Hervé RICHARD, agent de détention et de Julie DUPERREX, infirmière. 28/03/13 – Chloé de Allan INESTA, horloger et de Anne-Claire VUILLEMIN, monitrice de ski. 28/03/13 – Lison de Aurélien DORNIER, agricul- teur et de Géraldine BOUVERET, conseillère du tri et de la prévention des déchets. 28/03/13–GabrieldeAlexandreNOAILLES,ingé- nieur et de Sophie CHARVET, secrétaire.

28/03/13 – Manon de Thomas CUENOT, exploi- tant transport et de Laure GAUTHIER, aide soi- gnante. 28/03/13–ValentinedeJorisSCHWARTZ,ambu- lancier et de Valerie VAN WAEYENBERGE, aide soignante. 28/03/13–TimdeNicolasREMETTER,agenttech- nique et de Véronique ROUSSEAU, infirmière. 29/03/13 – Gabriel de Arnaud GERARD, moniteur auto-école et de Aurélie TAQUET, esthéticienne. 29/03/13 – Léa de Eric HOLZMANN, usineur sur machines à commandes numériques et de Auro- re COINDET, horlogère. 29/03/13 – Emma de Romain DORNIER, ouvrier danslebâtimentetdeSéverineCARAYON,comp- table. 29/03/13 – Thomas de Julien MARCOUILLER, chaudronnieretdeSéverineBARTHOULOT,sans profession. 30/03/13 – Emeline de Aurélien OUDOTTE, agent defabricationetdeMarie-LaureBÉCOULET,phar- macienne. 30/03/13 – Arsène de Benoît COURDIER, res- ponsable méthodes et de Béatrice CHOISNE, conseillère commerciale. /03/13 – Tim de Emmanuel CHAGROT, entrepre- neur et de Laure BRUTILLOT, infirmière. 30/03/13 – Louise de Benoit MAGNENET, électri- cien et de Marie FOISSOTTE, infirmière. 31/03/13 – Marius de Oscar LUACES MENDEZ, artisan dans le bâtiment et de Lorraine LECAUX, employée en logistique. 31/03/13 – Naïael de James CUPILLARD, techni- cienassurancequalitéetdeAdelineCONTEJEAN, professeur des écoles. 31/03/13–SamueldeNicolasMAGAR,technicien plasturgiste et de Marie POHL, infirmière. 31/03/13 – Judith de Romain PAQUETTE, chauf- feur-livreur et de Maud ROLET, aide médico-psy- chologique. 01/04/13 – Thibault de Benoît MICHON, cadre de sécurité et de Cécile LOPEZ, chargée de mission.

02/04/13–LoudeJulienJACQUENOT,menuisier et de Laurence BAUDET, peintre miniaturiste. 02/04/13–AnissadeAbdelghaniBACHIRBOUAID- JERA, vendeur et de Valérie SOBEZAK, vendeu- se. 02/04/13–NoémiedeLaurentGUYON,ingénieur qualité et de Aurélie MAIRE, comptable. 03/04/13–QuentindeDamienPATOZ,régleursur commande numérique et de Vanessa BARTHE- LET, infirmière. 04/04/13–CélestinedeJérômeFAYOLLE,conseiller enintérimetdeEmilieDUCRAY,opératriceenhor- logerie. 02/04/13 – Victoria de Emmanuel PREVOST, res- ponsablelogistiqueetdeSriSUTARSIH,sanspro- fession. 04/04/13 – Alexeï de Anthony BOUSSON, chef d'équipe préparation et de Tetyana NAZAROVA, sans profession. 04/04/13–ZoédeVincentROUSSELET,carreleur et de Marianne SCHIAVON, aide soignante. 04/04/13–EvandeSébastienRUFENACHT,char- pentier et de Emmanuelle TODESCHINI, infirmiè- re libérale. 03/04/13–MarceaudeAymericOLLIN,opérateur régleur et de Céline VINCENT, enseignante. 02/04/13 – Clovis de Olivier DELCOURT, respon- sable d'exploitation et de July GENNESSEAUX, gestionnaire des ressources humaines. 05/04/13 – Faustine de Jean-Baptiste SAUVA- GEOT, dessinateur et de Ingrid FRESARD, prépa- ratrice en pharmacie. 05/04/13 – Ludovic de Luc DESCOURVIÈRES, ouvrier agricole et de Emmanuelle TYRODE, ser- veuse. 05/04/13 – Aaron de Arnaud BAUDET, respon- sable de service et de Adeline POURCHET, pro- fesseur des écoles. 06/04/13 – Mathis de Matthieu BAILLY, employé de stock et de Coralie SACCO, vendeuse. 07/04/13 – Maël de Vincent PONS, opérateur de production et de Anaïs BARDEY, infirmière.

