La Presse Pontissalienne 163 - Mai 2013

DOSSIER I

La Presse Pontissalienne n° 163 - Mai 2013

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AGROALIMENTAIRE 320 à 330 salariés Nestlé Pontarlier : cap sur la stabilité La crise économique n’affecte pas particulièrement l’activité de l’usine pontissalien- ne dont la production est pourtant distribuée essentiellement en Europe. Rassurant.

L es années se suivent et se res- semblent à Nestlé Pontarlier où la production comme l’effectif tendent à se stabiliser. “L’effectif varie entre 320 et 330 personnes depuis trois ans” , confirme Anne Auperpin, la directrice.Après une année 2011 record avec 53 600 tonnes de produits finis, l’activité a légèrement diminué pour se maintenir au-dessus de la barre des 50 000 tonnes. “Un bon volume, estime

moyens engagés dans le renouvelle- ment du parc machines et la remise en état de l’existant. “On est sur un plan d’investissement important. Cela se tra- duit par exemple par la modernisation de l’atelier plasturgie qui sert au mou- lage des boîtes. On a adopté la même démarche avec le conditionnement métal- lique en se dotant d’une machine de mise en forme. On devient de plus en plus autonome dans les emballages.” C’est moins encombrant et au final plus économique de se faire livrer des plaques de métal plutôt que des boîtes vides. Côté personnel, la fidélité est de rigueur. Quand on entre chez Nestlé Pontar- lier, c’est généralement pour aller jus-

la directrice. À quelques milliers de tonnes près, cela représente pratique- ment l’équivalent de la production annuelle de comté.” C’est dire la pro- ductivité de l’usine, en sachant qu’il s’agit uniquement de poudre chocola- tée et de sticks café. Nesquik Intense, le nouveau produit lancé en 2011, se porte comme un charme. La confiance en l’avenir règne à Nest- lé Pontarlier comme en témoignent les

48 salariés ont reçu des médailles du travail. 70 % concernent des départs en retraite.

tournée vers les pays à forte croissan- ce. C’est presque l’inverse. “On reste avant tout une usine européenne. 50 % des volumes sont distribués sur Fran- ce, 30% en Italie et le reste dans d’autres pays européens” , précise Anne Auper- pin qui estime que c’est la qualité du produit qui fait la différence. Avec une production assez linéaire dans le temps, Nestlé Pontarlier recourt très peu au travail intérimaire, si ce n’est lors de coups de bourre ponctuels ou dans le cadre de remplacements de per- manents. Pas question pour autant de négliger ce volet intérimaire suscep- tible de constituer un vivier pour de futurs recrutements. Nestlé se sent bien à Pontarlier et dans leHaut-Doubs.Le seul sujet d’inquiétude porte sur l’avenir des dessertes ferro- viaires. “La disparition des liaisons T.G.V. serait problématique dans le sens où il nous serait plus difficile de faire venir à Pontarlier des supports à nos activités.” F.C.

Fidélité, quand tu nous tiens… La remise de médailles organisée le 12 avril dernier avait une saveur par- ticulière. Pas moins de 48 personnes ont été récompensées pour leur fidé- lité à lʼentreprise. “Cela représente près de 15 % de lʼeffectif” , souligne Anne Auperpin. Du jamais vu dans lʼhistoire de Nestlé. Sur ces 48 salariés, il sʼagissait pour 70 % de départs en retraite. Onze dʼentre eux ont même reçu la médaille Grand Or pour 40 ans de service au sein même de lʼentreprise.

qu’au bout. “On va devoir gérer dans les années à venir une vague de départs en retraite. Ce qui augure des pers- pectives d’embauche inté- ressantes.” L’activité n’est pas trop touchée par les soubresauts de l’économie. “On sent plus la crise dans la varia- bilité à maîtriser les volumes sur 18 mois.” On pourrait supposer que la relative bonne santé du site pontissa- lien réside dans une dynamique d’export

“La qualité du produit fait la différence.”

“L’effectif varie entre 320 et 330 salariés depuis trois ans”, indique la directrice Anne Auperpin.

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