PONTARLIER

9

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

POLITIQUE Municipales 2014 L’U.D.I. fera liste commune avec Patrick Genre Les choses se précisent pour l’U.D.I. à Pontarlier qui ne présen- tera pas de liste si le maire sortant décide de se représenter.

AVENTURE

Lycée Toussaint-Louverture

Les lycéens de retour de Norvège Une semaine à par-

U n tel voyage, ça se pré- pare dans les moindres détails, mais il y a tou- jours les impondérables. Pas d’éruption de volcan empêchant les avions de circuler cette fois comme lors du dernier périple scandinave. “Juste un élève qui avait oublié sa carte d’identité et une erreur du loueur de voi- tures qui au lieu de nous mettre à disposition le minibus prévu nous avait réservé un véhicu- le 5 places !” explique François Rosset, le professeur à l’origine du projet. De petits tracas qui ont vite été réglés et n’ont pas entamé le moral des troupes, prêtes à affronter les pentes enneigées. “On a parfois eu peu de neige et du vent, donc des courir skis aux pieds les plus hauts som- mets de Norvège, ça laisse des souvenirs. Surtout quand on est adolescent. C’est la belle aventure vécue par 14 élèves de la section sportive ski nordique du lycée Toussaint-Louverture.

L’ U.D.I. (union des démocrates et indé- pendants), le nouveau parti de Jean- Louis Borloo, ne présentera pas des can- didats dans toutes les villes lors des prochaines élections municipales. À Pontarlier, les doutes se dissipent concernant la stratégie de la for- mation politique qui s’organise sur le Haut- Doubs. L’U.D.I. ne fera pas de liste. Elle se ran- gera du côté de Patrick Genre, le maire sortant,

si ce dernier est candidat à sa propre succes- sion, ce qui est plus que probable. “Nous n’allons pas partir en guerre contre une municipalité qui est de notre côté. Nous sommes un peu cou- sins. Il faut être intelligent” annonce Natha- lie Bertin, coordinatrice de l’U.D.I. dans le Doubs et adjointe au maire, qui abandonne- ra la vie municipale pontissalienne à la fin de ce mandat. Une confrontation avec Patrick Genre se révé- lerait sans doute contre-productive pour l’U.D.I. qui est encore représentée au conseil munici- pal par un autre élu, Daniel Defrasne, lui aus- si adjoint au maire. Présenter une liste pour ce parti qui a tout à prouver, reviendrait donc à prendre le risque de perdre à la fois des sièges et des responsabilités au lendemain du scrutin. Des discussions auront lieu avec Patrick Gen- re afin de déterminer la place que pourrait occuper l’U.D.I. dans sa future liste. On devrait y retrouver Daniel Defrasne mais également Pierre Simon, un des artisans de l’U.D.I. sur le Haut-Doubs. Ce dernier confirme qu’il n’y aura pas de liste de l’Union des Démocrates et Indépendants à Pontarlier, mais à la seule condition que Patrick Genre se présente à nou- veau. “Il faut le laisser se prononcer. S’il devait ne pas se représenter, tout est ouvert. Mais il y a plus de chance aujourd’hui pour qu’il n’y ait pas de liste U.D.I. à Pontarlier” remarque Pier- re Simon.

Heureux d’être là-bas, heureux d’être ensemble, ils sont rentrés avec des souvenirs plein la tête.

conditions difficiles et d’autres jours une météo plus clémente et de la poudreuse très agréable” résume

gus et un autre soir un autre plus luxueux avec piscine.” Quand on est des aventuriers, il faut s’habituer à tout. “En une semaine, les jeunes ont skié entre 25 et 35 heures” pour- suit-il. Un vrai défi physique. Et une aventure humaine qui s’est terminée par la visite du temple du ski, Holmenkolen, puis d’Oslo en présence d’un habitant de Métabief rencon- tré là-bas, Stéphane Sanchez, lui aussi adepte d’évasion nor- dique.

l’enseignant qui a vu les yeux de ses élèves s’illuminer devant les splen- dides paysages. “On a aussi alterné entre des gîtes ou des refuges très spartiates et exi-

La visite du temple du ski, Holmen- kolen.

Plusieurs tendances politiques sont représentées dans la majorité sortante, dont l’U.D.I.

Publi-information La Fleur du Midi fleurit toutes les occasions de la vie L’enseigne créée par Georges Chauvin dans la galerie d’Hyper U à Doubs a été rénovée, agrandie et reprise par ses deux filles, Valérie et Karen. Le professionnalisme, une histoire de famille.

Toute l’équipe de La Fleur du Midi entoure Georges Chauvin, le fondateur de l’enseigne.

K aren et Valérie pour- suivent la saga fami- liale débutée par Georges Chauvin en 1981 quand il a créé La Fleur du Midi. La création de cette enseigne rue Sain- te-Anne avec deux maga- sins au centre de Pontar- lier, est suivie par l’ouverture d’un autre maga- sin aux Hôpitaux-Neufs puis des serres à La Cluse-et- Mijoux pour les ventes sai- sonnières. Le magasin de

plémentaire d’élégance à ce commerce situé au cœur de la galerie commerciale d’Hyper U à Doubs. La Fleur du Midi a fait peau neuve. Sur 100 m 2 , les clients peu- vent découvrir une gamme encore plus large de bou- quets, de fleurs et de plantes vertes. La même équipe est toujours là pour servir la clientèle au côté de Valé- rie :Marianne, Josiane, Céli- ne, Aude et Elsa la petite nouvelle. Karen, qui gère toute la partie administra-

tive et financière de l’entreprise, précise que “le magasin est ouvert du lun- di au samedi de 8 h 30 à 20 heures non-stop ce qui per- met à mes collègues d’être à l’écoute de notre clientèle quant à leurs besoins en confection florale (mariages, anniversaires, deuils, etc.). ” La famille Chauvin et tous ses collaborateurs en pro- fitent pour remercier cha- leureusement leurs clients de leur fidélité. L’histoire continue.

la galerie d’Hyper U ouvre à son tour en 1986. En 2006, Georges Chauvin décidait de regrouper toutes ses acti- vités sous l’enseigne Villa Verde qu’il a vendue au 1 er janvier 2013. À la Fleur du Midi, ce sont désormais ses deux filles, Valérie et Karen, qui pren- nent la relève avec talent. L’espace est lumineux, deux fois plus grand que dans l’ancien magasin. Les cou- leurs aux tons gris et vert donnent une touche sup-

Sur 100 m 2 , le choix de fleurs est encore plus important.

Le magasin est situé au cœur de la galerie commerciale d’Hyper U.

Toutes Compositions Florales

Magasin ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 20h NON-STOP Zone commerciale Hyper U PONTARLIER DOUBS 25300 Tél. 03 81 46 47 40 - E-mail : fleurs.du.midi@wanadoo.fr

Made with FlippingBook Annual report